8 MDH d’équipements au profit des jeunes porteurs de projets de la région de l’Oriental

8 MDH d’équipements au profit des jeunes porteurs de projets de la région de l’Oriental

8 MDH d’équipements au profit des jeunes porteurs de projets de la région de l’Oriental

La Fondation Mohammed V pour la solidarité a procédé,à la distribution d’équipements d’une valeur de 8 millions de dirhams (MDH) au profit de 91 jeunes porteurs de projets, lauréats des différents instituts de formation professionnelle au niveau de la région de l’Oriental.

"Cette initiative, qui porte également sur l’accompagnement et le suivi des bénéficiaires, s’inscrit dans le cadre du Programme d’insertion par les activités économiques, destiné à soutenir la création d’emplois et la promotion de l’esprit entrepreneurial au niveau national et à favoriser la pérennité et la rentabilité des petites initiatives économiques", a indiqué le coordinateur régional de la Fondation,

Pour les bénéficiaires, cette action leur permet de créer leurs propres entreprises, d’améliorer leurs revenus et de créer davantage de postes d’emploi au profit notamment des jeunes et des femmes.

A cette occasion, il a été procédé à l’organisation d’une rencontre de communication qui a été marquée par la présentation des grandes lignes et des objectifs du Programme d’insertion par les activités économiques.

Ledit Programme, qui bénéficie à de jeunes porteurs de projet issus de milieux défavorisés, ambitionne de lutter contre la pauvreté par l’autonomisation financière et prévoit des mécanismes d’accompagnement visant la promotion de l’esprit entrepreneurial, le renforcement des compétences des porteurs de projets, la formation et le suivi en pré et post-création du projet, et le financement des projets à travers l’octroi d’équipements professionnels.

Source : MAP

La perle bleue accueille le 11ème Salon régional du livre

Le ministère de la Culture et de la Communication organise, du 8 au 14 juillet prochain à Saïdia, la 11ème édition du Salon régional du livre, sous le thème «Les zones frontalières, espace de rencontre et de coexistence». Ce rendez-vous culturel s'inscrit dans le cadre des efforts du ministère de la Culture et de la Communication visant à promouvoir la lecture au sein de l’ensemble des catégories de la population, indique un communiqué de la direction régionale du ministère.

Ce salon a aussi pour objectif d’enrichir le programme culturel et artistique dans la Perle bleue, encourager les estivants à la lecture et faire connaître aux visiteurs de la station, notamment les Marocains résidant à l’étranger, la production culturelle nationale, précise le communiqué.

En parallèle avec l’exposition de livres, cette édition, animée par plusieurs éditeurs, intellectuels, écrivains et artistes, comprend également des colloques, des ateliers et des activités artistiques, en plus de rencontres de signature de différents ouvrages, notamment des recueils de poésie, des romans et des recueils de nouvelles. Cet événement propose, en effet, un programme culturel diversifié, notamment une exposition d’arts plastiques, des soirées poétiques et des ateliers thématiques, dont un atelier pour enfants et d’autres dédiés au dessin et au cinéma.

De même, des écrivains et critiques littéraires de la région de l’Oriental animeront un colloque sur l’état des lieux de la création littéraire dans cette région, en particulier dans la poésie, le roman, la nouvelle et le théâtre.

Le programme de cette édition prévoit aussi un colloque sur le thème «La province de Berkane à la lumière des découvertes archéologiques et des enjeux du développement» et un atelier-débat sur le thème «Les zones frontalières comme espace de coopération culturelle».

Source : Libération.ma

Huitième édition du festival maghrébin du film

Cette 8e édition sera distinguée par la présence de stars maghrébines et arabes: Malika Belbaye, Cherif Mounir, Rachid Elouali, Youssef Shiri, Aziz Hettab…

Ce rendez-vous incontournable du 7e art maghrébin, qui en est à sa 8e édition et sera organisé du 11 au 15 juin au théâtre Mohammed VI. Il a pour objectif de placer la capitale de l’Oriental sous les feux de la rampe et lancer les festivités artistiques et culturelles de cet été.

Le festival véhicule des messages d’espoir et contribue au dynamisme culturel escompté. «Ce festival est également une opportunité pour mobiliser ceux qui souhaitent  partager leur ferveur artistique et créer un événement pour marketer leur ville», confie à L’Economiste Khalid Sli, directeur du festival.

Six films sont sélectionnés pour la compétition du long métrage. Il s’agit de «Reconnaissance» du réalisateur algérien Salim Hamdi, «Cri de l'âme» du réalisateur marocain Abdelilah El Jaouhari, «La voix des anges» du réalisateur algérien Kamal Laiche, «Une urgence ordinaire» du réalisateur marocain Mohsine Besri, «Fatwa» du réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud et «Porto-Farina» du réalisateur tunisien Ibrahim Letaief. La direction du festival a également sélectionné 12 courts métrages pour participer à cette édition.

En ce qui concerne la présidence du jury, elle est confiée au cinéaste algérien Ahmed Bedjaoui.  Critique de cinéma, enseignant universitaire, Bedjaoui est une figure de proue du  cinéma algérien. Il sera assisté par le réalisateur marocain Hassan Benjelloun, la réalisatrice et productrice tunisienne Salma Bekkar, l'enseignante-chercheuse et sociologue marocaine Aicha Belarbi, et le réalisateur mauritanien Abderrahmane Lahi.

Au menu également des conférences, animées par des spécialistes du domaine. Elles traiteront trois thématiques: «l'impact de la femme sur le cinéma maghrébin», «le cinéma de la diaspora et l'attraction du cinéma» et «le tourisme culturel, un créneau promoteur pour le développement de la région de l’Oriental». Par ailleurs, quatre ateliers seront consacrés au scénario, la réalisation et la gestion de l'acteur, les principes fondamentaux de la vidéo et l'analyse filmique.

Parallèlement aux projections des films qui aura lieu au théâtre Mohammed VI, d’autres projections sont programmées dans les grandes places de la ville pour un plus grand moment de partage.

Comme à l'accoutumée, des hommages seront rendus aux artistes qui ont marqué par leur engagement et apport le cinéma maghrébin. Il s’agit  des réalisateurs Rachid Bouchareb (Algérie), Kamal Kamal et Saad Chraibi (Maroc), les acteurs  Cherif Mounir (Egypte),  Fatima Bensidan (Tunisie) et Mohammed Benkaddour (Maroc).

Source : L'économiste

Jerada: Une reconversion économique sur mesure

  • Un fonds d’impulsion économique pour concrétiser les projets, une première

  • 4 nouvelles ZI à Jerada, Guenfouda, Ain Bani Mathar et Touissit pour 75 millions de DH

  • 3.000 ha irrigués, création de coopératives…

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L'ancienne citée minière au passé tumultueux revit enfin. Toutes les attentions sont désormais focalisées sur cette province au lourd passif et dont les attentes étaient grandes. La reconversion économique en marche cible une population fragilisée par des années de chômage et de précarité, en lui offrant des opportunités et des projets rentables.

C’est l'essence même du nouveau plan de développement de Jerada, qui vient en réponse aux manifestations qui ont secoué la ville en 2018 après la fermeture des Charbonnages du Maroc.

Aujourd'hui, plusieurs unités installées dans la ville assurent des milliers d’emplois aux projets écologiques et revalorisation des métiers de la terre et de la nature. De plus, des dispositifs d’appui aux jeunes, femmes et porteurs de projets bénéficient aussi d’un soutien inédit: Taghyir (changement), Nachaa (création), Tajmia (regroupement) et Dafaa (coup de pouce). Une nouveauté en matière d’approche et d’accompagnement aux populations vulnérables et d’octroi de crédits.

Certes, depuis la fermeture des mines, les différentes politiques de redressement ont investi dans l’infrastructure, mais ont occulté la dimension humaine. Depuis, les torts ont rapidement été réparés. Pour la première fois au Maroc, un fonds d’impulsion économique pour soutenir l’employabilité et inclusion financière de la cible vulnérable a été mis en place.

Cet effort a été accompagné de 4 nouvelles zones industrielles (Jerada, Guenfouda, Ain Bani Mathar et Touissit pour 75 millions de DH) et d'un investissement conséquent dans le secteur agricole (3.000 ha avec réalisation de nouveaux périmètres irrigués PMH et création de coopératives).

Le fonds d’impulsion économique de la province de Jerada est un mécanisme financier  d’appui à l’emploi et à l’accompagnement des  différents porteurs de projets. Il servira de  levier pour l’emploi, l’employabilité et l’impulsion économique territoriale via des lignes directrices appropriées. Celles-ci s’inspirent des orientations stratégiques, des mécanismes d’appui existants, des enjeux de l’emploi et de l’employabilité, l’impact du fonds de l’emploi, la rationalisation et pérennisation des projets retenus, le maintien et le développement des activités existantes.

«Il fallait benchmarker avec le national et l'international pour proposer une alternative qui prend en considération l’arsenal juridique et financier du pays: Analyse documentaire et rencontres avec les organismes nationaux et internationaux qui traitent la problématique de l’emploi et de l’employabilité, le recensement et l’évaluation des  mesures d’appui existantes  par cible et par mode», confie à L’Économiste Mabrouk Tabet, gouverneur de la province. Celui-ci insiste particulièrement sur l'importance «de corréler les montants d'investissements au nombre d'emplois à créer».

Des focus group ont été menés avec les parties prenantes de la province, à savoir autorités locales, institutionnels, élus, société civile, services déconcentrés et jeunes porteurs de projets. L'objectif étant d'identifier les attentes et valider la démarche choisie.

Une approche ponctuée par la réalisation d’une matrice de positionnement entre les cibles, les secteurs d’activité, les offres de valeurs et l’impact sur la population. Ce travail en amont a permis de dégager tous les mécanismes d’appui existants pour soutenir l’employabilité des jeunes, les porteurs de projets et faciliter l’accès au financement.

Un centre pour l’orientation et l’accompagnement

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Le Centre d’accueil et d’orientation créé pour optimiser le recours au fonds d’impulsion économique a pour mission l’accueil, la sensibilisation, l’orientation, l’analyse socioéconomique, le traitement des objections, la formation et l’accompagnement transversal.

Jusqu’au 10 mai 2019, il a reçu 10.626 personnes (20% de la population de Jerada) et 4.000 demandes: 1.800 demandes spontanées pour la formation, 2.293 demandes pour une première création d’entreprise, 75 demandes d’agrégation et 48 demandes de renouvellement d’entreprise.

En matière de corrélation entre les demandes déposées et  les investissements,  les projets créés généreront quelque 3.000 emplois. S’y ajoutent les emplois qui seront créés par une centaine de petites et moyennes unités au niveau des nouvelles zones industrielles à Jerada, Touissit, Guenfouda et Ain Bani Mathar.

Quant à la mise en place des conventions avec les porteurs de projets, elle est programmée pour le mois prochain (juin 2019) alors que la concrétisation des premiers projets débutera en juillet 2019. Chaque dossier accepté aura une année pour débuter son activité et sera opérationnel en juillet 2020.

Source  : L'économiste

Agriculture : L’huile d’olive de Nador aura son signe d’origine et de qualité

Bonne nouvelle pour les agriculteurs spécialisés dans la production d’huile d’olive dans la région de Nador. Le département de l’Agriculture entend les accompagner dans la mise en œuvre d’un signe distinctif d’origine et de qualité de l’huile d’olive de la région. Le ministère doit recruter le 13 juin prochain une assistance technique pour mener ce processus qui se déroulera en trois phases : appui à l’émergence d’un groupement demandeur, élaboration du cahier des charges du label et le dépôt du dossier de demande de reconnaissance. Le prestataire retenu aura à mener une prospection et une identification des principaux acteurs de la filière et leurs formes d’organisation actuelle. Il aura ensuite à élaborer un plan d’action comprenant les mesures de mobilisation et de sensibilisation autour de l’intérêt de la mise en place d’un signe distinctif d’origine et de qualité avec la réalisation des actions de sensibilisation et de concertation pour l’émergence du groupement demandeur. Le processus devra aboutir à l’élaboration d’un projet de cahier des charges. Ce dernier devra renfermer plusieurs éléments dont la délimitation de l’aire géographique concernée, les éléments prouvant que le produit est originaire de l’aire géographique considérée, les justificatifs du lien existant entre la qualité et les caractéristiques du produit avec l’origine géographique et la description du produit et de la méthode de son obtention. Rappelons que la labellisation a été retenue dans le cadre du Plan Maroc vert, notamment son pilier II.  Selon le ministère de l’Agriculture, depuis l’entrée en vigueur de la loi 25-06 sur les signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ), 37 produits ont été labellisés. Il s’agit de 30 indications géographiques, 5 appellations d’origine et 2 labels agricoles.

Source : Le Matin

Tourisme/Oriental: Un coup de promo pour booster la destination

Le CRT et la CGEM lancent une action commune
Organisation d’un forum sur le tourisme et le climat des affaires en juin

Les réunions de coordination vont bon train entre le Conseil régional du tourisme de l’Oriental (CRT/O) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), section Oriental. Le but est de lancer des actions communes et promotionnelles pour la destination.

Dans le pipe également, l’organisation d’un forum, fin juin, sur l’importance des infrastructures touristiques dans l’amélioration du climat des affaires. C’est ce qui a été décidé lors de la réunion du lundi 6 mai, regroupant les bureaux des deux entités. Une rencontre consacrée à la mise en place d’une stratégie commune pour booster l’activité touristique dans la région, via l’implication des entrepreneurs et hommes d’affaires.

Le réseau de la CGEM avec ses 90.000 membres directs et affiliés est en mesure d’enclencher la dynamique convoitée pour la destination. D’abord via ses affiliés et ensuite en initiant une série d’événements à visée économique dans la région.

Le tourisme est hissé dans l’Oriental en levier de croissance et a besoin de stratégies accompagnatrices percutantes pour qu’il puisse aboutir. «C’est ce que peut apporter la CGEM grâce à son expérience, sa vision adaptée à l’évolution des marchés porteurs et sa solidarité à l’égard des secteurs qui créent l’emploi», confie à L’Économiste Nouredine Bachiri, président régional de la CGEM/Oriental.

Depuis la constitution du nouveau bureau, le CRT est en contact permanent avec les professionnels du tourisme et les compétences locales pour promouvoir la destination, échanger les expériences et proposer des alternatives concrètes en accord avec la Vision 2020. Une vision basée davantage sur le qualitatif que le quantitatif.

C’est ce qui explique en partie pourquoi le CRT cible la clientèle CGEM. «Si on arrive à intéresser 20% des adhérents de la CGEM, c’est au moins 18.000 touristes de plus pour la station. S’y ajoute l’effet amplificateur du bouche à oreille», précise un hôtelier de la station.

Intervenant lors de cette rencontre, Yousef Zaki, président du CRT de l’Oriental, a dressé un tableau exhaustif sur l’évolution de la station balnéaire de Saïdia depuis son ouverture en 2009. Comme il a rappelé les principales démarches entreprises pour marketer la destination.

Il a également présenté l’ensemble des partenaires du CRT, les conventions signées, les plans d’action et les réalisations en matière d’infrastructures et renforcement de la capacité litière. Il n’a pas cependant omis de rappeler les défis à relever en matière de qualification des ressources humaines, d’ouverture de la station le long de l’année et de proposition de packages adaptés aux bourses marocaines.

Reste à signaler que la feuille de route du CRT/O pour le développement du tourisme régional s’articule autour du développement du tourisme balnéaire, cultuel, l’écotourisme, le thermal et les produits du terroir.

Source : l'économiste

Figuig: Coup de jeune pour les Ksour

Lancement des travaux de restauration et de réhabilitation du ksar Znaga, en premier ;
Dans le sillage, amélioration du paysage urbain et consolidation des activités génératrices de revenus.

Les Ksour de Figuig vont retrouver une nouvelle vie. Des travaux de réhabilitation urbanistique de restauration des monuments et du bâti menaçant ruine viennent d’être lancés. Ils seront accompagnés d’activités génératrices de revenus, dont l’objectif est d’améliorer les conditions socioéconomiques des populations.

Plusieurs opérations ont déjà démarré. A Ksar Lamaiz, l’état d’avancement des travaux avoisine les 50%. Ils ont nécessité une enveloppe de 4,8 millions de DH et profiteront à 450 habitants.

De son côté, Kssar Znaga sera aménagé en trois tranches pour 4,9 millions de DH. Les travaux ont débuté en mars pour une période de six mois et concernent  l’aménagement des placettes, ruelles, façades des habitations avec installation d’un réseau d’éclairage public à base d’énergie solaire.

En parallèle 1,9 million de DH ont été débloqués pour le lancement des activités génératrices de revenus et le renforcement des capacités: équipement d’un bivouac touristique (société écologique et développement durable Figuig), acquisition du matériel pour la promotion d’un circuit touristique pédestre et cyclable des ksour (Widadiat Lajmaât), acquisition de matériel agricole pour la coopérative (Sfreh Aitel), équipement d’un centre féminin (association de la femme et de l’enfant) et acquisition d’un broyeur d’aliments de bétail (coopérative Almassira).

«Un coup de pouce au profit d’une centaine de personnes et qui contribuera au lancement d’activités touristiques et agricoles portées par la population locale»,  précise Said Lahbile, directeur régional de l’Agence urbaine d’Oujda.

Le programme de réhabilitation du Ksour cible la promotion des activités de développement  durable via la valorisation du patrimoine architectural, les structures d’accueil touristique et  création d’activités génératrices de revenus. Aussi pour la revalorisation d’anciennes pratiques portées par les habitants via une approche inclusive et durable.

«Le recours aux matériaux et savoir-faire  ancestral pour la restauration des ksour,  vise  la préservation de l’environnement naturel de l’oasis de Figuig  ainsi que la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel» explique Abdellah Addarkaoui, architecte des travaux de restauration et de réhabilitation du Ksar Znaga.

Une longue histoire de réhabilitation

La réhabilitation des Ksour de Figuig a débuté en 2008 suite aux inondations qui ont frappé l’oasis et qui ont causé d’importants dégâts. Les premières interventions ont concerné la reconstruction des maisons privées mais n’ont pas abouti. Au lieu d’y remédier via une approche globale, les interventions fragmentaires n’ont pas impacté l’esthétique globale des quartiers ciblés. Ce n’est qu’en 2012 pour lancer le programme de réhabilitation du Ksar Ayech pour 20 millions de DH. Un programme qui n’a pas bénéficié aux habitants en matière de savoir-faire et d’impacts socioéconomiques.

Les pratiques de construction n’ont pas été conservées localement car les entreprises, artisans et maâlams qui avaient réalisé les travaux étaient de Fès. Aucune main d’œuvre locale n’a participé à cette réhabilitation et de surcroît assuré l’entretien continu. Par contre, la réhabilitation actuelle de Ksar Znaga est basée c’est sur une approche participative réalisée par des entreprises et une main d’œuvre locales. Le but est favoriser l’émergence d’une main d’œuvre qualifiée.

Le patrimoine bâti

Considérée comme patrimoine architectural national, la ville de Figuig est composée de sept ksour (ksar Loudaghir, ksar Laâbidate, ksar Oulad Slimane, ksar Hammam Fougani, ksar Hammam Tahtani, ksar El Maïz et ksar Zenaga). Chaque Ksar constituait un groupement social et politique, parfois ethnique, lié par les mêmes intérêts et coutumes. Ce patrimoine urbanistique est réalisé avec les matériaux et techniques locaux (briques de terre séchées, bois du palmier, chaux).

Cette caractéristique classe Figuig parmi les villes sahariennes ayant conservé un héritage architectural spécifique.  C’est ce qu’on peut constater lors d’une promenade entre les ruelles et placettes des ksour. Une ville-labyrinthe, toute en terre et en palme, où l’ombre et la lumière convergent harmonieusement et confèrent à l’oasis la plus proche de l’Europe un aspect distinctif qui mérite d’être sauvegardé et valorisé.

Source  : L'économiste

Guercif : Rencontre pour favoriser une participation active des associations au développement local durable

Le renforcement des capacités des associations en matière de plaidoirie autour des questions liées au développement local durable et global, tel est l’objectif d’une table ronde organisée, jeudi à Guercif, à l’initiative de l’Agence de développement social (ADS). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Programme «Irtikae», objet d’un partenariat liant le ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, le Comité provincial du développement humain de Guercif et l’ADS, et qui a pour finalité de favoriser une participation active des associations à la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques et des programmes sociaux.

Ledit programme, ont expliqué les intervenants, a pour objectifs spécifiques la qualification des associations et l’amélioration de la qualité et de la performance de leurs interventions, le renforcement de la concertation et l’échange entre les associations pour participer au processus de développement, et la consécration des bonnes pratiques de gouvernance, de transparence et de responsabilité. Les exposés faits lors de cette table ronde qui a réuni des représentants de plusieurs associations actives au niveau de la province de Guercif ont porté sur «le plaidoyer, ses mécanismes et ses techniques» et «le plaidoyer participatif et l’institutionnalisation du volontariat contractuel pour une meilleure contribution au développement local». Les interventions ont traité aussi du «Plaidoyer en faveur de la protection de l’environnement, l’exemple de l’Espace de solidarité et de coopération de l’Oriental», et de «L’expérience de l’Instance consultative de l’équité, de l’égalité des chances et de l’approche genre au sein du Conseil régional de l’Oriental». L’accent a été mis à cette occasion sur les mutations profondes qu’a connues le mouvement associatif marocain ces dernières années et sur l’intérêt grandissant accordé à l’acteur associatif en tant que partenaire incontournable du processus de développement. Le coordonnateur régional de l’ADS a souligné la présence remarquable à tous les niveaux des associations et leur évolution qualitative et quantitative durant ces dernières années, notant dans ce sens que le Royaume compte plus de 100.000 associations. La Constitution de 2011 a préservé une place très importante à la société civile en la considérant, outre son rôle consultatif, comme un facteur effectif dans la prise des décisions de développement du pays, a-t-il rappelé, relevant à cet égard l’impératif de l’amélioration et du renforcement des capacités des acteurs associatifs pour qu’ils puissent jouer pleinement leurs rôles, y compris en matière de plaidoyer pour appuyer les changements efficients, citoyens et positifs au service de l’intérêt général.

De son côté, le secrétaire général de la province de Guercif a indiqué que cette rencontre, la deuxième du genre dans le cadre du Programme «Irtikae» après le forum tenu en 2017 sur «Les nouveaux rôles constitutionnels de la société civile au Maroc : les mécanismes de dynamisation de la démocratie participative», se veut une occasion pour jeter la lumière sur le rôle de la société civile en matière de plaidoirie sur les questions inhérentes à la chose locale, et dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Elle offre aussi l’opportunité, a-t-il ajouté, pour mettre en avant l’importance du réseautage en tant que levier de renforcement des capacités des associations et l’amélioration de leurs interventions et actions de plaidoyer, et pour présenter des expériences réussies dans ce domaine. Le responsable provincial a par ailleurs saisi cette occasion pour louer la contribution des associations à la réussite des projets réalisés dans le cadre de différents programmes et ce, à travers la gestion de plusieurs établissements et centres sociaux, faisant ainsi montre de leur implication agissante et leur ferme volonté d’assurer des prestations de qualité au profit des catégories cibles en milieu rural et urbain.

Source : Le Matin

La vulnérabilité environnementale de la station de Saïdia transformée en atouts touristiques

 La station balnéaire de Saïdia a cette particularité de se trouver à proximité d’une zone humide qui fait partie des 26 sites inscrits sur la liste Ramsar d’importance internationale. Pour préserver ce site, la Société de développement Saïdia a adopté une politique de développement durable exposée à El Jadida, dans le cadre de la 7ème édition du Forum de la Mer par Mounir El Farissi, Directeur en charge du développement durable de la station.

«Au Maroc, le tourisme est essentiellement tourné vers la mer. La station touristique de Saïdia en est un bel exemple. Initialement, le site a été choisi pour la qualité de ses plages de sable fin. Cependant, ces plages, comme toutes les plages du Royaume, sont fragiles. Elles dépendent d’équilibres complexes qui ont été fortement perturbés, ces dernières décennies, par divers phénomènes naturels et humains qui contribuent à l’érosion et parfois même à la disparition des plages et des écosystèmes», a indiqué Mounir El Farissi.

Dès 2012, explique-t-il, la SDS a adopté une politique de développement durable qui s’est concrétisée par l’immobilisation du sable de la plage par des techniques naturelles aux abords de la marina et de la corniche. «Nous avons également procédé à la labellisation “Pavillon bleu” de la marina et réalisé un deuxième golf peu consommateur en eau et en certifiant HQE Aménagement tout le site, ce qui a permis de développer un plan d’actions globales, dont la réalisation est échelonnée sur plusieurs années», assure M. El Farissi également référent HQE Aménagement.

Ces certifications rendent indispensables le suivi du bilan carbone de la station touristique et de prioriser les actions en faveur de l’environnement en fonction de la finalité du bâtiment et de son utilisation.

«Nous avons donc transformé les contraintes environnementales en atouts pour une meilleure attractivité touristique de la station de Saïdia. Nous avons également mis en place des activités de découverte de plein air en 2012, lorsque la Société de développement Saïdia a repris le développement de la station de Saïdia, cette dernière a pris conscience de l’enjeu environnemental que représentait ce territoire en confirmant, à travers les diagnostics environnementaux et l’écoute des associations écologiques locales, les vulnérabilités potentielles du site. C’est pourquoi, dans une logique de préservation du patrimoine naturel essentiel à l’attractivité touristique, la Société de développement de Saïdia s’est engagée dans une démarche environnementale».

Source : Le Matin