Jerada : Remise d’équipements et matériels dans le cadre de l’INDH

Jerada : Remise d’équipements et matériels dans le cadre de l’INDH

Jerada : Remise d’équipements et matériels dans le cadre de l’INDH

Des équipements et matériels acquis dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ont été remis, lundi à Jerada, à des coopératives, associations et centres de santé, à l’occasion de la célébration de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et de la Fête de la Jeunesse.

Le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, a ainsi procédé, aux côtés de plusieurs responsables locaux, à la remise de matériels de confection, d’une valeur totale de près de 500.000 DH, au profit de plusieurs coopératives.
L’objectif est d’encourager l’auto-entrepreneuriat, de créer des emplois pour les jeunes bénéficiaires et de favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, indique un communiqué de la préfecture de la province de Jerada.

De même, un lot de matériel de coiffure, d’une valeur de 90.000 DH, a été remis à l’Association Ibn Sina pour la culture et le développement.

M. Tabet a également procédé à la remise d’un autobus destiné au transport des équipes sportives de la province de Jerada, acquis par l’INDH pour un montant de 515.000 DH, ainsi que d’un autre autobus d’une valeur de 435.000 DH destiné à l’Association sportive de rugby de Jerada. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du rôle que joue l’INDH pour le développement du secteur des sports et le soutien aux équipes sportives, note le communiqué.

Par ailleurs, du matériel médical d’une valeur de deux millions de DH a été remis aux centres de santé relevant de la province, en plus de quatre couveuses médicales ayant nécessité une enveloppe de 375.000 DH, dans le cadre de la contribution de l’INDH à l’amélioration des services de santé au niveau de la province.

En outre, l’Association Al Amal pour les personnes atteintes de silicose a bénéficié de quatre concentrateurs d’oxygène et d’autres équipements acquis dans le cadre de l’INDH pour un montant global de 300.000 DH, dans le but d’atténuer les difficultés des personnes atteintes de cette maladie.

Source : Le Matin

Le port de Nador se dote d’une nouvelle ligne pour le transport de conteneurs

Une nouvelle liaison maritime, dédiée aux conteneurs, entre Nador-Casablanca-Anvers-Barcelone-Melilia a vu le jour, mardi 7 août, à raison de trois escales par mois.

Une premier navire battant pavillon anglais, d'une capacité de 700 EVP a effectué son premier voyage inaugural le 7 août.

La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le Directeur d'Aqua Maroc et le directeur de Marsa Maroc.

Cette nouvelle ligne, indique vendredi l'ANP dans un communiqué, ambitionne de contribuer au renforcement de la connectivité maritime de la région et promouvoir son développement socio-économique.

La réalisation de la ligne ferroviaire Oujda-Nador nécessitera 8 milliards de DH

 Une convention de partenariat visant l'élaboration d'une étude relative à la réalisation d'une ligne ferroviaire entre Oujda et Nador via Berkane, a été signée lors de la session ordinaire du Conseil de la région de l'Oriental, tenue lundi 2 juillet à Oujda.

Cette convention de partenariat, portant sur l'étude technique du tracé, de l'impact environnemental et socio-économique, et dont la durée s’étale sur 10 mois, a nécessité une enveloppe budgétaire de 5 millions de DH.

Le coût prévu dans le schéma directeur à l’horizon 2040 est estimé à 8 milliards de DH, nous affirme l'ONCF.

L'étude préliminaire permettra, à terme, de collecter toutes les informations et données inhérentes au projet de liaison ferroviaire Oujda-Nador via Berkane et d'avoir une visibilité sur notamment l’assiette foncière et les fonds nécessaires à même de permettre à ce grand projet, en collaboration avec les différents partenaires, de voir le jour, a indiqué à la presse le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie.

Ce projet permettra aux différentes villes de la région de l'Oriental de tirer profit des retombées positives du projet portuaire "Nador West Med", dont l’étude de sa connexion au réseau ferroviaire est en phase avancée, a-t-il souligné en marge de la signature de la convention.

Source : Medias24

Province de Jerada: Inauguration et lancement de plusieurs projets de développement à l’occasion de la Fête du Trône

Plusieurs projets de développement ont été inaugurés et lancés, samedi dans la province de Jerada, à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de ses glorieux ancêtres.

Ainsi, dans la commune de Ain Beni Mathar (Douar Oulad Ali), le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, a donné le coup d’envoi des travaux de construction d’un établissement d’enseignement primaire d’une capacité d’accueil de 360 élèves, avec huit salles d’enseignement, un terrain des sports (800 m2), un logement de fonction, une bibliothèque, une salle des enseignants, une salle polyvalente sanitaire et d’autres dépendances.

D’un coût global de 5,13 millions de dirhams (MDH), ce projet, dont les travaux de construction s’étaleront sur 8 mois, sera réalisé sur une superficie de 8.000 m2.

Cette nouvelle structure s’assigne pour objectifs de renforcer les infrastructures éducatives et de lutter contre la déperdition scolaire, notamment parmi les jeunes filles.

Au niveau de la même commune, M.Tabet a procédé à l’inauguration d’une école d’enseignement privé, d’un investissement de 1,8 MDH entièrement financé par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), et dont la gestion sera confiée à de jeunes diplômés issus de la ville, le but étant de promouvoir l’auto-emploi et d’élargir l’offre scolaire.

Le gouverneur, accompagné des chefs des services extérieurs, des élus locaux et des acteurs de la société civile, s’est ensuite rendu au chantier de construction d’un Centre dédié aux personnes à besoins spécifiques ayant nécessité une enveloppe budgétaire de 2,2 MDH, et qui s’inscrit dans le cadre du partenariat relatif à la politique de la ville visant la mise à niveau de la commune d’Ain Beni Mathar au cours de la période 2015-2018.

Le nouveau centre (1.285 m2), dont le délai d’exécution est de 12 mois, comprendra une salle de rééducation fonctionnelle, des salles de cours, une bibliothèque en sus de dépendances sanitaires.

M.Tabet a également donné, à la commune de Sidi Boubker, le coup d’envoi des travaux de renforcement de la route provinciale 6021 reliant Touissit à la route nationale N° 17 sur une longueur de 21 km, et de la route provinciale 6025 liant Touissit à la bande frontalière sur une distance de 4 km, pour un coût global de 25,9 MDH.

A la commune de Laaouinat, il a été procédé au lancement des travaux de construction de cinq logements de fonction, d’un coût global de 1,5 MDH, au profit du staff médical exerçant à l’hôpital provincial de Jerada.

Source : MAP

Oujda, capitale incontournable du raï

La 12e édition du festival international du raï coïncide cette année avec la nomination d’Oujda comme capitale de la culture arabe pour 2018. Une opportunité pour consolider les échanges artistiques et les expériences musicales, tout en mettant en exergue la contribution de la mouvance raï dans la modernisation de la chanson arabe. C’est ce qui a été détaillé lors du colloque organisé samedi sous le thème des similitudes et différences entre la musique arabe et le raï. Sept communications ont passé au peigne fin la corrélation de la musique arabe et le raï, l’influence des cultures musicales méditerranéennes sur la chanson raï, les «Maqamats» de la musique raï et l’influence de la musique arabo-andalouse sur le flamenco. Il était aussi question de la dimension universelle de la musique et sa contribution dans le rapprochement entre les peuples. Le show musical, réalisé par Nabil Khaldi et proposé lors de la soirée inaugurale organisée au Théâtre Mohammed VI, répondait également à cet impératif. Une dizaine de chanteurs se sont succédé pour interpréter les succès du répertoire marocain, maghrébin et oriental. 
En écho à cet intérêt de valorisation et pérennisation d’une tradition musicale locale,  l’Association Oujda-Arts, initiatrice du festival, organise une académie raï pour préparer une nouvelle génération de «raïman» capable de prendre la relève. Deux cents jeunes chanteurs sont en compétition pour remporter les trois premiers prix consacrés à ce concours. Le premier aura droit à un accompagnement pour la réalisation de son premier single. 
Quant aux grandes soirées grand public, elles débuteront ce mardi 17 juillet, à la scène Ziri. Une trentaine de chebs sont attendus pour démontrer qu’ils n’ont rien à envier aux grandes vedettes du raï et qu’ils ont aussi leur propre public. Des concerts qui s’annoncent tous plus intenses et festifs les uns que les autres. De la mythique reggada locale, aux fusions chaâbi, amazigh et musique moderne, les présents applaudiront, Settatia, Issam Kamal, Fatima Zahra Laâroussi, et d’autres vedettes locales.

Concernant la programmation de la scène du complexe sportif, elle rassemblera durant trois jours (jeudi, vendredi et samedi) Howaida Attia, Daoudia, Cheb Houssem, Soolking, Aymane Serhani, Mokhtar El Berkani, Zahouania et Reda Taliani.
Lancé en 2007, le festival international du raï a fait d’Oujda un passage obligé pour les chebs. «Celui qui n’a pas chanté à Oujda ne chante pas le raï», rétorque Mohammed Amara, inconditionnel fan de cette mouvance musicale et président de l’Association Oujda-Arts.

 

Par Ali KHARROUBI | Edition N°:5316 Le 17/07/2018

https://www.leconomiste.com/article/1031242-oujda-capitale-incontournable-du-rai-de-notre-correspondant-permanent-ali-kharroubi

 

Réouverture d’un centre de santé urbain d’un coût de plus de 3 MDH à Nador

 Inaugurée par le ministre de la Santé, Anass Doukkali, la nouvelle structure offre plusieurs prestations notamment en médecine générale et comprend un centre de diabète, des salles de consultation et de soins, une salle de vaccination, une pharmacie et d'autres structures.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Doukkali a indiqué que le centre hospitalier, édifié sur un terrain de plus de 600 m2, fournira ses prestations à plus de 20.000 personnes conformément à la politique sanitaire suivie par le ministère et visant à rapprocher les prestations de soins des habitants et à alléger la pression sur d'autres hôpitaux.

Par la suite, le ministre a assisté à une cérémonie en hommage à des cadres et fonctionnaires relevant de l’Hôpital provincial Hassani de Nador, et ce, à l'occasion de la célébration de son centenaire.

Construit en 1918, l'hôpital Hassani de Nador revêt une forte symbolique et constitue "un patrimoine civilisationnel dont nous devons être fiers", a estimé M. Doukkali.

Le ministre, qui a mis en avant l'importance du capital humain, a insisté sur la nécessité d'assurer une couverture médicale à tous les citoyens et de renforcer les partenariats avec les différents acteurs notamment le secteur privé.

Source : Medias24

L’Anda promeut l’aquaculture dans l’Oriental

Dans la continuité de ses actions visant à promouvoir les appels à manifestation d’intérêt pour le développement des projets d’aquaculture, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) met le cap cette fois-ci vers la région de l’oriental.

Elle organise, en effet, les 3, 4 et 5 juillet, respectivement dans les villes d’Oujda, de Nador et de Driouch des journées d’information sur les opportunités d’investissement dans le secteur aquacole au niveau de cette région.

Ces 3 événements interviennent suite au lancement, le 12 avril 2018, de deux appels à manifestation d’intérêt visant la mise en œuvre du Plan aquacole de ladite région, en invitant les investisseurs et les jeunes entrepreneurs à développer des projets aquacoles à fortes valeurs ajoutées, avec des implications bénéfiques en termes d’emplois et de création de richesses.

Ces journées d’information apporteront ainsi un éclairage très précis sur les offres aquacoles disponibles dans la région dont le potentiel est considérable et ce, dans le cadre d’ateliers dédiés animés par l’Agence et ses partenaires qui seront mobilisés pour mettre à contribution leur expertise et savoir-faire.

A préciser que la région de l’Oriental dispose d’un capital aquacole évalué à 1.465 hectares, comptant pas moins de 65 unités de production sur mer pour le développement de projets de la pisciculture, de la conchyliculture et de l’algoculture.

Source : La quotidienne

Oujda. La première université des jeunes africains lancée

Une centaine de jeunes étudiants étrangers d’origine subsaharienne et leurs homologues marocains sont en conclave à Oujda pour débattre les possibilités de renforcement de la coopération Sud-Sud et le co-développement des pays africains. L’université de Oujda a récemment mis en place un Institut supérieur pour les études africaines et une maison africaine qui est dotée d’une cité universitaire d’une capacité de 400 lits.

À l’instar de la tradition d’organisation périodique des Universités dédiées aux jeunes Marocains du monde que le ministère délégué chargé des Marocains résident à l’étranger et des affaires de la migration a instaurée, ce dernier organise en partenariat avec l’Université Mohammed 1er d‘Oujda la première Université des jeunes Africains au Maroc, du 9 au 12 juillet. Placée sous le signe «Jeunesse en Afrique: levier de coopération Sud-Sud et promotion du vivre ensemble», cette rencontre a réuni une centaine de jeunes étudiants étrangers d’origine subsaharienne et leurs homologues marocains pour débattre de thématiques relatives à la diversité culturelle et du vivre ensemble ainsi qu’à la coopération Sud-Sud et le co-développement. Elle sera également l’occasion d’organiser des activités touristiques, sportives et culturelles dans la ville d’Oujda et ses environs.

Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture de la première Université d’été des jeunes Africains au Maroc, Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration a précisé que «la politique sud-sud appliquée par notre pays a permis de donner lieu à un ensemble de décisions et de mesures concrètes pour activer le processus d’intégration des migrants en régularisant leur situation administrative et en leur ouvrant l’accès à l’ensemble des dispositifs nationaux de santé, d’éducation et de formation, de logement, de protection et d’emploi au même titre que les Marocains ». Benatiq a expliqué également devant les participants que selon les prévisions des Nations Unies, la population du continent africain passera à 2,4 milliards d’habitants en 2050, soit un quart de la population mondiale et plus de la moitié de cette population (environ 70%) sera constituée de jeunes de moins de 35 ans. De ce fait, la jeunesse africaine constitue incontestablement une réelle locomotive de développement de l’Afrique et peut jouer un rôle primordial dans le renforcement des liens de coopération entre les pays africains. À cet égard, plusieurs actions concrètes ont été mises en oeuvre telles que l’accueil des étudiants et des cadres africains dans les universités et les formations au Maroc, la régularisation des migrants majoritairement subsahariens en situation irrégulière au Maroc, le financement de projets à caractère socio-économique au niveau de certains pays africains ou encore la formation d’imams à travers la Fondation Mohammed Vl des Oulémas africains.

«Cette Université d’été sera, sans le moindre doute, l’occasion de valoriser la place des jeunes Africains dans le développement de leurs pays et du continent et de contribuer à ancrer les valeurs du vivre ensemble, d’ouverture sur l’autre et de tolérance dans l’esprit de tout un chacun mais aussi de permettre à ces étudiants étrangers de devenir les futurs ambassadeurs du Maroc et de sa culture», précise Mohamed Benkaddour, président de l’Université Mohammed 1er d’Oujda. Et d’ajouter : «Afin de faciliter l’insertion des étudiants africains, notre université, avec le soutien du conseil de la région, a conçu et mis en exécution le projet de la maison africaine. Cette dernière est dotée d’une cité universitaire d’une capacité de 400 lits avec une infrastructure sportive semi-olympique et des espaces de loisir pour accueillir nos invités africains dans les meilleures conditions. En plus et afin de donner une forte impulsion à l’étude des problématiques liées à notre histoire et au patrimoine africaine, nous avons également créé un Institut supérieur pour les études africaines». Il est à noter que l’Université d’Oujda compte actuellement une centaine d’étudiants subsahariens issus de plusieurs pays amis et frères. De son côté, Yaya Sangaré, ministre chargé de la Communication, porte-parole du gouvernement malien, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre dans la lutte contre la migration illégale et son rôle dans la mise en place de ponts au lieu de murs entre les pays d’Afrique.

Pour une politique migratoire inclusive

Le Maroc a adopté en 2013, suite aux orientations de sa majesté le roi Mohammed VI une politique migratoire motivée par une préoccupation des droits des migrants s’inscrivant aussi en droite ligne avec la Constitution de 2011 et répondant aux engagements internationaux relatifs aux droits de l’homme. Elle témoigne de la volonté du Maroc de renforcer ses assises démocratiques et sa vision de la société moderne mais aussi d’un courage particulier et d’une prise de position claire et déterminée en assumant sa part de responsabilité dans la gestion partagée et multipartite de la migration. Rappelons que cette politique africaine coïncide avec un ré-enracinement profond du Maroc au sein du continent africain témoignant ainsi d’un attachement fort du Maroc à son appartenance à ce continent et d’une préoccupation sincère pour son avenir, son développement et sa prospérité.

Source : Leseco.ma

Un fonds de 150 millions de DH pour les jeunes de Jerada

Bonne nouvelle pour les jeunes, les auto-entrepreneurs et les TPME de la province de Jerada. Le ministère de l’Intérieur, en partenariat avec le Centre régional d’investissement de l’Oriental, planche sur un fonds d’appui aux porteurs de projets de la région. D’une enveloppe de 150 millions de DH, ce fonds a pour objet de soutenir l’employabilité dans la province, le développement de l’entrepreneuriat, de l’auto-entrepreneuriat et les investissements portés par les TPME. Il s’inscrit également dans le renforcement de l’attractivité des investissements dans le territoire provincial. Cette initiative se veut en phase avec la convention-cadre relative au programme de développement de la province de Jerada pour la période 2018-2020, signée le 23 avril dernier. «Conformément aux dispositions de cette convention-cadre, le CRI de l’Oriental souhaite disposer d’une assistance externe pour la mise en œuvre de ce fonds», indique le CRI. Ceci au terme d'un appel d’offres fraichement lancé visant la réalisation d’une «étude pour la mise en œuvre d’une stratégie de gestion de ce fonds d’appui aux porteurs des projets – province de Jerada». En clair, cette assistance a pour objectif de dresser un état des lieux des enjeux de l’employabilité et de la dynamisation des TPME dans le territoire. À cet effet, des rencontres seront organisées avec les acteurs publics et privés concernés (Anapec, représentations professionnelles, opérateurs économiques, autorités locales…) autour de l’environnement de l’employabilité dans la région notamment, l’insertion des diplômés et non diplômés inactifs, le développement de l’auto entrepreneuriat, de l’entrepreneuriat et des TPME.


Sur la base de ce diagnostic seront identifiées les populations cibles du futur fonds, son offre (subventions à fonds perdu, financement bonifié ou autre) ainsi que ses modalités d’intervention. L’offre de valeur du fonds sera définie de façon à répondre aux spécificités de chaque segment cible, en tenant compte, entre autres, des contraintes d’accès par la cible aux dispositifs d’appui existants à l’échelle régionale et nationale. En clair, l’offre devra inclure les volets financements et accompagnement pour l’insertion professionnelle, l’auto-entrepreneuriat et l’entrepreneuriat des jeunes ainsi que des dispositifs d’appui aux TPME, notamment pour l’accès aux marchés locaux et étrangers. En outre, l’expert retenu à l’issue de l’appel d’offres devra proposer le cadre de gouvernance du fonds (organisation, fonctionnement, gestion, communication et contrôle), ainsi qu’un dispositif d’évaluation de ses performances.

Source : Le Matin

Accompagnement des jeunes : Quel état d’avancement du Fonds d’appui aux porteurs de projets à Jerada ?

Une rencontre de communication a eu lieu, jeudi à Jérada, autour de l’opérationnalisation et le fonctionnement du Fonds d’appui aux porteurs de projets (FAPP), créé dans le cadre de la convention-cadre de partenariat relative à la réalisation du Programme de développement de la province pour la période 2018-2020.

L’accent a été mis lors de cette rencontre sur la dynamique de développement que connaît la province de Jérada à la faveur d’une série de projets d’investissement structurants, enclenchés dans de nombreux secteurs afin de stimuler le développement socio-économique et créer des emplois.

Il s’agit notamment de projets s’inscrivant dans le sillage du Programme de développement de la province couvrant la période 2018-2020, d’un montant global d'environ 900 millions de dirhams.

Le gouverneur de la province, Mabrouk Tabit, a expliqué dans ce sens que les projets en cours de réalisation dans le cadre dudit Programme sont au nombre de seize, faisant savoir également que les travaux d’équipement de la première partie des superficies mobilisées pour la création de périmètres irrigués et de plantations sur une superficie de 3.000 ha seront lancés dans les prochains jours.

Mabrouk Mabrouk qui a livré à l’assistance un exposé détaillé sur le Programme 2018-2020, a affirmé que toutes les mesures requises sont prises pour assurer la bonne poursuite de la mise en œuvre des projets qui y sont inscrits dans les délais impartis, et un suivi rigoureux des différents chantiers ouverts au niveau du territoire de la province.

Le directeur du Centre régional d’investissement de l’Oriental (CRI-Oriental), Mohamed Sabri, a quant à lui passé en revue les étapes de création et d’opérationnalisation des services du Fonds d’appui aux porteurs de projets, prévu dans le cadre du Programme triennal de développement, mettant en exergue les missions du fonds qui s’articule autour de quatre produits (Taghyir, Nachaa, Tajmie et Dafaa) et ses cibles (personnes, coopératives et auto-entrepreneurs, auto-entrepreneurs arrivant à maturité et TPME).

Pour rappel, ledit fonds a, pour objet notamment, de soutenir l’employabilité dans la province, le développement de l’entrepreneuriat, de l’auto-entrepreneuriat et les investissements portés par les TPME. Mohamed Sabri a donné un aperçu sur les résultats de l’examen des demandes formulées et des dossiers soumis pour bénéficier des financements réservés aux différents produits.

La méthodologie qui a prévalue dans le choix des projets sélectionnés pour bénéficier d’un appui du Fonds repose sur des approches qui prennent en considération la durabilité, l’encouragement des métiers ciblés dans les plans de développement de la province (approche professionnelle), l’encouragement de l’agrégation (approche financière), l’encouragement des femmes en situation de précarité et des diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle (approche sociale), en plus de la prise en considération de l’approche territoriale.

La cellule d’accompagnement social, a-t-il précisé, a, déjà, entamé son travail d’accueil des premiers groupes de candidats sélectionnés en vue d’approfondir le diagnostic au sujet des besoins en équipements et en formation pour mieux renforcer les capacités de gestion des projets et assurer leur pérennité.

L’accompagnement des projets individuels ou collectifs devrait permettre la création de quelque 5.000 postes d’emploi, sachant que la période d’approfondissement du diagnostic va se poursuivre tout au long de ce mois de juillet.

La rencontre a été marquée par ailleurs par la signature de sept conventions de partenariat avec des porteurs de projets qui vont bénéficier d’un appui financier du Fonds dans le cadre du produit «Dafaa» (coup de pouce).

Le volume global des investissements pour les sept projets s’élève à 38,2 millions de dirhams avec un apport du Fonds de l’ordre de 9,1 MDH, et les postes d’emploi envisagés sont au nombre de 1.390.

Dans des déclarations à la MAP, des porteurs de projets qui ont profité de l’appui du Fonds ont salué cette importante initiative qui est de nature à contribuer au renforcement de la dynamique de développement que vit la province de Jérada et à la promotion de l’emploi.

Source : Le Matin