Oriental: L’écosystème textile prend forme

Oriental: L’écosystème textile prend forme

Oriental: L’écosystème textile prend forme

Le groupe Vindi mise sur les potentialités de la région
Il compte 3 unités opérationnelles et 2 en phase de construction

Le groupe industriel Vindi renforce sa capacité de production avec l’inauguration d’une nouvelle usine de confection textile à la Technopole d’Oujda. L’unité inaugurée dans le cadre de la commémoration de la marche verte a nécessité 42,5 millions de DH pour sa réalisation et assurera, à terme, 623 emplois directs et 480 emplois indirects. Une réalisation qui s’inscrit dans le cadre du programme d’accélération industrielle (PAI) en mesure de produire 3.000 pièces/jour, en phase de démarrage.

Vindi, qui bénéficie des facilités octroyées aux usines installées dans la zone Oujda-shore, est spécialisée dans la confection d’habillement notamment le prêt-à-porter destiné à l’exportation. Elle fait partie d’un écosystème textile de cinq unités dont trois opérationnelles à Guercif, Tahla et Oujda. Deux autres sont en phase finale de construction à Taddart (province de Guercif) et à Taourirt. Leur inauguration est prévue pour le début de l’année prochaine.

Au total, le groupe assurera 1.800 emplois directs et produit 1.200.000 unités par an. In fine produire 2 millions d’unités par an, d’ici 2020. C’est ce qu’a expliqué à L’Economiste Saïd El Bernichi, directeur général du groupe. Vindi qui opère en collaboration avec plusieurs structures étatiques dont l’Ofppt, met à profit l’expérience de ses fondateurs dans la confection et l’exploitation du produit de l’habillement tout en contribuant au développement d’autres filières dans la sous-traitance, la teinturerie, le délavage et la fourniture du matériel et d’accessoires.

«Cette approche vise à satisfaire les commandes des donneurs d’ordres qui ont besoin d’au moins 20.000 pièces par commande. Ce qui nécessite un travail dans le cadre d’un écosystème assurant l’ensemble des besoins», précise Salaheddine Khlifi, accompagnateur régional de projets industriels.

Pour 2018, la répartition du chiffre d’affaires de la locomotive Vindi sur le marché international couvre cinq pays: l’Allemagne 40%, l’Espagne 39,90 %, la France 10%, l’Angleterre 5% et la Suède 5%. Ce qui augmente la contribution de la région en termes de production/exportation à dix millions d’euros par an.

«Vindi qui est bien installé sur les marchés allemand et espagnol a besoin de renforcer son attractivité sur les marchés anglais, français et suédois qui sont demandeurs des produits de denim», explique de son côté Azzedine Raghib responsable administratif et financier du groupe.

Pour la réalisation de ses nouvelles unités, Vindi a bénéficié d’une subvention étatique estimée à 30% dans le cadre du programme d’accélération industrielle dédié aux locomotives industrielles et des primes à l’emploi et à l’acquisition du matériel octroyées par le Conseil régional de l’Oriental.

Source : L'économiste

Campagne agricole 2018-2019 : 430.000 ha de céréales programmés dans l’Oriental

Quelque 430.000 hectares de céréales, 1.300 ha de légumineuses d'automne et 14.000 ha de cultures fourragères sont programmés au niveau de la région de l’Oriental au titre de la campagne agricole 2018-2019.

Selon des données fournies par la Direction régionale de l’Agriculture (DRA) lors d’une rencontre organisée, jeudi à Oujda dans le cadre du lancement de l’actuelle campagne, les quantités des semences certifiées mises à la disposition des agriculteurs s’élèvent à environ 114.500 quintaux (13.600 qx de blé dur, 60.550 qx de blé tendre et 40.000 qx d’orge).

Intervenant lors de cette rencontre initiée par la Direction régionale de l’Office national du conseil agricole et la DRA, le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a mis en avant les réalisations accomplies dans le secteur agricole au niveau de la région, citant plus particulièrement l’extension des superficies irriguées, l’amélioration quantitative et qualitative de la production et sa diversification.

Il a, aussi, salué les acquis réalisés en matière de soutien aux coopératives agricoles, de promotion de l'économie agricole solidaire, de valorisation des terres agricoles, d'amélioration des pâturages, de lutte contre la désertification, et de développement des chaînes de production.

L’abondance de la production et sa diversité a favorisé le développement du secteur du l’industrie agroalimentaire dans cette région qui a bénéficié de la construction d’un Agropole à Madagh dans la province de Berkane, a encore ajouté Mouad El Jamai.

Il a appelé dans ce sens à la conjugaison des efforts en vue de hisser la contribution du secteur agricole dans le PIB local, de conforter son positionnement dans le tissu économique régional et de booster ses atouts et ses potentialités concurrentiels.

De son côté, le président de la Chambre régionale d’Agriculture, Mimoun Oussar a indiqué que cette rencontre régionale de lancement de la campagne agricole constitue une occasion pour exposer les meures et les dispositions prises pour assurer son bon déroulement et sa réussite.

Il a estimé dans ce sens que les réunions programmées par la Chambre avec la Direction régionale, les Directions provinciales et d'autres partenaires revêtent un caractère important dans la mesure où elles permettent d’examiner les questions du secteur agricole de manière approfondie et exhaustive.

Pour sa part, le Directeur régional de l’Agriculture, Mahjoub Lahrach, a fait remarquer que la campagne agricole s'annonce sous de bons auspices dans la région de l’Oriental grâce aux conditions climatiques favorables.

En effet, le cumul pluviométrique moyen enregistré à la date du 2 novembre s’élève à 80 mm, en hausse de plus de 100% en comparaison avec la même période de la saison précédente.

Ces précipitations ont permis d’augmenter les réserves en eau du complexe hydraulique de la Moulouya pour atteindre un taux de remplissage de plus de 81%.

Un exposé fait lors de cette rencontre a montré que les différentes parties concernées demeurent mobilisées pour réunir les conditions requises au bon déroulement de la campagne agricole et ce, à travers notamment l’approvisionnement des agriculteurs en quantités suffisantes de semences certifiées (blé et orge) et d'engrais.

Les autres cultures bénéficient aussi d’un grand intérêt de la part des responsables du secteur agricole dans la région. Ainsi, le bureau régional de l’Office national du conseil agricole a mis en place cette année un plan ambitieux pour le développement de la culture de la betterave à sucre avec la programmation de 7.500 ha.

La superficie semée à la date du 2 novembre courant s’élève à 5.051 ha, contre 400 ha l’année précédente à la même période.

S’agissant des arbres fruitiers, plus de 324.000 tonnes d’agrumes devraient être produite au cours de cette saison, soit 23 pc de plus que la campagne précédente, dont 205.000 tonnes de petits fruits et 119.000 tonnes d’oranges. Quant aux olives, la production devrait atteindre 135.000 tonnes.   

Source : Le Matin

Jerada: Plusieurs projets de développement lancés à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte

Plusieurs projets de développement socio-économique ont été inaugurés ou lancés, mardi au niveau de la province de Jerada, à l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Dans la ville de Jerada, le gouverneur de la province, Mabrouk Tabet, a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du quartier industriel pour un investissement d’environ 13,6 millions de dirhams, et ce dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur (Direction générale des collectivités locales), le ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, la préfecture de la province de Jerada, le conseil provincial et la commune de Jerada.

M. Tabet a lancé aussi les travaux d’aménagement d’un espace intégré de commerce et de divertissement pour une enveloppe de 11.666.432 de dirhams, financée par le ministère de l’Intérieur (Direction générale des collectivités locales), la préfecture de la province, le conseil provincial et la commune de Jerada.

Ces deux projets qui s’inscrivent dans le sillage de l’accord de partenariat relatif à la mise à niveau de la commune de Jerada rentrant dans le cadre de la politique de la ville pour la période 2015-2018, ont pour objectifs le renforcement des infrastructures économique et commercial de la ville et la création d’un nouveau modèle urbain.

Par ailleurs, et pour la promotion du secteur sportif et l’encouragement de la pratique du sport, le gouverneur a lancé les travaux de réalisation de cinq terrains de proximité à Jerada pour un coût global de 4.403.376 dhs.

Le renforcement des infrastructures sportives s’inscrit dans le cadre du Programme 2018-2020 de développement de la province de Jerada.

La ville de Jerada sera aussi dotée d’un centre socio-sportif de proximité dans le cadre des projets intégrés visant le renforcement des espaces et infrastructures sportifs. Il sera réalisé par la société Al Omrane pour un investissement de 6.551.292 dhs et ce, à la faveur d’un partenariat entre le Conseil régional de l’Oriental, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la préfecture de la province et la Commune de Jerada.

Dans la commune de Aïn Béni Mathar, le gouverneur de la province a lancé les travaux d’aménagement de la zone d’activités économiques (voirie, assainissement liquide, adduction de l’eau potable) qui a nécessité quelque 8.589.500 dhs. Ce projet rentre dans le cadre de l’accord de partenariat relatif à la mise en œuvre du programme de développement de la province couvrant la période 2018-2020. Dans la même commune, il a procédé au lancement d’une gare routière pour un investissement de l’ordre de 6,5 millions de dirhams.

Par ailleurs, la commune de Touisset a été au rendez-vous avec le coup d’envoi des travaux d’équipement de la zone d’activités commerciales avec une enveloppe de 6.319.320 dhs, et des travaux de construction et d’équipement d’une salle omnisport pour un coût de 11.666.432 dhs.

La ville de Touisset va bénéficier de même d’un espace pour la femme et l’enfant qui verra le jour dans le cadre d’un accord de partenariat visant la mise à niveau de la commune de Touisset.

Au siège de la préfecture de la province de Jerada, il a été procédé à la signature de deux accords aux termes desquels la délégation provinciale de la Santé reçoit un don de deux ambulances acquis par l’Office nationale de l’électricité la société chinoise '’Sepco III’’ en charge de la gestion de la station thermique de Jerada (4ème unité).

Par la même occasion, 12 ex-détenus ont reçu des équipements et matériels destinés aux projets générateurs de revenus et ce, dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (Programme de lutte contre la précarité).

Ayant nécessité 258.258 dhs, cette action est le fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFFPPT).

Source : Medias 24

Caravane de l’enfance du livre

Encourager la lecture passe par la diffusion du livre et sa disponibilité, le Salon «Lettres du Maghreb» se prolonge  à travers la caravane de « l’enfance du livre », qui sillonnera plusieurs territoires ruraux de la Région de l’Oriental. Cette caravane offrira l’opportunité aux enfants de plusieurs Provinces de la Région de participer à des ateliers pilotés par la Fondation Marocaine de promotion de l’Enseignement préscolaire.

La caravane vise à  faire aimer les livres aux enfants, leur faire partager le plaisir de la lecture et faire travailler leur imaginaire, pour qu’ils s’ouvrent sur d’autres cultures et  répondre à leur soif de savoir et d’en faire des lecteurs avertis.

La caravane a démarrée le 22 Octobre 2018 , et a sillonnée près de 25 écoles entre  les provinces de Oujda, Jerada, Taourirt et Berkane.

Découvrir la caravane de l'enfance du livre en images

Clôture de la 2ème édition du Salon Lettres du Maghreb

La deuxième édition du Salon Maghrébin du Livre « Lettres du Maghreb » a pris fin dimanche à Oujda sur une nette satisfaction des organisateurs pour la qualité de la programmation, de la participation, de la fréquentation et des débats engagés.

Cette manifestation culturelle, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ne cesse de gagner en maturité en dépit de son jeune âge et s’impose déjà comme un événement majeur au Maroc et à l’échelon maghrébin, a indiqué le président du Salon, Mohamed Mbarki, lors d’une conférence de presse au terme de cet événement.

Ce rendez-vous culturel d’envergure, organisé selon les normes internationales et qui a réuni des intellectuels et éditeurs du Maghreb et d’ailleurs, a été « un succès » à plusieurs niveaux, a-t-il ajouté, soulignant que les discussions et débats engagés dans le cadre de ce salon étaient ouverts et approfondis, sans restriction aucune à la pensée.

Faisant un bilan préliminaire, M. Mbarki a fait savoir que ce Salon, le premier du genre dédié aux écrivains maghrébins dans la région, a rassemblé une vingtaine d’institutions et 25 professionnels de l’édition, contre 17 lors de la précédente édition.

Il a fait état également de la participation de 58 exposants d’ici et d’ailleurs, et de 120 intellectuels de renom aux 34 tables-rondes et panels programmés lors de cette édition qui a connu aussi la présence d’une cinquantaine d’invités étrangers.

Le Directeur du Salon a mis l’accent, par ailleurs, sur la riche expérience accumulée lors de ces deux premières éditions « réussies » par les organisateurs qui, a-t-il dit, continueront à travailler à l’amélioration, pour remédier aux lacunes relevées et pour assurer la continuité de cette manifestation et lui donner une dimension internationale.

M. Mbarki a fait savoir que cette 2ème édition, qui va se poursuivre à travers l’organisation d’une caravane qui va sillonner des écoles rurales pour promouvoir la culture et la lecture auprès des élèves, a été marquée par une grande ouverture sur plusieurs espaces de la ville d’Oujda, notamment l’université, les lycées, le Centre d’études et de recherches humaines et sociales, et l’Institut français.

« Des ateliers et des conférences y ont été organisés et des projets de coopération sont nés de ces rencontres », a-t-il dit, notant qu’une réflexion sera menée par les organisateurs sur les modalités de faire vivre le Salon entre les éditions pour « compléter l’expression culturelle de notre identité et de notre volonté de concourir à la mobilisation des cultures maghrébines et les présenter au monde ».

Dans ce sillage, a-t-il ajouté, les organisateurs pensent lancer une série d’initiatives, comme l’organisation de salons thématiques du livre dans les différentes provinces de la région de l’oriental pour pouvoir faire participer encore plus les intellectuels de la région à l’animation du développement du livre dans la région.

Sur un autre registre, M. Mbarki a relevé l’importance de l’utilisation des nouvelles technologies et du recours à une gestion en ligne de cet événement, en sus de la création d’une institution pour assurer la pérennité du Salon.

Organisé sous le thème prospectif, tentaculaire et ambitieux « Réinventer l’universel », le Salon, loin des réponses toutes faites et des a priori, a offert aux intervenants comme aux visiteurs lambda le légitime droit de s’interroger, d’interagir et de débattre des questions d’actualité et de la compréhension du monde contemporain, qui taraudent tout un chacun.

« Ecrire et créer en Afrique », « vivre ici et rêves d’ailleurs », « les héritages culturels », « Orient et Occident : les nouveaux horizons de pensée », « les jeunes: repères et attentes », « le Maghreb vu d’ailleurs », « les écritures féminines », sont autant de thèmes qui étaient au centre des débats.

Les enfants n’étaient pas en reste, ils avaient également leur propre espace, « L’enfance du livre », avec de nombreux ateliers proposés en particulier à ceux issus du monde rural. Des Ateliers d’éveil culturel et scientifique, sensibilisation au théâtre et aux patrimoines, production de maquettes, contes et histoires fantastiques étaient au programme en vue d’attiser la curiosité et le questionnement chez l’enfant et l’inciter à observer, à identifier et à comparer.

L’édition 2018 du Salon (18-21 octobre), qui a accueilli la Côte d’Ivoire en tant que pays invité d’honneur, a été rehaussée par le vernissage de l’exposition collective « l’Oriental marocain, les chemins du sacré » et par les hommages rendus au célèbre poète palestinien Mahmoud Darwich, à l’écrivain ivoirien Bernard Dadié, à Touria Chaoui, première femme marocaine pilote et à Abdelwahab Meddeb, natif de Tunis, écrivain protéiforme adepte du soufisme et essayiste de grand talent.

Le Salon est organisé par l’Agence de développement de l’Oriental en partenariat notamment avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration, l’Union Professionnelle des Editeurs du Maroc et l’Institut français du Maroc à Oujda.

Source : MAP

Lettres du Maghreb : Des ateliers pour promouvoir la lecture et la création artistique auprès des enfants

Des ateliers pour promouvoir la lecture et la création artistique auprès des enfants et favoriser l’éclosion des jeunes talents ont été organisés à Oujda, tout au long de la 2ème édition du Salon Maghrébin du Livre «Lettres du Maghreb».

Des espaces dédiés aux enfants ont été aménagés au théâtre Mohammed VI, accueillant des ateliers éducatifs et ludiques, portant notamment sur des activités d’arts plastiques, d’éveil scientifique, de fabrication de maquettes et de lecture, animées par la Fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire et la région Grand-Est (France).

Dans une déclaration à la MAP, la directrice du service d’encadrement éducatif à la Fondation, Khadija Aberkane, a souligné que de nombreux enfants de la ville d’Oujda et du milieu rural ont bénéficié de cette initiative, et ont pu participer à diverses activités ludiques.

Outre l’intérêt éducatif et culturel de ces ateliers, cette initiative a permis également de faire connaitre, auprès des plus jeunes, le théâtre Mohammed VI, un espace culturel et artistique grandiose dont jouit la ville d’Oujda, a-t-elle dit.

Par ailleurs, d’autres ateliers dédiés aux jeunes ont été organisés en marge de ce Salon, notamment des rencontres avec des poètes et écrivains autour de thèmes liés à la création littéraire, en plus de rencontres de sensibilisation à l’adresse des bibliothécaires et diverses activités culturelles et artistiques.

Cet événement se veut un levier pour la promotion de la lecture et le renforcement de la communication entre écrivains, éditeurs et libraires, en plus d’être un espace de débat et de réflexion sur plusieurs questions et défis auxquels fait face la société contemporaine.

Source : MAP

Au delà des relations économiques très distinguées, le Maroc et la Côte d’Ivoire entretiennent de forts liens culturels

La participation de la Côte d’Ivoire au Salon Maghrébin du Livre d’Oujda « Lettres du Maghreb » en tant qu’invité d’honneur témoigne de la qualité des relations unissant les deux pays depuis longue date.

Rappelant qu’en 2014, le Maroc a été présent en tant qu’invité d’honneur à la 6ème édition du Salon International du livre d’Abidjan (SILA).

Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont des « voisins » au regard notamment de la mobilité active et réciproque des citoyens des deux pays, relève M. Nkoumo, insistant dans ce sens sur la nécessité de mettre en synergie les potentialités des différents pays africains, et de fédérer leurs efforts pour concrétiser leurs rêves de progrès et de développement.

M. Nkoumo a, par ailleurs, fait observer que le livre ivoirien continue à se frayer son chemin sur la scène littéraire au Maghreb, notant que la littérature marocaine signe, de même, une présence significative en Côte d’Ivoire et fait l’objet d’études au sein des lycées et des universités.

Il n’a pas manqué de remercier les organisateurs du Salon maghrébin du livre d’Oujda ayant tenu à rendre un vibrant hommage à deux figures emblématiques du paysage culturel ivoirien, à savoir les célèbres écrivains Bernard Dadié, père de la littérature ivoirienne, et Ahmadou Kourouma qui font la fierté non seulement de la Côte d’Ivoire mais aussi de l’ensemble du continent africain.

Et d’ajouter que « trois grands éditeurs ivoiriens prennent part à cette édition, en sus de plusieurs auteurs dont la grande poétesse Tanella Boni, primée en 2018 du Grand prix de poésie +Théophile Gautier+ décerné par l’Académie française ».

Il a également mis en avant l’interaction du grand public notamment les jeunes et les moins jeunes avec le stand ivoirien, installé au cœur du Salon, avec pour ambition d’explorer la richesse de la littérature ivoirienne dans ses multiples facettes, ajoutant que plusieurs intellectuels marocains ont également visité le stand ivoirien avant d’ouvrir des débats et des discussions portant sur des sujets d’intérêt commun.

Source : MAP

Le Salon Maghrébin du Livre vu par des responsables de la région de l’Oriental

Le Salon Maghrébin du Livre « Lettres du Maghreb », qui se tient du 18 au 21 octobre courant sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut un cadre propice à l’édification d’un avenir constructif, ouvert, inclusif et tolérant, a indiqué le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai.

« A l’occasion du Salon nous pouvons exprimer haut et fort la volonté commune de faire exister une édition maghrébine cohérente et solidaire axée autour de nos auteurs et de nos éditeurs », a-t-il souligné dans un document remis à la presse, notant « qu’avec le concept de culture est venu celui d’identité où le Maroc, grâce à sa Constitution a reconnu nos racines multiculturelles qui constituent nos valeurs fondatrices. un socle pour s’élancer sereinement vers nos voisins du Maghreb, mais aussi sur le reste du monde ».

Et d’ajouter qu’à l’échelle du Royaume, il a été procédé à l’ancrage de la culture dans toutes les politiques de développement, qui ne peut se concrétiser sans l’existence d’une dimension intellectuelle, affective, esthétique et spirituelle.

Abondant dans le même sens, le président du Conseil de la région, Abdenbi Bioui, a estimé que « l’Oriental marocain veut offrir à tous le visage d’une région de forte culture, ouverte au monde comme le fut tout au long de son histoire, tolérante et passionnée des arts comme des lettres ».

Élue Capitale de la culture arabe au titre de l’année 2018, la cité millénaire d’Oujda « est par nature le cœur battant du Maghreb et à travers ce choix c’est aussi le Maghreb qui est distingué », a-t-il dit, ajoutant qu’avec le livre « nous nous affirmons dans la grande tradition de la production intellectuelle et littéraire, celle notamment du roman, de la nouvelle, du conte et de la poésie ».

« Ce que le livre nous a apporté en 2017 est un supplément d’image que ce deuxième Salon, organisé sous le thème +Réinventer l’universel+, vient renforcer en 2018 », a fait observer M. Bioui avant de saluer le décision de choisir la Côte d’Ivoire comme invité d’honneur, une initiative qui, selon le responsable régional, intervient dans un contexte marqué par le renforcement des relations de coopération bilatérale entre la région de l’Oriental et ses homologues africaines.

Pour sa part, le président du Conseil communal d’Oujda, Omar Hjira a indiqué que la nomination d’Oujda en tant que Capitale de la culture arabe, constitue « une fierté, un honneur et une distinction qui va marquer durablement les esprits, non seulement dans notre belle cité, mais très largement dans l’ensemble du monde arabe et même au-delà ».

« Oujda n’a pas qu’une histoire ancienne, mais elle fait vivre aussi ses cultures au présent et développe depuis de nombreuses années des événements culturels de différentes natures pour satisfaire les attentes des habitants, et qui contribuent au rayonnement national et international de la région », a-t-il poursuivi.

Le Salon Maghrébin du livre a connu un franc succès dès sa première édition tenue sous le thème « Dire la jeunesse, construire l’avenir », a-t-il fait remarquer, notant que cette manifestation culturelle répond à un besoin fort affiché par les intellectuels, les lecteurs et les éditeurs maghrébins.

A travers cette deuxième édition, les auteurs issus du Maghreb et ceux de l’espace arabe et européen vont transmettre des messages au monde depuis Oujda qui s’affirme comme capitale culturelle maghrébine et cela lui restera bien après 2018, a relevé M. Hjira.

Source : MAP

Lever de rideau sur la deuxième édition du Salon Maghrébin du Livre Lettres du Maghreb

La deuxième édition du Salon maghrébin du livre “Lettres du Maghreb”, initiée sous le thème “Réinventer l’universel”, s’est ouverte, jeudi soir à Oujda, avec la participation de plusieurs intellectuels et professionnels de l’édition du Maghreb et d’ailleurs.

La cérémonie d’ouverture du Salon en photos :

 

 

 

 

 

Agriculture : Les Chinois lorgnent L’Oriental

Un grand projet agricole est annoncé dans la région de L’Oriental. Ce dernier est porté par le groupe chinois Elion Resources qui a récemment conclu un accord de principe avec le Conseil de la région de l’Oriental pour le lancement d’un projet de création d’une ceinture verte agricole dans la région. Le projet consiste en une ceinture verte agricole abritant des cultures adaptées aux zones semi-arides, un domaine dans lequel le groupe Elion compte à son actif des expériences réussies menées en Chine. L’objectif pour le groupe chinois est d’aménager une ceinture verte de 250 km de long abritant plusieurs types de cultures et d’arboriculture, a expliqué le Conseil de la région.

Pour une première phase d’avant projet, une équipe technique, composée de plusieurs experts notamment de la wilaya de l’Oriental, de la direction régionale de l’Agriculture et du Centre régional d’investissement, sillonnera des zones des provinces de Jerada et de Figuig pour étudier le terrain et procéder à l’analyse des sols, en collaboration avec les experts chinois, le but étant de mettre ce projet sur les rails courant 2019. Dans un premier temps, 12.000 emplois sont visés, un chiffre qui devait atteindre les 22.000 à terme.

Source : L'économiste