Sessions de sensibilisation à Oujda autour du sujet de la simplification des procédures administratives pour les investisseurs

Sessions de sensibilisation à Oujda autour du sujet de la simplification des procédures administratives pour les investisseurs

Sessions de sensibilisation à Oujda autour du sujet de la simplification des procédures administratives pour les investisseurs

Pour faciliter la vie aux investisseurs, le ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration a lancé à Oujda les sessions régionales de sensibilisation sur la simplification des procédures d’investissements. La cérémonie de lancement a été l’occasion de rappeler que le ministère, en coordination avec les centres régionaux d’investissement et les administrations concernées, a mené un processus de simplification des 22 procédures administratives liées à l’investissement dont les demandes sont étudiées au niveau des commissions régionales unifiées d’investissement. Cette avancée permettra ainsi de réduire de 45% le nombre de documents exigés aux investisseurs en moyenne, ce qui affectera positivement le parcours de l’investisseur en le dispensant d’un ensemble d’étapes et en réduisant le temps nécessaire à la préparation des dossiers de candidature, accélérant ainsi le processus de finalisation le projet d’investissement.

Dans son allocution à cette occasion, Ghita Mezzour a rappelé que ces sessions régionales de sensibilisation s’inscrivait dans le cadre des Hautes Directives Royales, et dans l’engagement de son département à mener et accompagner la mise en œuvre optimale de la simplification des procédures administratives, et veiller à leur application sur le terrain. Elle a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement de simplifier les procédures, mais surtout de faciliter les étapes de création des projets d’investissement et d’inciter les investisseurs à choisir le Maroc comme destination d’investissement, ce qui aura un impact majeur sur le marché du travail et l’emploi des jeunes marocains.

De son côté, le Wali de la région de l’Oriental, Mouâd El Jamai a souligné que le discours Royal prononcé à l’occasion de l’ouverture du Parlement, constitue une nouvelle occasion d’appeler à la levée des obstacles qui peuvent ralentir la mise en place des projets d’investissements.

Cette série d’ateliers de sensibilisation se poursuivront dans les douze régions du Royaume du 28 octobre au 7 décembre 2022.

 

Source : L’Observateur du Maroc et d’Afrique

Le «Bibliotobiss» de l’Institut Français du Maroc fait escale à la région de l’Oriental

Le Bibliotobiss, un projet de bus culturel et multimédia itinérant, porté par l’Institut Français du Maroc a fait escale à la région de l’Oriental, pour aller à la rencontre des populations rurales et périurbaines locales.

Ainsi, durant trois mois, le jeune public de l’Oriental bénéficiera de cette initiative qui s’assigne pour objectif principal de promouvoir des échanges interculturels dans chacune des régions du Maroc.

Après une escale d’un mois (octobre) à Bocana relevant de la province Nador, le Bibliotobiss se rendra le mois de novembre à la province de Jerada, pour faire halte dans la province de Figuiq en décembre prochain. L’objectif étant d’ouvrir des espaces de dialogue sur les enjeux sociétaux, culturels et environnementaux et vise à favoriser l’accès à la culture pour tous en renforçant les liens sociaux à l’échelle locale.

Né de la volonté d’asseoir les bases d’un échange et un dialogue interculturels fructueux, le Bibliotobiss est un véritable « Institut français » sur roues, avec à bord de jeunes professionnels formés à la médiation culturelle et maîtrisant les langues du Royaume, équipé d’une bibliothèque (plus de 300 livres en français et en arabe), d’un espace numérique et multimédia avec son dispositif DataCup, d’un espace Micro-Folies et d’un musée numérique présentant des grandes collections muséales françaises et européennes.

Un espace cinéma et une sonorisation (projections plein air, Mashup Table, concerts et productions artistiques), des équipements sportifs viennent compléter le dispositif.

Opérationnel toute l’année, le bus fera halte dans chacune des 12 régions du Royaume, facilitant l’éducation et la médiation culturelles des jeunes publics.

 

Source : Map Oujda

Le 11ème Festival maghrébin du film d’Oujda, du 7 au 12 octobre

La 11ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, organisé par l’Association Ciné-Maghreb, se tiendra du 7 au 12 octobre courant sous le thème «L’image et l’imaginaire dans le cinéma».

Ce festival, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à contribuer à l’enrichissement de la scène artistique maghrébine et à renforcer les liens entre les peuples et les cultures, indique un communiqué des organisateurs.

Cette édition réunira des réalisateurs, des producteurs, des acteurs, des critiques et professionnels du cinéma, avec pour objectifs principaux de participer à la démocratisation de l’accès au cinéma, au développement de l’industrie du film au Maroc et dans les pays du Maghreb et à la célébration de l’art cinématographique à l’échelle internationale, ajoute le communiqué.

Une vingtaine de films seront projetés lors de cette édition au titre des compétitions officielles du long et du court métrage et hors compétition.

Le jury de la compétition longs métrages sera présidé par le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma et sera constitué du réalisateur algérien Bachir Derrais, de la réalisatrice tunisienne Fatima Cherif, de la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi et du journaliste égyptien Medhat Hassan.

Le jury des courts métrages sera piloté par le critique de cinéma tunisien, Kamal Ben Ounas, du professeur-chercheur mauritanien Ahmed Maouloud Al Hilal, de la comédienne sénégalaise Seyni Diop «Zeyna», du cinéaste canadien Moness Rizkalla et de la comédienne marocaine Salwa Zarhane.

Par ailleurs, le festival rendra hommage à l’actrice syrienne Joumana Mourad, à l’acteur, réalisateur et membre du groupe Jil Jilala Hamid Zoughi, au poète Sameh Derouich et à d’autres figures du monde du cinéma et des arts.

Le programme de cette manifestation comporte des tables rondes, colloques, master classes et workshops, dont une leçon inaugurale sur l’image et l’imaginaire du cinéma.

 

Source : MAP Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse au centre d’un congrès scientifique à Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse et leurs applications dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie, du bâtiment et de la logistique ont été au centre d’un congrès scientifique organisé jeudi 29 sept 2022 à Oujda.

A noter que ce congrès a connu la participation de plusieurs membres d’institutions académiques, d’universités, de centres de recherche, et de dirigeants d’entreprises actives dans ce domaine qui ont échangé avec l’ensemble des participants sur des thématiques portant sur l’efficacité énergétique, l’agriculture, l’industrie, la construction et la logistique.

 

Source : MAP Ecology

Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

La 12ème édition du Salon régional du livre de l’Oriental s’est ouverte, samedi à Guercif, à l’initiative de la Direction régionale de la Culture de l’Oriental sous thème « Le plaisir de la lecture aux bords de la Moulouya ».

Cette manifestation culturelle, organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Guercif et les conseils provincial et communal, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant la promotion du secteur de l’édition et du livre et l’encouragement à la lecture.

Le salon compte une vingtaine de stands représentant des maisons d’édition, des institutions et des associations actives dans le domaine de la culture et des arts.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de la Culture de l’Oriental, Mountassir Loukili a indiqué que cet événement vise à promouvoir la lecture et soutenir la dynamique culturelle dans la province de Guercif.

La Direction régionale de la Culture veille, dans le cadre de l’équité territoriale, à alterner l’organisation de ce rendez-vous culturel dans les différentes provinces et villes de la région, a-t-il souligné, notant que cette édition met la lumière sur la richesse culturelle de la province de Guercif, sachant que le plus haut taux d’adhésion et de fréquentation des bibliothèques à l’échelle régionale a été enregistré au niveau de la Maison de la culture de Guercif.

Mr. Loukili a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine de la province de Guercif qui compte plusieurs sites de grand intérêt historique comme Hassi Ounezga, Dzira et Fritissa et les kasbahs ismaéliennes de Msoun et Rchida, en plus de nombreuses expressions du patrimoine immatériel.

Le programme de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre courant, comporte plusieurs activités, dont des colloques, des rencontres de poésie et des séances de signature de nouvelles parutions.

 

Source : MAP Oujda

La 17ème Rencontre mondiale du soufisme du 05 au 10 octobre

La Tariqa Qadiriya Boudchichiya et la fondation Al Moultaqa organisent, du 05 au 10 octobre courant à Madagh (province de Berkane), la 17ème édition de la Rencontre mondiale du soufisme, sous le thème « Soufisme et action : de la réforme de l’individu à la construction sociétale ».

Cet événement, tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisé à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabawi Charif, en partenariat avec le Centre euro-méditerranéen pour l’étude de l’islam actuel (CEMEIA), vise à mettre en lumière les rôles que joue le soufisme comme l’un des vecteurs les plus importants de l’action religieuse dans ses manifestations les plus prestigieuses, avec ses dimensions valorisantes, spirituelles et morales.

Selon un communiqué des organisateurs, la thématique de cette édition s’articulera autour de la question de l’action et les problèmes qu’elle pose dans les sociétés contemporaines, en plus de soulever la question de la foi et de la religiosité, la crise morale et éthique que connaissent ces sociétés, ainsi que leur rapport aux problèmes du développement, économiques et environnementaux.

En outre, plusieurs axes seront abordés lors de cette rencontre mondiale, notamment les approches théoriques de la question de l’action en islam, les déterminants légaux et comportementaux de l’action soufie, des modèles historiques et réalistes de l’action soufie, et son rôle dans la réforme de l’individu et la construction de la société.

Il s’agit aussi d’étudier les dimensions développementales, économiques, sociales, environnementales et esthétiques de l’action soufie, ainsi que d’examiner l’interaction civilisationnelle et le dialogue interreligieux.

D’autres activités parallèles seront également organisées durant ce rendez-vous, dont les forums islamiques de l’environnement, qui étudieront « La crise du stress hydrique entre solutions techniques et nécessité d’éveil des consciences », le Forum éthique et technologie, qui traitera de « L’accès à l’énergie : une crise durable ou transformation de concepts », et le l’Université Citoyenne, qui abordera « L’éducation aux valeurs de la citoyenneté : du local à l’universel ».

Le programme de cette édition sera marqué aussi par l’organisation du village solidaire, qui a choisi comme thème « Marocains du Monde : un pilier fondamental pour le développement de l’économie sociale », ainsi que d’un salon du livre.

 

Source : MAP Oujda

M. Mbarki met en exergue les acquis réalisés en matière de régionalisation au Maroc

Saidia – Le directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, a mis en exergue les acquis réalisés en matière de décentralisation et de régionalisation au Maroc, lors des travaux du 1er Forum des régions d’Afrique (FORAF) à Saidia.

Intervenant lors d’un panel intitulé « Gouvernements régionaux et compétitivité territoriale », dans le cadre de ce forum organisé du 08 au 10 septembre par l’Association des régions du Maroc (ARM), M. Mbarki a souligné qu’au Maroc, c’est désormais la région qui prend en charge le développement de son territoire, en partenariat avec l’Etat.

 

Ci dessous l’intervention intégrale de Mr. Mbarki lors du FORAF :

 

Depuis Africités 8 réuni à Marrakech en 2018, beaucoup de travail a été accompli pour la création du Forum des Régions Africaines. Je voudrais rendre ici un hommage mérité à tous ceux qui nous ont précédé dans la création de ce projet, sa défense, puis sa maturation, avant d’en faire une institution importante pour la construction de la prospérité Africaine.

Chaque grande innovation possède son temps de maturation, et la sagesse consiste à savoir évaluer ce temps et le respecter.

Donc si  nous fêtons aujourd’hui cette belle avancée sur le chemin de cette Afrique que nous voulons, une avancée dénuée de toute arrière-pensée politicienne, nous le devons aussi aux pionniers (qu’ils m’excusent de ne pas les citer), et bien sûr à ceux en responsabilité aujourd’hui, qui ont conduit à son terme ce beau projet : Monsieur le Ministre de l’intérieur, en sa qualité de tuteur des collectivités territoriales avec bien sûr les hauts responsables du ministère, Madame la Présidente de l’Association des Régions du Maroc, et à travers elle les Présidents des régions, et particulièrement le Président de la Région de l’Oriental, qui en a été un partenaire actif. Enfin ce projet n’aurait pu voir le jour sans l’accompagnement efficace et les conseils pertinents du Secrétaire Général de CGLUA et de sa Présidente. Je salue chaleureusement.

Mesdames et Messieurs

Dans ce projet de promotion des Régions africaines, « l’Afrique que nous voulons » est celle qui regarde avec conviction l’Afrique d’en bas, sans se priver de lever les yeux, pour en valoriser résolument le potentiel. La nouvelle mission de la Région africaine ne doit pas être une simple transposition de celle des pays développés, ou celle de consultants étrangers immergés dans une autre réalité.

Oui la Région que nous voulons doit être inclusive, ambitieuse, innovante… tout simplement africaine !   

Je ne peux m’empêcher en cet instant, de comparer ces moments d’échange sur l’Afrique à ceux du lendemain des indépendances quand, du Nord au Sud, les pères des mouvements de libération africains, de Feu SM Mohammed V au regretté Nelson Mandela, réfléchissaient au devenir du continent.  Ces grands militants ont libéré l’Afrique d’une des dictatures coloniales les plus cruelles et les plus pernicieuses qu’ait connu l’humanité : elles ont fait fi non seulement des structures traditionnelles, des hommes, mais surtout des cultures, qui sont l’une des richesses de l’âme africaine. L’Afrique, avec courage, a mis trois générations à s’en libérer … pour progressivement commencer à se reconstruire.

Nous avons quitté le « petit combat », celui des indépendances, pour entrer dans la « grande bataille », celle du Développement. (Je paraphrase ici les nombreux et fameux discours de feu Leurs Majestés Mohammed V et Hassan II). Et ce dur combat pour le développement va désormais s’enrichir de ce vibrant appel prononcé à la tribune de l’Union Africaine par SM Mohammed VI, que Dieu L’assiste : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».

Et précisément, je pense que les Régions devront jouer un rôle fondamental, dans la gestation et l’implémentation de cette confiance.

Les nombreuses études sur la région montrent, dans leur diversité, le soin porté à la construction de structures de gouvernance intermédiaire dans la hiérarchie des instances de décision, depuis la base en charge de la gestion des affaires locales, jusqu’au niveau de l’Etat central pleinement attaché à l’exercice de ses prérogatives de conception et de suivi des politiques publiques. Cette structure intermédiaire est apparue, avec le temps comme indispensable à la réussite de la territorialisation des politiques publiques.

Un grand œuvre est en marche

Dans cette longue marche vers la régionalisation…, les pays africains ont suivi des chemins divers et des objectifs similaires :

Pour la Région : il s’agissait de donner de la consistance au projet de territoire, accroître son attractivité, valoriser ses atouts, développer son image.

Pour l’état : il fallait imposer son leadership dans la mise en œuvre des politiques publiques, et établir un excellent transfert vers le haut des préoccupations des citoyens.

L’Afrique traditionnelle dans toute sa diversité, a toujours eu le souci de la proximité dans les processus de gouvernance traditionnels. Les autorités traditionnelles en Afrique – les « jemaa » au Maroc – arbitraient les conflits et géraient les besoins de la collectivité. Le colonialisme a commencé par s’appuyer sur ces structures, dans les villes et les campagnes, pour mieux les neutraliser en les vidant de leur référentiel culturel,

Les indépendances ont créé ensuite de nouvelles instances de gouvernance territoriales Elles sont le résultat d’un long processus de concertations politiques sur les reformes des collectivités locales et de l’administration territoriale : le Royaume du Maroc par exemple est passé par de nombreuses étapes : première charte communale (1960), création des provinces et préfectures (1963). Ce sont les leaders du mouvement de libération qui dans la plupart des cas ont été les auteurs et les animateurs de ces réformes.

  • SM Mohammed V déclarait dès 1958 (discours le 8 mai 1958) :

« L’évolution du pays a eu pour conséquence l’éclatement des structures tribales qui ne sauraient dès lors constituer une base pour la mise en place d’organismes représentatifs. Ainsi, avons-nous jugé préférable que la commune, nouvelle cellule sociale et politique soit à la base de l’organisation du régime du Maroc moderne ».

Des réformes équivalentes dans leurs mécanismes sont réalisées également dans plusieurs pays africains : le Sénégal, le Mali, La côte d’ivoire, le Ghana… et contribuent à enrichir l’action des collectivités locales et territoriales :

  • SM Hassan II à l’ouverture du V° Colloque des Collectivités locales le 21 avril 1992, déclarait :

« Nos ancêtres et prédécesseurs – bénis soient-ils – savaient que le pays ne pouvait être gouverné à partir d’un centre unique, quelles que fussent la vitalité de l’administration, la volonté des hommes et la compétence des fonctionnaires […] En l’absence de la démocratie locale, il ne peut jamais y avoir une démocratie nationale frappée du sceau du sérieux, du respect et de l’engagement. ».

Ainsi, le Royaume du Maroc est passé de 7 régions économiques à caractère administratif, en 1971 (répondant prioritairement à des besoins de planification économique) à 16 Régions devenues collectivités territoriales à part entière (1992). Il s’en est suivi l’élection des conseils Régionaux (1997), pour aboutir enfin à la création de la « Région avancée »

  • À ce propos SM Mohammed VI que Dieu L’assiste, déclarait en de Juillet 2009 :

« Dans Notre résolution à promouvoir la gouvernance territoriale, Nous avons décidé de lancer un chantier fondamental de réformes, en l’occurrence la mise en place d’une régionalisation avancée qui, Nous le souhaitons, marquera un saut qualitatif dans le processus de démocratie locale… »

Il a donc fallu au Royaume plus d’un demi-siècle de réformes pour aboutir à la configuration d’aujourd’hui. L’organisation territoriale africaine a vécu également des évolutions similaires dans les méthodes, prudentes et audacieuses dans leur mise en œuvre, qui ont contribué à stabiliser les états.

Avec la « Région avancée » nous sommes arrivés au faîte des prérogatives données à la gestion régionale décentralisée : le Président de Région assure le leadership du développement Régional, la tutelle est supprimée et les arbitrages en dernier recours sont assurés par le tribunal administratif compétent. Le président dispose de moyens importants et de structures d’accompagnement nouvelles et novatrices. (La Direction Générale des services dotée d’un statut avantageux, et les AREP – Agences Régionales d’exécution des projets -) destinées à assurer la continuité et la stabilité dans la gestion des réalisations. Les conseillers régionaux sont élus au suffrage universel direct. Au niveau de la gestion du développement, les compétences de la Régions sont étendues et définies. Le suivi populaire est régulé. Désormais c’est la Région en partenariat avec l’état qui prend en charge le développement des territoires.

Un nouveau modèle de développement pour l’Afrique

L’achèvement des structures de gouvernance des territoires depuis le gouvernement local jusqu’à l’état central clarifie les missions d’aménagement du territoire et permet de construire un nouveau modèle de développement (NMD), fortement intégré au rôle des acteurs, aux réalités du terrain et aux contraintes de la mondialisation.

Le NMD marocain en cours d’implémentation scrute l’avenir pour les futures décennies, mais recommande dans l’immédiat la dynamisation des processus de mise en place de la régionalisation avancée et la dynamisation du transfert aux Régions des instruments qu’impose l’exercice de leurs prérogatives propres.

Il crée des espaces de « co-conception » des politiques publiques entre l’état et les différents opérateurs au sein desquels la nouvelle Région prendra une place déterminante. Sont également inscrits parmi les objectifs, « la préservation les ressources naturelles et le renforcement de la résilience des territoires au changement climatique, la préservation des ressources en eau par une gestion plus rigoureuse de sa rareté ».

Des outils pour l’action

Les outils de planification du développement accompagnent les niveaux d’intervention : les SRAT (Schéma Régionaux d’Aménagement du Territoire), les plans communal, provincial, puis régional définissent les ambitions, fixent en toute indépendance, je tiens à le souligner, les priorités des territoires et permettent de définir contractuellement, le rôle de chaque intervenant et sa contribution financière, y compris celle de l’état.

Le Président de la Région de Dakhla a présenté le Modèle de Développement des provinces du Sud. Il montre combien est décisif le rôle de l’état dans le financement des grands projets d’investissement et de développement, mais aussi combien est déterminante la contribution du gouvernement régional et des structures intermédiaires dans les financements complémentaires, la sensibilisation des citoyens et leur participation à l’œuvre commune.

Là aussi il faut développer la confiance. Le « Modèle de Développement des provinces du Sud » décide la réalisation simultanée de plusieurs types de projets et décrit leur mise en synergie. Le grand port de Dakhla-Atlantique par exemple aura un impact suprarégional et fera jouer à la région un rôle important au plan des grandes relations économiques y compris au-delà des frontières. Il confirmera ainsi, avec l’état, le rôle des Régions dans la diplomatie territoriale, dans la coopération décentralisée bien sûr, mais au-delà, dans la recherche de nouvelles formes de développement entre Régions, mutuellement bénéfiques.

La région de l’Oriental a également un plan plus ancien celui-là, mais répondant parfaitement aux impératifs d’un développement intégré, et visionnaire pour un territoire en situation de décrochage économique par rapport aux autres régions du royaume, le long d’une frontière restée plus longtemps fermée qu’elle n’a été ouverte depuis les indépendances… un anachronisme choquant !

L’Initiative Royale de Développement de la Région de l’Oriental (IRDO) a été lancée en 2003 pour mettre la Région sur la voie d’un développement rapide et efficace. Mettre en place des infrastructures modernes, parfaitement proportionnées et opérationnelles, lancer de nouveaux secteurs économiques et créer de nouveaux  projets pour leur développement, (zones industrielles de nouvelles génération, stations touristiques en synergie avec le tourisme de niche, produits du terroir et projets destinés à l’économie sociale et solidaire…) création de grandes infrastructures sociales et culturelles et entités de formation des cadres     ( faculté de Médecine couplée à un CHU, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, formation professionnelle, développement du numérique…)

En moins d’une décennie, la Région a ainsi rattrapé son retard et se place aujourd’hui en partenaire dynamique de la coopération avec l’Afrique, avec le soutien du Conseil Régional de l’Oriental et le rôle actif de la société civile. Cette coopération a concerné l’octroi de bourses par le conseil régional, la dynamisation de la coopération décentralisée, l’échange d’expériences et la coopération sur les grands projets comme celui qui associe l’aménagement de la « lagune de Marchica » de Nador à celui de « la Baie de Cocody » à Abidjan

Les chemins du Patrimoine matériel et immatériel

sont aussi les chemins de l’avenir

Nous avons vu combien a été violente l’action d’aliénation culturelle du colonialisme, et combien a été forte la résilience des populations. La réappropriation par les africains et pour eux, de notre intégrité culturelle accompagnera positivement nos performances économiques. Pour la mise en œuvre de notre politique culturelle, sans vouloir nous enfermer dans une quelconque bulle identitaire, nul besoin de passer par l’extérieur, car nous savons le nord friand de la créativité de nos artistes et de nos compétences. Créons des circuits purement africains pour développer notre patrimoine matériel et immatériel, récupérer les œuvres et les archives disparues, et redonner la parole à nos historiens. Il est urgent de nous ré approprier notre Histoire, la vraie, pour construire l’Afrique de la confiance.

Les Agendas

Au niveau Africain beaucoup de ces éléments sont inscrits dans l’Agenda Africa 2063. C’est un grand mérite de l’avoir pensé et mis en débat aussi tôt. Cet Agenda sera, sans nul doute, actualisé et enrichi à l’épreuve des nouvelles évolutions internationales (et des objectifs inscrits dans les autres agendas) qui impacteront durablement nos stratégies de développement.

Dans ce grand débat sur l’avenir de l’Afrique, nous sommes persuadés que la Région Africaine sera un acteur important pour la diffusion de cette confiance tellement utile à nos stratégies. Elle saura atténuer et pourquoi pas résoudre les conflits, notamment aux frontières, parce que proche culturellement du terrain, sensible aux aspirations des populations, et en possession d’outils d’intervention adaptés. Nous encouragerons tous les types de coopération et de partenariat entre les Régions, les institutions et les groupements africains : ensembles régionaux, Zlecaf…

Il faudra du temps et de la patience pour construire tout cela, et pour l’inscrire dans une feuille de route appropriée.  Laissons murir la confection d’un Agenda pour les collectivités territoriales, similaire, parallèle et complémentaire de celui des états.

Alors rêvons un peu, car rêver c’est regarder l’avenir.

Mohammed Mbarki

Société de Développement Saïdia : Omar Lamrini nommé DG par intérim

La Société de Développement Saïdia a annoncé la nomination d’Omar Lamrini, Directeur Général par intérim. En parallèle de cette nomination, Omar Lamrini conservera ses autres fonctions, notamment celles de Directeur Général Délégué de Madaëf et de Directeur Général de Madaëf Golfs.

Après une dizaine d’années dans les métiers de la banque d’affaires et des fonds d’investissement, Omar Lamrini a rejoint le Groupe CDG en 2012 en tant que Directeur Adjoint en charge de la stratégie et de la planification financière au sein de CDG Développement. En 2013, il est nommé Directeur Général de SDRT et SDRT Immo, sociétés en charge du développement de résidences touristiques en partenariat avec le Groupe Pierre & Vacances.

Covid-19/Oriental: 146 rémissions sur un total de 179 contaminations

Un nouveau cas de guérison du nouveau coronavirus (Covid-19) a été signalé au niveau de la région de l’Oriental, portant le nombre des rémissions, à la date du 18 mai à 16H00, à 146 sur un total confirmé de 179 cas d’infection dont huit décès.

Le nouveau cas de rémission a été enregistré durant les dernières 24 heures au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad, selon les données de la direction régionale de la Santé relatives au bilan de l’évolution de la pandémie du Covid-19.

La même source a affirmé que le nombre des décès (8 au total) et des contaminations (179) est resté inchangé dans la région.

La répartition géographique des 146 guérisons fait ressortir que la préfecture d’Oujda-Angad compte le plus grand nombre de rémissions avec un total de 50, suivie des provinces de Nador (36), Berkane (35), Taourirt (08), Guercif (8), Driouch (08) et Figuig (01).

Concernant la répartition des cas d’infection au Covid-19 qui sont au nombre de 179 au total, la préfecture d’Oujda-Angad figure toujours en première position avec 69 cas, contre 41 dans la province de Nador, 41 dans la province de Berkane et 10 à Driouch.

La province de Taourirt enregistre quant à elle 9 cas, contre 8 cas dans la province de Guercif, et un seul cas dans la province de Figuig, alors qu’aucun cas n’a été enregistré jusqu’à présent dans la province de Jerada.

Au niveau national, 82 nouveaux cas d’infection au COVID-19 ont été enregistrés durant les dernières 24 heures, portant le nombre total des cas de contaminations à 6.952, a annoncé lundi le ministère de la Santé.

Aucun nouveau mort n’a été recensé pendant les dernières 24 heures, maintenant le nombre de décès à 192, a souligné la même source, faisant remarquer que 98 nouveaux cas de guérison du nouveau Coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés, portant à 3.758 le nombre total des rémissions.

Source : MAP