Le Salon Maghrébin du Livre « Lettres du Maghreb », qui se tient du 18 au 21 octobre courant sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut un cadre propice à l’édification d’un avenir constructif, ouvert, inclusif et tolérant, a indiqué le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai.
« A l’occasion du Salon nous pouvons exprimer haut et fort la volonté commune de faire exister une édition maghrébine cohérente et solidaire axée autour de nos auteurs et de nos éditeurs », a-t-il souligné dans un document remis à la presse, notant « qu’avec le concept de culture est venu celui d’identité où le Maroc, grâce à sa Constitution a reconnu nos racines multiculturelles qui constituent nos valeurs fondatrices. un socle pour s’élancer sereinement vers nos voisins du Maghreb, mais aussi sur le reste du monde ».
Et d’ajouter qu’à l’échelle du Royaume, il a été procédé à l’ancrage de la culture dans toutes les politiques de développement, qui ne peut se concrétiser sans l’existence d’une dimension intellectuelle, affective, esthétique et spirituelle.
Abondant dans le même sens, le président du Conseil de la région, Abdenbi Bioui, a estimé que « l’Oriental marocain veut offrir à tous le visage d’une région de forte culture, ouverte au monde comme le fut tout au long de son histoire, tolérante et passionnée des arts comme des lettres ».
Élue Capitale de la culture arabe au titre de l’année 2018, la cité millénaire d’Oujda « est par nature le cœur battant du Maghreb et à travers ce choix c’est aussi le Maghreb qui est distingué », a-t-il dit, ajoutant qu’avec le livre « nous nous affirmons dans la grande tradition de la production intellectuelle et littéraire, celle notamment du roman, de la nouvelle, du conte et de la poésie ».
« Ce que le livre nous a apporté en 2017 est un supplément d’image que ce deuxième Salon, organisé sous le thème +Réinventer l’universel+, vient renforcer en 2018 », a fait observer M. Bioui avant de saluer le décision de choisir la Côte d’Ivoire comme invité d’honneur, une initiative qui, selon le responsable régional, intervient dans un contexte marqué par le renforcement des relations de coopération bilatérale entre la région de l’Oriental et ses homologues africaines.
Pour sa part, le président du Conseil communal d’Oujda, Omar Hjira a indiqué que la nomination d’Oujda en tant que Capitale de la culture arabe, constitue « une fierté, un honneur et une distinction qui va marquer durablement les esprits, non seulement dans notre belle cité, mais très largement dans l’ensemble du monde arabe et même au-delà ».
« Oujda n’a pas qu’une histoire ancienne, mais elle fait vivre aussi ses cultures au présent et développe depuis de nombreuses années des événements culturels de différentes natures pour satisfaire les attentes des habitants, et qui contribuent au rayonnement national et international de la région », a-t-il poursuivi.
Le Salon Maghrébin du livre a connu un franc succès dès sa première édition tenue sous le thème « Dire la jeunesse, construire l’avenir », a-t-il fait remarquer, notant que cette manifestation culturelle répond à un besoin fort affiché par les intellectuels, les lecteurs et les éditeurs maghrébins.
A travers cette deuxième édition, les auteurs issus du Maghreb et ceux de l’espace arabe et européen vont transmettre des messages au monde depuis Oujda qui s’affirme comme capitale culturelle maghrébine et cela lui restera bien après 2018, a relevé M. Hjira.
Source : MAP