Le développement du rugby africain en débat à Saïdia

Le développement du rugby africain en débat à Saïdia

Le développement du rugby africain en débat à Saïdia

Placé sous le thème «Le développement du rugby africain à travers les volets scolaire, universitaire et olympique», cet événement de deux jours est organisé par la Confédération africaine de Rugby (Rugby Afrique) en collaboration avec la Fédération Royale marocaine de Rugby et la Société de Développement de Saïdia (SDS), et avec le soutien de l’Agence de développement de l’Oriental (ADO).

Ce séminaire, qui connait aussi la participation de représentants d’institutions publiques et privées, d’universités, d’établissements d’enseignement et de formation, de la Fédération internationale de rugby et de l’Agence française de développement du sport, se veut une occasion pour examiner les moyens de promouvoir la pratique du rugby auprès des jeunes et de son développement dans les milieux éducatifs scolaires et universitaires, contribuant ainsi à la diffusion de la culture du rugby et à élargir la base de ses pratiquants.

Selon les organisateurs, cet événement se veut une opportunité d’approfondir la discussion sur les questions stratégiques les plus importantes qui mettront en évidence les forces et les faiblesses du rugby africain, en sus de mener une réflexion collective afin d’utiliser le sport scolaire, universitaire et olympique comme vecteur et moteur de développement du rugby dans le continent.

L’objectif principal est de permettre à toutes les parties prenantes d’échanger, d’étudier et de travailler ensemble sur les trois composantes du rugby (scolaire, universitaire et olympique) afin de mieux préparer les équipes africaines pour des enjeux majeurs sur le continent, tels que les Jeux africains Scolaires en Algérie (août 2025), les Jeux africains de la Jeunesse en Angola (Décembre 2025), et les Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal (du 31 octobre au 14 novembre 2026).

Intervenant à cette occasion, le président de la Fédération royale marocaine de rugby, Hicham Oubaja, a souligné que ce forum est bien plus qu’un simple échange d’idées : c’est une étape cruciale vers l’amélioration du rugby africain, aussi bien sur le plan technique que sur le plan des infrastructures sportives et de l’encadrement.

Le développement du rugby africain est devenu une nécessité urgente pour hisser son niveau et assurer son intégration dans la dynamique du système sportif international que connaît actuellement le rugby, d’autant plus que ce sport connaît un développement croissant, a-t-il relevé, mettant l’accent sur le rôle des écoles et des universités aussi bien dans l’élargissement de la base des pratiquants de ce sport que dans la découverte et le perfectionnement des talents.

«Nous espérons que les travaux de ce forum aboutiront à des recommandations pratiques et concrètes qui contribueront à bâtir un rugby africain compétitif, capable de briller sur la scène sportive mondiale», a-t-il dit.

De son côté, Herbert Mensah, Président de la Confédération africaine de Rugby (Rugby Afrique), a rappelé que l’année dernière, Rugby Afrique a organisé sa toute première conférence de développement à Kigali, avec la participation de 14 fédérations, notant que cette année, cet élan est consolidé avec une seconde édition plus importante et plus inclusive à Saïdia, en présence de 23 fédérations.

«Nous sommes ici pour travailler ensemble, partager nos expériences et renforcer notre coopération, afin de bâtir un rugby africain plus structuré, compétitif et pérenne», a-t-il insisté.

Pour sa part, Coralie van den Berg, de la Fédération internationale de rugby (World Rugby), a saisi sa participation à la rencontre de Saïdia pour lancer un appel fort : celui de bâtir ensemble l’avenir du rugby africain, pour offrir aux jeunes filles et garçons un horizon plus prometteur.

World Rugby est pleinement engagé aux côtés de ses fédérations membres à travers des formations et des programmes de soutien financier, a-t-elle enchaîné.

«Pour atteindre nos ambitions communes, nous devons unir nos forces, collaborer étroitement, nous remettre en question et nous fixer des objectifs audacieux. C’est précisément l’objectif de ces deux journées d’échange et de travail», a conclu la représentante de World Rugby.

 

 

Source : Map news

Région de l’Oriental : un pôle d’attractivité en pleine croissance

À l’heure où la région de l’Oriental se démarque de plus en plus en tant que pôle de développement de marque au niveau national, son attractivité touristique s’inscrit dans une tendance positive. Preuve en est l’accueil, en 2023, de près de 430.000 visiteurs, un chiffre révélant un regain d’intérêt, particulièrement chez les touristes nationaux, au-delà des MRE jusque-là traditionnellement majoritaires dans les données touristiques régionales.

Bénéficiant des efforts menés par les acteurs de la région et des institutions nationales, l’Oriental dispose désormais de tous les ingrédients pour s’affirmer comme une destination touristique de choix. Les chantiers touristiques diversifiés, l’accessibilité logistique optimisée, les richesses naturelles et culturelles variées, et les programmes de soutien institutionnels constituent un terreau fertile pour son développement touristique et économique.

Nouvelle ère de gouvernance touristique

Alignée sur les principes de la régionalisation avancée et sur la feuille de route nationale du tourisme, l’évolution qui distingue l’Oriental se manifeste par diverses initiatives structurantes, impliquant tant les acteurs régionaux que nationaux. En juin 2024, la signature du contrat d’application régional de l’Oriental a marqué une étape cruciale, avec 26 projets ciblant la valorisation des plages et médinas de l’ensemble de la région.

Parallèlement, la création récente de la SDR Tourisme de l’Oriental constitue une avancée significative dans cette nouvelle approche puisque cette entité se positionne comme le bras opérationnel de la région, endossant les rôles d’aménageur-développeur, de promoteur d’investissements privés et d’accompagnateur technique des entreprises touristiques. Elle vient ainsi compléter et renforcer l’action des institutions existantes telles que le Centre régional d’investissement, la Société marocaine d’ingénierie touristique et l’Agence de l’Oriental.

Cette structure incarne une nouvelle forme de gouvernance régionale du tourisme, permettant à l’Oriental de définir sa propre stratégie touristique, en cohérence avec les ambitions nationales, facilitant la synergie entre acteurs publics et privés, et catalysant ainsi l’attractivité touristique de la région.

Cette dynamique collaborative se concrétise notamment par le projet de renaissance du «Train touristique Oriental Express», reliant Oujda à Bouârfa. Annoncée en 2023, cette initiative conjointe de l’État et du Conseil de la région, bénéficiant d’un financement de 20 millions de dirhams (MDH), devra permettre aux investisseurs privés de développer des structures d’hébergement, de restauration et d’animation tout au long de ce trajet de plus de 300 km.

Dans ce contexte favorable, les opportunités d’investissement se multiplient, accompagnées de conditions avantageuses qui incluent diverses options de financement, des exonérations fiscales incitatives, et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée, formée dans les cinq centres spécialisés en hôtellerie et restauration dont dispose la région. Il convient également de souligner l’initiative proactive du Conseil régional de l’Oriental qui, en 2022, a entrepris, avec le soutien de l’Office national marocain du tourisme, une tournée promotionnelle dans les villes et sites de la région, démontrant un engagement concret dans la valorisation de son potentiel touristique.

Un écosystème favorable à l’investissement  touristique

La région de l’Oriental compte actuellement plus de 100 établissements touristiques, dont près d’un tiers sont des hôtels cinq étoiles. Cette croissance est stimulée par des initiatives de financement, telles que le Fonds d’investissement de la région de l’Oriental, dont le capital a été porté à 300 MDH en août 2023, ainsi que par des programmes étatiques comme «Go Siyaha» et «Moussanada Siyaha».

La station balnéaire de Saïdia, en particulier, illustre le potentiel de l’Oriental. Avec un investissement de 6,2 milliards de dirhams (MMDH), ce complexe offre une capacité d’accueil de 5.000 lits et des infrastructures de loisirs haut de gamme. Ses parcours de golf de renommée internationale et ses installations sportives gérées par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) constituent des piliers majeurs de son attractivité, attirant une clientèle sportive importante, aussi bien marocaine qu’étrangère.

Parallèlement, l’accessibilité aérienne de l’Oriental s’est considérablement améliorée ces dernières années. Les aéroports d’Oujda et de Nador ont accueilli environ 2 millions de voyageurs en 2023. Entre 2022 et 2025, de nouvelles liaisons internationales ont été lancées, avec 3 à 5 compagnies opérant progressivement sur 13 nouvelles lignes, renforçant la connectivité avec l’Europe. Le réseau routier se développe à son tour, notamment avec un investissement de 246 millions d’euros pour l’autoroute Guercif-Nador, annoncé en décembre 2023 par la Banque africaine de développement.

Le port de Béni-Nsar, dont la gare maritime a bénéficié d’un investissement de 80 MDH, a vu une augmentation de 20% du trafic passagers en 2023. La richesse naturelle et culturelle de l’Oriental renforce son attrait touristique. Sa position géographique unique, entre Méditerranée et Atlas, offre une diversité d’expériences allant du balnéaire au montagnard, de l’écotourisme aux escapades culturelles et aux aventures désertiques.

Cette variété naturelle se conjugue à un riche patrimoine culturel, incarné par une gastronomie distinctive (Mçaouar, Becbouca, Ghriyba), des traditions musicales uniques (Raï, Gharnati, Andalouse) et un artisanat vestimentaire caractéristique (Haiks, Blouza, Cherbiles). Autant d’atouts naturels et culturels qui forgent l’identité singulière de la région de l’Oriental, constituant un puissant vecteur d’attractivité touristique.

Diversité naturelle

L’Oriental offre une palette exceptionnelle de paysages, faisant de sa diversité naturelle un atout majeur pour son tourisme avec, notamment, un littoral méditerranéen s’étendant sur près de 250 kilomètres ainsi que des lieux privilégiés et préservés du tourisme de masse. On peut citer à ce titre la lagune de Marchica, dans la province de Nador, dont le développement à nécessité une enveloppe de 26 MMDH, ou encore Ras El Ma et ses eaux cristallines qui attirent les adeptes du calme méditerranéen.

L’intérieur des terres révèle des trésors verts tels que l’embouchure de la Moulouya, sanctuaire de biodiversité de 4.500 hectares, et la cascade de Gafaït, une oasis surprenante et mystérieuse. Les montagnes offrent des expériences uniques, du village de Tafoughalt à 850 mètres d’altitude au massif des Beni Snassen culminant à 1.000 mètres, en passant par la grotte du Chameau, longue de 1,9 km.

Le patrimoine culturel n’est pas en reste puisqu’il s’illustre à travers les Ksours de Figuig ainsi que l’oasis légendaire aux 650 hectares et 120.000 palmiers, ou encore la bouillonnante médina d’Oujda et son architecture séculaire. Une diversité alliant mer, montagne, désert et sites historiques constituant un puissant attrait pour les touristes en quête d’expériences variées et authentiques.

L’événementiel, moteur de l’attractivité touristique

L’Oriental se distingue en tant que pôle culturel dynamique, accueillant des événements variés qui renforcent son attractivité culturelle et, par extension, son potentiel touristique. La région accueille annuellement des manifestations de renommée nationale et internationale, couvrant des domaines aussi divers que les traditions régionales, le cinéma, la musique et la littérature.

Parmi les événements les plus notables, le Festival des arts populaires de l’Oriental à Berkane, le Festival international de cinéma et mémoire commune à Nador, le Festival des cultures oasiennes de Figuig, et le Festival reggada de Saïdia témoignent de la diversité culturelle et artistique de l’Oriental.

Oujda, en particulier, se distingue par l’organisation du Festival international du raï, attirant en moyenne 350.000 spectateurs, du Salon maghrébin du livre «Lettres du Maghreb» et du Festival de l’élégance et de la créativité au Théâtre Mohammed VI. La station balnéaire Saïdia Resorts s’affirme également comme un centre névralgique pour les événements sportifs de grande envergure. L’Oriental Legends, un événement golfique caritatif, y a été accueilli avec succès pour sa 11e édition, en mai de cette année.

De plus, Saïdia aspire à devenir une référence pour les compétitions sportives internationales, comme en témoigne l’organisation du «Raid med», «Frenchman triathlon» et du premier tournoi international de Beach soccer féminin. Des événements qui projettent l’Oriental sur la scène internationale, avec une visibilité croissante dans certains médias étrangers, comme la chaîne britannique Euronews qui lui a récemment consacré un reportage.

Source : infomediaire

Oriental. La vision stratégique de développement porte ses fruits

L’Oriental, grâce à une vision stratégique claire et un engagement collectif, se positionne comme un pôle de développement clé au Maroc. La combinaison d’une gouvernance efficace, d’infrastructures modernes, d’un tissu économique diversifié et d’un capital humain dynamique fait de cette région un modèle de développement intégré, prêt à relever les défis futurs avec succès. Décryptage…

Au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Maghreb, la région de l’Oriental se distingue par un essor dynamique, nourri par des initiatives stratégiques ambitieuses et un engagement constant pour le développement durable.

Il y a près de deux décennies, le Roi Mohammed VI initiait une transformation en profondeur de cette région à travers l’Initiative Royale de Développement de l’Oriental. Aujourd’hui, les fruits de cette vision se concrétisent, positionnant l’Oriental comme un pôle économique incontournable du Royaume.

La gouvernance, clé de voute du développement

Le parcours de l’Oriental sur le chemin de développement obéit à une logique de gouvernance structurée entre les forces vives de la région, faisant ainsi de son avenir une priorité absolue. Cette gouvernance implique des acteurs gouvernementaux, tels que le Centre régional d’investissement (CRI) pour la promotion de l’investissement, les collectivités locales, le Conseil de la Région et l’administration territoriale.

Fidèle au processus stratégique de la régionalisation avancée, cette dynamique collaborative est guidée par le nouveau Programme de développement régional (PDR) 2022-2027, qui incarne le rôle d’un schéma directeur du développement durable et de l’attractivité de la région, ainsi que le Schéma régional de l’aménagement du territoire (SRAT) à l’horizon 2045, tous deux conçus conformément aux ambitions du Nouveau modèle de développement.

En matière d’investissement, les entreprises et porteurs de projets d’ici et d’au-delà comptent sur un climat d’affaires de plus en plus accueillant facilité par l’action du CRI. Renforcé par la réforme actée par la loi 47-18, puis celle n°22.24, le CRI tourne désormais à plein régime pour simplifier le parcours de l’investisseur et renforcer l’offre « Oriental ».

Connectivité nationale et internationale

Pour honorer son défi, l’Oriental compte sur des investissements stratégiques et des projets de développement structurants, au centre desquels le Port Nador West Med occupe une place primordiale. Ce hub industrialo-portuaire du bassin méditerranéen, dont la mise sur pied arrive à des étapes très avancées, fait d’ores et déjà de la région un vecteur d’activité économique d’envergure.

Avec ses zones industrielles, logistiques et de services, ses terminaux à conteneurs et à hydrocarbures et ses autres installations de pointe, cet écosystème maritime ambitionne de se porter concurrent aux autres points focaux du détroit méditerranéen, à savoir le port d’Algésiras et celui de Valence.

En deçà des rivages, la rénovation des infrastructures de transport a permis de faire de l’Oriental une région pleinement intégrée dans les axes de connectivités nationaux, lui conférant une liaison améliorée avec les régions limitrophes, en particulier celles de TangerTétouan-Hoceima et de Fès-Meknès.

Cette amélioration s’est matérialisée par la mise en service du tronçon autoroutier Fès-Oujda, de la voie expresse Oujda-Nador ou encore de la Rocade méditerranéenne, qui dessert plus de 200 km de plages et relie 8 villes, de Saïdia à Tanger.

Aujourd’hui, le réseau routier de l’Oriental est 3e à l’échelle nationale avec 5.787 km de chaussée, et sera amélioré par la construction en cours de l’autoroute Guercif-Nador, dont les 104 km de longueur permettront de relier la ville de Nador et le nouveau port de Nador West Med au réseau autoroutier national. Cette impulsion n’a pas ménagé les voies ferrées, qui couvrent désormais 663 km de trajet, suite à l’extension de la ligne Taourirt-Nador en 2009.

En tant que composante essentielle des chaînes logistiques, l’infrastructure ferroviaire de la Région s’efforce d’accompagner d’autres chantiers, à l’image de l’extension thermique de Jerada (ONEE), garantissant avec succès le transfert annuel d’un million de tonnes de charbon depuis le port de Nador. Cette redynamisation des infrastructures a permis de positionner l’Oriental dans le viseur des investisseurs nationaux et étrangers.

C’est le cas du géant chinois Aeolon, spécialisé dans la production de pales éoliennes, qui prévoit son ouverture pour janvier 2025 dans la zone d’accélération industrielle de Nador West Med. Avec un investissement qui s’élève à environ 220 millions d’euros, le projet ambitionne la création de 3.300 emplois locaux, tout en participant au renforcement de l’industrie énergétique au Maroc.

Sur le chemin de la prospérité économique…

Dans la région de l’Oriental, l’offre d’investissement se distingue par sa diversité, reposant sur une approche de développement multisectorielle. Traditionnellement, le secteur tertiaire est un champion de la production de la richesse dans l’Oriental, contribuant en 2018 à plus de 47,5% du total du PIB régional.

Dans ce cadre, les 18.470 points de vente, 80 souks hebdomadaires et 22 grandes ou moyennes surfaces de vente, auxquels s’ajoutent 6 zones commerciales et marchés et 7 pôles commerciaux urbains à Nador, ne font pas craindre sur la stimulation du secteur marchand. Caractérisé par un recul de l’informel de nos jours, le commerce profite également des flux générés par le tourisme.

La région séduit par sa richesse naturelle et culturelle variée, tandis que les efforts de gouvernance, de facilitation de l’accessibilité logistique, ainsi que de l’attractivité foncière et financière, en font une terre fertile pour l’investissement, notamment chezes MRE. Sous un autre angle, l’Oriental, qui a réussi à s’imposer grâce à une infrastructure alignée sur les standards internationaux, animée par une stratégie industrielle visant à mettre en place un pôle Méditerranée-Est(Med-Est), est apte à compléter l’action du pôle TangerMed. Cette perspective découle du Programme de développement industriel pour la région de l’Oriental (PDIRO), lancé en 2005.

Outre les structures adossées au Port Nador West Med, l’Oriental est doté actuellement de 13 espaces d’accueil industriels, qui permettent d’héberger des projets prometteurs, forts générateurs d’emploi. De la Technopole d’Oujda au parc industriel de Selouane, une diversité d’entreprises de différentes gammes s’installe sur une superficie totale de 500 hectares, dont plus de la moitié a été réaménagée entre 2011 et 2021.

Parmi ces entreprises, les groupes dédiés à l’offshoring et le Digital, tels que SII, TESSI ou encore Intelcia, tiennent une place de choix. Par ailleurs, le potentiel de la province de Berkane en ressources hydrauliques, conjugué à ses sols fertiles élargis, permettent à la Région de s’engager dans une variété de cultures.

La province, forte de 39.703 hectares en terres irriguées et plus de 34 unités industrielles agroalimentaires, fait de ce secteur le principal contributeur au chiffre d’affaires à l’export de la Région, avec un pourcentage de 93% en 2019, soit 3,72 milliards de dirhams. À son tour, l’aquaculture et la pêche permettent de diversifier l’économie locale et réduire la dépendance aux importations.

Le capital humain, un atout fondamental

Estimés à plus de 2,4 millions, soit à peu près 7% de la population nationale, les habitants de l’Oriental sont une préoccupation majeure des actions découlant de l’INDH (Initiative Nationale de Développement Humain). Ce capital humain est boosté par une compétence multisectorielle, forgée dans une diversité d’établissements. L’Oriental compte, entre autres, une Université de renom, composée de 5 facultés et 4 écoles, ainsi que 36 établissements de l’OFPPT, où une soixantaine de métiers sont inculqués aux étudiants.

Ces institutions font de la recherche scientifique un cheval de bataille. En vue de promouvoir cet axe, l’Université Mohamed Premier d’Oujda a conclu, rien qu’en 2023: 13 conventions au niveau national (notamment avec le Conseil de la région, l’Agence de développement et le CRI) et 7 conventions à l’échelle internationale (particulièrement avec des universités).

 

Source : leseco

Du Terroir aux Territoires : Une nouvelle phase de DéLIO pour réinventer la région de l’Oriental

Rabat, 12 décembre 2023 – Poursuivant leur engagement en faveur du développement durable et de l’inclusion socio-économique dans la région de l’Oriental, le Représentant résident du PNUD au Maroc, Dr. Edward Christow, et le Directeur Général de l’Agence de Développement de la région de l’Oriental, M. Mohamed Mbarki, ont procédé à la signature du Document de Projet pour la troisième phase du programme de Développement Local Intégré de l’Oriental (DéLIO III).

Le programme DéLIO III, d’une envergure budgétaire de 5 millions USD et s’étalant sur la période 2024-2028, est le résultat d’une collaboration fructueuse entre l’Agence de l’Oriental et le PNUD depuis 2006. Il ambitionne de consolider les approches et mécanismes éprouvés des phases précédentes. Son objectif principal est de créer un impact durable en promouvant l’inclusion et l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, tout en consolidant la gouvernance et en valorisant le patrimoine culturel et identitaire de la région de l’Oriental.

« Je suis très satisfait de l’évolution de notre projet de coopération avec le PNUD. Cette phase actuelle nous permet non seulement d’étendre notre programme à l’ensemble de la Région, mais aussi de renforcer notre partenariat pour des projets de développement local plus ambitieux. Elle contribue à la consolidation de nos efforts dans la mobilisation de financements externes et à l’enrichissement de notre coopération avec l’Afrique. De plus, cette phase ouvre la voie à d’importants programmes culturels en partenariat avec l’UNESCO, comme ‘les chemins du Patrimoine’ et la classification de Jerada dans la liste du Patrimoine national.» a déclaré M. Mohamed Mbarki, Directeur Général de l’Agence de Développement de la région de l’Oriental.

« Le lancement de la troisième phase du programme DéLIO marque un jalon majeur dans notre engagement continu envers le développement durable de la région de l’Oriental. Nous ne nous contentons pas de construire sur les acquis ; nous réimaginons entièrement la façon dont la région peut se développer, prospérer et s’épanouir. Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat avec l’Agence de l’Oriental pour travailler de concert vers l’atteinte de cette vision commune, en alignement avec les ODD. » a souligné Dr. Edward A. Christow, Représentant résident du PNUD au Maroc.

Le programme DéLIO III constitue un modèle de développement intégré et durable, qui accorde une importance cruciale à la coopération Sud-Sud, favorisant le partage de connaissances et de bonnes pratiques à l’échelle nationale et régionale.

Cette rencontre, qui a également connu la participation de M. Alami Hamedane Anas – le Directeur de la Coopération multilatérale et des affaires économiques internationales du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du PNUD et de ses partenaires à soutenir la région de l’Oriental dans sa trajectoire vers un développement inclusif et durable, en mettant l’accent sur l’autonomisation des populations vulnérables et marginalisées et la promotion d’une économie sociale et solidaire respectueuse de l’environnement.

« La réunion a été très riche en propositions, et je me réjouis de la participation active du Ministère Marocain des Affaires Étrangères et de la Coopération, ainsi que de celle de l’UNESCO. »

 

Source : undp

Oriental : 149 projets à développer à l’horizon 2027

Le Conseil de la Région de l’Oriental adopte son Plan de développement régional (PDR) 2022-2027, d’une enveloppe budgétaire de 12,8 milliards de dirhams. La mise en œuvre des projets qui en relèvent se fera en trois phases : 71 projets en 2023-2024, 65 en 2025, et 13 en 2026-2027, soit 149 projets au total.  

La Région de l’Oriental est en passe de connaître un essor économique sans précédent. En plus de la validation du Plan de développement régional (PDR) 2022-2027, elle se prépare au lancement de la première ligue internationale de surf à Saïdia, à la création d’un centre régional de stockage d’informations «Data center» et au lancement d’une plateforme de traitement des effluents liquides provenant des unités de trituration d’olives. C’est ce qui ressort de la dernière session ordinaire, du mois de mars, du Conseil régional.

Un nouveau PDR pour 12,8 MMDH
Les membres du conseil ont adopté à l’unanimité le PDR 2022-2027. Ce plan ambitieux repose sur sept axes principaux et prévoit la réalisation de 149 projets à travers quelque 51 programmes, générant 92.000 emplois. Il mobilise une enveloppe budgétaire de 12,8 milliards de dirhams (MMDH), répartis sur les huit préfectures et provinces de la région.

La province de Figuig se taille la part du lion avec 15% des projets, suivie de près par Nador (14%), Taourirt (13%), Oujda-Angad, Guercif et Driouch (12%), et enfin Berkane et Jerada (11%). La mise en œuvre des projets se fera suivant trois phases, avec 71 projets en 2023-2024, 65 projets en 2025, et 13 projets en 2026-2027, soit 149 projets au total.

Le Conseil y contribuera à hauteur de 4,5 MMDH (35% de l’investissement global). Pour Abdenbi Bioui, président du Conseil de la région, l’adoption de ce plan est une étape cruciale dans le développement économique régional. «Le conseil a travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour mettre en œuvre des programmes de développement ambitieux, parmi lesquels le PDR de l’Oriental», souligne-t-il. Ce plan, qui constitue un pacte solide entre le conseil et le gouvernement, tient compte des spécificités de chaque province et contribuera à réduire les disparités territoriales et sociales.

Une démarche participative et inclusive
Considéré comme un document stratégique résultant d’un effort commun, la réalisation de ce programme a nécessité la tenue d’ateliers et de consultations territoriales, ainsi que des réunions et rencontres de communication avec les autorités centrales, régionales, provinciales et les différents acteurs.

Le PDR 2022-2027 est le fruit d’un effort collectif qui a permis de mettre en application les orientations royales. Il a également tenu compte des défis du Nouveau modèle de développement, des objectifs de Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT) et du programme intégré de développement, ainsi que des orientations de l’État et des particularités de la région.

La première ligue internationale de surf à Saïdia en 2023
Au cours de cette réunion, les membres du conseil ont étudié et approuvé un accord-cadre de partenariat visant à créer et à soutenir des modèles économiques types axés sur la création d’emplois dans la province de Figuig. Par ailleurs, ils ont approuvé un projet de traitement des effluents liquides provenant des unités de trituration d’olives dans les communes d’Al Ayoun Sidi Mellouk et Ain El Hajrat, situées dans la province de Taourirt.

Cet accord met l’accent sur l’importance de protéger l’environnement et de promouvoir des pratiques durables dans l’industrie. L’organisation de la première ligue internationale de surf à Saïdia en 2023 a également été approuvée grâce à un partenariat entre la région et l’Académie marocaine de surf.

Ce projet sportif passionnant mettra en valeur les compétences des surfeurs marocains sur la scène internationale, renforçant ainsi le statut de la région en tant que destination de choix pour les sports nautiques.

27 projets adoptés
Le conseil a examiné pas moins de 27 points à l’ordre du jour de cette session, dont la programmation de l’excédent budgétaire, ainsi que l’examen et l’approbation d’une convention avec le ministère du Tourisme, de l’artisanat de l’économie sociale et solidaire et la wilaya de l’Oriental, visant à développer le système de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Parmi les autres sujets abordés, on peut citer le projet de partenariat pour la création de la Maison de l’Afrique, ainsi que l’agrandissement et l’aménagement du complexe sportif de l’Université Mohammed Ier à Oujda. Parmi les projets phares prévus, il y a lieu de citer l’étude et l’approbation d’un accord pour la construction et l’équipement du centre régional de stockage d’informations «Data center», au sein du complexe Majal pour l’intelligence et l’innovation territoriale de Berkane. Ce projet important implique le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, la wilaya de l’Oriental, la Région de l’Oriental, la province de Berkane, la commune et la Société de développement local (SDL) Majal Berkane.

 

Source: leseco

Sessions de sensibilisation à Oujda autour du sujet de la simplification des procédures administratives pour les investisseurs

Pour faciliter la vie aux investisseurs, le ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration a lancé à Oujda les sessions régionales de sensibilisation sur la simplification des procédures d’investissements. La cérémonie de lancement a été l’occasion de rappeler que le ministère, en coordination avec les centres régionaux d’investissement et les administrations concernées, a mené un processus de simplification des 22 procédures administratives liées à l’investissement dont les demandes sont étudiées au niveau des commissions régionales unifiées d’investissement. Cette avancée permettra ainsi de réduire de 45% le nombre de documents exigés aux investisseurs en moyenne, ce qui affectera positivement le parcours de l’investisseur en le dispensant d’un ensemble d’étapes et en réduisant le temps nécessaire à la préparation des dossiers de candidature, accélérant ainsi le processus de finalisation le projet d’investissement.

Dans son allocution à cette occasion, Ghita Mezzour a rappelé que ces sessions régionales de sensibilisation s’inscrivait dans le cadre des Hautes Directives Royales, et dans l’engagement de son département à mener et accompagner la mise en œuvre optimale de la simplification des procédures administratives, et veiller à leur application sur le terrain. Elle a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement de simplifier les procédures, mais surtout de faciliter les étapes de création des projets d’investissement et d’inciter les investisseurs à choisir le Maroc comme destination d’investissement, ce qui aura un impact majeur sur le marché du travail et l’emploi des jeunes marocains.

De son côté, le Wali de la région de l’Oriental, Mouâd El Jamai a souligné que le discours Royal prononcé à l’occasion de l’ouverture du Parlement, constitue une nouvelle occasion d’appeler à la levée des obstacles qui peuvent ralentir la mise en place des projets d’investissements.

Cette série d’ateliers de sensibilisation se poursuivront dans les douze régions du Royaume du 28 octobre au 7 décembre 2022.

 

Source : L’Observateur du Maroc et d’Afrique

Le «Bibliotobiss» de l’Institut Français du Maroc fait escale à la région de l’Oriental

Le Bibliotobiss, un projet de bus culturel et multimédia itinérant, porté par l’Institut Français du Maroc a fait escale à la région de l’Oriental, pour aller à la rencontre des populations rurales et périurbaines locales.

Ainsi, durant trois mois, le jeune public de l’Oriental bénéficiera de cette initiative qui s’assigne pour objectif principal de promouvoir des échanges interculturels dans chacune des régions du Maroc.

Après une escale d’un mois (octobre) à Bocana relevant de la province Nador, le Bibliotobiss se rendra le mois de novembre à la province de Jerada, pour faire halte dans la province de Figuiq en décembre prochain. L’objectif étant d’ouvrir des espaces de dialogue sur les enjeux sociétaux, culturels et environnementaux et vise à favoriser l’accès à la culture pour tous en renforçant les liens sociaux à l’échelle locale.

Né de la volonté d’asseoir les bases d’un échange et un dialogue interculturels fructueux, le Bibliotobiss est un véritable « Institut français » sur roues, avec à bord de jeunes professionnels formés à la médiation culturelle et maîtrisant les langues du Royaume, équipé d’une bibliothèque (plus de 300 livres en français et en arabe), d’un espace numérique et multimédia avec son dispositif DataCup, d’un espace Micro-Folies et d’un musée numérique présentant des grandes collections muséales françaises et européennes.

Un espace cinéma et une sonorisation (projections plein air, Mashup Table, concerts et productions artistiques), des équipements sportifs viennent compléter le dispositif.

Opérationnel toute l’année, le bus fera halte dans chacune des 12 régions du Royaume, facilitant l’éducation et la médiation culturelles des jeunes publics.

 

Source : Map Oujda

Le 11ème Festival maghrébin du film d’Oujda, du 7 au 12 octobre

La 11ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, organisé par l’Association Ciné-Maghreb, se tiendra du 7 au 12 octobre courant sous le thème «L’image et l’imaginaire dans le cinéma».

Ce festival, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à contribuer à l’enrichissement de la scène artistique maghrébine et à renforcer les liens entre les peuples et les cultures, indique un communiqué des organisateurs.

Cette édition réunira des réalisateurs, des producteurs, des acteurs, des critiques et professionnels du cinéma, avec pour objectifs principaux de participer à la démocratisation de l’accès au cinéma, au développement de l’industrie du film au Maroc et dans les pays du Maghreb et à la célébration de l’art cinématographique à l’échelle internationale, ajoute le communiqué.

Une vingtaine de films seront projetés lors de cette édition au titre des compétitions officielles du long et du court métrage et hors compétition.

Le jury de la compétition longs métrages sera présidé par le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma et sera constitué du réalisateur algérien Bachir Derrais, de la réalisatrice tunisienne Fatima Cherif, de la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi et du journaliste égyptien Medhat Hassan.

Le jury des courts métrages sera piloté par le critique de cinéma tunisien, Kamal Ben Ounas, du professeur-chercheur mauritanien Ahmed Maouloud Al Hilal, de la comédienne sénégalaise Seyni Diop «Zeyna», du cinéaste canadien Moness Rizkalla et de la comédienne marocaine Salwa Zarhane.

Par ailleurs, le festival rendra hommage à l’actrice syrienne Joumana Mourad, à l’acteur, réalisateur et membre du groupe Jil Jilala Hamid Zoughi, au poète Sameh Derouich et à d’autres figures du monde du cinéma et des arts.

Le programme de cette manifestation comporte des tables rondes, colloques, master classes et workshops, dont une leçon inaugurale sur l’image et l’imaginaire du cinéma.

 

Source : MAP Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse au centre d’un congrès scientifique à Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse et leurs applications dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie, du bâtiment et de la logistique ont été au centre d’un congrès scientifique organisé jeudi 29 sept 2022 à Oujda.

A noter que ce congrès a connu la participation de plusieurs membres d’institutions académiques, d’universités, de centres de recherche, et de dirigeants d’entreprises actives dans ce domaine qui ont échangé avec l’ensemble des participants sur des thématiques portant sur l’efficacité énergétique, l’agriculture, l’industrie, la construction et la logistique.

 

Source : MAP Ecology