Oujda : Des conventions pour promouvoir l’animation sociale de proximité

Oujda : Des conventions pour promouvoir l’animation sociale de proximité

Oujda : Des conventions pour promouvoir l’animation sociale de proximité

Quelque 28 conventions ont été signées, jeudi à Oujda, entre des associations locales et l’Agence de développement social (ADS) et ses partenaires dans le cadre du programme d’animation sociale de proximité dans les quartiers défavorisés de la ville.

Ledit programme d’animation sociale de proximité à travers le sport, la culture et les loisirs dans les quartiers concernés, rappelle-t-on, a été mis en place dans le cadre de la convention de partenariat entre le Comité préfectoral de développement humain (CPDH) d’Oujda-Angad, l’ADS et le Comité local de développement humain (CLDH) de la commune d’Oujda, afin de contribuer à la valorisation des efforts déployés dans le domaine de l’animation sociale par les différents partenaires.

Il s’agit aussi de créer une dynamique au niveau des quartiers et des centres de proximité et faciliter l’implication et l’intégration sociale des jeunes et des enfants des quartiers cibles.

Le programme d’animation sociale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’ADS visant à promouvoir et renforcer la cohésion sociale et l’intégration urbaine en soutenant les initiatives individuelles et collectives et en stimulant la créativité sociale et l’intelligence collective dans les quartiers urbains pauvres et marginalisés, ont expliqué les responsables de la coordination régionale de l’Agence.

L’objectif est d’améliorer le contenu social et éducatif des projets culturels, sportifs et récréatifs, ont-ils ajouté.

Le programme comprend un certain nombre d’étapes et de composantes, notamment la mobilisation des partenaires, la réalisation du diagnostic, le renforcement des capacités des associations, des responsables de centres et des animateurs, l’appui aux projets et initiatives dans les domaines du sport, de la culture et des loisirs, ainsi que l’accompagnement des associations dans le domaine de l’animation sociale et dans la réalisation de leurs projets.

Le programme est mis en œuvre en coopération avec plusieurs partenaires, notamment la wilaya de la région de l’Oriental, la commune d’Oujda, la coordination régionale de l’Entraide nationale, la direction régionale de la Jeunesse et des sports, la direction régionale de la Culture et de la communication et la direction provinciale de l’Education nationale.

Les 28 projets retenus pour bénéficier d’un appui et d’un accompagnement dans le cadre du programme, a-t-on fait savoir lors de la cérémonie de signature, visent à soutenir l’amélioration de la charge sociale et éducative des projets et initiatives dans le domaine du sport, de la culture et des loisirs, à renforcer le comportement civique et les valeurs de citoyenneté chez les jeunes, et à contribuer à la réduction de la délinquance et de la violence dans les quartiers urbains.

Ils ambitionnent aussi la facilitation de l’accès des enfants et des jeunes dans les quartiers de la ville aux activités sportives, culturelles et récréatives, la réhabilitation des espaces d’accueil et des centres de proximité avec le développement de nouveaux mécanismes et concepts concernant leur gestion, en sus du renforcement des partenariats et la convergence des interventions des acteurs locaux dans le domaine de l’animation sociale.

Source : MAP

 

Lever de rideau sur le 27è Festival de la musique gharnati

La 27ème édition du Festival de la musique gharnati d’Oujda s’est ouverte, jeudi soir au Théâtre Mohammed VI, offrant un programme riche en spectacles et activités visant à promouvoir ce genre musical particulièrement présent dans la capitale de l’Oriental.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce festival, organisé par le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports (secteur de la Culture) en collaboration notamment avec la wilaya de la région de l’Oriental et la Commune urbaine d’Oujda, a pour thème cette année «le rayonnement d’un patrimoine, la magie d’une musique».

La soirée d’ouverture de ce festival, tenue en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la province d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai et de plusieurs autres personnalités, a été marquée par des spectacles de haute facture présentés notamment par l’orchestre du Conservatoire régional de musique et d’art chorégraphique d’Oujda et l’ensemble Rawafid de musique andalouse (Tanger).

En outre, des hommages ont été rendus à l’artiste et musicologue Omar Mettioui, qui dirige l’ensemble Rawafid, ainsi qu’à l’artiste Mohamed Chaâbane, président de l’Association Al-Andaloussia d’Oujda.

Dans une allocution de circonstance, le directeur régional de la Culture dans l’Oriental, Mountassir Loukili, a souligné l’importance de la musique gharnati, fruit du brassage des cultures arabe, amazighe et ibérique dans les cités d’Al-Andalus et qui a survécu à de rudes épreuves pour trouver refuge dans différentes villes du Maghreb, dont Oujda, où elle continue à prospérer grâce au travail de générations d’artistes qui ont su sauvegarder ce patrimoine.

La ville d’Oujda a joué un grand rôle dans la préservation et la transmission de cette musique, a-t-il noté, ajoutant que ce Festival rend hommage à ce patrimoine musical et culturel mais aussi à cette ville millénaire.

Ce festival a pour objectif de continuer le travail de préservation de ce patrimoine civilisationnel, a relevé M. Loukili, indiquant que cette édition connait la participation d’ensembles musicaux d’Oujda et du reste du Maroc, en plus de groupes venus d’Algérie et d’Espagne.

Le programme de cette édition, qui se poursuit jusqu’au 15 décembre courant, prévoit l’organisation d’une conférence sur le thème «Les moyens de valoriser et de préserver la musique gharnati en tant que patrimoine immatériel», en plus d’un concours musical destiné aux enfants de moins de 15 ans.

Le festival prévoit aussi de sortir de la ville d’Oujda pour organiser des spectacles de musique gharnati au Complexe culturel de Jerada et dans la ville de Taourirt.

Source : MAP

 

Exploration gazière : la compagnie britannique Predator Oil and Gas Holdings obtient le forage de Guercif

« Predator Gas Ventures (PGVL), une filiale de la compagnie britannique « Predator Oil & Gas Holdings » a annoncé, lundi, qu’elle vient de conclure un accord d’option de forage avec la société canadienne « Star Valley Drilling Ltd » portant sur les permis Guercif I,II, III et IV.

Dans un communiqué, posté sur son site web, Predator Oil & Gas Holdings, qui détient 75% dans les permis de Guercif dans le cadre d’une joint-venture avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), souligne que cet accord est valable jusqu’au 31 janvier prochain « sauf accord entre les deux parties permettant la négociation et l’exécution d’un contrat de forage juridiquement contraignant ».

L’Accord prévoit aussi une date de mobilisation du matériel de forage durant la période allant du 15 mars au 30 avril 2020, « sauf autre accord entre les parties ».

Le programme initial de la société prévoit le forage du prospect de Moulouya-1 d’une profondeur de 2 000 mètres, la mobilisation du matériel de forage et les opérations de forage devant prendre jusqu’à 30 jours.

Des forages soutenus pour le gaz au Maroc

La compagnie britannique indique, en outre, que l’achèvement du premier puits libérera 1 million de dollars de la garantie bancaire de 1,5 million de dollars de PGVL auprès de l’ONHYM, sous réserve de la livraison finale de toutes les données du puits à l’Office marocains des hydrocarbures.

Selon la même source, il s’agit, sous réserve notamment de l’approbation par l’ONHYM, d’une « autre étape importante dans la stratégie de la société visant à développer le gaz peu profond au Maroc en plus d’autres infrastructures en tant que contribution plus verte à la réduction de l’empreinte carbone du Maroc », a souligné le PDG de Predator Oil & Gas Holdings, Paul Griffiths, cité dans le communiqué.

Et d’ajouter: « Le Maroc entre à nouveau dans une période passionnante d’activités de forage soutenues pour le gaz, avec un programme de forage comprenant 12 puits ayant commencé dans le bassin du Rharb à l’ouest et d’autres puits potentiels envisagés plus au sud, où plusieurs sociétés espèrent évaluer le potentiel gazier du Trias Tagi ».

Pour lui, « les perspectives gazières de la société sont au cœur de cette activité et la zone de licence de Guercif nous offre une place attrayante avec de multiples perspectives et permet de tester tous les gaz en cours d’évaluation pour le forage autour de nous ».

Predator Oil & Gas Holdings a, en outre, fait savoir qu’elle rendra compte des progrès que connaîtront les négociations de finalisation des conditions commerciales du contrat de forage.

Les permis Guercif d’exploration, I, II, III et IV. couvrent une superficie de 7.269 km² et se situe à environ 250 kilomètres à l’est du bassin du Rharb où la production de gaz peu profond a été établie par SDX Energy Plc depuis plusieurs années. Ils se trouvent également à environ 180 kilomètres au nord-ouest de Tendrara où le gaz découvert en profondeur est actuellement évalué et potentiellement développé par Sound Energy Plc.

Source : Article19.ma

 

L’environnement et la citoyenneté au centre d’un forum à Berane

« Berkane, vers une gouvernance environnementale intelligente » est le thème central de la première édition du Forum de l’environnement et de la citoyenneté à Berkane, dont les travaux se sont ouverts, mardi, au siège de la province.

Organisé par la Société de développement local (SDL) de Berkane « Marafik Berkane », sous l’égide de la province et avec le soutien de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ce forum réunit des représentants des autorités locales et de la société civile, des universitaires et des experts.

Intervenant à l’ouverture de cette rencontre de deux jours, le gouverneur de la province de Berkane, Mohamed Ali Habouha a souligné la relation entre le citoyen et l’environnement et entre le citoyen et l’administration, faisant remarquer que la gestion et la préservation de l’environnement est une responsabilité partagée entre les deux parties.

A cette occasion et après avoir rappelé les différentes causes et attitudes qui sont à l’origine de la dégradation de l’environnement, ainsi que les conséquences qui en découlent, il a souligné l’impératif d’une mobilisation collective pour informer, sensibiliser et faire évoluer les mentalités et les comportements vis-à-vis de l’environnement, afin de préserver les atouts naturels dont jouit la province de Berkane et de promouvoir le développement durable.

Notant que le programme de ce forum prévoit aussi un débat sur le service public, M. Habouha a annoncé le lancement d’un portail numérique qui vise le rapprochement de l’administration et son interaction positive avec les habitants de la province, expliquant que cette expérience qui favorise la proximité numérique va permettre aux citoyens de demander des attestations ou documents administratifs en ligne.

Cette plate-forme numérique ambitionne aussi de renforcer la communication entre le citoyen et l’administration, de fournir des données générales concernant la province et ses potentialités, d’informer sur les événements culturels, sportives ou autres, en plus d’assurer le suivi continu des projets en cours de réalisation au niveau du territoire de la province.

De son côté, le directeur général de la société « Marafik Berkane », Mohamed El Kihel qui a axé son intervention sur le but de la tenue de ce forum, a mis l’accent sur l’importance de l’appropriation des technologies vertes et sur les avancées réalisées au niveau de la province de Berkane dans les domines de la gouvernance numérique et de la gouvernance énergétique.

La présidente de l’université Hassan II de Casablanca, Aawatif Hayar a traité, quant à elle, du concept « ville intelligente », introduit il y a une dizaine d’années et qui est en quelque sorte l’évolution de la convergence entre le concept du développement durable et l’internet des objets.

Cette convergence a permis de mettre à profit les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour optimiser la gestion des ressources et des systèmes de la ville, a-t-elle expliqué, affirmant que le recours aux nouvelles technologies (smartphone) permet d’optimiser les politiques territoriales et d’être proche des citoyens.

Et de poursuivre que la mise en place d’un portail numérique interactif donne aux citoyens la possibilité d’exprimer leurs avis et leurs propositions sur les réalisations qui sont en cours, notant que cette initiative salutaire mérite d’être développée et généralisée dans d’autres régions du Royaume.

Au programme de ce premier forum figurent notamment des tables rondes sur le concept des services publics et sur l’environnement et la gouvernance énergétique, une rencontre-débat sur le rôle des acteurs territoriaux dans la gouvernance des services publics, en plus de l’inauguration du club de l’environnement du collège Omar Ibn Al Khattab et le lancement de l’initiative « un arbre pour chaque élève ».

Source : MAP

Guercif: L’olivier, star de l’agroalimentaire

L’olivier est en passe de deve­nir la première ressource fruitière de la province de Guercif. En témoignent, la superficie qui lui est réservée et l’intérêt accordé au programme de développement de la filière. Pas moins de 334 millions de DH ont été débloqués pour la culture des arbres fruitiers avec plantation et l’entre­tien de 14.000 hectares au profit de 9.800 bénéficiaires.

Des efforts pour assurer une production de 61.000 tonnes d’olives et améliorer les revenus des agriculteurs de 11.300 DH/ha. En parallèle deux unités de trituration, trois unités de valorisation de la production et deux autres pour la conserve des olives sont en phase de réalisation ou seront lancées en 2020.
 
C’est ce que pré­conise le plan agricole régional pour la filière oléicole qui a également fait de la formation professionnelle un choix straté­gique pour renforcer le réseau des centres de formation au niveau de l’Oriental. Pour le moment, la région compte six centres de formation. Trois autres sont programmés à Jerada et Ain Bani Mathar et Guercif. Ce­lui-ci nécessitera 14 millions de DH avec une capacité de 120 stagiaires.
 
L’ensemble de ces données ont été présentées par Abdellah Koubaa, chef de la division de partenariat et d’appui au développement au niveau de la direction régionale de l’Oriental du département de oléicole pour accompagner la consolidation, et le renforcement de la dynamique de déve­loppement dans le cadre du Plan Maroc Vert.
 
Étalée sur une superficie couverte glo­bale de 4500 m², l’édition de cette année se caractérise par la diversité de son pro­gramme. Un espace d’exposition composé de 3 pôles: un premier consacré aux produits des coopératives, oeuvrant dans la produc­tion de l’olive et de l’huile d’olive, le 2e a accueilli les sociétés et les établissements financiers, et le 3e est dédié aux institutions.
 
S’y ajoutent un espace de conseil agricole équipé de guichets de consultations sur la conduite de la filière et d’un atelier pédago­gique dans le domaine agricole adapté aux enfants et aux jeunes visiteurs du salon. En marge du salon s’est tenu un séminaire in­ternational sur la filière oléicole, les bonnes pratiques de production et les techniques de commercialisation.
 
Et pour conclure, un concours pour le choix de la meilleure huile d’olive extra vierge s’est déroulé sous la supervision d’un comité composé d’experts de la commission nationale de dégustation de l’huile d’olive.
 

11% de la superficie oléicole nationale

La filière oléicole au niveau de l’Oriental est considérée comme stratégique en termes de superficie, de production et de création d’emploi. Elle représente 11% de la superfi­cie oléicole totale nationale avec 118.000 ha dont 87.000 ha productifs (campagne 2018 – 2019). En termes de répartition des superficies par province c’est celle de Driouch qui est classée première avec plus de 44.000 ha, suivie par la province de Guercif avec 27.000 ha et Nador avec plus de 17.000 ha. Toutefois avec prédominance de l’olivier conduit en irrigué dans la province de Guercif.L’objectif escompté sur le plan variétal consiste à diminuer la part de la picholine marocaine, de manière à ce qu’elle ne constitue en 2020 que 50% de la superficie totale des oliveraies au profit des clones haouzia et menara et des variétés étrangères ayant montré leur perfor­mance dans les études de comportement variétal.
 

Production et renouvellement des vergers

La production oléicole au niveau de l’Oriental est passée de 103.000 tonnes en 2008 à 192.000 tonnes en 2018. Une meilleure rentabilité due à l’entrée en production des plan­tations oléicoles réalisées dans le cadre des projets Pilier II du PMV et à l’amélioration de la conduite technique des vergers.
Le rendement moyen est de 2,13 T/ha (+15% par rapport à la campagne précédente) ainsi le rendement varie de 0,8 T/Ha en Bour à 2,8 T/Ha en irrigué. Quant à la capacité de transformation, elle est passée de 62.000 tonnes en 2008 à 86.000 tonnes en 2018 soit une progression de 38%. Reste à préciser que le pourcentage des arbres d’oliviers au niveau de l’Oriental qui ont un âge inférieur à 15 ans est de 62% (dont 37% sont des arbres nouvellement plantés dans le cadre des projets Pilier II et du FDA).
 

Source : L'économiste

 

 

De l’accès à l’eau dans des douars reculés de Driouch

Les petites filles de ce village reculé dans la région du Rif auront le temps d’aller à l’école et de s’amuser.  Finis les kilomètres parcourus à chercher de l’eau. Le sourire du président de l’Association  « Les Deux Rives », Salah El Manouzi, reflète la réussite d’un projet de longue haleine, et d’une coopération exemplaire entre la société civile et les élus. Cette initiative profite  aux douars  d’Icharkin et  de Taamant dans la commune de Bani Maghrnine. 
 
Ce succès  montre le rôle que peuvent jouer les Marocains du monde dans les microprojets de développement de leur pays d’origine.
 
Le président du Conseil de  la région de Driouch,  Abdel Mounaim Fatahi, le vice-président d’Amiens Métropole, Patrick Desseaux et le président de l’Association  Tasghnass de la culture et du développement, Abdesslam El Moukhtari, étaient présents  à l’inauguration de ce point d’eau. Ce jour là, en fin d’après-midi, tout le monde se félicitait de  la réussite de cette coopération entre la société civile et les élus des « Deux Rives » en France et au Maroc. La particularité de ce microprojet de développement  est la proximité avec la population locale. C’est la réponse  à un besoin urgent qui a motivé la création de ce projet, qui sera géré à l'avenir  par les bénéficiaires. 
 
Ce  projet est  le fruit d'un long travail réalisé par une association de la ville d'Amiens, « Les Deux Rives », et  ses membres actifs, dont des gens originaires de cette région reculée du Nord du Maroc. Ils ont réussi à convaincre les élus locaux amiénois et ceux de Driouch de travailler ensemble  et de cofinancer ce  projet au profit de la population locale. 
 
Salah El Manouzi, l’un des premiers à travailler sur le projet, n’a  pas cédé au découragement et malgré un  agenda professionnel très  chargé, il a trouvé du temps de bénévolat pour ce projet. Il fallait prendre l’avion vers Oujda, faute de vol direct entre Paris et Nador. Le chemin  a été long, entre  la ville d’Oujda et Driouch à l’extrême nord du Maroc. 
 
Le président du conseil  de la province de Driouch a exprimé sa satisfaction de la réussite de ce projet  et de la coopération entre les deux régions qui permet le transfert des expériences : « Cela permet l'accès à l'eau et   le développement des produits du terroir pour désenclaver certains villages ». Pour sa part, Patrick Desseaux,  vice-président d’Amiens Métropole,  a loué la coopération entre les deux régions et l'importance du rôle  que peuvent  jouer les Marocains de France.
Nous avons ensuite pris la route vers les douars  d’Icharkien et Taamant dans la commune  de Bani Maghrnine. 
 
La joie  était visible sur tous les visages. Patrick Desseaux, a souligné dans un discours l’importance de ce projet pour les villageois qui va leur faciliter la vie et améliorer leur quotidien. Le président de la région Driouch a, quant à  lui, exprimé sa satisfaction de voir  aboutir cette coopération. Pour sa part, Salah Eddine El Manouzi s’est dit heureux de l’aboutissement de ce projet,  après  de grands efforts consentis par l'Association Les Deux Rives.   
 
Fort heureusement, cette région connaît aujourd’hui une dynamique impressionnante et rapide. Les chantiers de construction sont nombreux, les  travaux d’élargissement des routes se développent et le grand port de Nador ne cesse de grandir. 
 
Les grands projets structurants sont donc là mais ce qui manque encore, ce sont ces petits projets de développement impliquant la population locale, essentiels  pour améliorer la vie quotidienne des habitants. 
 
Source : Libe.ma

Bientôt un centre pour les enfants en situation difficile

Le Comité préfectoral de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) d’Oujda-Angad, réuni mardi à Oujda, a approuvé un projet portant sur la réalisation d’un centre d’accueil pour enfants en situation difficile pour un investissement global de l’ordre de 32 millions de dirhams (MDH).
 
Cette 4è réunion du Comité au titre de l’année en cours, tenue sous la présidence du Wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a été marquée aussi par l’adoption, à l’unanimité, d’un projet de création de deux unités d’enseignement préscolaire dans les communes de Mestferki et Ahl Angad.
 
Quelque 53 enfants du milieu rural profiteront de ces deux unités qui nécessiteront un budget total de 400.000 dirhams.
 
Un communiqué de la préfecture explique que la contribution de l’INDH à la réalisation dans la ville d’Oujda d’un Centre d’accueil des enfants en situation difficile s’élève à 16 MDH, alors que le reste du financement sera assuré par le Conseil de la région de l’Oriental (12 MDH) et l’Agence de développement de la préfecture et des provinces de l’Oriental (4 MDH).
 
M. El Jamai a fait savoir, à cette occasion, que ce projet, qui occupera une superficie de 10.000 m2, porte sur la construction de petits logements d’une capacité d’accueil de 52 lits, en plus de structures pour nourrissons pouvant accueillir jusqu’à 48 lits, un restaurant, une salle de musique et de rééducation psychomotrice et un service de rééducation multidisciplinaire. Le projet aura une dimension régionale et sera ouvert à d’autres catégories pour bénéficier des prestations de rééducation fournies par le Centre.
 
Il a aussi souligné que cette réunion intervient après la clôture des travaux de la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant, qui a eu lieu à Marrakech sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et la présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem.
 
Initié par l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE), ce Congrès a constitué une occasion pour dresser le bilan de la situation de l’enfance depuis la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) par le Maroc, et une étape historique dans le processus de renforcement des droits de l’enfant dans notre pays, a-t-il ajouté.
 
M. El Jamai a poursuivi que le développement de la petite enfance, l’un des principaux axes d’intervention de la 3è phase de l’INDH, constitue un moyen efficace et un pilier fondamental pour remédier aux disparités économiques, sociales et territoriales, rappelant dans ce sens que la Wilaya de l’Oriental avait organisé, le 31 octobre dernier, une journée de sensibilisation dans le cadre de la campane nationale pour le développement de la petite enfance.
 
L’objectif, a-t-il expliqué, est de sensibiliser et de booster la prise de conscience quant à l’importance de ce sujet et de mettre en avant ses impacts positifs dans l’édification d’un avenir radieux pour les générations montantes au Maroc.
 
Source : MAP

Visa for Music : L’Oriental en vedette

Un groupe de jeunes engagés dans l’action associative ont partagé, samedi à Rabat, leurs expériences pour le développement de la scène artistique et culturelle de la région de l’Oriental.

 
Intervenant lors d’une conférence-débat organisée en marge de la 6ème édition du festival « Visa for Music » sous le thème « l’Oriental marocain, jeunesse et engagement », des jeunes représentant plusieurs associations de l’Oriental, en l’occurrence l’ « Association passagers », le « Collectif Tzouri » ou encore « This is Oujda », ont donné un aperçu des efforts engagés en vue de développer le volet culturel, depuis les premiers balbutiements jusqu’à la phase de maturité.
 
Les intervenants, qui ont résumé en trois mots oujdis les différentes étapes du développement de l’action culturelle locale, à savoir « LMejj » (Ennui), « Refs » (tout le monde fait la même chose) et « El Gabed » (Synergie et actions communes), ont souligné l’importance des associations locales en termes de promotion de l’expression artistique de la jeunesse locale.
 
Les associations de l’Oriental ont connu un foisonnement depuis 2014, ont-ils fait savoir, évoquant les différents challenges relevés par les associations locales, notamment le manque de visibilité, de structuration, d’infrastructures et d’investissement.
 
« Il fallait chercher des solutions et trouver des accords et des partenariats pour structurer nos actions et gagner plus de crédibilité vis-à vis de l’Etat », ont poursuivi les différents intervenants.
 
Chose promise chose due, les associations ont adopté la devise « l’union fait la force » et ont œuvré tous ensemble pour développer la scène artistique et culturel et mettre à la disposition des jeunes des espaces d’échange et de partage leur permettant de s’affirmer au niveau régional, national et international.
 
« Actuellement la région de l’Oriental dispose d’un ensemble de festivals et de rendez-vous culturels qui en font l’une des destinations les plus connues », se sont-ils réjouis.
 
Organisé du 20 au 23 novembre à Rabat, « Visa for Music » est le premier salon professionnel et festival des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient. Chaque année, cet événement réunit plus de 2.000 artistes, professionnels et journalistes venus du monde entier.
 
Source : MAP

Jerada : Une foire régionale pour promouvoir les produits d’artisanat

Une foire régionale de l’artisanat s’est ouverte, mardi à Jerada, avec la participation d’une centaine d’exposants venus présenter et commercialiser leurs produits qui témoignent d’un savoir-faire ancestral.
 
Cette foire, placée sous le thème « la formation en artisanat, un pilier du développement économique », est organisée jusqu’au 05 décembre à l’initiative de la Chambre régionale d’Artisanat de l’Oriental et la Maison de l’Artisan, en coordination avec la province de Jerada, la Direction régionale de l’Artisanat et les conseils provincial et communal de Jerada.
 
Cette manifestation qui accueille plus de 100 exposants représentant plusieurs associations et coopératives artisanales issues des différentes villes et communes de la région de l’Oriental, et d’autres régions du Royaume, en plus de participants d’Egypte et du Sénégal, offre à voir une diversité de produits d’artisanat avec des articles très variés allant de simples objets d’art aux costumes traditionnels et produits utilitaires, en sus de produits du terroir.
 
La cérémonie d’ouverture de cette foire qui regroupe quelque 64 stands s’est déroulée en présence du gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, et de plusieurs personnalités.
 
Pour le président de la Chambre régionale d’Artisanat, Driss Boujouala, cette foire est une plateforme idoine pour valoriser les produits de l’artisanat et permettre aux artisans et artisanes de commercialiser leurs produits et d’améliorer leur revenu.
 
Elle entend aussi favoriser l’échange et permettre aux artisans de la région de l’Oriental de s’ouvrir sur d’autres nouveautés et techniques utilisées dans ce domaine, a-t-il dit dans une déclaration à la presse, soulignant que les visiteurs de cette exposition vont découvrir une panoplie de produits réalisés par des artisans talentueux qui excellent dans les métiers de l’artisanat.
 
Pour de nombreux exposants, cette foire leur permet de mieux faire connaître leurs produits et leurs dernières créations qui se caractérisent par la qualité et la diversité, et de montrer les potentialités et les compétences dont jouit la région de l’Oriental dans les différents métiers d’artisanat.
 
Ils ont salué dans ce sens l’organisation de cette manifestation qui favorise aussi les rencontres entres les artisans, d’ici et d’ailleurs, et la découverte du développement que connait ce secteur porteur et dynamique.
 
Source : MAP

Guercif : Coup d’envoi de la 3ème édition du Salon régional de l’olive

La 3ème édition du Salon régional de l’olive de Guercif s’est ouverte vendredi, sous le thème «La formation professionnelle, un enjeu stratégique pour le développement de la filière de la production oléicole».

 
Organisé par la Direction régionale de l’Agriculture et la Chambre d’Agriculture de la région de l’Oriental, en partenariat avec la province de Guercif, le Conseil provincial de Guercif et l’Association du festival de l’olivier, cet évènement se poursuit jusqu’au 27 novembre courant avec pour objectif principal d’accompagner, consolider et renforcer la dynamique de développement du secteur agricole dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV).
 
Il s’agit aussi de promouvoir le rôle de la filière oléicole dans l’accroissement du développement au niveau provincial et régional, indiquent les organisateurs.
 
Le coup d’envoi de cette manifestation a été donné en présence du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, du Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai et du gouverneur de la province de Guercif, Hassan Belmahi.
 
Ont pris également part à la cérémonie d’inauguration, le directeur régional de l’Agriculture, le président de la Chambre d’agriculture de la région de l’Oriental, des élus et plusieurs autres personnalités.
 
A cette occasion, la délégation officielle a suivi des explications sur l’état d’avancement du programme de développement de la filière oléicole dans la région de l’Oriental et du programme de promotion des arbres fruitiers dans la province de Guercif, sur le projet du centre de qualification agricole à la commune de Taddart (province de Guercif) et sur la contribution de la Chambre régionale d’Agriculture en matière de développement agricole au titre de la saison agricole 2018-2019.
 
Dans une déclaration à la presse, M. Sadiki a souligné que ce salon offre un espace très important pour l’échange des expertises entre producteurs et experts, notant que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamique de développement que connait le secteur agricole à la faveur du PMV.
 
Dès son lancement, ce plan a accordé une importance particulière à la filière oléicole, et ce en procédant à l’organisation de la profession sur l’ensemble des chaînons de cette filière et en déployant des aides à la plantation de l’olivier et à la valorisation des produits, a-t-il relevé.
 
La région de l’Oriental en général et la province de Guercif en particulier ont connu la création de nombreuses unités de production oléicole, a affirmé M. Sadiki, ajoutant qu’au niveau national, la superficie plantée en olivier a atteint 1,2 million d’hectares, dont près d’un million d’hectares productifs, ce qui a permis d’atteindre une récolte record de deux millions de tonnes.
 
Ce volume devrait encore augmenter dans les années à venir, a-t-il dit, précisant que la région de l’Oriental, totalise 120.000 ha plantés en olivier, réalisant une production annuelle de 200.000 tonnes.
 
La province de Guercif est connue pour l’importance de son secteur oléicole et par le dynamisme des coopératives locales, en particulier les coopératives féminines, s’est-il félicité, mettant en exergue le fort impact social de ce secteur en matière de création d’emplois et de développement des revenus de la population locale.
 
Ce salon, qui s’étale sur une superficie couverte globale de 4.500 m², se caractérise cette année par la diversité et la richesse de son programme qui comporte une multitude d’activités.
 
Un espace d’exposition couvert d’une superficie de 2.900 m2 a été aménagé à cet effet, accueillant une centaine d’exposants et qui est composé de trois pôles consacrés respectivement à l’exposition des produits des coopératives, spécialement celles oeuvrant dans la production de l’olive et de l’huile d’olive, à l’accueil des sociétés et établissements financiers et aux stands des institutions.
 
Cette édition sera aussi marquée par l’organisation d’un séminaire international avec la participation d’experts reconnus dans la filière oléicole, ainsi que d’ateliers au profit des agriculteurs autour des bonnes pratiques de production et des techniques de commercialisation des produits oléicoles, en plus de la communication autour des incitations et aides octroyées par le Fonds de développement agricole (FDA). Une salle couverte dont de 1.200 m² est mise en place à cet effet.
 
Figure au programme également un concours pour le choix de la meilleure huile d’olive extra vierge, outre la dégustation des produits des exposants à travers l’organisation d’un atelier technique de dégustation, sous la supervision d’un comité composé d’experts de la commission nationale de dégustation de l’huile d’olive.
 
De même, un espace de conseil agricole de 150 m² a été aménagé et équipé de guichets dédiés aux consultations sur la conduite de la filière oléicole, en plus de la réservation d’un espace couvert de 250 m² dédié aux exposés et ateliers pédagogiques dans le domaine agricole adaptés aux enfants et aux jeunes visiteurs du salon.
 
Le salon comporte de même une exposition externe des équipements et machines agricoles.
 
Les organisateurs s’attendent à une affluence importante de plus de 50.000 visiteurs pour ce salon, qui constitue, selon eux, une occasion pour créer une nouvelle dynamique et promouvoir l’économie provinciale et régionale.
 
Source : 2M.ma