Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain

Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain

Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain

Par Taoufiq Boudchiche ( Economiste et essayiste)

 L’Oriental souffrait depuis la fermeture des frontières en 1975, d’une image écornée et peu valorisante, par rapport aux autres régions du Royaume. Associée traditionnellement au Maghreb, elle était perçue, en raison de ses frontières fermées à l’Est, vers l’Algérie, comme une « région-impasse » sans débouchés valorisants pour les investisseurs et les visiteurs. Aussi, déconstruire cette image et faire connaître la Région et ses potentialités a-t-elle été une priorité pour l’Agence de l’Oriental, dès sa création officielle en avril 2006.

L’enjeu de départ fut d’améliorer son attractivité à la fois interne, vis-à-vis des populations locales qui avaient en quelque sorte intériorisé le « déclassement » de leur région, et externe, pour redresser l’image auprès des investisseurs extérieurs. L’objectif visait, de fait, à accompagner les gigantesques et exemplaires réalisations effectuées, dans le cadre de l’Initiative Royale de Développement de l’Oriental, lancée en 2003.

Des réalisations supervisées personnellement par Sa Majesté Le Roi, notamment lors de ses nombreuses Visites Royales, qui ont transformé profondément et structurellement la Région, la deuxième la plus vaste du Royaume. La Région est aujourd’hui dotée des infrastructures nécessaires à son décollage économique si ce n’était les aléas des crises mondiales successives depuis 2008. Mais la Région est désormais fin prête pour ceux qui désirent y investir. Le prochain complexe portuaire « Nador-West Med sur les rives méditerranéennes de l’Oriental, l’équivalent d’un deuxième « Tanger Med », dont l’achèvement est prévu incessamment sous peu, parachèvera la connexion de la Région. Il permettra une meilleure valorisation des ressources locales sur les principaux axes de « l’économie monde ».

L’Agence de l’Oriental qui poursuit inlassablement son œuvre de partage de connaissance sur la Région de l’Oriental, a choisi dès ses débuts, de placer le savoir, au cœur de son action de promotion pour sonder et faire ressortir les trésors cachés de chaque recoin des potentialités locales. Un savoir basé sur les sciences du territoire dans lequel plusieurs disciplines sont convoquées à chaque fois dans le travail éditorial : économie territoriale, géographie et histoire, patrimoine matériel et immatériel, sciences sociales… L’ensemble est soigneusement transcrit dans des supports de diffusion (site web, revue oriental.ma, revues thématiques, beaux livres…).  Plusieurs dizaines de décideurs, universitaires, chercheurs, experts nationaux et internationaux contribuent bénévolement à ce travail de partage de savoirs et de connaissances.

 

L’Oriental marocain est aujourd’hui accessible à tout un chacun aussi bien, par un simple clic, dans nos ambassades, institutions publiques et privées, organisations internationales, associations et société civile, universités… que par les nombreuses publications de l’Agence. Pour cela il suffit de se promener dans le site web www.oriental.ma qui est selon plusieurs experts du web, l’un des sites de promotion territoriale les plus attractifs et novateurs au niveau national.

Parmi les beaux livres réalisés, il y en a aujourd’hui une quinzaine (Figuig, Beni Guil, Juifs de l’Oriental, l’Oriental et la Méditerranée, …), celui dédié à Jerada est aussi très singulier. Il est une œuvre maitresse, une véritable bibliothèque, tout en beauté d’informations et d’images sur cette ville érigée au hasard de l’histoire industrielle du Royaume. Le lecteur y découvrira qu’elle a été édifiée par étapes successives de ses édifices industriels au sein d’un territoire, une sorte de no man’s land, aux multiples visages paysagers et à l’esthétique époustouflante. Il est ainsi souligné dans l’ouvrage, que « l’harmonie rurale des lieux entre hauts plateaux de la chaîne des Horsts bordant la ville d’Oujda, plaines vallonnées et hauts plateaux des Bni-Guil, n’est rompue par intervalles que par les puissantes installations industrielles ».

Ce beau livre, intitulé « Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain », édité en 2021, offre aux lecteurs, en plus d’une fine connaissance de la ville, une introduction à une partie de l’histoire du Royaume, probablement méconnue par les générations actuelles. Une histoire trop mouvementée pour cette petite bourgade nichée au milieu de nulle part. D’abord, d’un « germinal africain », est-il souligné dans l’ouvrage, dominé au début du siècle, par les appétits coloniaux. Dés1907 (le 25 mars 1907), le Général Lyautey, prétextant plusieurs faits anticoloniaux, dont la solidarité des tribus de l’Oriental avec les mouvements de résistance algériens, envahit Oujda et sa région. Les harcèlements de l’armée française présente en Algérie, contre les populations de l’Oriental, avaient néanmoins commencé bien plus tôt, illustrés historiquement par la « Bataille d’Isly » suite à une intervention française le 10 août 1844 en représailles au soutien de l’Oriental à l’insurrection de l’Emir Abdelkader contre l’occupation française. Ce fut les premières semonces de l’occupation française du Royaume qui conduisit au Protectorat en 1912.

Les troupes de Lyautey étaient accompagnées d’ingénieurs et d’agronomes est-il précisé par les historiens. Il y avait toutes les raisons d’y trouver des ressources naturelles providentielles dont l’Oriental regorge, notamment, celles des terroirs fertiles de Berkane au Nord et celles du charbon et d’autres minerais exploitables (argent, zinc, barytine…) dans le Sud de la Région, dont le Maroc avait la réputation historique depuis l’antiquité d’en être bien doté. Cela fut concrétisé une décennie plus tard, par la découverte d’un charbon de très bonne qualité (anthracite) par un jeune géologique, en 1928, au hasard d’une visite familiale dans la Région. Progressivement, l’exploitation minière va faire de Jerada et de ses cités avoisinantes (Touissit, Hassi-Blal,…jusqu’à Bourafa),  une capitale nationale de l’industrie minière et énergétique. Cela, aussi bien du fait de la qualité de son minerai (anthracite) et de sa disponibilité à profusion que de l’installation de la première centrale thermique de puissance du Royaume.

Elle fut, aussi l’histoire d’hommes et de femmes venus des quatre coins du Royaume vers Jerada pour profiter de l’Eldorado charbonnier. Mais, Jerada incarne aussi l’histoire du début des consciences ouvrières marocaines et des nationalistes. Une histoire marquée par les révoltes contre successivement, l’occupation coloniale, l’injustice du patronat industriel,… pour la reconnaissance des droits sociaux…

Et, Jerada, à l’ère moderne ne cessa de subir dans sa chair, les « basculements de la grande histoire » quand les pouvoirs publics se sont résolus à fermer les mines de charbon en 1998. Une cessation d’activités actée définitivement en Juillet de l’année 2000 faute de rentabilité préférant le charbon importé. 5.500 salariés furent remerciés qui aggrava le dénuement de la Province et indirectement de la Région. Une décision dont les modalités sont encore discutables même de nos jours vu les conséquences malheureuses sur ce territoire et ses populations. Une « victime de la mondialisation » diront certains.

Depuis, tout est mis en œuvre pour soulager les souffrances des populations restées sur place car Jerada a été aussi une source d’émigration. Le savoir-faire de ses mineurs était recherché en Europe (Mines du Nord de la France, Mines en Allemagne, en Belgique…). Les diasporas de ces pays comptent de nombreux descendants de cette main-d’œuvre recherchée et recrutée le plus souvent localement par contrats signés parfois à même les rues des cités de Jerada, Touissit, Hassi Blal, autant de cités minières …jusqu’au centre-ville d’Oujda, selon les témoignages de l’époque.

Jerada a ainsi oscillé entre prospérité, déclin et espoir de la renaissance. D’où l’importance de ce « Beau Livre » publié par l’Agence de l’Oriental lequel parie sans scepticisme aucun sur la renaissance certaine de la ville. Plusieurs réalisations économiques, sociales et culturelles ont été lancées pour sortir la ville de sa dépendance à la ressource minière. Parmi celles-ci sont citées la réalisation par l’Agence de l’Oriental du Parc muséologique Minier dont le premier site est en cours de réalisation. En rappelant son passé et sublimer son avenir, Mohammed Mbarki, Directeur de l’Agence de l’Oriental, souligne dans l’avant-propos de l’ouvrage, qu’il conçoit cet ouvrage comme « un acte de développement » pour placer l’importance de la ville, de ses territoires et de ses patrimoines, au cœur de l’économie régionale et de l’économie nationale.

Source:https://maroc-diplomatique.net/jerada-une-energie-nouvelle-dans-loriental-marocain/#:~:text=Ce%20beau%20livre%2C%20intitul%C3%A9%20%C2%AB%20Jerada,m%C3%A9connue%20par%20les%20g%C3%A9n%C3%A9rations%20actuelles.

 

Mohamed MBARKI, DG de l’Agence de l’Oriental « Nos provinces du Sud sont un cas d’école pour nous-mêmes et pour le continent »

Mon propos sera une réflexion sur la Région, à partir de l’exemple spécifique de Dakhla, de ses données naturelles exceptionnelles, de son programme d’infrastructures futuriste, ses ambitions continentales… ! Un programme de développement audacieux qui s’accompagne de « grandes ouvertures diplomatiques » autant pour la défense prioritaire de notre intégrité territoriale, que pour la réalisation de grands projets de développement stratégiques, aux niveaux national et continental…

Lier systématiquement les grandes options diplomatiques aux stratégies de développement régionales constitue une approche novatrice, et participe d’un paradigme à enrichir. Il nous faut maintenant penser vite pour aller à la vitesse des exigences du monde. Nous sommes capables collectivement et individuellement de le faire.  La crise sanitaire mondiale l’a montré…Et elle a dévoilé à quelle vitesse il a fallu nous adapter et à quel point nous l’avons fait en toute créativité.

Les Régions ont une mémoire

Les territoires sont des marqueurs d’identité, de spécificité et d’attractivité des régions. Les États ont souvent sous-estimé cette donnée. Aujourd’hui, l’apport des Régions est un avantage compétitif, intégré dans les indicateurs de performances de nos politiques de développement. Parce qu’elle accumule les richesses du passé, la Région est une source de progrès, elle est une mine d’opportunités dont on mesure mieux les atouts. Écouter les territoires c’est créer des espaces de priorité nouvelles qui renforcent l’identité culturelle et le sentiment national.

La Régionalisation avancée a été ainsi conçue sur cette base. Elle a ouvert un nouveau champ de réflexions et de recherches qui a conduit progressivement au « Nouveau Modèle de développement ». Nos provinces du Sud sont sur ce point un cas d’école pour nous-mêmes et pour le continent.

En regardant ses Régions, l’Afrique enrichit son Agenda de solutions concrètes. C’est pourquoi je pense que l’Agenda « Africa 2063 » de l’Union Africaine pour les États, doit s’accompagner d’un « Agenda 2063 » pour les collectivités territoriales, audacieux, créatif, élaboré en cohérence bien sûr, mais surtout en toute indépendance.

L’Afrique des Régions :

une source de développement nouvelle pour l’Afrique 

Faire confiance à l’Afrique, à son génie, est un appel à l’action, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est aussi une volonté de mettre en valeur les territoires et leurs Régions et particulièrement les Régions frontalières.

Mbarki

Ces régions voisines puisent dans le même bassin culturel. Elles conçoivent des solidarités nouvelles, inventent des ressources différentes à partir des mêmes produits. Elles se meuvent dans un continuum familial, tribal, un tissu de relations complexes, souvent mis à mal par le fameux principe de « l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme », appliqué aveuglément, sans discernement ou bien au service d’intérêts funestes.

On sait que ce principe a été le prolongement du dépeçage colonial des grandes nations africaines, conçu à la règle et à l’équerre, puis accompagné par des justifications d’historiens en totalité venus du Nord. Ce découpage brutal a engendré de nouvelles Régions, légitimées par des « approches historiques » fallacieuses et accompagnées d’une véritable école de diplomatie coloniale. C’est Napoléon qui disait : « l’Histoire c’est ce sur quoi tout le monde s’est mis d’accord », formule excessive, mais parfaitement adaptée aux décisions nuisibles de la conférence de Berlin de 1885. Pour corriger ces agressions coloniales, l’Afrique doit encourager la naissance d’une école d’historiens africains, compétente et professionnelle, pour réhabiliter la place du continent aux yeux de ses enfants.

Les Régions frontalières aux liens multiples vont faire bouger les choses. La proximité culturelle par la force des identités voisines et complémentaires, souvent même familiales, rapprochent quand la politique des États éloigne. Je veux les regarder comme une source d’apaisement des conflits.

Le Royaume du Maroc a été particulièrement convoité et dépecé par les puissances coloniales. Pourtant nos Régions frontalières se sont reconstruites et ont bénéficié, pour cela, d’une attention particulière de la part des Souverains marocains.

Au Nord, aux limites de la méditerranée avec ses enclaves et ses îles occupées, à l’Est, le long des zones sensibles des frontières actuelles avec l’Algérie, qui sont l’objet de provocations quotidiennes de la part des autorités militaires algériennes, et dans nos provinces du Sud, les préoccupations sont proches politiquement, et différentes techniquement.

Les « Agences de développement Régionales » issues également de ces préoccupations, apportent en soutien des institutions régionales, idées, propositions et projets susceptibles de contribuer à la prospérité de ces espaces sensibles.

Au niveau de ses relations internationales, la Région agit dans le cadre de la « coopération décentralisée », dont la tutelle est assurée par le Ministère de l’Intérieur. Elles entrent dans le domaine de la « diplomatie parallèle ». Cette diplomatie n’est pas une « sous diplomatie ». Les nouvelles prérogatives attribuées aux Régions par la nouvelle constitution du Royaume donnent à l’action diplomatique régionale de nouvelles ambitions, de nouvelles responsabilités et ouvrent de nouveaux horizons.

Bien entendu, la diplomatie parallèle doit être prise au sens de « l’esprit de géométrie » et non de la simple géométrie. C’est pourquoi un système de coordination approprié avec la diplomatie nationale doit créer les synergies permettant à ces deux missions de mieux se compléter.

Le cas de la Région de l’Oriental marocain

Je voudrais conclure par un bref regard sur la Région de l’Oriental. Disons d’emblée que l’Oriental marocain était au début de ce siècle, à l’arrivée sur le trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en situation de décrochage économique. Comment alors rattraper un déficit aussi lourd, héritage de la politique coloniale et de son prolongement par les mesures antiéconomiques du pouvoir militaire algérien ?

Sereinement, Sa Majesté le Roi a lancé le 18 Mars 2003 une «initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental ». C’est une feuille de route, une plateforme d’action pour le Développement économique, un ensemble de grands projets emblématiques, un appel au dynamisme de la coopération décentralisée, une valorisation de nouvelles ressources humaines, un développement de règles de bon voisinage… tout un programme qui s’exécute méthodiquement et qui s’apparente, au niveau de la méthode et dans bien des aspects, à ce que nous débattons dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud. Je vous laisse apprécier l’intelligence de l’anticipation de l’Initiative Royale. Elle concerne les gisements les plus porteurs de développement, qui prennent en considération le potentiel logistique de notre pays, les secteurs du Maroc gagnant, la qualité des ressources humaines, le positionnement de la Région au cœur du grand Maghreb …

– Des projets phares

L’aménagement de la Lagune de Marchica est un projet fondateur d’une pratique nouvelle d’éco-tourisme, un projet qui s’exporte ! Une filiale africaine de l’Agence de Marchica -Med a été créée pour intervenir dans un certain nombre de pays, par des projets d’aménagement emblématiques. C’est le cas de l’aménagement de la baie de Cocody à Abidjan (côte d’Ivoire), et dans d’autres pays africains. Ces succès montrent combien sont précieux l’implication et le soutien de SM le Roi.

Le Grand port de NWM qui sera de la dimension de celui de Tanger-Med. Ces expériences permettent au Royaume, aujourd’hui, de programmer, sereinement, la réalisation du nouveau grand port de Dakhla atlantique sur la base d’un savoir-faire et d’une expertise marocains de grande qualité.

– La coopération décentralisée

Elle est très ancienne avec le Nord, les pays arabes, plus récente mais plus intense avec les pays africains. Pour renforcer cette dernière, nous développons, en coordination avec les institutions régionales concernées, et le CGLUA (Conseil des Gouvernements Locaux Unis d’Afrique) une formation africaine dans le domaine du « coaching territorial », pour une gouvernance locale humaine et novatrice de règlement des conflits.

– La diaspora issue de l’Oriental

Elle est la plus nombreuse parmi les Régions marocaines. Sa participation au développement des territoires est suivie ici et dans les pays d’accueil. L’initiative Royale invite au renforcement de cette contribution par la mobilisation de ses compétences en relation avec leurs territoires d’origine.

– Le renforcement de l’identité des territoires

Elle passe par le développement des cultures locales, du patrimoine matériel et immatériel, des expressions culturelles populaires, des traditions … de tout ce qui cimente le lien social. Nous avons développé une stratégie éditoriale, depuis Figuig vers le Nord, jusqu’à la Côte méditerranéenne. Elle est destinée à montrer la richesse et le potentiel des divers territoires et villes de la Région, et renforcer son attractivité. Nous entamerons bientôt un périple de Figuig vers le Sud

En ce sens, je pense que l’Initiative Royale de Développement est un ascendant intéressant du Nouveau Modèle de développement.

Ingénieur, architecte, docteur en Urbanisme, ex-wali de Tétouan, Mohamed Mbarki était Directeur général de la Société nationale d’équipement et de construction (SNEC) avant d’être nommé Directeur général de la Compagnie générale immobilière (CGI), principale filiale immobilière du groupe de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination en tant que Secrétaire d’État chargé de l’Habitat.

Aujourd’hui, Mohamed MBARKI est à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Oriental, depuis sa création en avril 2005.

Source: https://maroc-diplomatique.net/mohamed-mbarki-dg-de-lagence-de-loriental/

«De Figuig à Tombouctou», nouvel ouvrage à paraitre prochainement

«De Figuig à Tombouctou» est l’intitulé du prochain ouvrage qui sera consacré à la découverte des relations historiques entre le Maroc et le Mali. Un tel projet littéraire se devait d’être irréprochable quant à ses objectifs scientifiques, estime le DG de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki. C’est pour cela que deux conventions ont été signées.
Une première entre les Régions de l’Oriental, de Tombouctou et l’Agence de l’Oriental, désignée Maître d’ouvrage déléguée (MOD) et ratifiée par le ministère de l’Intérieur au titre de la tutelle des collectivités territoriales.
La deuxième convention a été paraphée par l’Académie du Royaume du Maroc chargée de la conduite scientifique de l’ouvrage auquel contribuera un Comité composé d’éminents chercheurs.
«De Figuig à Tombouctou» sera traduit en quatre langues (Français, Arabe avec résumé en Tifinagh, Anglais et Espagnol) et figurera dans la collection «Beaux Livres» de l’Agence de l’Oriental, dirigée par Mohamed Mbarki.

 

Source : Le Reporter N°1094 du 21 juillet 2022

Report de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre d’Oujda

Oujda – Le report de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre d’Oujda «Lettres du Maghreb», en raison des contraintes sanitaires liées à la Covid-19.

«Le comité scientifique, les commissaires et le président tiennent à remercier les partenaires publics et privés, ainsi que les différents acteurs de la culture pour leur mobilisation et leur soutien pendant toute cette période difficile de préparation», affirme dans un communiqué le directeur général de l’Agence de l’Oriental et président du Salon, Mohammed Mbarki.

«Nombreux parmi vous ont accepté notre invitation à participer à la 4ème édition de Lettres du Maghreb (…), nous leur exprimons nos plus vifs remerciements pour l’intérêt qu’ils portent à cette manifestation et à la programmation d’activités littéraires et culturelles qui honorent le Maghreb et l’Afrique», ajoute-t-il.

Les organisateurs assurent de leur volonté de poursuivre la construction «confiante et enthousiaste» de l’avenir de Lettres du Maghreb, conclut le communiqué.

 

Source : Mapexpress

Revue de presse – L’Oriental et la méditerranée au delà des frontières

Présentation du dernier beau livre "L'Oriental et la méditerranée au delà des frontières" sur le journal Al Ittihad.

Cet ouvrage de 293 pages, réalisé et publié par l’Agence de l’Oriental, est consacré au Maroc, à son ancrage méditerranéen arabe et africain ainsi qu’aux liens qu’il permet de nouer entre l’Orient et l’Occident.

 

«L’Oriental et la Méditerranée au-delà des frontières», un beau-livre de l’agence de l’Oriental

L’Agence de l’Oriental vient de publier un nouveau livre intitulé «L’Oriental et la Méditerranée au-delà des frontières», consacré aux grandes périodes de l’histoire des relations entre la Méditerranée et la côte marocaine.

Publié aux éditions La Croisée des Chemins, ce livre, réalisé en grand format, «est conçu comme un hommage modeste et enthousiaste au 21è anniversaire de l’Intronisation de Sa Majesté le Roi, que Dieu lui prête longue vie», indique l’agence de l’Oriental dans un communiqué.

Ce beau-livre de 293 pages, qui comporte des illustrations en couleurs et imprimé avec soin, relate l’évolution du rapport des Marocains à la mer Méditerranée, en mettant l’accent sur l’Oriental, «dont les côtes sont l’un des premiers rivages connus du Maroc», ainsi que des photographies révélatrice de la splendeur méditerranéenne. Pour l’agence de l’Oriental, ce livre retrace les grandes périodes de l’histoire des relations entre la Méditerranée et la côte marocaine. Il présente, quelques-uns des prestigieux navires et des grands navigateurs acteurs de notre histoire avec cette Mer, ainsi que les aménagements portuaires et le bâti -aujourd’hui patrimonial- qui en est résulté.

Dans sa préface, le directeur général de l’agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, relève que “cet ouvrage raconte également (…) les choix imposés, les luttes et le grand jeu de la maîtrise des mers; en premier lieu, la nôtre, la Méditerranée”.

 

Source : Aujourd'hui

Valorisation du miel du terroir des Béni Snassen et développement du commerce solidaire

Dans le carde de sa stratégie de développement et de promotion des produits de terroir, de l’introduction d’une nouvelle culture de développement local et de l’intelligence économique, l’Agence de l’Oriental a conclu un accord de partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) visant la valorisation de certains produits. 

A cet effet, un projet pilote relatif à la valorisation de la filière miel a été mené dans un territoire de la Province de Berkane, groupant trois communes (Tafoughalt, Sidi Bouhria et Rislane), dans la perspective d’étendre cette expérience à d’autres collectivités territoriales de la Région de l’Oriental.

Selon un rapport élaboré par l’ONUDI, ce projet vise l’encouragement de l’auto emploi, le développement de l’esprit entrepreneurial et l’accompagnement des apiculteurs pour mettre fin à l’individualisme qui entrave la solidarité d’action, et aux pratiques traditionnelles qui négligent les mesures de sécurité sanitaire en relation avec des marchés exigeants. Sensibiliser les producteurs à travailler en réseau, en créant des coopératives et en intégrant le groupement d'intérêt économique (GIE) "Miel Oriental" nouvellement crée, afin de contribuer à la réduction des coûts, la mutualisation de l’investissement, l’augmentation de la production, le partage de l’information et la contribution à la construction de la chaine de valeur des filières.

Pour la mise en œuvre de cette expérience, l’Agence de l’Oriental et son partenaire Onusien ont appuyé techniquement et financièrement ce GIE, qui groupe 4 coopératives réunissant 30 membres pour l’installation d’une unité d’extraction/conditionnement moderne et l’augmentation du nombre des ruches à plus de 900 unités. 

Les coopérateurs ont bénéficié de plusieurs cycles de renforcement des capacités dans les domaines de techniques de productions, de gestion et  des stocks, d’emballage, de Packaging, de conservation du produit fini,  des procédures de labellisation et de traçabilité, de production biologique… Ils ont été également sensibilisés sur les compétences en gestion sociale et solidaire à travers une prise en compte structurée de leur environnement productif (filière) et institutionnel, et a constituer une force vive de proposition et de fédération des efforts.

 
 
 
 

Covid-19 : 3,3 MDH aux efforts de lutte contre la pandémie à Oujda

Oujda – La Commune d’Oujda a décidé de consacrer une enveloppe de 3,3 millions de dirhams (MDH) aux efforts de lutte contre le nouveau coronavirus dans la capitale de l’Oriental.

Dans un communiqué, la Commune indique que cette somme est destinée à soutenir les efforts visant à lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19 et à aider les familles nécessiteuses, dans le cadre de la mobilisation nationale et des mesures préventives prises pour faire face à cette pandémie, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Ainsi, un million de dirhams sera consacré au recrutement de 100 agents de nettoyage et de gardiennage, qui seront également mis à disposition pour mener toute opération de désinfection dans la ville d’Oujda.

Une somme de 1,7 MDH sera, quant à elle, remise à l’association caritative islamique en vue de financer la distribution d’aides aux familles nécessiteuses en coordination avec les autorités locales, précise le communiqué, soulignant que la commune a choisi de ne pas superviser directement cette opération pour éviter «toute lecture politique ou électoraliste» de cette action.

Par ailleurs, un montant de 450.000 DH sera alloué à l’acquisition du matériel de désinfection et de nettoyage pour poursuivre les campagnes de stérilisation dans les quartiers d’Oujda, ainsi que d’équipements pour le service d’hygiène relevant de la commune.

Une somme de 100.000 DH servira, quant à elle, à l’acquisition de produits de stérilisation et de protection de la santé, alors que 50.000 DH seront versés aux employés du service d’hygiène et du service de la police administrative à titre d’indemnités pour les heures supplémentaires.

Ces actions, poursuit le communiqué, font suite à un ensemble de mesures prises par la Commune d’Oujda, depuis l’apparition de cette pandémie, en coordination avec les autorités locales, ainsi qu’à la décision du président du conseil de la commune, de l’ensemble des membres du bureau, des présidents des commissions et de leurs adjoints et du secrétaire du conseil et de son adjointe de contribuer au Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19) en faisant don de leurs indemnités d’un mois.

Les décisions prises par la Commune d’Oujda s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation générale de l’ensemble des institutions de l’Etat et de l’accompagnement de l’état d’urgence sanitaire, à travers une approche prospective et préventive pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus, en vue de préserver la santé des citoyens, conclut le communiqué.

Source : MAP