Le festival des sciences de l'Oriental, c'est déjà 10 ans d'existence. Il en est à
sa 8ème édition. Il s'agit, à coup sûr, de l'édition de la maturité.
La maturité en terme de concept, c'est proposer un voyage dans un domaine scientifique à travers un nombre limité d'ateliers à caractère ludique et instructif. La 8ème édition offre 8 grands voyages (quelques 80 ateliers.)
La maturité en terme de management, c'est une vision clairement définie : faire le tour d'un domaine dans un minimum de temps, avec un minimum de moyens et surtout avec un maximum de plaisir. La 8ème édition, ce sont des missions sur lesquelles 8 équipes ont travaillé pendant 4 mois.
La maturité en terme d'organisation, ce sont des équipes qui travaillent de façon autonome tout en s'inscrivant dans des objectifs communs. Les ateliers conçus et réalisés font l'objet d'une expérimentation lors des caravanes scientifiques. La 8ème édition c'est tout simplement un aboutissement.
La maturité en terme de collaboration, c'est un réseau de partenaires, qui rend la réalisation du projet possible, qui rend surtout possible la mobilisation de pas moins de 6000 enfants en 2 jours, dans le cadre de visites organisées.
En 10 ans d'existence, le Festival des Sciences de l'Oriental est devenu une référence en matière de vulgarisation scientifique.
Le festival des sciences de l'Oriental en chiffres après Après 10 d’existence :
Les professionnels représentant les centres d’appels, les sociétés informatiques, les cabinets de recrutement et de formation des secteurs de l’offshoring, ainsi que des institutions publiques se sont réunis à Oujda, en marge de la 16ème édition du salon international des centres de contacts et d’appels au Maroc (SICCAM), sous le signe « Orientaliser l’offshoring et le digital ». Objectif : échanger leurs expériences et expertises pour contribuer au développement de ce secteur d’activité.
Le Maroc reste parmi les 30 meilleures destinations pour l’offshoring dans le monde; il accorde une grande importance à ce secteur à forte valeur ajoutée qui est apte de créer des postes d’emploi et encourager le développement économique. A cette occasion, le secrétaire d’Etat chargé de l’Investissement, Othman El Firdaous, a insisté sur la nécessité d’accompagner les projets d’implantation des centres d’appels, d’autant plus que la région de l’Oriental compte un énorme potentiel en termes de ressources humaines qualifiées avec plus de 115.000 étudiants.
A signaler que la Conseil de la région a créé un fonds d’aide à l’investissement doté d’un montant de 55 millions de dirhams, notant que les projets qui y sont éligibles, sont ceux dont le montant d’investissement est supérieur ou égal à 1 million de dirhams avec au moins 20 emplois à créer.
La nouvelle dynamique de l’offshoring à Oujda vise à doter la région d’emplois stables dans les domaines des centres d’appels et de l’informatique avec toutes ses composantes. Tous les ingrédients sont réunis, ressources humaines et infrastructures afin d’assurer au secteur de l’offshoring dans la région de l’oriental un avenir meilleur, ainsi que renforcer la compétitivité de la région avec le reste des offshores partout au Maroc.
La 22ème édition du Festival printanier international du théâtre de l'enfant s'est ouverte, mardi à Nador, avec la participation de plusieurs troupes marocaines et étrangères. Initiée par le Mouvement "Tofola Chaabia" (section Nador) en collaboration avec l'Agence de développement de l'Oriental sous le signe "Le théâtre de l'enfant: incarnation de la beauté", cette édition, qui se poursuit jusqu'au 13 courant, ambitionne de contribuer à la promotion de la créativité artistique et culturelle et de créer un espace d'échange entre troupes marocaines et étrangères et de rencontres entre les pratiquants et les spécialistes du théâtre de l'enfant.
A l'ouverture de cette édition, une centaine d'enfants, membres de la chorale du Mouvement "Tofola Chaabia", ont interprété en toute éloquence et avec beaucoup d'enthousiasme et d'harmonie l'hymne du festival intitulé "chantez, je suis Marocain".
Pendant une vingtaine de minutes, ces petits artistes ont chanté et enchanté l'assistance avec leurs voix envoûtantes et leurs gestes rythmés, ce qui leur a valu une standing ovation de la part de l'assistance au terme de leur prestation. Par la suite, l'assistance a été conviée à suivre un spectacle magistralement exécuté par le groupe tangérois de chorégraphie "Mozart, Taif Al Khayal", qui a réussi à passer, grâce à des danses expressives, des messages prônant la préservation de l'environnement et la promotion des valeurs de paix et de coexistence.
La séance d'ouverture a été également ponctuée par des hommages rendus aux artistes marocains Abdelkader Motae et Mohamed El Jem et au réalisateur Fakhreddine El Amrani. Une dizaine de troupes théâtrales de différents pays arabes et européens participent à cette manifestation culturelle et artistique. Elles représentent notamment l'Algérie, Oman, la France, l'Espagne, le Brésil et l'Italie.
"Le festival a pour objectif de contribuer à la dynamique culturelle, éducative et artistique de la ville de Nador et de consacrer les valeurs de solidarité entre les enfants du monde", a expliqué à la MAP le directeur du festival, Ahmed Maghnouji, notant que cet événement culturel n'a pas cessé de se développer et de gagner en maturité au fil des éditions.
La modernisation des étalages et emballages traduit la volonté des coopératives, à majorité composées de femmes et jeunes, à continuer à se développer pour se frayer une place sur les marchés nationaux et internationaux. Les produits, eux, continuent d'attirer des foules de plus en plus denses. De 40.000 visiteurs lors de la 1re édition (2017), ils sont passés à plus de 60.000 en 2019
Franc succès pour la 3e édition du Salon régional de l’économie sociale et solidaire qui vient de baisser le rideau à Oujda. S'articulant autour de l’économie sociale et solidaire, l'évènement a connu l’affluence de plus de 60.000 visiteurs, est-il précisé auprès des organisateurs. Un afflux qui traduit l’intérêt du consommateur quant à l’importance d’organiser le secteur informel et de renforcer les capacités des artisans pour valoriser leurs produits. Du baume au coeur pour les 140 exposants qui ont bénéficié des structures du salon pour commercialiser leurs produits et améliorer leurs revenus. En participant à de telles rencontres, leur espoir est de se voir faciliter l’accès aux circuits du commerce national et pourquoi pas aussi pénétrer les marchés étrangers.
Présent au salon, Mohamed Sajid, ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale reconnaît l'importance du tissu économique et solidaire au Maroc (plus de 22.000 coopératives), et son efficacité quant à sa capacité à fournir de l'emploi, surtout aux femmes et aux jeunes. C'est aussi le cas dans l'Oriental, région qui compte un fort maillage en coopératives, plus de 3.300 qui font travailler plus de 25.348 artisans. «Le secteur de l’économie sociale et solidaire assure plus de 40.000 emplois directs et 12.000 indirects dans la région. Il est même en mesure d'en absorber plus», indique pour sa part Mouad El Jamaï, wali de la région.
Aussi, le Conseil régional de l’Oriental (CRO) s'engage-t-il à faire de ce secteur, l'artisanat, un levier stratégique de développement durable. Une nouvelle qui permettra de doper le secteur a d'ailleurs été annoncée, lors de l'évènement. Une plateforme logistique pour les produits du terroir sur le plan national est prévue pour bientôt. «Les travaux démarrent en avril et dureront jusqu’à fin de 2019 pour une mise en service dès début 2020», précise Mohammed Mrabet, vice-président du CRO, chargé de l’investissement. Il s’agit d’une plateforme logistique de valorisation, de conditionnement, d’emballage, de promotion et de commercialisation des produits locaux et du terroir…
Les bonnes nouvelles arrivent et avec elles de l’emploi pour la population de Jerada. La première unité industrielle de la ville est opérationnelle depuis quelques semaines. Un début prometteur pour le secteur industriel car 1.140 ouvrières sont déjà engagées dans le décorticage des crevettes avec possibilité d’atteindre 1.500 d’ici peu et 3.000 ouvrières à terme.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une 2e activité pour la fabrication de croquettes à base de poissons, destinées aux marchés méditerranéen et européen, sera lancée dans deux mois. Sa capacité productive est de 360.000 pièces/jour.
Et ce n’est pas fini, les promoteurs de ces projets ont d'autres dans leur escarcelle, et comptent lancer une unité de recyclage à visée écologique. «Les carapaces des crevettes sont riches en magnésium et calcium pour la consommation, fertilisation agricole, fabrication de produits cosmétiques et aliments d’aquarium, ce qui justifie la nécessité d’ouvrir une unité de recyclage», explique Hasna Cherraqi, experte responsable de formation et de certification en qualité et sécurité des aliments.
L’inauguration d’Aliba Sea Food and Processing, spécialisée dans le décorticage des crevettes, est le fruit d’un engagement multipartite: autorités locales, Conseil régional de l’Oriental, l’INDH et les actionnaires du projet. Au total, 20 millions de DH ont été débloqués pour l’acquisition du terrain et la réalisation de l’unité. Sur cet investissement global, les contributions du Conseil régional de l’Oriental et de l'INDH s'établissent respectivement à 5 et 2,5 millions de DH.
Cette unité est installée dans une toute nouvelle plateforme: une zone d’activités économiques dont la réalisation a nécessité 27 millions de DH. Elle est équipée des infrastructures requises à l'implantation d'usines ou tout autre projet productif qui génère de l'emploi et absorbe le trop plein de chômage sévissant dans la province.
Résultant d’un partenariat entre les ministères de l’Intérieur et de l’Industrie, le Conseil de la région, cette première zone industrielle de la province de Jerada (42 lots de terrain) s’inscrit dans le cadre du plan de développement de la province de Jerada (2018-2020).
Un plan qui nécessite 900 millions de DH pour la réalisation de projets visant l'agriculture, l'industrie, la promotion des investissements et de l'économie solidaire (7 projets d'un coût de 655 millions de DH), le renforcement des équipements sociaux de proximité (une dizaine de projets d'un coût de 70 millions de DH) et la réhabilitation urbaine et environnementale pour 175 millions de DH. La mise en forme de ce plan est le fruit d’un travail piloté par le wali de la région de l’Oriental, le gouverneur de la province de Jerada et le directeur du CRI de l’Oriental.
Des nouveautés aussi en matière d'infrastructures économiques et sociales. Deux autres projets ont récemment vu le jour. Il s’agit d'un souk permanent de proximité pour recaser 200 marchands ambulants de Jerada d’un coût global de 6,5 millions de DH (dont une contribution de l’INDH estimée à 4,9 millions de DH). Le second est le marché intégré de Hassi Blal (7,5 millions de DH) réalisé dans le cadre d’un partenariat dédié à la politique de la ville.
Dans l’optique de renforcer les liaisons aériennes desservant la région de l’Oriental, une convention a été signé, lundi dernier, entre RAM, la wilaya, le Conseil de la région et l’Agence de développement de l’Oriental, ainsi que les provinces de Nador et de Figuig.
Une convention de partenariat visant le renforcement des dessertes aériennes de la région de l’Oriental a été signée, lundi à Oujda. Dédiée aux liaisons aériennes Casablanca – Oujda et Nador – Bouârfa, le partenariat a pour objet de déterminer les modalités de partenariat entre les signataires, en vue de financer le développement des dessertes aériennes de la région.
En ce sens, la convention a été signée par le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamaï, le président du Conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui, le directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, le gouverneur de la province de Nador, Ali Khalil, le gouverneur de la province de Figuig, Mohamed Darham, et le PDG de Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou. Les signataires ont souligné, à cette occasion, l’importance du renforcement des dessertes aériennes des villes d’Oujda, Nador et Bouârfa pour le développement économique, social et touristique de la région.
Prenant effet à compter de sa date de signature, cette convention reste valable pour une durée de deux ans à partir du lancement de la nouvelle structure de vols, objet de l’accord entre les différents partenaires. Elle est renouvelable par tacite reconduction au terme de la tenue du comité de pilotage qui statuera sur l’opportunité de sa reconduction.
Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de signature, Abdenbi Bioui a précisé que cette convention concerne les aéroports d’Oujda-Angad, de Nador-Al Aroui et de Bouârfa, faisant remarquer que l’aéroport de Bouârfa, dans la province de Figuig, sera relié pour la première fois avec le reste des aéroports du Royaume.
Mettant l’accent sur les retombés positives de ce projet sur la région de l’Oriental, il a souligné que des discussions sont en cours entre les responsables de la région et la RAM pour ouvrir de nouvelles dessertes aériennes, notamment avec les villes de Rabat, d’Agadir et de Laâyoune.
De son côté, le PDG de la compagnie RAM, Abdelhamid Addou, a indiqué que cette convention comporte trois axes essentiels, dont le premier porte sur l’ouverture d’une nouvelle ligne entre Casablanca et Bouârfa, alors que le second est relatif à l’établissement d’un tarif réduit pour les lignes Casablanca-Oujda, Casablanca-Nador et Casablanca-Bouârfa (500 DH aller simple et 990 DH aller-retour). Le dernier axe concerne la programmation des vols, a-t-il poursuivi, mettant en avant l’impact de cette convention sur le renforcement du développement de la région de l’Oriental sur les plans économique, social et touristique. Il a également assuré, par la même occasion, que les efforts et les concertations vont se poursuivre avec les différentes parties concernées pour examiner la possibilité de lancement de nouvelles dessertes.
Une convention de partenariat visant la promotion du tourisme dans la région de l’Oriental via la relance de la ligne ferroviaire Oriental Express reliant Oujda à Bouarfa a été signée, lundi à Bouarfa, en présence du ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, Mohamed Sajid.
Longue de plus de 300 km, cette ligne se veut un moyen attractif mais surtout original d’excursions par chemin de fer et permet des escales dans plusieurs localités dont Tendrara, Beni Oukil ou Aïn Benimathar, offrant à ses passagers l’occasion de découvrir l’immensité et la splendeur de l’espace désertique oriental.
Cette convention de partenariat a été signée par le ministère du tourisme, l’Office national des chemins de fer (ONCF), la Wilaya de la région de l’Oriental, le Conseil de la région, l’Agence pour la promotion et le développement de l’Oriental et d’autres partenaires.
« La région de l’Oriental regorge d’énormes atouts naturelles et culturelles, d’où l’idée de relancer cette ligne afin de promouvoir le tourisme dans cette région et mettre en avant les potentialités dont elle dispose », a expliqué à la MAP, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie.
Il a également tenu à saluer l’engagement notamment de la Wilaya et du Conseil de la région de l’Oriental visant à développer le secteur touristique et contribuer au développement socio-économique de la région.
Construite entre 1925 et 1931 pour transporter troupes et minerais, la ligne tirée par une locomotive diesel, ambitionne d’attirer des touristes marocains et étrangers, de dynamiser l’activité économique dans la région et de faire connaitre le patrimoine local de cette région.
La signature de cette convention de partenariat a eu lieu en parallèle à l’inauguration par la Royal Air Maroc (RAM) de la ligne directe Casablanca-Bouarfa, dans le cadre de son partenariat avec la région de l’Oriental visant à donner une nouvelle impulsion à la promotion touristique et au développement socio-économique de cette partie du Maroc.
« Aujourd’hui, nous avons réussi à ouvrir cette nouvelle ligne qui est un vœu caressé par l’ensemble des populations de cette région qui ont toujours exprimé le besoin de désenclavement sur le plan aérien », a indiqué à cette occasion M. Sajid dans une déclaration à la presse.
Le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a affirmé, mardi, que toutes les communes rurales relevant de la préfecture vont bénéficier dans le courant cette année de véhicules de transport scolaire.
Présidant la 2ème réunion du comité préfectoral de développement humain au titre de 2019, qui rentre dans le sillage de la mise en oeuvre de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), El Jamai a appelé l’ensemble des partenaires et acteurs locaux à davantage de mobilisation et d’engagement pour la réalisation des différents projets de l’INDH au niveau du territoire de la préfecture d’Oujda-Angad, indique un communiqué de la préfecture.
Il a fait savoir que cette 2e réunion se tient suite à la réception, à titre exceptionnel, des premiers versements destinés au fonds spécial de l’INDH, sachant que le transfert des crédits restant sera effectué après l’achèvement de l’opération de réalisation des diagnostics participatifs et l’adoption du programme préfectoral de développement humain par le comité régional de développement humain.
Le wali a rappelé à cette occasion les importants résultats réalisés dans le cadre de l’INDH durant les années écoulées, tant au niveau quantitatif que qualitatif, et l’impact positif de ce chantier sur le développement des capacités des populations cibles et l’amélioration de leur condition de vie à travers notamment le renforcement de l’accès aux services et équipements de base.
Il a souligné à cet égard que le comité préfectoral de développement humain (CPDH) procédera à l’adoption d’un programme pluriannuel sur la base de l’analyse des diagnostics territoriaux réalisés par les comités locaux de développement humain en coordination avec l’ensemble des partenaires et acteurs locaux.
Le communiqué précise que la réunion a été marquée aussi par la présentation, par la responsable de la Division de l’action sociale, d’un exposé portant sur l’état des lieux des projets en cours de réalisation au niveau du territoire de la préfecture, en sus des projets proposés dans le cadre de la première phase au titre de 2019.
Les débats intenses et fructueux engagés à cet effet, souligne la même source, ont débouché sur l’adoption à l’unanimité des membres du CPDH des projets proposés.
A rappeler que le nombre des projets réalisés lors des deux premières phases de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH, 2005-2018) au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad a atteint 545, pour un montant global de 898 millions de dirhams (MDH).
Ce Salon tend à promouvoir la valorisation des produits de terroir dont jouissent les provinces de la région et de renforcer les capacités des professionnels et acteurs actifs dans ce domaine.
Les travaux de la 3ème édition du Salon régional de l’économie sociale et solidaire (ESS) d’Oujda vont bon train. Cette manifestation qui s’est ouverte le 26 mars en présence du ministre de tutelle Mohamed Sajid examine le rôle de l’économie sociale et solidaire comme clé de voûte du développement équitable et créatif dans la région de l’Oriental. Organisé par le Conseil de la région de l’Oriental en partenariat avec le secrétariat d’État chargé de l’artisanat et de l’économie sociale, et en collaboration avec la wilaya de l’Oriental, ce Salon tend à promouvoir la valorisation des produits de terroir dont jouissent les provinces de la région et de renforcer les capacités des professionnels et acteurs actifs dans ce domaine. «La région de l’Oriental regorge d’importants atouts en termes aussi bien de ressources humaines que de richesses naturelles, d’où l’importance de mettre à profit les outils de l’économie sociale et solidaire pour assurer une meilleure croissance économique», souligne à cet effet Mohamed Sajid, ministre du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale. Lors de son passage au Salon, le ministre a salué l’initiative visant à doter la région d’une plate-forme logistique de 5 hectares dédiée à la valorisation des produits du terroir.
Le secteur de l’économie sociale et solidaire a connu une forte dynamique ces dernières années. En témoigne l’augmentation significative du nombre de coopératives qui a passé en presque trois ans de 15.000 coopératives en 2016 à plus de 22.000 à ce jour.
Le secteur connaît par ailleurs une forte implication des femmes et des jeunes. De même, la transformation numérique qui s’opère dans le secteur a insufflé un nouvel élan dans cette économie qui est devenue un véritable levier de développement ayant engendré une amélioration de la situation socio-économique de la population et contribué à la lutte contre la précarité et le chômage. Cette nouvelle orientation sera par ailleurs appuyée par le renforcement du cadre juridique, notamment celui relatif à l’exercice des métiers de l’artisanat qui ouvrira de nouveaux horizons pour les coopérateurs. Il est à noter que le Salon régional de l’économie sociale et solidaire qui prendra fin ce dimanche 31 mars a gagné en maturité. Le nombre d’exposants est en constant accroissement démontrant l’impact de cette manifestation dans l’établissement des contacts et dans le partage des expériences avec les délégations africaines et européennes qui y participent.
Outre le volet commercial, le Salon connaît l’organisation des ateliers de formation pour les professionnels, coopératives et acteurs qui s’activent dans le secteur. De même, des conférences axées sur l’économie sociale et solidaire sont au programme. Les débats portent également sur le projet de la plate-forme des produits du terroir, l’économie bleue, les objectifs du développement durable dans la région ainsi que le rôle des nouvelles technologies numériques dans la promotion des projets de développement régional.
Les travaux du Forum international de la coopération et des partenariats locaux se sont ouverts, lundi à Saïdia, en présence d’un parterre de responsables, d’élus et de personnalités du Maroc et de l’étranger, notamment d’Europe et d’Afrique.
Initié par la région de l’Oriental et la région française Grand-Est, ce forum organisé avec le soutien du ministère de l’Intérieur et le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, vise à rechercher les meilleurs formes de partenariat permettant d’accroître l’impact sur le développement local en mutualisant les moyens et les ressources disponibles.
Pour les organisateurs et les autres intervenants à l’ouverture de cette rencontre, la coopération internationale décentralisée constitue un atout aux mains des collectivités territoriales visant à favoriser la prospérité commune, le développement local et la gouvernance des territoires dans le cadre d’une relation basée sur le respect et les intérêts mutuellement profitables.
Cette coopération, a-t-on souligné, joue un rôle majeur en matière de compétitivité et d’attractivité des territoires mais aussi dans la promotion du savoir-faire et d’échange d’expertises au profit de l’ensemble des acteurs et des populations locales.
Ils ont rappelé à cette occasion que plusieurs collectivités territoriales de la région de l’Oriental mènent des partenariats dans le cadre de la coopération décentralisée internationale avec des entités territoriales françaises, belges, espagnoles, italiennes, mais également avec d’autres collectivités territoriales sur le continent africain, et du pourtour méditerranéen, et ce dans divers domaines relevant de leurs champs de compétences.
Notant que la coopération décentralisée se donne en particulier comme mission la mobilisation et le transfert d’expertise et l’appui technique, et qu’elle n’a pas vocation à ce que les collectivités partenaires lui réservent des ressources financières propres importantes, des intervenants ont estimé qu’il n’en demeure pas moins qu’elle (coopération décentralisée) n’a pas ou peu réussi à jouer l’effet de levier pour attirer des ressources financières de bailleurs de fonds des instances internationales.
Ces partenariats, a-t-on ajouté, harmonisent rarement leurs actions, opérant de manière solidaire, sans recherche de mise en cohérence, ni même d’information mutuelle, ce qui a souvent pour conséquence « la dispersion, les redondances et autres doublons ».
Pour toutes ces raisons et pour apporter des réponses à ces multiples questions, les intervenants ont salué la tenue de ce forum qui se veut un moment de capitalisation des acquis des partenariats paraphés, leur mode de fonctionnement et leur mise en oeuvre, et d’échanger les bonnes pratiques et expériences en matière de développement local.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la signature de conventions de coopération et de partenariat et de protocoles d’entente entre des collectivités territoriales marocaine, européenne et africaine, intéressant notamment les domaines de la santé, de la formation, de la promotion des compétences et du coaching territorial.
Ce Forum de deux jours, qui s’inscrit dans le cadre du projet soutenu par le Fonds conjoint Franco-marocain de soutien à la coopération décentralisée, sera articulé autour de plusieurs axes dont notamment « l’intégration régionale, élément indispensable des modèles de développement », « la responsabilité des élus et leaders des collectivités territoriales dans le développement et l’unité de l’Afrique », « l’attractivité et la compétitivité des territoires » et « l’industrie culturelle comme outil de développement et de rapprochement des territoires ».
Le Forum International de la coopération et des partenariats locaux en vidéo