Inauguration du Parc d’Attraction et d’Animation d’Oujda

Inauguration du Parc d’Attraction et d’Animation d’Oujda

Inauguration du Parc d’Attraction et d’Animation d’Oujda

Le Parc d’Attraction et d’Animation d’Oujda située à proximité de la Gare Historique et 5ème Arrondissement (hay Koulouche) a été inauguré ce lundi 12 décembre 2022 en présence du Wali de la région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad Mouaad Jamai et Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.

Conférence sur Les activités mathématiques au Maroc au XIXe siècle : tradition, traduction, hybridation

Conférence par le  Pr. Pierre AGERON Le 31/10/2022 à L’ACADEMIE HASSAN II DES SCIENCES ET TECHNIQUES Dans le cadre du cycle de conférences scientifiques organisé par l’Ambassade de France au Maroc et l’Académie du Royaume du Maroc

 

Résumé de la conférence

Entre 1830 et 1912, le Maroc a connu une remarquable période de renouveau scientifique. À côté d’une floraison de travaux s’inscrivant dans la tradition, on relève une vague de traductions d’ouvrages européens modernes et de tentatives d’hybridation entre ces savoirs nouveaux et les savoirs traditionnels. L’ouverture sur les sciences étrangères, débattue et réfléchie, venait de l’intérieur. Elle s’inscrivait dans un large programme de réforme visant à moderniser le Maroc tout en préservant son identité, mais prit un relief particulier en raison de l’ardent intérêt personnel du sultan Mohammed IV pour l’astronomie et les mathématiques. Cette conférence présentera les grandes orientations de ce renouveau scientifique, les principaux personnages qui en furent les acteurs, et les nombreux manuscrits qui en conservent la mémoire – principalement à la bibliothèque royale al-asaniyya ou dans des bibliothèques privées. On tentera aussi de dresser le bilan de l’expérience marocaine en la comparant à celles d’autres pays arabes ou musulmans. Beaucoup d’aspects de cette page méconnue de l’histoire méconnue restant encore à étudier, la conférence se terminera par un plaidoyer en faveur du développement des recherches en histoire des sciences et techniques.

 

Biographie de Pierre AGERON

Pierre AGERON est docteur en mathématiques, maître de conférences à l’université de Caen Normandie et membre du Laboratoire de mathématiques Nicolas Oresme (CNRS UMR 6139). Il est responsable, au sein du réseau des Instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques, de la Commission d’épistémologie et histoire des mathématiques. Ses recherches portent sur l’histoire des sciences mathématiques, et plus particulièrement sur les échanges et transferts de savoirs entre Europe occidentale et pays d’Islam. Parmi les thèmes qu’il étudie : la circulation interculturelle des problèmes arithmétiques récréatifs ; l’œuvre des premiers érudits arabisants français et les débuts de l’enseignement de l’arabe en France ; la pénétration, la traduction et la naturalisation des sciences mathématiques européennes dans les pays d’Islam (Maroc, Empire ottoman) de la fin du XVIe siècle au début du XXe.

Exemples de publications récentes : « Ibrāhīm al-Balīshṭār’s book of arithmetic (ca. 1575): Hybridizing Spanish mathematical treatises with the Arabic scientific tradition » (avec H. Hedfi), Historia Mathematica 52 (2020), p. 26-50 ; « Eastern and Western Instruments in Osman Efendi’s Gift of the Convert (1779) » (avec M. Abdeljaouad), in : N. Brown, S. Ackermann and F. Günergun (dir.), Scientific Instruments between East and West, Leyde & Boston, Brill, 2019, p. 16-37 ; « Les versions turque et arabe du manuel d’utilisation de l’arithmomètre de Thomas », Osmanlı Bilimi Araştırmaları 21, 1 (2020), p. 193-200.

 

 

 

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Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

La 12ème édition du Salon régional du livre de l’Oriental s’est ouverte, samedi à Guercif, à l’initiative de la Direction régionale de la Culture de l’Oriental sous thème « Le plaisir de la lecture aux bords de la Moulouya ».

Cette manifestation culturelle, organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Guercif et les conseils provincial et communal, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant la promotion du secteur de l’édition et du livre et l’encouragement à la lecture.

Le salon compte une vingtaine de stands représentant des maisons d’édition, des institutions et des associations actives dans le domaine de la culture et des arts.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de la Culture de l’Oriental, Mountassir Loukili a indiqué que cet événement vise à promouvoir la lecture et soutenir la dynamique culturelle dans la province de Guercif.

La Direction régionale de la Culture veille, dans le cadre de l’équité territoriale, à alterner l’organisation de ce rendez-vous culturel dans les différentes provinces et villes de la région, a-t-il souligné, notant que cette édition met la lumière sur la richesse culturelle de la province de Guercif, sachant que le plus haut taux d’adhésion et de fréquentation des bibliothèques à l’échelle régionale a été enregistré au niveau de la Maison de la culture de Guercif.

Mr. Loukili a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine de la province de Guercif qui compte plusieurs sites de grand intérêt historique comme Hassi Ounezga, Dzira et Fritissa et les kasbahs ismaéliennes de Msoun et Rchida, en plus de nombreuses expressions du patrimoine immatériel.

Le programme de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre courant, comporte plusieurs activités, dont des colloques, des rencontres de poésie et des séances de signature de nouvelles parutions.

 

Source : MAP Oujda

La 17ème Rencontre mondiale du soufisme du 05 au 10 octobre

La Tariqa Qadiriya Boudchichiya et la fondation Al Moultaqa organisent, du 05 au 10 octobre courant à Madagh (province de Berkane), la 17ème édition de la Rencontre mondiale du soufisme, sous le thème « Soufisme et action : de la réforme de l’individu à la construction sociétale ».

Cet événement, tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisé à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabawi Charif, en partenariat avec le Centre euro-méditerranéen pour l’étude de l’islam actuel (CEMEIA), vise à mettre en lumière les rôles que joue le soufisme comme l’un des vecteurs les plus importants de l’action religieuse dans ses manifestations les plus prestigieuses, avec ses dimensions valorisantes, spirituelles et morales.

Selon un communiqué des organisateurs, la thématique de cette édition s’articulera autour de la question de l’action et les problèmes qu’elle pose dans les sociétés contemporaines, en plus de soulever la question de la foi et de la religiosité, la crise morale et éthique que connaissent ces sociétés, ainsi que leur rapport aux problèmes du développement, économiques et environnementaux.

En outre, plusieurs axes seront abordés lors de cette rencontre mondiale, notamment les approches théoriques de la question de l’action en islam, les déterminants légaux et comportementaux de l’action soufie, des modèles historiques et réalistes de l’action soufie, et son rôle dans la réforme de l’individu et la construction de la société.

Il s’agit aussi d’étudier les dimensions développementales, économiques, sociales, environnementales et esthétiques de l’action soufie, ainsi que d’examiner l’interaction civilisationnelle et le dialogue interreligieux.

D’autres activités parallèles seront également organisées durant ce rendez-vous, dont les forums islamiques de l’environnement, qui étudieront « La crise du stress hydrique entre solutions techniques et nécessité d’éveil des consciences », le Forum éthique et technologie, qui traitera de « L’accès à l’énergie : une crise durable ou transformation de concepts », et le l’Université Citoyenne, qui abordera « L’éducation aux valeurs de la citoyenneté : du local à l’universel ».

Le programme de cette édition sera marqué aussi par l’organisation du village solidaire, qui a choisi comme thème « Marocains du Monde : un pilier fondamental pour le développement de l’économie sociale », ainsi que d’un salon du livre.

 

Source : MAP Oujda

«De Figuig à Tombouctou», nouvel ouvrage à paraitre prochainement

«De Figuig à Tombouctou» est l’intitulé du prochain ouvrage qui sera consacré à la découverte des relations historiques entre le Maroc et le Mali. Un tel projet littéraire se devait d’être irréprochable quant à ses objectifs scientifiques, estime le DG de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki. C’est pour cela que deux conventions ont été signées.
Une première entre les Régions de l’Oriental, de Tombouctou et l’Agence de l’Oriental, désignée Maître d’ouvrage déléguée (MOD) et ratifiée par le ministère de l’Intérieur au titre de la tutelle des collectivités territoriales.
La deuxième convention a été paraphée par l’Académie du Royaume du Maroc chargée de la conduite scientifique de l’ouvrage auquel contribuera un Comité composé d’éminents chercheurs.
«De Figuig à Tombouctou» sera traduit en quatre langues (Français, Arabe avec résumé en Tifinagh, Anglais et Espagnol) et figurera dans la collection «Beaux Livres» de l’Agence de l’Oriental, dirigée par Mohamed Mbarki.

 

Source : Le Reporter N°1094 du 21 juillet 2022

Le Chef du gouvernement préside une réunion avec les directeurs de l’ensemble des Centres Régionaux d’Investissement

Le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch a présidé, mardi 9 novembre 2021 à Rabat, une réunion consacrée à l’investissementen présence de MM. Abdelouafi Laftit,  ministre de l’Intérieur, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mme Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du Chef du Gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, ainsi que les directeurs des 12 Centres Régionaux d’Investissement ( CRI ) du Royaume.

Cette réunion a été consacrée à l’examen de l’ensemble des mesures nécessaires pour stimuler la relance économique à travers l’investissement et faciliter l’acte d’investir.

La réunion a concerné ainsi la contribution des CRI à la mise en œuvre, au niveau régional, des politiques publiques en matière d’investissement et de revenir sur le travail important effectué par les CRI au cours des deux dernières années, après la profonde réforme opérée sous l’impulsion de SM Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

A noter que cette rencontre intervient suite la réunion consacrée à l’investissement, et présidée par le Chef du gouvernement le 27 octobre dernier, et qui avait pour objectif de discuter de l’ensemble des mesures nécessaires à l’accompagnement de l’investissement productif, générateur de valeur ajoutée et d’emplois, notamment à travers l’action des Centres régionaux d’investissement.

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte

Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé samedi soir un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 46-ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le quarante-sixième anniversaire de la Marche Verte.

Cette glorieuse épopée est célébrée dans un contexte marqué par de nombreux acquis et des défis multiples.

En effet, notre Cause nationale s’inscrit désormais dans une dynamique positive imparable.

De fait, la Marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable; elle ne souffre, de ce fait, aucune contestation d’abord, parce que la légitimité de notre Cause est validée par les annales de l’Histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner.

Cher peuple,

Avec l’aide et la bénédiction de Dieu, nous avons progressé ces derniers mois, avec calme et sérénité, dans l’action engagée pour défendre notre Sahara.
A ce propos, il nous faut saluer Nos Forces Armées Royales qui, le 13 novembre 2020, ont restauré la libre circulation des personnes et des marchandises au point de passage Guerguerat, reliant les deux pays frères, le Maroc et la Mauritanie.

Cette action pacifique ferme a mis un terme aux provocations et aux agressions dont le Maroc avait déjà signalé à la communauté internationale la gravité pour la sécurité et pour la stabilité de la région.

De manière aussi constructive, Nous apprécions de voir croître et s’amplifier le soutien concret dont jouit notre Cause juste.
A cet égard, la décision souveraine des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue un sujet de fierté pour Nous.

Elle est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara.

Cette orientation affermit le caractère irréversible du processus politique en marche : il est voué à mettre en place une solution définitive fondée sur l’Initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine.

Par ailleurs, la décision de plus de vingt-quatre pays d’ouvrir un consulat à Laâyoune ou à Dakhla confirme le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain de notre pays.

C’est assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la Marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain.

Aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume.

De telles positions contribueront à renforcer le processus politique en cours, à appuyer les efforts déployés pour parvenir à une solution définitive réalisable.

Cher peuple,

Pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier. Aujourd’hui comme dans le passé, la Marocanité du Sahara ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation.

En fait, si nous engageons des négociations, c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel.

Sur cette base, Nous réaffirmons l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU.

Nous réitérons également notre engagement en faveur de la recherche d’une solution pacifique, pour le maintien du cessez-le-feu et de la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

A cet égard, Nous renouvelons à Son Excellence le Secrétaire général des Nations unies, Monsieur António Guterres et à son envoyé personnel, notre soutien total pour les efforts qu’il déploie afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais.

A ce propos, Nous insistons sur la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies.

Cher peuple,

Les développements positifs de l’affaire du Sahara confortent également la dynamique de développement soutenue dans nos provinces du Sud.

En effet, celles-ci connaissent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Grâce à ces projets, les régions du Sahara sont devenues, désormais, un espace ouvert aux opportunités de développement et une plateforme propice à l’investissement national et étranger.

Dieu soit loué, nous avons dans la région des partenaires internationaux de bonne foi qui, en toute clarté et en toute transparence, investissent aux côtés du secteur privé national et contribuent ainsi au bien-être de la population.

A cet égard, Nous tenons à exprimer Notre considération aux pays et aux groupements qui sont liés au Maroc par des conventions et des partenariats et pour qui nos provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire national.

En revanche, à ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, Nous déclarons que le Maroc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain.

Par ailleurs, Nous considérons que les conseils élus démocratiquement, librement et de manière responsable dans les provinces et régions du Sahara sont les véritables représentants légitimes de la population locale.

Notre souhait est que ces conseils soient une force motrice pour mettre en œuvre la régionalisation avancée, compte tenu de sa vocation à offrir de réelles perspectives de développement et à favoriser une véritable participation politique.

Cher peuple,

Clé de voûte de l’unité nationale du Royaume, la question du Sahara est la Cause qui rassemble tous les Marocains.

Par conséquent, il appartient à chacun, selon sa position et son statut, de rester mobilisé et vigilant en vue de défendre l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays, de consolider les réalisations accomplies dans nos provinces du Sud, en matière politique et en termes de développement.

C’est le meilleur gage de fidélité au serment éternel de la Marche Verte, à la mémoire immaculée de son artisan, Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme, ainsi qu’aux valeureux martyrs de la Patrie.

C’est également l’occasion pour Nous d’adresser aux cinq peuples du Maghreb, Nos vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.

Pour conclure, Nous rendons un vibrant hommage et exprimons Notre considération aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires, à l’Administration territoriale et à la Protection Civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh« .

M. Akhannouch préside une réunion sur la généralisation de la protection sociale

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, mercredi soir à Rabat, une réunion consacrée à l’examen des mesures nécessaires pour la mise en place du chantier de la généralisation de la protection sociale en application des Hautes Orientations royales contenues dans plusieurs discours de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, visant à consacrer les fondements de l’État social.

Cette réunion a également été consacrée à faire le point sur les moyens de poursuivre et accélérer les grands chantiers sociaux entrepris par le Royaume et à mettre en œuvre les engagements contenus dans le programme gouvernemental dans son volet relatif à la protection sociale, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement.

Lors de cette réunion, ajoute la même source, le Chef du gouvernement a rappelé l’importance qu’accorde SM le Roi à la promotion du domaine social, en parallèle avec les efforts déployés pour la réalisation du développement économique du Royaume, citant, dans ce sens, l’Appel à une révision profonde du système de la protection sociale suivant un agenda clair et précis jusqu’à 2025, lancé en 2018 par le Souverain dans Son Discours à l’occasion de la Fête du trône.

M. Akhannouch a aussi invoqué les Orientations Royales relatives à ce chantier national d’envergure sans précédent, qui nécessite, comme le souligne Sa Majesté le Roi, une véritable réforme des systèmes et programmes sociaux existants afin de renforcer leur impact direct sur les bénéficiaires, notamment avec la mise en place du registre social unifié, notant que ce projet devrait être un levier pour l’intégration du secteur informel dans le tissu économique national.

Le Chef du gouvernement a rappelé les Orientations Royales, contenues dans le discours de Sa Majesté à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature, le 8 octobre dernier, dans lequel le Souverain considère que le nouveau gouvernement est chargée, durant son mandat, de la mise en place des priorités et projets ainsi que de la mobilisation des ressources de financement nécessaires, et ce dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement, précise-t-on.

Le gouvernement est également tenu de parachever les grands projets et à leur tête la généralisation de la protection sociale, qui bénéficie de la Haute sollicitude royale.

M. Akhannouch a appelé les membres du gouvernement concernés à invoquer ces hautes Orientations royales ainsi que les engagements contenus dans le programme gouvernemental relatifs à la généralisation de la protection sociale et au renforcement des fondements de l’État social, et à réfléchir aux moyens pouvant accompagner la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale, précisant que le dossier de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) constitue la première étape de ce chantier.

Pour atteindre ces objectifs, et après avoir examiné toutes les étapes et mesures prises, le Chef du Gouvernement a appelé tous les acteurs concernés à intensifier leurs efforts et à mobiliser tous les moyens pour atteindre les objectifs fixés par Sa Majesté le Roi pour ce projet sociétal et de fournir des services garantissant la dignité de tous les Marocains et l’accès à une protection sociale globale.

Cette réunion s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont la Ministre de l’Économie et des Finances, le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, la Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, le Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, le Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques, et le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

 

Le Chef du gouvernement réunit plusieurs ministres autour du dossier de l’investissement

Le Chef du Gouvernement, Monsieur Aziz Akhannouch, a organisé, mercredi 27 octobre 2021 à Rabat, une réunion de haute importance avec la participation de plusieurs ministres. Outre le chef du gouvernement, ont assisté à la réunion ;

  • Monsieur Abdelouafi LAFTIT, Ministre de l’Intérieur ;
  • Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Economie et des Finances ;
  • Monsieur Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce ;
  • Madame Fatim Ezzahra EL MANSOURI, Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat  et de la Politique de la Ville,
  • Monsieur Youness SEKKOURI, Ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, du Travail et des Compétences
  • Monsieur Mohcine JAZOULI, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques.

Cette réunion gouvernementale dédiée à la question de l’Investissement, fait suite au Conseil des Ministres présidé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste, le 17 octobre à Fès et dont les travaux ont été principalement consacrés à l’examen des Orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022 et au cours duquel a été évoquée la nécessité de la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale.
La réunion tenue aujourd’hui, a ainsi eu pour objectif de réfléchir aux moyens de stimuler l’investissement et consolider les bases de la relance économique, en cohérence avec les Hautes Orientations Royales et à la lumière du référentiel commun du Nouveau Modèle de Développement ainsi que du programme du gouvernement notamment dans son volet relatif à l’emploi. Et ce à travers un ensemble de mesures transverses fortes à même d’amorcer une croissance économique vigoureuse, pérenne, inclusive et créatrice d’emplois.
Plus particulièrement, le Chef du Gouvernement et les ministres présents ont abordé les différents sujets relatifs à l’acte d’investir notamment les moyens de l’encourager et d’accompagner ses acteurs via plusieurs leviers; à la Charte de l’investissement ; et à l’importance et le rôle des Centres régionaux d’investissement (CRI).
Le Chef du gouvernement et les ministres ont également discuté des mesures à mettre à contribution dans le cadre de la consécration de la régionalisation avancée et la déconcentration administrative au service de la dynamisation de l’investissement.
Dans le même ordre, l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été discutée. Ce Fonds, pour lequel une dotation de 15 milliards de dirhams avait déjà été affectée dans le cadre de la Loi de finances précédente, fera l’objet d’un renforcement dans le cadre du projet de Loi de Finances 2022 à travers une levée de fonds auprès de partenaires externes ayant pour objectif de renforcer ses ressources de 30 milliards de DH supplémentaires.
Intervenant dans des projets d’investissement, en recourant aux mécanismes de Partenariat Public privé et en donnant la priorité, en particulier, aux secteurs industriels orientés vers l’export, l’agriculture, l’immobilier, le tourisme, ainsi qu’aux projets d’investissement dans les projets stratégiques prometteurs pour le développement humain (éducation, santé, eau, numérique, économie verte…), ce Fonds stratégique est un levier important de la croissance à laquelle le gouvernement ambitionne de donner une nouvelle impulsion.
La dynamisation de l’investissement est au cœur de l’action du gouvernement qui entend en faire un vrai levier de développement et de consolidation des bases de relance économique et de création d’emploi.
Le Gouvernement œuvre ainsi pour une synergie des leviers et de moyens disponibles ou à mettre en œuvre pour accompagner l’investissement au niveau territorial et œuvrer pour la facilitation de l’acte d’investir, notamment à travers un meilleur accompagnement administratif, réglementaire ou financier.

SM le Roi adresse un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature

Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature.

Voici le texte intégral du Discours Royal, diffusé à l’intérieur de l’enceinte du Parlement :.

 

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Il Nous plaît de présider l’ouverture de la première session parlementaire de la nouvelle législature.

Ce rendez-vous annuel est pour Nous l’occasion d’adresser nos félicitations à vous, membres du Parlement et, à travers vous, à l’ensemble des élus, pour la confiance qui vous a été témoignée.

Nous prions le Très-Haut de vous accorder à tous, ainsi qu’au nouveau gouvernement, plein succès dans l’exercice de vos fonctions.

A cet égard, Nous tenons à saluer la bonne organisation des dernières élections : elles se sont déroulées dans un climat positif et ont été marquées par une large participation, notamment dans nos Provinces du Sud.

Ce scrutin consacre la victoire du choix démocratique fait par le Maroc, ainsi que la normalité des alternances dans la gestion des affaires publiques. En fait, pour Nous, ce qui importe, ce n’est pas que telle formation ou telle autre remporte les élections : Nous accordons en effet un intérêt équivalent à tous les partis.

Cette législature s’amorce à un moment où le Maroc entre dans une phase nouvelle qui requiert la mutualisation des efforts autour des priorités stratégiques. Ainsi, notre pays sera plus apte encore à poursuivre son processus de développement et à relever les défis extérieurs.

A cet égard, trois volets principaux retiennent essentiellement Notre attention.

Nous soulignerons d’abord la nécessaire consolidation de la place occupée par le Maroc et la défense impérieuse de ses intérêts supérieurs, particulièrement dans la conjoncture présente qui charrie dans son sillage défis, risques et menaces.

De fait, la crise pandémique a révélé le retour en force du thème de la Souveraineté. Qu’elle soit sanitaire, énergétique, industrielle, alimentaire ou autre, sa préservation est devenue l’enjeu d’une véritable compétition qui suscite des réactions fébriles chez certains.

Si de nombreux pays ont connu d’importants dysfonctionnements dans la fourniture et la distribution des produits de première nécessité, le Maroc a réussi, lui, à gérer ses besoins en la matière et à assurer un approvisionnement normal et suffisant de ses marchés.

Aussi, afin de consolider la sécurité stratégique du pays, Nous appelons à la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière.

Mesdames, Messieurs,

Le deuxième volet porte sur la gestion de la crise pandémique et la poursuite de la relance économique.

Par la grâce de Dieu, en termes de protection de la santé des citoyens et de soutien aux secteurs et aux catégories touchés, nous disposons d’acquis solidement engrangés.

De fait, en assurant la gratuité du vaccin, en dépit du coût qui se chiffre en milliards, l’État s’est acquitté de son devoir, veillant à ce que les besoins fondamentaux des citoyens soient satisfaits et que la période de crise soit la moins pénible possible pour eux.

Cependant, l’État ne peut se substituer aux citoyens à qui il incombe de se protéger et de prémunir leurs familles. Il leur appartient ainsi de se faire vacciner, d’utiliser les moyens de prévention disponibles et de respecter les mesures édictées par les pouvoirs publics.

D’autre part, en dépit des effets inédits générés par la crise et le repli de l’économie mondiale, l’économie nationale connaît une embellie significative.

En effet, grâce aux mesures adoptées sous Notre impulsion, il est attendu qu’en 2021, le Maroc, si Dieu le veut, réalise un taux de croissance supérieur à 5,5%, ce qui constitue une performance inégalée depuis des années et compte parmi les plus élevées à l’échelle régionale et continentale.

Cette année, il est également prévu que le secteur primaire enregistre un taux remarquable de plus de 17%, grâce aux efforts de modernisation de la filière et aux bons résultats de la campagne agricole.

De plus, certains secteurs comme l’industrie automobile, le textile, les filières électronique et électrique ont connu une hausse notable de leurs exportations.

Par ailleurs, malgré la crise et ses retombées, la confiance placée dans notre pays et dans le dynamisme de son économie se confirme et se consolide, comme l’attestent la hausse, jusqu’au mois d’août dernier, des investissements directs étrangers estimée à 16%, et l’augmentation des transferts des MRE qui a atteint environ 46% à la même période.

Ces évolutions favorables ont permis au Maroc de disposer de réserves de change confortables représentant 7 mois d’importations.

Malgré les difficultés et les fluctuations qui agitent les marchés mondiaux, le taux d’inflation a été maîtrisé à hauteur de 1%, un pourcentage situé en-deçà des taux élevés observés dans certaines économies de la région.

Tous ces indicateurs, Dieu soit loué, portent à l’optimisme et à l’espoir, renforçant la confiance des citoyens et des ménages et stimulant l’esprit d’initiative chez les opérateurs économiques et les investisseurs.

De son côté, l’État poursuivra cet effort national, notamment à travers l’investissement public, l’appui apporté aux entreprises et l’adoption de mesures incitatives en leur faveur.

Dans ce contexte positif, nous devons demeurer réalistes et poursuivre notre action avec responsabilité et patriotisme, loin de tout pessimisme et à l’écart d’une certaine rhétorique négativiste.

Enfin, quant au troisième volet, il a trait à l’opérationnalisation du modèle de développement et au lancement d’une nouvelle génération de projets et de réformes intégrés.

C’est pourquoi Nous aspirons à ce que cette législature soit le point de départ de cette dynamique volontariste ambitieuse incarnant l’intelligence collective des Marocains.

A cet égard, il convient de rappeler que le modèle de développement n’est pas un plan de mesures figé au sens conventionnel du terme.

Il constitue plutôt un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous.

En outre, « le Pacte national pour le Développement » représente un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle, en ce qu’il symbolise un engagement national souscrit envers Notre Majesté et à l’égard des Marocains.

Mesdames et Messieurs,

Le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes.

Aussi, dans la perspective de la mise en œuvre du modèle de développement, le nouveau gouvernement doit définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement.

Il lui incombe également de parachever les grands projets déjà lancés, au premier rang desquels le chantier de généralisation de la protection sociale auquel Nous accordons une sollicitude toute particulière.

Dans ce cadre, le défi majeur consiste à opérer une véritable mise à niveau du système de santé, conformément aux meilleurs standards et en synergie totale entre secteurs public et privé.

Cette même logique doit guider la mise en œuvre de la réforme des entreprises et établissements publics et présider à la réforme fiscale, qu’il convient de conforter, avec la plus grande célérité, par une nouvelle charte compétitive de l’investissement.

Parallèlement, il faut veiller à introduire plus de cohérence, de complémentarité et d’harmonie entre les politiques publiques et à en suivre la mise en œuvre.

A cet effet, Nous appelons à une refonte substantielle du Haut-Commissariat au Plan dans la perspective d’en faire un mécanisme d’aide à la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement.

Pour cela, l’action de cette institution doit être adossée à des normes rigoureuses et à des outils modernes de suivi et d’évaluation.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Le début de la présente législature intervient dans une conjoncture qui s’annonce prometteuse pour l’essor de notre pays.

Votre responsabilité, au gouvernement comme au Parlement, en tant que majorité et au sein de l’opposition, est d’œuvrer de concert avec toutes les institutions et les forces vives de la Nation pour le succès de cette étape.

À cette fin, vous devez faire preuve d’esprit d’initiative et d’engagement responsable.

Soyez donc, que Dieu vous garde, à la hauteur de la lourde responsabilité nationale qui est la vôtre, car la charge de représenter les citoyens et de gérer les affaires publiques, aux niveaux local, régional et national, nous incombe à tous.

« Et quiconque aura fait de bonnes œuvres tout en étant croyant, ne craindra ni injustice ni oppression ». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaykoum warahmatou Allah wabarakatouh« .