Inauguration à Taourirt d’une annexe du CRI de l’Oriental

Inauguration à Taourirt d’une annexe du CRI de l’Oriental

Inauguration à Taourirt d’une annexe du CRI de l’Oriental

Une annexe du centre régional de l'investissement (CRI) de l'Oriental a été inaugurée à Taourirt, dans l'objectif de créer un relais administratif et d'accompagnement pour permettre aux investisseurs de mener à bien leurs projets.

La création de cette annexe à pour objectif de renforcer la proximité avec les investisseurs potentiels d'autant plus qu'un afflux massif des investissements a été constaté ces dernières années au niveau de la province, a souligné dans une déclaration à la MAP, le directeur du CRI-Oriental, Driss Sabri.

L'ouverture de cette nouvelle structure s'inscrit également dans le cadre de la politique d'ouverture prônée par le CRI de l'Oriental sur l'ensemble des provinces de la région, a-t-il indiqué, ajoutant que l'évolution des activités liées à l'agrobusiness notamment a dicté une telle démanche pour mieux répondre aux attentes des porteurs de projets.

L'annexe comprend, par ailleurs, un guichet unique d'urbanisme qui permettra d'instruire les dossiers d'investissement et d'urbanisme dans une seule plateforme, ce qui constitue une démarche unique en son genre susceptible de contribuer à une prise en charge efficace et efficiente des dossiers d'investissement, a-t-il ajouté.

Un total de 778 projets pour un investissement global de 11,45 milliards de dirhams ont été approuvés par le Centre régional de l'investissement (CRI) de l'Oriental entre 2014 et 2016. Selon des chiffres du CRI-Oriental, ces projets font partie de quelque 1.039 projets d'un montant global de plus de 28 milliards de DH instruits par les différentes commissions régionales au cours des trois dernières années.

Source : MEDIAS24

 

L’oléiculture en pleine croissance dans la Région de l’Oriental

L’oléiculture dans la région de l’Oriental connait actuellement une grande expansion avec un accroissement important en termes de superficie.

 Cette dernière est passée de 83 000 ha en 2008 à 115.000 ha actuellement, soit une augmentation de 39% répartie sur les provinces d’Oujda-Angad, Berkane, Nador, Taourirt, Driouch, Jerada, Guercif et Figuig.

Cette progression est fortement soutenue et stimulée par la mise en œuvre du Plan Agricole Régional qui a fait bénéficier l’agriculture solidaire d’une attention particulière afin de lutter concrètement contre la pauvreté rurale en augmentant le revenu des agriculteurs dans les zones défavorisées.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets agricoles solidaires, un programme de reconversion en arboriculture fruitière a été lancé afin de mieux valoriser le potentiel agricole des terres.  En effet, cette stratégie a  fixé pour objectif d’atteindre  153 000 ha de superficie plantée en olivier d’ici 2020. Durant la période 2010-2016, 60 projets Pilier sont lancés en mobilisant un budget global de 1.3 Md DH dont 23 projets oléicoles avec un investissement de 542 MDH et 16 770 bénéficiaires. A fin 2016, la superficie plantée en olivier est de 24 994 ha, soit 74% du programme des plantations arboricoles.

En termes de production, la filière oléicole a connu une nette croissance en passant de 70 000 tonnes en 2008 à 142 244 tonnes lors de la campagne  2015/2016, soit une progression de plus de 100%, dont 90% de la production est destiné à la trituration et à la conserve. L’objectif est d’atteindre une production de  237 000 tonnes d’ici 2020.

Pour assurer une valorisation adéquate de la production oléicole, la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental mène des actions soutenues pour le soutien et l’appui aux organisations professionnelles agricoles concrétisant ainsi la vision de Ministère de l’Agriculture pour le développement des produits de terroir , mais aussi d’accompagner la demande croissante en matière d’huile d’olive de bonne qualité.

Cette importance particulière se traduit par la mise en place d’une unité de trituration des olives d’une capacité de 60 tonnes par jour au profit du GIE Ahlaf Taourirt et  d’une deuxième unité d’une même capacité en cours d’installation au niveau de la province de Nador. Le Plan Agricole Régional prévoit la construction de 9 unités de trituration et l’équipement de 10 unités d’ici 2020. Cette importance se traduit également par l’appui à la commercialisation à travers l’amélioration du packaging, l’hygiène et la qualité d’huile d’olive par la distribution de fournitures d’emballage à savoir les bouteilles d’huile d’olive.  Il est important de noter que la région compte actuellement  374 unités de trituration dont 49 modernes et 30 conserveries d’olives.

En 2017, la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental, prévoit la mobilisation d’un budget de 31,2 MDH pour la plantation de 2 100 ha en olivier par la mise en œuvre de 11 projets dans les provinces de Berkane, Jerada, Driouch, Nador et la Préfecture d’Oujda Angad.

Source : Agri Maroc

le Maroc fait son retour à l’Union africaine

C'est fait. Le président de l'Union africaine a acté le retour du Maroc au sein de l'organisation, à l'issue des débats de la Conférence.

Alors que 10 pays émettaient des réserves à l'admission du Maroc, et proposaient à l'initiative du président Mugabe la création d'un Comité pour accompagner l'intégration du Maroc pour veiller au respect de l'Acte constitutif de l'UA, le débat a été déplacé sur le fait de savoir si une minorité pouvait bloquer une décision de la majorité. 39 pays se sont en effet prononcés pour une admission sans condition du Maroc.

Soucieux d'écouter les voix de tous les pays et de prendre toutes les opinions en considération, le président de l'Union africaine Alpha Condé a fini par obtenir le consensus, l'Afrique du Sud ayant reconnu l'importance de la démocratie dans les prises de décisions.

En conclusion, on ne peut que féliciter notre diplomatie sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour cet acquis très important. En effet, le Maroc pourra désormais jouer pleinement son rôle au sein de cette organisation africaine, et défendra mieux de l’intérieur la question du Sahara.

Source : Telquel

Nador West Med: Lancement imminent des travaux portuaires

Les premiers marchés dévoilés ce 6 février

Démarrage des travaux d’infrastructure cette année
 

La société Nador West Med (NWM), chargée de la réalisation et la gestion du complexe portuaire Nador West Med, entamera au cours de cette année les travaux de construction des infrastructures du nouveau port de Nador. Ses premiers appels d’offres seront octroyés dès le 6 février prochain. Il s’agit de la construction du contrôle sous-marin en permanence des travaux de construction des infrastructures adéquates et la réalisation des infrastructures pour le suivi environnemental. La première phase de réalisation du port comportera, en plus de l’emprise des zones de clapage et mouillage, les travaux pour la réalisation de 2 digues, 2 terminaux, 2 quais, 3 postes pétroliers, 1 poste RO/RE, les draguages et terrassements généraux.

De fait la première offre assurera l’équipement nécessaire pour la réalisation des travaux, une inspection sous-marine et des plongeurs spécialisés pour le contrôle sous-marin. La durée d’exécution, renouvelable chaque année, débutera le lendemain de la notification de l’ordre de service, jusqu’à la fin des travaux de construction du port (à hauteur de 5 ans). Pour la construction du port Nador West Med, la société NWM a réalisé une étude d’impact sur l’environnement, qui a conduit à la mise en place du plan de suivi et de surveillance environnementale. La première phase des travaux a débuté en mai 2016 et sera achevée à la fin 2021 pour une exploitation progressive à partir de 2022. Parallèlement, l’entrepreneur, chargé des travaux de construction du port, mettra en place son programme de suivi environnemental qui complète le programme du maitre d’ouvrage, que le titulaire aura à suivre également. Ce suivi environnemental des travaux s’articule autour de plusieurs missions dont l’actualisation du système de gestion environnementale, la réalisation des mesures d’analyses et le contrôle de construction des ouvrages.

Le lancement des travaux pour la construction des infrastructures portuaires constitue la première phase du projet Nador West Med. Cette nouvelle plateforme industrielle intégrée sera composée d’un port, en eau profonde, doté de capacités importantes pour développer un pôle énergétique, un transbordement des conteneurs et traitement des produits en vrac spécialisés. Sa réalisation nécessitera 10 milliards de dirhams auxquels s’ajouteront les investissements de la superstructure, des équipements, des travaux et infrastructures hors sites. Le tout sera réalisé sur un site stratégiquement positionné par rapport aux principales routes maritimes, du trafic des conteneurs et produits pétroliers, qui connaît annuellement le passage de plus de 100.000 navires, précise-t-on. En aval, ce port contribuera à l’accélération du développement socioéconomique d’une région en quête de compétitivité et d’attractivité.

Source : L'économiste

 

Oujda optimise ses réseaux d’eau potable et d’assainissement

Préservation de l’environnement hissée en priorité

Réutilisation des eaux épurées à des fins agricoles

1,3 million/m3 économisés en une année

Un nouveau programme est mis en place par la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO) pour l’accompagnement du développement urbanistique, économique et social d’Oujda. La préservation de l’environnement, développement durable, sécurisation de l’alimentation en eau potable, réduction du nombre de réclamations pour manque de pression ou fuites sur réseau, en sont les priorités. Pour atteindre ces objectifs, 94 millions de DH sont débloqués pour la construction de nouveaux réservoirs d’eau et l’extension des réseaux d’eau potable et d’assainissement liquide.

Ce n’est pas tout car, pour la seule année 2017, la Radeeo a programmé 132 millions de DH pour l’investissement et 331 millions de DH pour l’exploitation. «Pour le plan quinquennal 2017/2021, nous comptons investir 378 millions de DH pour l’amélioration des performances des réseaux», confie à L’Economiste Hanafi Aboukir, directeur général de la Régie autonome d’Oujda.
La Radeeo se base sur les projets définis par les études d’actualisation des schémas directeurs d’alimentation en eau potable et d’assainissement liquide et les objectifs fixés en matière de gestion du service public. Il s’agit de répondre à cinq attentes: préserver l’environnement avec amélioration des conditions sanitaires de la population, assurer une meilleure proximité du client, accompagner le développement socioéconomique que connaît Oujda, pérennisation et fiabilisation des infrastructures existantes et économie en eau. Pour ce dernier point, la deuxième tranche d’extension de la station d’épuration des eaux usées est en phase finale.

En matière de couverture par foyer, la Radeeo compte 152.400 clients et assure un réseau d’eau potable long de 1.954 km et 1.291 km pour l’assainissement liquide. Des réalisations qui ont nécessité 1,4 milliard de DH au cours de la dernière décennie et qui ont contribué à l’optimisation du rendement avec économie de 4 millions/m3 en trois ans. De son côté, l’autonomie de desserte est améliorée grâce à la construction de plusieurs réservoirs de stockage d’eau pour atténuer l’effet des coupures d’eau, suite à des casses au niveau de l’adduction d’amenée d’eau potable, à partir du barrage Machraâ Hammadi. Plusieurs réservoirs d’une capacité additionnelle de 22.800 m3 ont été mis en service et un réservoir de 7.000 sera entamé en 2017. Ce qui permettra d’améliorer la capacité de stockage de 41.750 m3 en 2014 à 76.550 m3 en 2018 et d’assurer une autonomie de desserte de 26 heures au lieu de 19 heures actuellement.

Concernant, la contribution de la Radeeo au programme intégré pour assurer une infrastructure de base compétitive à Oujda, tous les projets qui lui ont été attribués sont achevés. Des réalisations qui ont permis le traitement de 65.000 m3 des eaux usées et le traitement de 26 tonnes de demande biologique en oxygène DBO (paramètre d’évaluation de la pollution), au lieu de 10 tonnes. En aval, cela a doté les alentours d’Oujda de ressources importantes en eau conformes aux normes d’irrigation. Ces ressources sont déjà utilisées dans l’irrigation du nouveau parc écologique au nord de la ville depuis juin dernier. Comme elles sont programmées pour l’irrigation de 500 hectares avant d’être généralisées pour l’irrigation de près de 1.500 hectares de terres agricoles à la fin 2017. Une aubaine pour 248 agriculteurs dans la zone frontalière qui bénéficieront de cette ressource non conventionnelle.

Services de proximité

Pour assurer une meilleure couverture de la ville et permettre aux citoyens de régler leurs affaires, dans les meilleures conditions, la Radeeo a renforcé son réseau d’agences par de nouveaux points d’encaissement. En parallèle, elle a optimisé les délais d’intervention et de dématérialisation des procédures pour garantir la rapidité et la fiabilité du traitement des réclamations.
Deux numéros téléphoniques (0 801 000 304 ou 05 36 74 61 87) 24/24 et 7/7; ainsi qu’un site web sont mis à disposition pour permettre au client d’accéder aux informations dont il a besoin (historique de consommation, facturation, réclamation, procédures administratives…)
La Régie s’est également engagée dans une démarche de satisfaction des clients et d’optimisation du cycle de relève (facturation et encaissement) via une nouvelle facture détaillée de ses services.

 

Source : L'économiste

NADOR WEST MED: UN PROJET À 10 MILLIARDS DE DIRHAMS

Le lancement des travaux de l’aménagement progressif de la plateforme industrialo-portuaire intégrée «Nador West Med» sur la côte méditerranéenne de la région de l’Oriental est imminent.

Cet important projet intégré, qui a nécessité une enveloppe de 10 milliards de dirhams auxquels s'ajouteront les investissements de la superstructure, des équipements et des travaux et infrastructures hors sites, sera construit sur un site stratégiquement positionné en face des principales routes maritimes Est-Ouest des trafics conteneurs et produits pétroliers, qui connaît annuellement le passage de plus de 100.000 navires.

Ce nouveau complexe aura des retombées sociales et économiques majeures pour la région de l’Oriental, notamment en termes de création d'emplois directs, indirects et induits, ainsi que de génération d'investissements publics et privés. Par ailleurs, ce projet permettra d'accélérer et de renforcer le développement économique et social de la région de l’Oriental par la réalisation de grandes infrastructures améliorant la compétitivité de la région, l’attractivité des investissements nationaux et internationaux et la création de richesses et d'emplois. Sans oublier son rôle dans le renforcement de l’infrastructure maritime portuaire du Maroc, plus précisément dans la région de la Méditerranée occidentale, notamment dans la rive sud, et sa volonté de tirer bénéfice de sa position géographique au niveau du Détroit de Gibraltar pour drainer une partie de l’activité maritime mondiale.

Source : Le360

Nouvelle approche de développement pour la province de Jerada

  • Reconversion agricole, transformation touristique, projets pilotes en médecine… l’accès multisectoriel.
  • 680 millions DH pour la mise à niveau des centres urbains.
  • Une troisième centrale solaire dans le pipe.

 

Après avoir traversé des années de détresse, la province de Jerada prépare sa reconversion lentement mais sûrement. La fermeture des charbonnages du Maroc à Jerada, la Compagnie minière à Touissit, Zelidja à Sidi Boubker et la fonderie du plomb à Oued El Heimer ont failli transformer les centres urbains de la province en villes fantômes avec un grand déficit en matière d’offres d’emploi. Avec le déclin du secteur minier, toutes les localités de la province ont vécu des années difficiles. Il a fallu repenser autrement le décollage économique d’une province aux multiples atouts mais qui n’arrivait pas à se débarrasser de ses anciens démons. La reconversion a traîné durant deux décennies. Il n’était pas facile de passer d’une mono activité à la multiple activité économique. 

Seule lueur d’espoir, les différents programmes lancés dans le cadre de l’Initiative royale du développement de l’Oriental ont permis d’asseoir une politique de redressement qui touche plusieurs secteurs mais qui a pris du temps. L’absence d’une approche citoyenne incluant le secteur privé en était la principale cause. Toutefois, les programmes qui sont en phase d’exécution et qui seront opérationnels au cours de 2017 et 2018 ont ratissé large: mise à niveau urbaine, construction de centrales de production électrique, reconversion agricole et lancement de projets touristiques. Pour faire aboutir ces programmes de redressement, les responsables locaux ont opté pour une approche participative en concertation avec les différentes forces vives de la province: institutions, partis politiques, syndicats élus, conseils provincial et communal.

Des actions émanant de diagnostics, réalisés par différents services et ONG, sont lancées et s’articulent autour de deux axes. Le premier volet se rapporte au monde rural et concerne l’électrification rurale, alimentation en eau potable, renforcement et ouverture de nouvelles pistes rurales et lancement de nouvelles cultures agricoles. Des chantiers indispensables pour endiguer le phénomène de l’exode rural et les problèmes d’isolement. Jusqu’à fin 2016, le taux de raccordement en eau potable a couvert 96% des douars et l’électrification rurale est passée de 94 à 96% entre 2014 et 2016. L’objectif est d’atteindre une couverture à 100% à la fin 2017.

Les cendres issues de cette centrale ne seront pas rejetées dans la nature mais revalorisées
dans des produits de briqueterie et de cimenterie (Ph A.K)

 

En parallèle, la province bénéficie d’un accord avec les Emirats arabes unis pour généraliser l’utilisation de l’énergie solaire, via des packages déplaçables et panneaux solaires dernière génération. Une offre adaptable pour satisfaire la consommation de plusieurs lampes, prises, réfrigérateurs et télévisions. Il résout le problème des nomades qui se déplacent avec leurs troupeaux en quête de pâturages mais qui avaient besoin de commodités pour mener une vie décente. Actuellement, toutes les familles nomades de la province ont été recensées et le budget alloué à ces kits est débloqué. Les premières offres sont déjà opérationnelles. Une autre convention pour l’électrification de 706 foyers dans 13 douars et 6 communes rurales pour un montant global de 30,3 millions de DH est également en phase de réalisation. Les bénéficiaires contribueront à hauteur de 2.500 DH payables sur 7 ans (40 DH/mois). Pour rappel un seul raccordement aux foyers éparpillés dans le rural, sans ce type d’accompagnement, avoisine les 100.000 DH.

Concernant l’alimentation en eau potable et l’abreuvement du cheptel, plusieurs programmes seront lancés en 2017 dans le cadre de conventions de partenariat pour un montant de 33,9 millions de DH (19 millions de DH pour l’alimentation des douars en eau potable et 14,95 millions de DH pour l’abreuvement du cheptel). Les marchés seront lancés dans quelques jours pour le creusement des forages, l’équipement des fontaines et réservoirs pour pallier la rareté des précipitations. En amont, ces nouvelles réalisations conforteront ce qui a été réalisé en matière de protection contre les crues. C’est le cas du programme de lutte contre les inondations et crues des rivières avec construction de canaux de dérivation et dalots à Jerada et Hassi Blal (39 millions de DH).

Les centres urbains de la province effectuent leur mise à niveau
pour se hisser au niveau des grandes villes de l’Oriental (Ph. AK)

 

Idem pour les équipements hydrauliques au niveau de la zone irriguée d’Ain Bani Mathar (50 millions de DH), alors qu’en matière de raccordement au réseau d’eau potable, il est de 100% en milieu urbain et de 92% dans 7 centres ruraux. De son côté, le secteur de la santé a bénéficié d’une attention particulière avec focalisation sur les malades silicotiques (victimes des années d’exploitation du charbon). Quelque 55 millions de DH ont servi à la réalisation d’une unité de pneumologie et silicose (55 lits avec 42 millions de DH), un nouveau centre d’hémodialyse, agrandissement de la maison d’accouchement à Ain Bani Mathar, renforcement du parc d’ambulances (15 au total) et 2 unités médicales mobiles équipées de labos d’analyse et matériel performant.

En matière d’inter-connectivité des différents douars de la province aux routes nationales, secondaires et tertiaires, un programme original vient d’être lancé. Au lieu de se limiter aux 134 km de pistes rurales programmées pour 2017 et 2018, les responsables locaux ont lancé un vaste programme pour traiter des tronçons de 983 km. Un choix dicté par le besoin et exécuté dans un cadre collégial. Au lieu de faire appel à des sociétés privées, les autorités locales et les conseils élus ont opté pour l’autoréalisation en s’équipant d’engins indispensables pour la réalisation de ces travaux. Le Conseil provincial se charge de la facture du gasoil et de celle de la main d’œuvre, la délégation locale du ministère de l’Equipement assure l’achat des engins (niveleuses, chargeur, pelle-buldozer, camion benne, compacteur vibreur, camion citerne et porte engin) alors que l’INDH finance les différents ouvrages d’art, la matière première provenant des carrières est gratuite.

La spécificité de ce travail collégial est d’assurer en aval la maintenance pour plusieurs années vu que le matériel reste sur place. Une telle opération nécessite 19,1 MDH. C’est ce que vient d’expliquer Mabrouk Tabet, gouverneur de la province de Jerada, lors d’une réunion avec des associations locales. De telles infrastructures sont indispensables pour enclencher des programmes de développement et permettre à la province d’améliorer son triste record de chômage 29%. C’est un rôle qu’endossent le Conseil régional, élus locaux et autorités qui viennent de lancer un programme de reconvention économique s’appuyant sur l’agriculture et le tourisme.

75 millions de DH sont débloqués pour protéger les villes de Jerada
et Hassi Blal contre les inondations et éviter à ces centres les avalanches de crues
 (Ph A.K)

Sur le plan urbanistique, la province de Jerada est à l’heure de sa mise à niveau. Les 3 centres urbains de la province (Jerada, Ain Bani Mathar et Touissit) bénéficient de travaux complémentaires dans le cadre de la politique de la ville. Une nouvelle vision de développement qui engage les ministères de l’intérieur (DGCL), l’habitat, jeunesse et sports, santé, artisanat, économie solidaire, énergie, l’OFPPT, agence de l’Oriental, entraide nationale, ONEE,les conseils régional et provincial et les trois communes ciblées: Jerada, Ain Bani Mathar, et Touissit.

Dans le détail, il s’agit de la mise à niveau et renforcement du réseau routier, éclairage public, assainissement, embellissement des façades des principales artères, mise à niveau des places publiques, création d’un centre de santé, salles omnisports, centre aux personnes à besoins spécifiques, espaces associatifs, qualification professionnelle, construction d’abattoirs, aménagements des places de stationnement des grands taxis et protection des villes contre les inondations. Le budget alloué est de 680,8 MDH à réaliser avant 2018. (Dont 388 MDH pour Jerada, 187,9 MDH pour Ain Bani Mathar et 104,9 MDH pour Touissit).

Source : L'économiste

PRIMO : PROGRAMME RÉGIONAL INITIATIVES MRE DANS L’ORIENTAL

Sur la base des résultats de la capitalisation réalisée et du plan de redéploiement qui en découle, le projet SHARAKA soutient le MCMREAM dans sa volonté de consolider les liens entre les MRE et leur territoire d’origine et de renforcer la collaboration des acteurs nationaux et régionaux autour des MRE.

À travers le programme PRIMO, doté d'un financement d'un millions d'€, le MCMREAM entend mieux répondre aux besoins des MRE tout en accentuant leurs rôles dans le développement de la Région de l'Oriental. 

PRIMO se décline en quatre projets (Cf. documents joints) répondant chacun aux objectifs suivants : 

  • La promotion du territoire
  • L’intégration d’un volet MRE dans la stratégie de planification régionale
  • L’accompagnement des investisseurs MRE
  • L’accompagnement socio-économique des MRE

PRIMO est mis en œuvre à travers une convention cadre signée le 06 mai 2016 entre le MCMREAM, le Conseil Régional de l’Oriental et la Wilaya et mobilise l’ensemble des acteurs du secteur comme la Maison des Marocains du Monde, les associations CEFA et "Migration et développement", l’Agence de Développement de l’Oriental, le FROCOD et le Centre Régional d'Investissement, … 

Les résultats de cette action pilote permettront au MCMREAM de mieux comprendre comment prolonger cette intervention dans l’Oriental et la dupliquer dans les autres régions du Maroc concernées par la problématique migratoire.

Figuig/Elevage : Des points d’eau pour abreuver le cheptel

  • 190 millions de DH pour aménager 100 sites
     
  • La province compte plus de 650.000 têtes d’ovins et caprins et 15.000 éleveurs
     
  • Objectif, alléger leurs dépenses et préserver la qualité du cheptel

 

Fruit d’un partenariat multipartite entre le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le Conseil régional de l’Oriental (CRO) et la province de Figuig, 100 points d’eau pour l’abreuvement du cheptel sont programmés pour la période 2016-2020. Vingt points seront réalisés chaque année alors que huit sont déjà opérationnels au niveau de la commune de Tandrara. L’une des zones réputée pour la qualité de son cheptel et le savoir-faire de ses éleveurs. Le financement de ce programme est assuré par le département de l’eau qui prendra en charge les frais d’engins et l’accompagnement technique alors que le CRO prendra en charge la main-d’œuvre et le gasoil. Sur le plan de récupération des eaux superficielles provoquées par les orages et les inondations, ces points sont en mesure de stocker 35.000 m3 en moyenne. Ce qui représente de considérables économies pour les éleveurs qui payaient 400 DH par citerne pour l’abreuvement de leurs troupeaux. S’y ajoute le programme commun du ministère de l’Agriculture et du CRO pour le forage des puits et la distribution de citernes remplies d’eau lors des chaleurs estivales et saisons de sécheresse. La réalisation de ces puits allégera les dépenses des éleveurs et confortera leurs revenus. C’est ce qu’ils ont confirmé lors d’une visite à ces points organisée par le CRO, même s’ils ont exprimé le vœu de forer des puits, en parallèle, pour bénéficier des eaux souterraines. 

Abdenbi Bioui, président du CRO, a, de son côté, confié à L’Économiste que ces actions d’accompagnement des éleveurs font partie d’un vaste programme de soutien aux populations des zones frontalières mais aussi de valorisation de la production locale en viandes rouges. Il a également souligné que le CRO veillera sur la réalisation de travaux qui prennent en considération les données environnementales, géologiques et climatiques pour s’assurer que les terrains choisis sont imperméables et bien orientés par rapport au vent: conditions impératives pour assurer l’eau toute l’année. 
La province de Figuig compte plus de 650.000 têtes d’ovins et de caprins. Ce qui représente la première source de revenus pour plus de 15.000 éleveurs. L’élevage est également la première activité économique dans la province avec 8.000 tonnes/an de viandes rouges et 400 millions de dirhams de recettes. Il est suivi de la production des dattes avec 3.500 tonnes/an (175 millions de dirhams/an). En plus de leurs apports économiques, ces points d’eau jouent un rôle important dans la sédentarisation des tribus nomades qui n’auront plus à parcourir des dizaines de kilomètres pour abreuver leurs troupeaux. Une fixation qui contribue également à protéger les parcours mis en défens et menacés de dégradation.

Source : L'économiste

La nouvelle face de la province de Jerada

Après son passé minier, Jerada se convertit en fief de production électrique, le programme régional prévoit également le développement de l'agriculture et l'élevage, et finalement, doter la ville de Jerada d'un centre pour les maladies silicotiques.

Énergie: Assurer 20% de la production nationale

Jerada est en phase d’assurer 20% de la production nationale en électricité grâce à sa nouvelle centrale thermique (3 milliards de DH d’investissement). Une usine qui contribuera à mesure de 7% de la demande nationale en électricité et générera à terme 900 emplois directs et indirects.
Le taux d’avancement des travaux était à 70%, à fin décembre 2016, et sera à 100% à la fin 2017 avec une production de 318 Mégawatts (MW). Cette nouvelle structure fonctionnera à base de charbon pulvérisé (propre pour des considérations écologiques). De son côté, la centrale thermo-solaire de Ain Bani mathar, avec son cycle combiné, assure 472 MW, dont 20 MW à partir de la composante solaire. Avec les deux centrales, la province de Jerada assurera 20% de la production nationale en électricité et peut produire plus. Une troisième centrale solaire est dans le pipe à Mrija programmée par l’ONEE.

Programme transrégional: Une autre première!

La province de Jerada a été choisie pour lancer le programme transrégional. Une aubaine pour ses 16 petits et moyens périmètres irrigués qui couvrent une superficie de 2.650 ha avec mise en défens de milliers d’hectares pour protéger les parcours. Des actions qui seront supervisées par la nouvelle direction de l’agriculture qui ne cesse de sensibiliser à une meilleure exploitation des terres collectives. Dans ce cadre, 5 nouvelles conventions viennent d’être signées pour l’économie solidaire, les produits du terroir, l’apiculture, le lait, arbres fruitiers, cactus, et plantes aromatiques et médicinales. Plusieurs programmes sont en phase d’exécution: La reconversion de 1.050 hectares de terres réservées aux céréales (à Guenfouda, Laouinate, Guafayet et Labkhata) en plantation d’amandiers et d’oliviers auxquels s’ajoutent 200 hectares pour le cactus (22,2 MDH). Et puisque la zone compte l’une des nappes phréatiques les plus importantes d’Afrique (6.500 km2) plusieurs expériences sont lancées en arboriculture (pommes, abricots, jujubier, poirier, pêcher et nectarine), précise Mohammed Segmani, directeur provincial de l'agriculture à Jerada.

Élevage: Tirer profit du label Bni Guil

La province de Jerada compte 524.000 têtes d’ovins-caprins et 12.800 bovins mais ne tire pas profit de la qualité de ses viandes certifiées IGP. La nécessité de construire un abattoir régional avec sa chaîne de valorisation semble être un vœu pieux. Or c’est une nécessité économique pour assurer l’équilibre régional convoité et récupérer les efforts consentis pour transcender l’élevage en moteur de croissance. Un abattoir moderne avec sa chaîne de viandes rouges: unité d’abattage, engraissement, exploitation de la laine et commercialisation en interne avec possibilité d’exportation, est en mesure de générer des milliers d’emplois. Un tel projet peut servir d’identité économique à la race ovine Bniguil convoitée sur plusieurs marchés européens.

Une plateforme de télémédecine au centre hospitalier

Dans le but d’assurer des soins de qualité dans les zones distantes ou sous-denses en matière de personnel de santé, une coordination optimale entre les professionnels et les structures de soins ambulatoires hospitaliers, et une formation continue au corps médical du centre hospitalier de Jerada, une convention de partenariat vient d’être signée avec le CHU Mohammed VI d’Oujda. Elle consiste en la mise en place d’une plateforme de télémédecine au sein du centre hospitalier provincial de Jerada. Un outil de performance médicale articulé autour de 5 activités: la téléconsultation, télé-expertise, téléassistance, télé-staff et télésurveillance. L’objectif exprimé par les signataires (Conseil de la province de Jerada, la délégation de la santé, la province de Jerada et le CHU d’Oujda) est de réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins, rationaliser les compétences des techniciens et les dépenses tout en facilitant la coordination entre les professionnels.

Source : L'économiste