Jerada: Lancement de projets de développement et de désenclavement du monde rural

Jerada: Lancement de projets de développement et de désenclavement du monde rural

Jerada: Lancement de projets de développement et de désenclavement du monde rural

La province de Jerada a connu, mercredi, le lancement de plusieurs projets de développement et de désenclavement du monde rural, et ce dans le cadre du Plan de développement régional.

Ainsi, le gouverneur de la province, Mabrouk Tabet, accompagné du président du Conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a donné, dans la commune rurale de Lamrija, le coup d’envoi des travaux de construction de la route reliant le centre de Lajbabra et douar Lamsidira relevant de la commune rurale d’Oulad Ghzil, sur une longueur de 11,2 kilomètres pour un coût global estimé à 10,46 MDH. Le gouverneur et la délégation l’accompagnant, se sont également informés de plusieurs projets de construction de routes, déjà réalisées ou en cours de réalisation, et dont le financement est assuré par les ministères de l’intérieur, de l’économie et des finances et le Conseil régional de l’Oriental.

Il s’agit notamment de la route reliant Ain Beni-Mathar et Menkoub via Lafritiss (20 km), la route reliant la route provinciale 6021 et Oulad Ziane via Sidi Aissa (18 km) et la route reliant le centre de Lamrija et Belaabas (8 km).

Dans une déclaration à la presse, M. Bioui a précisé que le PDR a affecté une enveloppe de plus de 132 MDH pour la construction de 133 routes visant à désenclaver le monde rural, notant que le Conseil de la région de l’Oriental ne ménage aucun effort notamment pour la promotion de l’emploi et du renforcement des infrastructures dans le monde rural.

Source : Aujourdhui.ma

La ville d’Oujda prend le flambeau de la capitale de la culture arabe 2018

Oujda a repris, à Luxour en Egypte, le flambeau de la capitale de la culture arabe 2018. «Ce choix nous incite à fournir davantage d'efforts afin de faire de cette ville un véritable carrefour de l'action culturelle arabe», a souligné le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. S'exprimant lors d'une cérémonie tenue à l'esplanade du temple du Karnak, au cours de laquelle la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem lui a remis le flambeau de la capitale de la culture arabe, Mohamed Laaraj a indiqué que le choix porté sur la ville d'Oujda, nous incite à faire de cette ville à l'histoire millénaire et séculaire un véritable centre de l'action culturelle arabe et nationale. La remise à la ville d'Oujda du flambeau de la capitale de la culture arabe depuis Luxour est plus que symbolique, a-t-il fait remarquer, relevant que cet évènement culturel arabe par excellence donne un coup de pouce à la culture arabe pour qu'elle occupe la place qui lui échoit au niveau mondial, ce qui va, sans aucun doute, consolider la dynamique culturelle que vit le Royaume dans les domaines de la pensée, de la littérature et de la créativité.

Le programme de capitales culturelles arabes, à l'instar de son homologue européen, a permis depuis son lancement lors du 11ème Congrès des ministres arabes de la Culture d'atteindre certains de ses objectifs stratégiques, en particulier la dynamisation de l'activité culturelle et la promotion du patrimoine culturel, intellectuel et civilisationnel à travers la mise en valeur des potentialités de la ville hôte et ses efforts en matière d'appui à la créativité intellectuelle et culturelle. Ces capitales ne sont pas encore parvenues à s'ériger en véritables passerelles permanentes entre les pays arabes, basées sur des projets culturels conjoints, a-t-il fait observer, notant que cela requiert davantage de coopération interarabe, tout en consolidant le rôle de l'Organisation arabe de l'éducation, la culture et les sciences (ALESCO) qui parraine le programme des capitales culturelles arabes.

De son côté, la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem, a noté que la remise à la ville d'Oujda du témoin de capitale de la culture arabe est une ouverture sur une nouvelle facette du patrimoine culturel, intellectuel, artistique et civilisationnel arabe.
Même son de cloche chez le directeur général de l'ALESCO, Saoud Hilal Al Harbi a affirmé que la célébration des capitales de la culture arabe n'est pas une fin en soi, mais un moyen de consolider les relations interarabes, notant que la remise à Oujda du flambeau de capitale de la culture arabe nous permettra de découvrir une partie du patrimoine culturel et civilisationnel dont regorge le Maroc.

Cette cérémonie a été clôturée par une soirée artistique animée, notamment, par la soprano marocaine Samira Kadiri et le chanteur égyptien Mohamed Mounir.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Mohamed Laaraj avait récemment annoncé que la célébration de la ville d'Oujda capitale de la culture arabe (13 avril 2018 – 27 mars 2019) sera riche en activités culturelles et artistiques d'envergure nationale, arabe et internationale, de festivals et de débats intellectuels ainsi que d’hommages rendus à des personnalités du monde de la culture.

Un total de 500 activités culturelles, auxquelles participent environ 1.200 intellectuels et artistes, vont ponctuer ces célébrations qui seront couronnées par l’élaboration d’une stratégie de l’action culturelle et du pacte arabe de la culture.

Source : Libération.ma

INDH: 187 projets d’environ 76 MDH réalisés en faveur des femmes dans la province de Taourirt

Quelque 187 projets ont été réalisé au niveau de la province de Taourirt durant la période 2005-2017 au profit des femmes dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) avec un investissement global d'environ 76,29 millions de dirhams (MDH) et une contribution de l'INDH s'élevant à 55,65 MDH.

Ces projets, présentés vendredi lors d'une rencontre organisée par la province de Taourirt, en présence du gouverneur de la province Larbi Touijer, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, concernent les secteurs de la santé, l'artisanat, les projets générateurs de revenus, l'agriculture, les centres socio-culturels, les centres d'accueil et l'appui aux associations et coopératives.

Intervenant à cette occasion, le chef de Division de l'action sociale (DAS), Abdelaziz El Khatib, a indiqué que 27 associations et 15 coopératives féminines ont bénéficié de l'appui de l'INDH, ce qui a contribué largement à la réduction des différentes formes de précarité et d'exclusion sociale.

Et d'ajouter que la contribution de l'INDH a accordé une attention toute particulière aux femmes, notamment celles issues du monde rural, à la faveur de plusieurs projets portant sur les domaines socio-économique, sportif et culturel.

Il a également fait savoir que le bilan global de l'INDH au niveau de la province a atteint 722 projets durant la période 2005-2017 avec un investissement de 402,76 MDH, dont une contribution de l'INDH de plus de 212,89 MDH.

Au terme de cette rencontre tenue sous le thème " l'INDH, moteur de promotion des conditions de la femme", un vibrant hommage a été rendu à un groupe de femmes qui se sont distinguées par leurs actions en faveur du développement durable et du rayonnement de la province dans les domaines culturel, sportif et social.

Dans une déclaration à la MAP, la gérante de la coopérative " l'Aiguille d'or", Fatima Knina, a mis en avant le soutien de l'INDH et celui de l'Entraide nationale pour la création et la promotion de cette coopérative spécialisée dans la couture et la broderie.

Créée en 2013, la coopérative, qui compte parmi ses membres des veuves et des personnes à besoins spécifiques, a pleinement profité du soutien de l'INDH en termes notamment d’équipement, a-t-elle dit, notant que la coopérative se trouve à présent sur la bonne voie et prend part à des foires et expositions, ce qui lui a permis de mieux commercialiser ses produits.

Source : Médias24

Oujda : Rencontre sur la régionalisation avancée et les défis du développement durable

Le Conseil de la région de l'Oriental a récemment organisé, à Oujda, un forum national pour débattre de questions liées à la régionalisation avancée et aux défis du développement intégré et durable.

La région et le modèle de développement, la gouvernance territoriale et la démocratie participative en tant que pilier de la régionalisation avancée pour la réalisation du développement durable, sont autant de sujets débattus par les intervenants lors de cette rencontre à laquelle étaient présents des élus, des responsables des services extérieurs, des académiciens, des experts et des acteurs de la société civile.
Le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a souligné dans une allocution à cette occasion que l’expérience de la régionalisation avancée, bien qu’elle soit encore à ses débuts, s'annonce prometteuse et reflète la transition vers une démocratie vouée au développement intégré. Il a souligné dans ce sens que la région de l’Oriental a connu une renaissance à la faveur de l’Initiative royale pour le développement de cette région qui a permis d’asseoir les bases d’un développement intégré et durable avec des projets de grande envergure dans les différents domaines.

M. El Jamai a noté, par ailleurs, que la Constitution de 2011 a consacré aux régions une place de choix et de larges prérogatives dans le cadre de la régionalisation avancée qui se veut un chantier structurant pour une gouvernance locale optimale.
De son côté, le président du Conseil de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a affirmé que cette rencontre constitue une occasion propice pour réitérer l’impératif de la participation et de l’adhésion totale des différentes parties concernées à l’élaboration d’un nouveau modèle de développement à même d’apporter des solutions aux problèmes et défis posés et de répondre aux exigences grandissantes du développement intégré et durable. Et de poursuivre que la dynamisation de la régionalisation avancée requiert la mise en place de la charte de la déconcentration administrative devant définir les engagements et les responsabilités des différentes parties.
Pour sa part, le président de l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda, Mohamed Benkaddour, a estimé que l’élargissement des prérogatives de la région et la mise en place des moyens juridiques, financiers et humains, vont lui permettre d’intervenir dans tous les domaines qui sont en relation, directe ou indirecte, avec le développement, tant au niveau économique qu’aux niveaux social et culturel.
Selon lui, l’UMP œuvre pour la consécration de son ouverture sur son environnement et le renforcement de sa contribution efficace au chantier de développement durable et intégré, et ce par l’accompagnement de la région dans les projets et la stratégie de développement, notamment en ce qui concerne l’élargissement de l’offre universitaire et l’adaptation de la formation et de la recherche scientifique aux besoins de la région. Cette rencontre a été marquée, par ailleurs, par la présentation de l’ouvrage «Cahiers de la régionalisation au Maroc» qui a été coordonné par Mohamed Berrada, l'une des figures de proue de la scène médiatique nationale.
Éditer par la société Promo-presse, cette nouvelle publication est une collection en 12 volumes présentant les principaux aspects de la régionalisation avancée ainsi que les dimensions démographique, géographique, historique, administrative, économique, sociale, culturelle, environnementale et sportive de chacune des 12 régions du Royaume.

Le projet de la régionalisation avancée représente un nouveau pilier pour la construction du Maroc de S.M. le Roi Mohammed VI, architecte des chantiers d'envergure et visionnaire des stratégies de développement, de modernisation et de démocratisation, souligne M. Berrada dans la préface de cet ouvrage, réalisé en collaboration avec l'Agence marocaine de presse (MAP). «J’ai passé 40 ans au service de la presse et de l’édition et comme n'importe quelle autre personne à ma place, je ne pouvais pas rester loin de ce nouveau projet de la gouvernance territoriale que représente la régionalisation avancée», a-t-il dit dans une allocution lors de cette rencontre. Il a fait remarquer que cet ouvrage sur la régionalisation avancée répond aux attentes de l’étudiant, du chercheur, du responsable administratif, et du citoyen en général.
L’encyclopédie «Cahiers de la régionalisation au Maroc», qui a été présentée par M. Berrada à S.M. le Roi Mohammed VI en août dernier, met en exergue l’exception du modèle marocain dans le domaine de la régionalisation.

Source : Le Matin

Deux projets agricoles lancés à Oujda

Un projet de plantation de 300 ha d'oliviers a été lancé, samedi 24 février, dans les communes rurales de Béni Khaled et Ahl Angad dans la préfecture d'Oujda-Angad. D’un coût de 6,5 millions de DH, ce projet, qui fait partie du plan de développement de la région, permettra de créer des emplois pour la population locale, de valoriser les terres agricoles bour en plus de contribuer au développement socio-économique des deux localités.

Dans la commune de Béni-Khaled, un projet d'irrigation localisée "goutte à goutte" a également été initié, au profit de la coopérative "Al Bassatine Al Mouttahida". Ce dernier bénéficiera à 28 familles pour un investissement de 3 millions de DH.

Au total, 2.500 ha de plantation sont encore prévus dans la région. Pour rappel, une enveloppe de 260 millions de DH devrait être consacrée à l’agriculture d’ici 2020. 14 projets ont été réalisés ces deux dernières années dans le cadre du pilier 2 du Plan Maroc Vert portant sur la plantation d'oliviers, d’amandiers et de caroubiers.

Source : L'économiste

Jerada: Un projet pilote de valorisation des résidus miniers

Une commission relevant du ministère de l'Energie, des Mines et du développement durable a présenté, mardi à Jerada, un projet pilote portant sur les moyens à même de valoriser les résidus miniers provenant de l'exploitation du charbon dans cette région.
 
Ledit projet, présenté lors d'une rencontre marquée par la présence des représentants de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), d'investisseurs et de directeurs d'établissements publics dans la région de l'Oriental, met l'accent sur les différentes voies de valorisation, notamment l'utilisation des déchets miniers de charbon à Jerada, estimés à environ 25 millions de tonnes, dans la construction des routes, la production des briques, le ciment et le bétonnage.
 
S'exprimant à cette occasion, le conseiller du ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, Addi Azza, a fait savoir que le traitement des résidus miniers devra passer par plusieurs procédés (techniques de flottation, gravimétrie) en vue de produire notamment le charbon enrichi comestible ou encore celui utilisé dans les travaux publics.
 
il a par ailleurs affirmé que d'autres réunions auront lieu à Rabat avec les investisseurs et la FMC avant de revenir à Jerada pour présenter les résultats des discussions et des études relatives à la valorisation des résidus miniers, précisant qu'une étude en la matière est déjà en cours de réalisation par l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l'Ecole Nationale supérieure des Mines de Rabat (ENIM).
 
De son côté, le président de la FMC, David Toledano, a fait observer que les rejets miniers constituent une véritable richesse qui peut être exploitée de manière rationnelle dans le respect total de l'environnement, notant que les matériaux issus des résidus miniers peuvent remplacer ceux importés de l’étranger.
 
Pour sa part, le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, a souligné que ce projet pilote s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un ambitieux plan de développement socio-économique de la province, qui comprend des mesures d'urgence et répond aux attentes des habitants en termes notamment d'emploi et de préservation de l'environnement.
 
Il a également assuré que l'opération de valorisation des résidus miniers devra créer davantage d'emplois et permettra de s'offrir une assiette foncière susceptible de donner corps à des projets de proximité à forte valeur ajoutée, assurant que les autorités provinciales de Jerada demeurent mobilisées pour accompagner les différents projets de développement.
 
L'ambitieux plan de développement socio-économique de la province de Jerada, dont les grandes lignes ont été dévoilées récemment par le Wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, comporte dans son volet lié à l'environnement la réalisation d’une série de projets concernant notamment l’assainissement liquide à Jerada et dans les centres urbains d’Aïn Béni Mathar et Touissit, la création de deux stations d’épuration, la réalisation de centres d’enfouissement et de valorisation (2019-2023) à Laâouinate et d’une décharge pour le stockage et l’enfouissement des cendres émanant des stations thermiques, outre la mise en place de canalisation pour le rejet des eaux utilisées dans ces stations.
 
Source et crédit photo : H24info.ma

Jerada : Retour au calme et au dialogue

Les représentants d’instances politiques, syndicales et de la société civile de la province de Jerada ont exprimé leur «grande satisfaction» de l’interaction positive des autorités publiques locales et des départements gouvernementaux avec le dossier revendicatif des habitants de la province.

Dans un communiqué conjoint publié à la suite de la rencontre de communication organisée récemment à la préfecture de la province de Jerada, par la wilaya de la région de l’Oriental et les autorités provinciales, pour présenter les mesures prises en réponse aux attentes et aspirations de la population locale, les représentants d’instances politiques, syndicales et de la société civile de la province de Jerada ont salué «l’approche efficace» qui a été adoptée pour remédier à nombre de problèmes que connaît cette province.

Ils se sont ainsi félicités des multiples mesures prises pour satisfaire les revendications urgentes des habitants dans différents domaines, saluant à cet égard la mise en place d’un programme intégré de développement socio-économique de la province, avec un calendrier bien défini, et les engagements pris en vue de trouver de véritables alternatives économiques au profit des habitants, et ce par le biais de l’adoption de projets socio-économiques sur le court et moyen termes, portant sur les secteurs minier, agricole, environnemental, la formation, l’appui aux porteurs de projets ou encore le renforcement des infrastructures à caractère social.
 
Les signataires du communiqué ont, en outre, appelé à l’accélération de la mise en œuvre des engagements pris en vue d’impulser une dynamique de développement dans la province et assurer une relance économique créatrice d’emploi en faveur de ses habitants.
 
Source : Aujourdhui.ma

Mission de prospection multisectorielle des hommes d’affaires Marocains à Ouagadougou

Dans le cadre du plan d’actions de la CGEM Oriental, visant la promotion à l’international des entreprises de la région de l’Oriental, et en vue de développer des relations d’affaires avec d’autres entreprises de l’Afrique subsaharienne, Le Directeur Général de l'Agence de l'Oriental, Monsieur Mohamed Mbarki, a participé à un voyage d’affaires au Burkina Faso, prévu les 15 au 16 Février 2018.
 
Ce pays existant au cœur du marché Ouest-africain a mené au cours des toutes dernières années de nombreuses et importantes réformes visant à améliorer le climat des affaires et les conditions d’investissement, le Burkina Faso offre actuellement un cadre économique en évolution rapide, et de grandes richesses dans un environnement favorable au business.
 
Aussi, l’objectif de ce déplacement étant le renforcement de la diplomatie économiques,  des échanges économiques entre les entreprises de la région de l’Oriental et leurs homologues Burkinabés à travers des rencontres professionnelles individualisées, et des réunions B to B, mais également pour faire connaitre et promouvoir l’offre et le potentiel des entreprises régionales auprès de leurs équivalentes du Burkina Faso.
 
 
 

Le nouveau plan de développement socio-économique de la province de Jerada

Crédit photo : Aujourdhui.ma

Les grandes lignes d’un ambitieux plan de développement socio-économique de la province de Jerada viennent d’être annoncées pour répondre aux attentes des habitants en termes d’emploi, d’amélioration des conditions de vie, d’accompagnement des mutations sociales et de préservation de l’environnement. 

Emploi
 
La question de l’emploi est prioritaire pour les responsables dans le cadre du plan urgent de développement (2018- 2020). Car en plus de la création de  quelque 1.000 emplois dont 300 au profit des ouvriers travaillant dans l’extraction anarchique du charbon (cendriers) avec une priorité d’emploi dans les stations thermiques de Jerada aux jeunes de la province titulaires de diplômes professionnels, il sera procédé au lancement des travaux d’extension de la zone industrielle devant abriter des unités de production et qui vont générer environ 1.500 emplois supplémentaires à court terme. Le plan prévoit aussi la facilitation de l’opération d’organisation des ouvriers mineurs dans le cadre de sociétés ou de coopératives tout en leur offrant la possibilité de commercialiser leur production de charbon auprès de l’Office national d’électricité, la création de coopératives en vue de conclure des contrats avec l’Office dans les domaines du transport du charbon, du gardiennage et des autres activités de sous-traitance, et ce dans le cadre de la réglementation en vigueur. Dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une expérience singulière sera menée à travers la création d’un guichet au siège de la province pour recevoir les porteurs de projets générateurs d’emplois, étudier leurs propositions et les accompagner dans la réalisation de projets aux retombées positives. En parallèle à ces mesures d’urgence, il a été procédé à la mise en place d’un programme visant la création de 5.000 emplois directs dans plusieurs secteurs dont celui de l’agriculture avec notamment la mobilisation de 3.000 hectares de terres soulaliyates pour l’exploitation agricole (1.000 pour les ayants droit et 2.000 en faveur des jeunes), en sus du réaménagement des actuels périmètres irrigués au profit des exploitants.
 
Infrastructures
 
Pour ce qui est du renforcement des infrastructures en milieu rural, il a été procédé à la programmation de 108 projets dans les secteurs des routes, l’enseignement, la santé, l’eau et l’électricité, et ce dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural avec un coût global de 500 millions de dirhams couvrant la période 2018-2023. Des projets prévus dans le cadre de l’INDH visent, en outre, à doter la province d’équipements à caractère social (classes d’enseignement primaire, terrains de proximité, salles couvertes, piscine, bibliothèques et une Maison de l’étudiante), outre la création d’un fonds d’appui aux porteurs de projets destiné aux jeunes de la province, aux ouvriers mineurs et aux femmes en situation difficile.
 
L’apport de l’INDH consiste également en l’élaboration d’un programme portant sur l’accompagnement social avec pour objectif d’assurer la réussite des projets s’inscrivant dans le cadre des alternatives économiques, et la création d’un groupe de travail chargé d’étudier et de faire la promotion des potentialités économiques et sociales dont regorge la province en vue d’attirer les investisseurs privés. Dans le secteur énergétique et minier, il y a lieu de citer la programmation, après étude, d’une 5è unité thermique à Jerada et d’une nouvelle station solaire à Lamrija, l’accélération des travaux en cours pour la réalisation de la carte géologique devant définir le potentiel minier de la province, le lancement d’une étude pour la valorisation des résidus miniers et la création à Jerada d’une direction provinciale de l’énergie et des mines.
 
Factures d’eau et d’électricité :  Des facilités de paiement annoncée
 
La problématique liée aux factures d’eau et d’électricité était très présente dans les discussions entre les responsables d’un côté et les habitants de la province de Jerada de l’autre. Dans ce sens, des facilités seront accordées aux consommateurs, concernant le paiement des arriérés et leur rééchelonnement, l’application de la facturation mensuelle sur la base d’un relevé mensuel de consommation, outre la non-comptabilisation des pénalités dues au retard de paiement et la distribution de lampes à basse consommation au profit des familles nécessiteuses.
 
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE/branche électricité) s’est engagé aussi à opter pour l’installation de compteurs prépayés en zone urbaine, et ce après accomplissement des procédures réglementaires. Il a été décidé, par ailleurs, la fermeture des unités «1, 2 et 3» de la station thermique de Jerada en raison de leur impact négatif sur l’environnement et de maintenir la 4è unité qui répond aux normes internationales.
 
Secteurs sociaux : La santé et la formation prioritaires
 
Le plan urgent de développement accorde un intérêt particulier aux secteur sociaux, notamment la formation et la santé. Dans le domaine de la formation, il a été convenu la construction et l’équipement d’un centre de formation professionnelle, l’extension de l’école pratique des mines de Touissit, la construction et l’équipement d’un internat pour l’Institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA) de Jerada, et la formation et le recrutement de jeunes dans les stations thermiques. Dans le secteur de la santé, l’accent a été notamment mis sur le renforcement de l’offre sanitaire au niveau de l’hôpital provincial de Jerada via l’affectation de trois médecins spécialisés dans la cardiologie, les maladies respiratoires et la rhumatologie, l’organisation de caravanes médicales et l’acquisition par l’Office national de l’eau et de l’électricité de deux ambulances au profit de la délégation provinciale de la santé. Dans le cadre du parachèvement de la mise en œuvre de la convention sociale relative à la fermeture de la société Charbonnages du Maroc (CDM), il a été décidé notamment la levée de la saisie conservatoire des biens immobiliers des CDM d’une valeur de 61 MDH pour faciliter l’opération de cession de quelque 325 logements, la mise à la disposition de la cellule juridique chargée de la coordination avec la Caisse de retraite et d’assurance d’une importante enveloppe budgétaire en vue de gérer les dossiers des maladies professionnelles en faveur des employés des CDM, et la création d’un comité de suivi sous la présidence du ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, chargé d’examiner des points en suspens dans la convention sociale. Dans le domaine de l’environnement, il a été décidé la réalisation d’une série de projets concernant notamment l’assainissement liquide à Jerada et dans les centres urbains d’Aïn Béni Mathar et Touissit, la création de deux stations d’épuration, la réalisation de centres d’enfouissement et de valorisation (2019-2023) à Laâouinate et d’une décharge pour le stockage et l’enfouissement des cendres émanant des stations thermiques, outre la mise en place de canalisation pour le rejet des eaux utilisées dans ces stations.

Source : Aujourdhui.ma

Nador West Med : 30 MDH d’investissements privés ciblés pour la première phase

Pour la première phase du projet Nador West Med (NWM), l’État compte attirer au moins 30 milliards de DH d’investissements privés. Ces investissements, marocains et étrangers, iront particulièrement à la première tranche de la zone d’activité multifonction en cours de développement dans le cadre de ce futur complexe industrialo-portuaire. «Le projet, tel qu'il a été conçu et au vu de sa position géographique, sera très attractif pour les investissements nationaux et internationaux avec à la clé la création de richesses et d’emplois, particulièrement pour la région de l’Oriental», déclare au «Matin-Éco» une source autorisée de Nador West Med SA, la société publique chargée du développement, la promotion et de la gestion de ce complexe industrialo-portuaire. 
 
«Aujourd’hui, c’est une vraie course contre la montre qui est engagée pour cette première phase du projet et les travaux avancent selon le planning préalablement fixé dans le cadre d’une vision de développement du projet de long terme. Les infrastructures portuaires ainsi que la zone d’activité, relatives à cette première phase, seront mises en service au second semestre 2021», indique notre source. L’État (l’un des principaux actionnaires de NWM SA aux côtés du Fonds Hassan II, de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée et l’Agence nationale des ports), table sur la création de 100.000 à 115.000 emplois directs et indirects à l’horizon 2034 et des revenus pour le Trésor entre 15 et 22 milliards de DH sur la période 2021-2034. La plateforme sera ouverte à plusieurs activités notamment industrielles – dont les métiers mondiaux du Maroc – de stockage et logistiques, entre autres des hydrocarbures. «Selon les dernières estimations, l’investissement global, public et privé relatif à cette première phase atteindrait environ 70 milliards de DH d’ici à 2034», souligne la même source. Pour l’investissement public, près de 10 milliards de DH sont alloués aux infrastructures et 5 milliards aux superstructures, entre 4,5 et 5 milliards de DH pour la liaison autoroutière et autant pour la connexion ferroviaire (à confirmer via des études menées par la Société des Autoroutes du Maroc – ADM – et l’ONCF) ainsi qu’autour de 3 milliards de DH pour l’aménagement de la zone d’activité. S’y ajoutent les investissements relatifs aux réseaux eau, électricité et assainissement, notamment.  
 
Rappelons que le projet Nador West Med est réalisé sur le site stratégique de la baie de Bettoya, à environ 30 km de la ville de Nador. Il est constitué d’infrastructures portuaires en zone franche, d’une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1.500 hectares et d’une zone de développement en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2.500 hectares (à l’étude). Pour les infrastructures portuaires, c’est le consortium constitué par le marocain SGTM, le turc STFA et le luxembourgeois Jan De Nul (JDN) qui a remporté le marché de la première phase du projet Nador West Med, suite à un appel d’offres international lancé en 2015. 
 
Source : le Matin