Réunion avec la délégation Belge dans les locaux de l’Agence de l’Oriental

Réunion avec la délégation Belge dans les locaux de l’Agence de l’Oriental

Réunion avec la délégation Belge dans les locaux de l’Agence de l’Oriental

La délégation Belge s'est réunie dans les locaux de l'agence de l'Oriental pour la finalisation de la convention cadre du projet " mise en réseau du tissu associatif et appui à l’approche participative en y intégrant la dimension multiculturelle", réalisé dans le cadre de la coopération entre l’Agence de l’Oriental et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

Ce projet vise à jeter les bases d'un partenariat durable entre le tissu associatif francophone bruxellois et celui de la Région de l’Oriental, dans le but de favoriser les échanges d'information, les bonnes pratiques et les expertises sur des thématiques et problématiques communes (notamment dans les secteurs de l'aide sociale, de la cohésion sociale, etc.) en y intégrant la dimension multiculturelle à laquelle sont confrontées nos deux sociétés.

A cette réunion étaient présents:

  • Mme Mylène Laurant, Attaché principale aux Relations internationales du Service public francophone bruxellois
  • M. Alain Willaert, Coordinateur Général du Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique asbl
  • M. El Kebir Hannou, Directeur du Développement Local
  • Mme Amina Laaribi, Pôle Développement Local
  • Mme Meriem Naoui, du Pôle Coopération Internationale et Promotion Economique

GRAND SUCCÈS POUR LE FORUM ÉCONOMIQUE DES INVESTISSEURS MRE DE SAIDIA

Le Forum économique des Investisseurs MRE dans l’Oriental s’est tenu les 5 et 6 Mai 2017 à Saïdia, en présence de Monsieur Abdelkrim BENATIQ, Ministre Délégué auprès des Affaires Etrangères en Charge des Marocains Résidant à l’Étranger et des Affaires de la Migration, Monsieur Jean-Pierre SACAZE, 2èmeSecrétaire, Chef de Secteur Gouvernance à la Délégation de l'Union européenne auprès du Royaume du Maroc, Monsieur Abdennabi BIOUI, Président du Conseil de la Région de l’Oriental, Monsieur Mohamed MHIDIA, Wali de la Région l’Oriental, et Monsieur Alan DREANIC, Directeur du Département Gouvernance Démocratique et Droits Humains à Expertise France.

Cet événement, organisé par le Conseil de la Région de l’Oriental, a fait la promotion des opportunités d’investissements de la Région de l’Oriental auprès des MRE en présentant les nouvelles stratégies régionales volontaristes en direction des investisseurs MRE. Près de 450 personnes étaient présentes dont plus de 60 investisseurs MRE installés en Europe, qui ont été invités à dialoguer avec les institutions régionales, les services déconcentrés de l’Etat, les centres d’affaires et les banques, afin de concrétiser leur volonté d’investir dans leur région d’origine.

Cet événement s’inscrit en effet à la suite de la signature, il y a exactement une année, le 6 Mai 2016, d’une convention cadre de coopération entre le Ministère Délégué aux Affaires Etrangères, chargé des MRE et des Affaires de la Migration, le Conseil de Région et la Wilaya de l’Oriental, afin de mieux coordonner les stratégies nationales et régionales en faveur des Marocains du monde.

Dès lors, le programme PRIMO (Programme Régional Initiatives MRE dans l’Oriental), a favorisé la concrétisation de cet engagement, à travers la mise en œuvre de 4 interventions coordonnées à l’échelon régional afin de croiser les compétences des MRE et les potentialités de la région de l’Oriental. Cette expérience PRIMO, a pu voir le jour grâce au soutien financier de l’Union européenne dont le projet SHARAKA, qui mobilise les compétences des 7 pays membres de l’Union européenne partenaires du projet (France, Allemagne, Suède, Pays Bas, Espagne, Italie et Belgique) est mis en œuvre par Expertise France, dans le cadre du partenariat pour la mobilité UE-Maroc.

Le Forum économique des investisseurs MRE dans l’Oriental a su, par la mobilisation des élus, des institutions régionales et nationales et des leurs partenaires de coopération, redonner confiance aux entrepreneurs MRE installés en Europe.

ATELIER DE RÉFLEXION SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA STRATÉGIE DU MINISTÈRE EN RÉGION

La Direction de la Coopération des Etudes et de la Coordination Sectorielle a organisé un atelier de réflexion sur la régionalisation de la stratégie nationale en faveur des MRE et de celle liée à l’immigration et l’asile. Mobilisant l’ensemble des directions techniques du Ministère, il a permis d’identifier des recommandations pour renforcer et développer des nouvelles compétences liées à l’accompagnement des MRE, à la prise en compte des affaires de la migration et à l’accompagnement des conseils régionaux pour mieux positionner la place des MRE et des affaires de la migration dans les stratégies régionales.

VISITE D’ÉCHANGES DES ÉLUS DE L’ORIENTAL DANS LA RÉGION DE KAYES (MALI)

Cette visite a mis en évidence la nécessaire implication des diasporas dans le développement socio-économique des régions de l’Oriental et de Kayes (Mali), dans un cadre de dialogue entre les élus des ddeux régions en vue d’une coopération décentralisée Sud/Sud sur la thématique migratoire.

Cette visite d’une semaine a été organisée dans le cadre de PRIMO par Migration et Développement avec l’appui du GRDR

L’Agence de l’Oriental publie un nouveau guide pour les amateurs de tourisme culturel

L'Agence de l'Oriental vient de publier un nouveau guide destiné aux amateurs du tourisme culturel et de découverte, baptisé "L'Oriental marocain, des centaines de milliers d'années d'humanité", qui met en lumière la richesse du patrimoine archéologique de la région.
 
Faisant partie d'une collection d'ouvrages comprenant déjà "Randonnée pédestre" et "Routes et saveurs" dans l'Oriental dédiés à la rencontre des paysages et des habitants ainsi qu'à la gastronomie des terroirs, ce nouvel opus se propose également d'accompagner la nouvelle saison touristique qui se prépare dans la région.
 
"Ce guide valorise une vingtaine de sites sur lesquels des connaissances sont constitués, souvent grâce aux fouilles effectuées. Encore n'est-il traité ici qu'une toute petite part des sites à valeur archéologique de l'Oriental marocain. Oui, l'archéologie a déjà ici une longue histoire, mais semble pourtant n'en être qu'à ses débuts", lit-on dans la préface de ce guide, signée Mohamed Mbarki, Directeur général de l'Agence de l'Oriental.
 
"Après les conclusions de la COP22 et à l'heure où l'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa 70ème session, a décrété 2017 comme l'année internationale du tourisme durable, notre région propose ainsi des tourismes ciblés, respectueux des environnements aussi bien humains, culturels que naturels", se réjouit M. Mbarki.
 
Réalisé par Abdeljalil Bouzouggar, Philippe Michel et El Hassan Talbi, ce guide, agrémenté de photos de divers sites et pièces archéologiques, invite à découvrir, de site en site, l'histoire des premiers habitants, et les lieux où ils ont vécu, tout en prenant connaissance des "recherches qui les explorent et qui révèlent les fascinantes trouvailles des archéologues".
 
Professeur à l'Institut National des Sciences de l'archéologie et du Patrimoine, Abdeljalil Bouzouggar dirige les fouilles archéologiques dans les grottes des Pigeons et du Rhafas, alors que Philippe Michel, ingénieur d'Etat et universitaire, est auteur de plusieurs ouvrages dédiés à la culture et et aux territoires de l'Oriental marocain.
 
Quant à El Hassan Talbi, Professeur de l'Université Mohammed 1er d'Oujda, il dirige le Laboratoire de Géo-patrimoine et Prospection Minière et Hydrique dédié au patrimoine naturel de l'Oriental.

« TAÂWOUN, LA LETTRE DES COOPÉRATIONS AU MAROC » REVIENT SUR L’ÉVÉNEMENT DE DÜSSELDORF ORGANISÉ DANS LE CADRE DE PRIMO

Nous sommes heureux de partager avec vous le numéro 88 de « Taâwoun, la lettre des coopérations au Maroc » qui revient en détail sur les journées d’étude « L’Oriental et les Marocains du monde » à Düsseldorf, les 02/03 mars derniers, organisées par l’Agence de l’Oriental dans le cadre de PRIMO

Egalement dans ce numéro, un entretien de Mr Rupert Joy, ambassadeur de l’UE à Rabat, qui considère notamment la Nouvelle politique Migratoire marocaine, comme LA plus grande réforme mise en place au Maroc ces dix dernières années.

Vous pouvez retrouver ce numéro ici

Culture de la betterave : Plus de 5.000 ha déjà dans l’Oriental

En dépit d’un démarrage difficile pour la campagne sucrière dans la région, le résultat du programme relatif à la plantation de la betterave sucrière a dépassé 5.000 ha de superficie. En effet, la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental a annoncé, mercredi, que l’étendue de la superficie de la plantation a dépassé les 5.000 ha répartis sur la province de Berkane (1.465 ha) et 3.550 ha pour la province de Nador. Ainsi, la multiplication des efforts des différents intervenants a porté ses fruits en rattrapant les retards accumulés en raison des aléas climatiques défavorables que la région a connus au début de la saison agricole. 

Il faut dire qu’après une précédente saison record avec un taux de production de 412 mille tonnes, la saison 2016-2017 a démarré dans un contexte caractérisé par la rareté des pluies, une hausse générale des températures et un niveau inquiétant du taux de remplissage du complexe hydraulique de la Moulouya. Pour cette raison et compte tenu du rôle socio-économique de l’usine du sucre pour la région, le comité technique régional du sucre dans sa première réunion avait fixé la superficie des plantes sucrières à 3.000 ha. Toutefois, l’amélioration du niveau d’eau dans le complexe hydrique de la Moulouya et en raison des pluies qui se sont abattues sur l’ensemble du pays, le comité régional des cultures sucrières a décidé, en présence du wali de la région, d’augmenter le nombre d’hectares à implanter à 5.000 ha.

Unités de valorisation dans la région        

La région de l’Oriental a été définie dans le Plan Maroc Vert comme l’une des grandes richesses agricoles nationales. En effet, la région de l’Oriental dispose d’un potentiel agricole très important et d’une structure industrielle croissante en particulier dans le secteur de l’agroalimentaire et par une grande diversité d’acteurs et de filières (céréalière, sucrière, laitière, agrumicole, maraîchère, viande, oléicole), précise la direction régionale de l’Oriental. La direction a d’ailleurs prévu le lancement pour 2017 de 17 unités de valorisation qui s’inscrivent dans le cadre des projets Pilier II avec un budget de 56,7 MDH. Ainsi, 3 unités seront dédiées à la trituration d’olives, 1 unité pour la valorisation du cactus, 4 centres réservés à la collecte du lait, 3 unités d’engraissement, 1 unité de traitement du lait, 1 unité de valorisation du cumin et 4 unités de concassage d’amande. Ces différentes unités s’ajoutent aux 641 unités de valorisation dont dispose la région. Elles sont à ce jour 553 unités à opérer dans le secteur végétal et 88 dans le secteur animal. La région représente une plate-forme de référence pour la commercialisation, la fabrication, le conditionnement et la distribution des produits agricoles et alimentaires, et également un pôle de compétitivité régionale dans le secteur de l’agro-industrie, indique la direction régionale de l’Oriental.
Par ailleurs, l’Agropole de Berkane qui fait partie de la région de l’Oriental s’étend sur une superficie de 102 ha. La même direction précise que «la 1ère tranche de 72 hectares est subdivisée en deux phases : la 1ère phase de 52 ha aménagée contenant un Qualipole Alimentation de 6,8 ha regroupant les laboratoires de l’ONSSA, l’INRA et l’EAACE». Selon la même source, ce pôle de concentration des compétences et de mutualisation des moyens et de services permet d’accompagner les professionnels dans leurs efforts d’amélioration de la productivité et également une meilleure valorisation des produits agricoles de la région.

A cette 1ère phase s’ajoute «un parc agro-industriel avec une superficie cessible de 31,5 ha aménagée en 90 lots de terrain dédiée aux investisseurs. Actuellement, 65% de la superficie cessible a été commercialisée». Ce parc regroupe 30 projets spécialisés dans différentes filières, à savoir le matériel d’irrigation, les produits phytosanitaires, la valorisation, les frigos et le conditionnement, l’emballage, le matériel agricole et la formation et une station-service.

Source : Aujourdhui.ma

L’ANAPEC DÉVELOPPE DE NOUVELLES COMPÉTENCES POUR ACCUEILLIR LES MIGRANTS DANS LES AGENCES

Avec pour objectif d’accompagner la généralisation du dispositif d’ouverture des prestations ANAPEC au profit des migrants régularisés, le troisième cycle de renforcement des compétences de l’ANAPEC a débuté avec la réalisation d’une formation de formateurs sur l’accueil des migrants en agence les 15 et 16 Mars à Casablanca.

Cette formation a permis aux participants de développer de nouvelles compétences grâce à la pratique de l’entretien d’explicitation. Ce mode d’entretien vise à ce que les conseillers en emploi créent les conditions nécessaires pour qu’un chercheur en emploi puisse « rendre compte le plus finement possible de ce qu’il a fait réellement, de comment il s’y est pris pour faire ce qu’il avait à faire ».

A ce jour, 74 conseillers en emploi et/ou personnes ressources de l’ANAPEC ont bénéficié de cinq séminaires de formation.

Le port de Nador prépare sa grande mue

L’Agence nationale des ports planche sur une étude des perspectives de développement et de transformation des activités du port de Nador. Elle devrait déboucher sur l’élaboration d’une stratégie de son repositionnement à l’horizon 2030, à la lumière des changements qui s’opèrent, notamment la construction du nouveau port Nador West Med.

Pour l’Agence nationale des ports (ANP), un repositionnement stratégique du port de Nador s’impose. Actuellement, l’hinterland du port de Nador, situé à Béni Ensar, connaît de grandes mutations, particulièrement la construction du nouveau port Nador West Med. S’y ajoutent notamment le lancement par l’Agence Marchica de plusieurs projets de développement du secteur touristique local ainsi que le développement des infrastructures routières et ferroviaires. Ces changements constituent de nouveaux défis pour le port de Nador qui, selon le top management de l’ANP, se traduiront vraisemblablement par des effets directs sur ses business unit, la gestion et l’exploitation de ses infrastructures ainsi que sur la réorganisation des espaces du domaine public portuaire dans ce port. «Ainsi, l’ANP devra anticiper ces changements en vue de permettre au port de Nador d’entreprendre de nouvelles activités lui permettant de poursuivre et de conforter son rôle de locomotive dans le développement de la région de l’Oriental et de la valorisation de ses richesses», indique le top management de l’ANP.

C’est dans ce contexte que l’agence, plus précisément sa direction régionale Méditerranée, planche sur une étude sur les perspectives de développement et de transformation des activités du port de Nador, en vue d’élaborer une stratégie à court, moyen et long termes (à l’horizon 2030) permettant de repositionner le port par rapport aux différents facteurs de changements de son hinterland. Un appel offre vient d’être lancé à cet effet. L’ouverture des plis est prévue le 20 avril prochain. Cette étude d’envergure, dont le coût est estimé à 5 millions de DH, devra analyser notamment l’impact du futur port Nador West Med sur l’activité du port actuel de Nador. Elle devrait déboucher sur l’élaboration d’une vision stratégique de développement à l’horizon 2030 avec des mesures d’accompagnement d’ordre institutionnel, financier et organisationnel, permettant au port de Nador de faire face aux nouveaux défis et tirer profit des nouvelles opportunités économiques. Selon l’ANP, le port de Nador constitue la porte maritime de la région de l’Oriental sur la Méditerranée, avec des lignes régulières desservants plusieurs ports en Europe et en Afrique. Sa position géographique, située sur l’une des principales voies maritimes reliant l’Europe à l’Asie, lui offre plus d’opportunité de développement. Les activités du port de Nador sont diversifiées : import/export, l’activité des passagers et la pêche avec ses activités annexes. Le trafic traité par le port de Nador est également diversifié et a atteint en 2016 plus de 3,5 millions de tonnes (MT), enregistrant plus de 465.375 passagers et 95.346 véhicules.  

Source: Le Matin

Taourirt: Le périmètre agricole de Tafrata opérationnel en 2017

Un nouveau recadrage agricole vient d’être mis en place pour accélérer la réalisation des projets de développement lancés dans la province de Taourirt. Ainsi le programme annuel agricole 2017 cible un ensemble d’actions de croissance économique avant fin décembre. Il concerne la petite et moyenne hydraulique dans l’ensemble des communes ciblées par le plan agricole 2017/2019.

En détail, il s’agit de la transformation de cinq forages de reconnaissance en forages d’exploitation, l’installation et mise en service d’un système de pompage solaire pour trois forages, l’équipement en hydromécanique de trois points d’eau, l’équipement en génie civil de trois autres points d’eau et la transformation et l’équipement des points d’eau pour un montant de 10 millions de dirhams. En parallèle des travaux d’aménagement hydro-agricoles, de réhabilitation, réparation et protection du réseau d’irrigation dans cinq communes rurales pour 5 millions de dirhams sont en phase de finalisation.

De son côté, le programme 2017 du pilier II du plan Maroc Vert (agriculture solidaire) a réservé 113,3 millions de dirhams pour la plantation de 230 ha d’oliviers, 1.100 ha d’amandiers et 750 ha pour de nouvelles variétés de cactus. En perspective la constitution de coopératives et la construction d’unités d’extraction d’huile de cactus à des fins commerciales.
Pour protéger les parcours d’élevage, le département de l’Agriculture procède à la plantation de 400 ha de triplex. Il est également en phase de réalisation d’unités d’engraissement pour accélérer le cycle de production intensive des viandes rouges. Des programmes réalisés dans un cadre participatif, en partenariat avec la province de Taourirt et le Conseil régional de l’Oriental. Idem pour les 400 km de pistes rurales prises en charge par le département de l’Agriculture. Toutefois, ce dernier programme attend la constitution du gouvernement pour être financé à partir du fonds de développement rural.

Quant au projet phare de Tafrata, lancé en juin 2013, il sera achevé au cours de 2017 avec un retard dans l’exécution de 6 mois à cause des contraintes administratives et techniques, précise-t-on auprès de la Direction régionale de l’agriculture de l’Oriental. Ce programme profitera à 527 petits agriculteurs et bénéficiera d’une dotation en eau de 10 millions de m3/an à partir du barrage Oued Za via un système d’irrigation localisé (goutte-à-goutte). Ce projet s’étale sur 1.330 ha et a nécessité 370 millions de dirhams pour sa réalisation.

«Plusieurs de ses composantes sont achevées. C’est le cas pour l’adducteur (24,6 km) qui transporte l’eau du barrage au périmètre irrigué et la construction d’un bassin de 207.000 m3 pour la régulation et le stockage. Quant à la réalisation de deux stations de pompage, elle est à 75%», confie à L’Economiste Mohammed Melhaoui, chef de service de l’équipement, responsable du projet Tafrata.
Toutefois, la finalisation de tous ces projets est conditionnée par le visa d’un marché de ligne électrique (sur 52 km), qui stagne au niveau du ministère des Finances depuis octobre 2016.

D’autres travaux sont également en cours et seront accomplis au cours de cette année. Ils se rapportent à la réalisation d’un réseau d’assainissement, des bornes pour des prises d’eau individuelles et une station de filtration collective pour ne pas colmater les goutteurs et les tuyaux d’irrigation. Et pour assurer une bonne gestion des 387 parcelles octroyées, un marché de mesures d’accompagnement est lancé pour convertir les éleveurs de Tafrata en agriculteurs confirmés et leur permettre de maîtriser de nouvelles techniques d’irrigation, les cultures à valoriser et l’économie en eau.

Source : L'économiste