Prospection Sound Energy envisage la production au Maroc du GNL en 2021

Prospection Sound Energy envisage la production au Maroc du GNL en 2021

Prospection Sound Energy envisage la production au Maroc du GNL en 2021

La société britannique Sound Energy a annoncé lundi qu’elle compte développer à partir de 2021 un programme de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) à destination du secteur industriel marocain.

« La Société (Sound Energy) cherchera à faire progresser le développement du champ TE-5 Horst (Tendrara) grâce à un schéma de micro-GNL innovant, rapide et rentable ciblant la première livraison de GNL en 2021 », a indiqué le géant britannique sur son site web, ajoutant que ce plan de production portera sur le traitement et la liquéfaction du gaz et son transport vers les sites des clients industriels au Maroc.

Ce plan de production de micro-GNL pour le TE-5 Horst est considéré par la société comme un moyen pour générer des flux de trésorerie en vue, notamment, de la construction d’un pipeline de 120 km.

Sound Energy a également indiqué qu’elle était en discussion avec des clients industriels et des distributeurs au Maroc concernant l’exploitation à long terme du GNL et des négociations avec des équipementiers et des partenaires de financiers potentiels sont en cours pour la construction d’une usine de production du GNL.

La société précise, en outre, qu’elle compte prendre une décision d’investissement finale sur cette solution de développement au cours du second trimestre 2020 en vue d’une première livraison de GNL en 2021.

Par ailleurs, Sound Energy prévoit d’organiser un événement destiné aux investisseurs vers fin mars / début avril 2020.

Pour rappel, Sound Energy exploite trois zones dans la région de l’Oriental, à savoir, le Tendrara, le Grand Tendrara et le permis d’Anoual où elle détient 47,5% du capital, Schlumberger 27,5%, et l’Office national des hydrocarbures et de mines (ONHYM) 25%.

Source : Article19

Taourirt transformé en tableau artistique géant par Abdelkader Belbachir

«Avec des choses simples, nous pouvons faire des miracles», a expliqué l'artiste marocain Abdelkader Belbachir, à l’origine d’une initiative qui a donné un nouveau look aux rues de la ville de Taourirt.
 

Il y a une vingtaine de jours, l'artiste peintre Abdelkader Belbachir, originaire d’Oujda mais qui vit depuis des années à Taourirt, a décidé de donner sa touche aux rues de cette ville située à l'est du Maroc. «Alors que j’étais en route, j'ai aperçu un tas de vieilles chaises. J’ai voulu leur redonner une seconde vie», nous confie-t-il. C’est ainsi qu’il prend la décision d’insuffler une nouvelle vie à différents objets, le tout avec sa touche personnelle.

Après avoir eu du succès auprès des habitants de la ville avec les chaises relookées, Abdelkader Belbachir s’est tourné, pinceaux à la main, vers les poubelles, les arbres, les murs et les passages piétons. «Choisir de transformer ces passages piétons en piano était voulu. Le but est de faire aimer cette partie de la route et sensibiliser sur son rôle primordial», précise-t-il. Quant à la décoration des poubelles, l’artiste estime qu'en plus de lui donner une touche esthétique, l’art «rend hommage aux éboueurs».

Un message à la fois artistique et environnemental

Mais avant de tremper son pinceau, l'artiste marocain a naturellement consulté le conseil de la ville et les responsables de l'entreprise chargée de la collecte des poubelles. «Ils n’ont pas hésité. Au contraire, ils ont salué l'idée et proposé de la généraliser, à l’avenir, dans tout le Maroc», déclare-t-il fièrement. Il ne lui restait plus que d’acheter les outils nécessaires, soit la peinture, les pinceaux et les outils de décoration, «avec [son] argent personnel».

Pour l’artiste, ses créations sont le fruit d'une coopération avec des étudiants qu’il a supervisés à la Maison de l’artiste pour la peinture et la musique de Taourirt. Un centre qu'il a créé il y a quatre ans et qui accueille actuellement 150 jeunes. «Lorsque j’ai eu l'idée (de décorer la ville, ndlr), j'ai voulu tenter cette aventure avec mes élèves, pour cultiver leur touche artistique et leur donner l'opportunité d'exposer leurs talents sur le terrain», déclare-t-il.

L'artiste considère que son idée est un message à la fois artistique et environnemental, à travers lequel il aspire encourager les jeunes d'autres villes marocaines. «Au lieu d’attendre que l’Etat fasse quelque chose pour nous, nous pouvons faire quelque chose pour nos villes, même des choses simples», fait-il savoir, notant que le changement du regard commence avec soi.

Permettre aux jeunes d’exhiber leur créativité

Quelques jours après le lancement de cette initiative, qui a reçu un retour positif, les responsables de la ville ont contacté l’artiste afin de l'encourager à poursuivre son illumination de la ville, dont le Préfet de la province. Le conseil communal a aussi tenu à l’aider, en lui fournissant de la peinture, des outils et même de la main-d'œuvre.

«Grâce à mon initiative, j'envoie également un message aux responsables du pays pour leur dire : Laissez les places publiques entre les mains des jeunes et vous serez surpris de leur créativité.»


Abdelkader Belbachir

Pour lui, l'admiration des internautes des médias sociaux signifie qu’il est «sur la bonne voie». «Cela me donne plus de confiance en moi pour aller de l'avant et pourquoi ne pas faire de la ville de Taourirt une destination touristique», espère-t-il.

Bien que certains Marocains n'aient découvert l'artiste qu’avec cette initiative, Abdelkader Belbachir reste un artiste talentueux et reconnu. Egalement calligraphe, il a déjà accumulé plusieurs médailles et prix. Il y a deux ans, il avait décroché le premier prix du Festival des Arts en France.

Il avait aussi dessiné le plus grand portrait du roi Mohammed VI accompagné du prince héritier Moulay Hassan. Un tableau de 15 mètres sur 10, qui «a été placé sur la rue Mohammed V dans le centre-ville» de Taourirt, rappelle l’artiste.

Source : Yabiladi

 

Oriental: Débat autour des nouvelles mesures fiscales

Pour Issam El Maguiri, président de l’Ordre des experts-comptables, les conseils régionaux sont les mieux placés pour détailler les lois de finances à leurs clients (Ph. A.K)

Redynamiser l’investissement dans les régions est un objectif majeur. Berkane vient, à cet effet, d’abriter une rencontre animée par la CGEM/Oriental, la Chambre de commerce, la Direction générale des impôts et l’Ordre des experts-comptables. L’objectif est d’expliquer au plus grand nombre les mesures de la loi de finances 2020 mais aussi de prendre en considération les spécificités de chaque entreprise, le volet fiscal étant le sujet le plus abordé avec le patronat local.

– L’Economiste: Vous avez choisi les régions pour détailler la lecture que fait l’Ordre des experts-comptables à la loi de finances 2020. Dans quel but?
– Issam El Maguiri: Ce travail didactique, qui souligne les nouveautés de la loi de finances 2020 et la lecture que nous en faisons, est réalisé avec d’autres partenaires comme la CGEM, les Chambres de commerce et la DGI. L’objectif est de consolider la culture du partage et d’ouverture sur les entreprises dans leurs propres régions. Cela contribue aussi à l’amélioration du climat des affaires, l’encouragement des petites et moyennes entreprises, les startups et entreprises innovantes. Des entreprises qui font l’économie des régions. On sent également qu’il y a une volonté pour accompagner les jeunes, notamment les bacheliers, via un ensemble de mesures: réduction des indemnités de stage, augmentation des seuils forfaitaires et auto-entrepreneurs. Des mesures que nous partageons et que nous cherchons à expliquer pour impulser la dynamique d’investissment.

– Comment l’expert-comptable peut-il réussir cette tâche? 
– L’expert-comptable est un tiers de confiance. Il assume le rôle que lui confère les textes et accompagne les pouvoirs publics dans la concrétisation des orientations générales en matière de croissance économique (encouragement des investisseurs, déclaration spontanée rectificative, etc.). La profession accompagne également l’administration dans le cadre d’une approche participative dans l’élaboration des circulaires, instructions de la loi de finances et les dispositions particulières qui nécessitent consultations comme celles relatives aux avoirs à l’étranger, aux revenus professionnels et agricoles. Lorsque nous intervenons auprès de l’administration ou l’entreprise, nous sommes censés donner notre avis en toute impartialité et objectivité. Ce qui nous conforte dans notre rôle de porteurs de propositions et de textes qui répondent aux attentes de l’administration et de l’entreprise.

– Qu’est-ce qui vous a poussé à fusionner la représentativité des experts-comptables des régions de Fès-Meknès et de l’Oriental en un seul conseil régional?
– Nous avons regroupé les conseils régionaux de Fès Meknès et l’Oriental en un seul conseil pour actionner les synergies et proposer un seul interlocuteur institutionnel pour l’ensemble des intervenants. Deux régions qui actionnent leurs synergies sont porteuses de richesse et renforcent l’intelligence collective à laquelle nous aspirons. La mutualisation des ressources et les domaines de compétences est bénéfique. Toutefois, nous nous inscrivons dans une évolution logique car, progressivement, les régions prendront leur autonomie professionnelle lorsque le nombre des experts-comptables deviendra plus important. La profession compte actuellement 700 experts-comptables au Maroc (plus 700 autres dans la fonction publique) avec un taux de jeunes qui frôle les 75%, dont 40% à Casablanca.

Source : L'Economiste

Oriental: Une batterie de mesures pour sauver la saison agricole

Les dernières pluies sont arrivées à temps pour redonner espoir en une saison agricole qui n’est pas encore sauvée

 

Pour atténuer les effets négatifs de la faiblesse des précipitations au cours de l’actuelle saison agricole et assurer une meilleure répartition des réserves en eau, la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental mène plusieurs actions en faveur des agriculteurs et éleveurs de bétail. 

Neuf axes d’intervention ont été répertoriés pour sauver l’actuelle saison agricole. Le premier se rapporte à la stratégie nationale d'économie en eau d'irrigation. Il s’agit de l’achèvement du programme régional de reconversion de 51.200 hectares au système d'irrigation goutte-à-goutte, avec une enveloppe budgétaire de 2,8 milliards de DH.

Jusqu’à fin décembre 2019, 33.000 ha sont passés de l’irrigation gravitaire à l’irrigation localisée. Idem dans le périmètre irrigué du Guaret (provinces de Nador et Driouch) où 15.300 ha ont été concernés par la modernisation de l'irrigation, nécessitant un budget de 461 millions DH.

Le deuxième axe concernera l'expansion des périmètres irrigués avec valorisation des ressources mobilisées pour l'irrigation via la création de nouveaux périmètres à Tafrata (province de Taourirt: 1.330 ha pour 420 millions de DH), Oued Isly (province d’Oujda : 1300 ha pour 72,5 MDH) et dans la province de Jerada (3.000 ha pour 302 MDH).

Quant aux 3e, 4e et 5e axes, ils cibleront la mise à niveau des installations hydroagricoles avec récupération de 15.000 ha supplémentaires pour la petite et moyenne hydraulique (plus de 245 millions de DH). Idem pour la réalisation d’une nouvelle station de pompage pour assurer des eaux supplémentaires aux périmètres irrigués de Sabra, Bouarg et Garet dans la province de Nador (100 millions DH). Les travaux de réalisation de ce projet prendront fin en 2020 et irrigueront 29.600 hectares.

En parallèle à ces interventions qui se rapportent exclusivement à l’amélioration de la production agricole, la sauvegarde du cheptel et les espaces pastoraux bénéficient d’une attention particulière. Quatre axes d’intervention leur sont dédiés. En raison de la succession des années de sécheresse et de la faiblesse des ressources en eau, la DRA, le Conseil régional de l’Oriental et le département de l’eau ont lancé un vaste programme de récupération des eaux pluviales et de crues.

108 points d’eau et bassins de rétention pour les eaux de ruissellement ont été réalisés entre 2016 et 2019. 38 autres points d’abreuvement doivent être créés, équipés ou rééquipés en 2020 au niveau des provinces de Figuig, Jerada, Guercif et Taourirt.  In fine, assurer le breuvage permanent à plus de 1,5 million de caprins, bovins et camelins.

Les eaux mobilisées contribueront, par ailleurs, au développement des pâturages, la préservation des eaux souterraines, la protection contre les inondations et la lutte contre la désertification. Pour les mêmes raisons, la DRA réserve annuellement 2 millions de DH pour assurer la maintenance du réseau hydraulique  de l’oasis de Figuig. 20 autres millions de DH seront injectés en cas de besoin.

   

Sauver les ressources hydriques : 

Pour rappel,  dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d'approvisionnement en eau potable et en eau d'irrigation 2020-2027, il est prévu la modernisation de 31.000 hectares supplémentaires avec un système d'irrigation localisée pour un investissement de 1,37 milliard de DH. Ce nouveau programme économisera entre 30% et 50% du volume d'eau, améliorera la productivité, valorisera le mètre cube d'eau d'irrigation et contribuera à l'adaptation aux changements climatiques et la faiblesse des précipitations. Cela permettra d'économiser 28 millions m3/an tout en améliorant la productivité de 30%.

Source : L'économiste

Oujda : A la découverte du musée éducatif

La capitale de l’Oriental s’est dotée d’un musée provincial, dédié à la mémoire éducative de la ville d’Oujda. L’objectif de cette entreprise de grande envergure est de contribuer à la préservation de la mémoire et du patrimoine éducatifs de cette ville millénaire. Visite guidée.

Les initiateurs du musée éducatif d’Oujda, Mille/Mille, ambitionnent de conserver la part de l’histoire de l'éducation dans la ville qui s'est déroulée entre 1894 et 1977.

«Nous sommes partis d’un défi: être ou ne pas être. Et l’on ne peut être que par le savoir», déclare pour Le360 Badr El Maqri, chercheur spécialiste dans la mémoire de la ville d'Oujda.

Plus de 400 photos sont exposées au Musée. Et «chacune d’entre elles mérite qu’on s’arrête longuement», ajoute notre interlocuteur.

Cette structure, la première du genre au Maroc, est ouverte à tous : enseignants, étudiants, élèves ou simples particuliers.

Source : Le360.ma

 

Jerada: Nouveaux projets scolaires en cours de réalisation

La province de Jerada renforce et diversifie son offre pédagogique. Une tâche à laquelle s’attelle l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (Arefo) pour satisfaire les attentes d’une enfance en quête de stabilité et de formation de qualité. Ainsi 31 unités de préscolaire (dont 20 en milieu rural et 11 en milieu urbain) et 46 classes sont programmées dans le cadre du plan de développement de la province de Jerada.

S’y ajoutent des structures d’espaces récréatifs et d’accompagnement scolaire. Cette offre diversifiée sera renforcée par la construction d’une bibliothèque au collège Ibn Al-Haytham, à Hassi Blal. Un projet réalisé en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain, la préfecture de la province de Jerada, le Conseil provincial et la commune de Jerada, pour une enveloppe de 3 millions de DH.

La bibliothèque, dont le taux de réalisation avoisine les 70%, sera opérationnelle dans six mois. Elle comprendra une salle de lecture, une salle d’informatique et des salles de cours, et renforcera les animations éducatives parallèles tout en encourageant la création de clubs de lecture.

De son côté, le programme de lutte contre le décrochage scolaire vient d’être renforcé par l’ouverture d’un nouvel internat au lycée qualificatif «Ibn Khaldoun», à Ain Bani Mathar. Une structure qui offre la possibilité à 80 lycéens des hauts plateaux de poursuivre leurs études dans de meilleures conditions. La réalisation de cet internat (3,8 millions de DH) s’inscrit dans le cadre du renforcement des programmes de soutien social menés par le département de l’enseignement.

Les internats, les cantines scolaires et le transport scolaire constituent la pierre angulaire pour l’amélioration du taux de scolarisation et la baisse du taux du décrochage scolaire.

Jerada bénéficie d’un vaste programme de développement du modèle pédagogique. «L’animation de la vie scolaire, les programmes d’éducation non formelle et les centres de la deuxième chance (nouvelle génération), l’orientation scolaire et professionnelle et le renforcement de la maîtrise des langues étrangères, sont au centre de ces préoccupations», confie à L’Economiste Mohammed Dib, directeur de l’Arefo.

Et pour faciliter l’insertion professionnelle des diplômés d’Ain Bani Mathar et les réorienter vers le marché du travail, une nouvelle structure professionnelle leur est dédiée. «Les jeunes diplômés de la ville qui se sont constitués en coopérative et ont bénéficié d’une structure privée réalisée par l’INDH pour un coût de 2,6 MDH. «Elle a pour finalité de répondre aux attentes de la jeunesse locale en matière d’employabilité», précise Tayeb Ben Tahar, directeur de l’école.

Source : L'Economiste

Quatorze écoles obtiennent le Pavillon vert dans l’Oriental

Quatorze écoles primaires relevant de l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) ont obtenu le Pavillon vert dans le cadre du programme Éco-Écoles mené par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. À ce jour, le nombre des établissements d’enseignement primaire au niveau de la région de l’Oriental ayant remporté le pavillon vert a atteint 43, et 229 écoles de la région ont contribué à ce programme au titre de l’année scolaire 2019-2020. Le Pavillon vert est allé cette année dans quatre écoles relevant de la Direction provinciale de l’Éducation nationale de Nador, deux écoles de la Direction provinciale de Guercif, deux de Driouch, deux de Taourirt, et une de chacune des Directions provinciales de Jerada, Berkane, Figuig-Bouarfa et Oujda-Angad. Par ailleurs, deux certificats d’argent ont été décernés à des écoles de Taourirt et Oujda-Angad et deux certificats de bronze ont été remis à des écoles de Jerada et Oujda-Angad.

Cette cérémonie a aussi connu la remise des prix des Jeunes reporters pour l’environnement (JRE) à deux élèves relevant de l’AREF de l’Oriental. Des ateliers de formation et de renforcement des capacités dans le cadre du programme JRE ont été organisés lundi au siège de l’AREF à Oujda, alors que des ateliers et formations relatifs aux Éco-écoles ont eu lieu mardi à la direction provinciale de l’Éducation nationale à Guercif. 

Source : Le Matin

Une nouvelle feuille de route pour l’université d’Oujda

L’université Mohammed Ier d’Oujda présente une stratégie déclinée en 212 actions
Formation, recherche, gouvernance, évaluation et vie estudiantine, au centre des préoccupations
 
L’Université doit déployer tous ses efforts pour assurer à l’étudiant une formation de qualité comme elle doit veiller à ce que ses lauréats soient polyvalents, positifs, créatifs, communicatifs et entrepreneurs. C’est ce que stipule la feuille de route proposée par le nouveau président de l’Université Mohammed Ier (UMP) d’Oujda.

Pour y arriver Yassine Zarhloule, installé samedi dernier à la tête de cette Université par Saaïd Amzazi; ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, propose une feuille de route en cinq axes.

Le premier axe se rapporte à la formation avec proposition de 71 actions déclinées en dix priorités pour faire face aux mutations du marché du travail.  Elles se rapportent au renforcement de l’usage technologique éducatif, internationalisation de la formation, mise en place d’un système d’insertion et d’employabilité, amélioration du système de formation continue, réalisation d’un centre de formation continue et de certification, spécification d’un cadre de référence pour développer la formation continue.

S’y ajoutent l’adéquation de la formation avec la demande sociale, l’amélioration du système d’admission et d’accueil des étudiants, la proposition d’une offre de formation riche et diversifiée avec rénovation du système d’ingénierie. Quant au deuxième axe, il cible la recherche et s’articule autour de 46 actions pour conforter et valoriser la recherche et la coopération au bénéfice de la formation et l’économie.

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C’est le cas pour l’amélioration de l’environnement de recherche, le développement des plateformes technologiques comme outils de développement territorial, la restructuration des centres de recherches doctorales, l’augmentation de la production scientifique avec valorisation des résultats de recherche. Le but est d’assurer une dimension internationale à la recherche scientifique, tout en œuvrant pour la réalisation d’une cité d’innovation au niveau de l’Oriental.

Le troisième axe (27 actions) place l’étudiant au centre de toute stratégie de réforme universitaire. L’amélioration de la vie estudiantine et l’implication des étudiants dans la gestion de l’université en sont les points focaux. Sans pour autant négliger la restructuration du centre d’information et d’orientation, l’amélioration de la vie culturelle, sportive et associative des étudiants.

Le but consiste à instaurer des réflexes positifs, créatifs et entrepreneurs. Ce qui nécessite la rénovation et modernisation des espaces sportifs et culturels, le renforcement des moyens humains, matériels et financiers pour l’organisation des manifestations et la création d’associations culturelles et sociales.

La bonne gouvernance (54 actions) fait également partie de la feuille de route du nouveau président de l’UMP. Il s’agit d’ancrer une gouvernance participative et inclusive avec la mise en place d’une bonne gestion des ressources humaines, du patrimoine, amélioration de l’infrastructure existante, généralisation des projets du système d’information, élaboration d’un cluster numérique, mise en place d’une gestion transparente et efficiente des ressources financières et amélioration de la communication interne et externe.

Un tel travail ne peut aboutir sans une évaluation régulière (5e axe et 14 actions) des services proposés par l’université pour mesurer et conduire le changement. Une exigence pour faire aboutir les orientations de la politique de l’enseignement avec adaptation aux besoins des plans structurants nationaux.

Enfin, la cérémonie d’installation du nouveau président de l’UMP s’est déroulée en présence de Driss Ouaouicha, ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mouaad Jamai, Wali de l’Oriental, de plusieurs présidents d’universités marocaines, doyens de facultés et personnalités scientifiques.

Source : L'économiste

Tout savoir sur le programme intégré de financement des entreprises

Cibles, produits, caractéristiques… Voici tout ce qu’il faut savoir sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises, lancé officiellement lundi 3 février.
 

Lancé à l’initiative du Roi Mohammed VI, ce programme a connu l’adhésion de toutes les banques commerciales dont la nouvelle offre sera greffée sur celle conçue par la Caisse centrale de garantie.

Il s’appuie sur le Fonds de soutien à l’entrepreneuriat créé dans le cadre de la loi de finances 2020 et doté initialement de 6 milliards de DH sur 3 ans (3 MMDH apportés par les banques et autant par l’Etat), avant que le Fonds Hassan II ne soit mis à contribution avec 2 milliards de DH supplémentaires, en faveur du monde rural.

Au total, 8 milliards de DH serviront donc à garantir les crédits qui seront octroyés par les banques et dans une moindre mesure à co-financer les bénéficiaires du programme. L’effet de levier est de 6 à 7, ce qui veut dire que les crédits à octroyer peuvent atteindre 56 milliards de DH, soit 14% de l'encours de crédits actuel des entreprises. La population cible s’élève à près d’un million de personnes.

Selon les banques participantes, les nouvelles offres seront disponibles dans les réseaux d’agences à partir de ce mardi 4 février. Mais le déploiement sera progressif. De même, le processus d’accueil, de traitement et de déblocage sera rodé au fur et à mesure de la mise en œuvre.

En tous les cas, les banques promettent une réponse au bout de 3 semaines maximum, à compter de la date du dépôt d’un dossier de demande complet. Et pour plus de célérité, l’octroi de la garantie de la CCG a été délégué aux banques.

Aucune garantie personnelle ne sera exigée des emprunteurs, en dehors des garanties liées au projet à financer (matériel, foncier…).

Voici les caractéristiques des trois offres phares du programme :

 
Damane Intelak (monde urbain)
 

Cible : auto-entrepreneurs, jeunes diplômés, micro-entreprises & TPE, informel, petites entreprises exportatrices vers l’Afrique.

Conditions : primo-accédants au crédit, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs) et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH.

Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie.

Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs.

Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit.

Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement.

Durée de remboursement : à définir par la banque.

Taux d’intérêt : 2% hors taxe, 2,2% TTC.

Frais de dossier et commission de garantie CCG : zéro.

Damane Intelak Al Moustatmir Al Qarawi (monde rural)

Cible : TPE, petites entreprises, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-entrepreneurs, petites exploitations agricoles & projets bâtis sur l’opération de Melkisation, petites entreprises exportatrices.

Conditions : primo-accédants aux crédits, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs), et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH.

Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie

Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs.

Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit.

Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement

Durée de remboursement : à définir par la banque

Taux d’intérêt : 1,75% hors taxe, 1,925% TTC

Frais de dossier et commission de garantie CCG : zéro

 

Financement Start-TPE

Cible : TPE, petites entreprises, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-entrepreneurs, petites exploitations agricoles & projets bâtis sur l’opération de Melkisation, petites entreprises exportatrices.

Conditions : crédit d’investissement garanti par Intelak de 300.000 DH maximum.

Nature du crédit : prêt sur l'honneur pour financer le besoin en fonds de roulement de démarrage.

Plafond : 20% maximum du montant du crédit d’investissement garanti, dans la limite de 50.000 DH.

Durée de remboursement : In fine après 5 ans.

Garantie : aucune

Taux d’intérêt : 0%.

On ne peut convertir un ancien crédit en "Intelaka"

A noter que chaque banque adoptera son propre habillage de ces produits de base et pourra inclure son offre dans des packs comprenant d’autres services financiers. Le détail des offres de chaque banque sera disponible ultérieurement.

En théorie, le premier contact de la population cible pour bénéficier de ce programme est la banque.

Si un bénéficiaire potentiel est déjà bancarisé et dispose d’un projet bien ficelé ou d’un investissement en marche avec un besoin de trésorerie, il peut s’adresser à sa propre banque.

S’il n’est pas bancarisé et qu’il dispose d’un projet bien ficelé ou d’un investissement en marche avec un besoin de trésorerie, il peut s’adresser à la banque de son choix. Dans le monde rural, le Crédit Agricole du Maroc et Al Barid Bank disposent d’une couverture territoriale large.

S’il n’est pas bancarisé ou s’il est encore au stade de l’idée de projet, il peut s’adresser aux acteurs chargés de l’accompagnement : centres régionaux d’investissement, OFPPT, Maroc PME, associations mises à contribution.

Selon le patron d’Al Barid Bank, dans le monde rural les banques iront à la recherche des entrepreneurs et assureront même la mission d’encadrement.

Précisons enfin que ce programme s’adresse aux primo-accédants au crédit. Un entrepreneur qui a un crédit bancaire en cours ne peut le convertir en crédit « Intelaka ».

Source : Medias24

 

Programme d’appui et de financement aux entreprises: lancement du Programme « Intelaka »

Lancé à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l'assiste, ce programme a connu l’adhésion de toutes les banques commerciales dont la nouvelle offre sera greffée sur celle conçue par la Caisse centrale de garantie.

Le lancement du Programme a eu lieu lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun, en présence du Wali de Bank Al Maghib, Abdellatif Jouahri, du vice président délégué du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Mohamed Kettani, et de la présidente du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Dounia Taarji.

S’exprimant lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation des différents produits de ce programme, M. Benchaaboun, a indiqué que « les premiers produits seront commercialisés dès demain pour certaines banques ».

Cette rencontre avec la presse, qui vient suite aux conventions signées devant Sa Majesté le Roi, et qui sont liées au Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, vise à présenter « la manière avec laquelle nous comptons lancer les premiers produits qui devront être commercialisés dès demain pour certaines banques, et qui constituent la première partie d’opérationnalisation des conventions », a précisé le ministre.

Il a dans ce sens tenu à rappeler que les conventions signées devaient faire l’objet d’un certain nombre de mécanismes qui devront être précisés, d’une façon bilatérale, entre les banques et la Caisse centrale de garantie (CCG), cette dernière qui constitue le maillon central de ce dispositif mis en place.

Les banques et la CCG vont procéder à la signature avec la CCG d’une convention pour rendre possible la distribution, dès demain, des crédits aux populations concernées, a-t-il noté.

 

M. Benchaaboun a en outre mis en avant trois éléments de rupture par rapport à ce qui a été pratiqué jusqu’à présent. Il s’agit d’abord de l’accès au financement qui représente 75 % des préoccupations des PME (selon une étude du Haut commissariat au Plan), a-t-il dit, notant que cette problématique devait être redressée à travers les mécanismes présentés tout au long de la semaine dernière.

 

Ces mécanismes s’appuient essentiellement sur des garanties pouvant aller jusqu’à 80 %, et ces garanties s’appuient à leur tour sur le Fonds d’affectation spéciale créé au titre de la Loi de Finances 2020, qui est le socle de base des produits offerts, et qui porte sur une enveloppe de 8 MMDH, dont les 2 MMDH dédiés au monde rural étalés sur trois ans, a-t-il rappelé.

La deuxième rupture, a-t-il poursuivi, porte sur les garanties, notant que dans le cadre de ce programme, les banques vont se suffire des garanties liées au produit et renoncer ainsi aux garanties personnelles.

Et d’ajouter que la troisième rupture a trait au taux d’intérêt qui est historiquement bas, sur instructions de SM le Roi, et qui est inférieur au taux directeur de la Banque centrale (2,25%) et sera fixé à 2 % en règle générale et à 1,75 % dans le monde rural.

M. Benchaaboun a aussi mis l’accent sur deux éléments dans ce cadre. « Nous allons procéder à une évaluation périodique mensuelle pour le suivi des réalisations de ce dispositif dans son ensemble. Ce suivi nous permettra d’apporter les ajustements nécessaires le cas échéant en fonction des demandes du marché. Il s’agit d’un processus dynamique s’adaptant aux réalités du marché », a-t-il expliqué.

Le deuxième élément porte sur un dispositif important en matière d’accompagnement qui est l’une des clés de succès de cette opération, selon le ministre qui a rappelé dans ce sens la convention signée avec le ministre de l’Intérieur, et à travers lui les CRI, la CGEM et l’OFPPT. « Nous voulons un suivi pré et post projet au delà des aspects de financement qui constituent le coeur de ce programme », a-t-il insisté.

Il a été ensuite procédé à la signature de conventions entre les banques et la Caisse Centrale de Garantie pour la mise en œuvre et l’opérationnalisation des produits.

Il convient de rappeler que la réflexion sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises a été entamée suite au Discours Royal d’ouverture de la 1 ère session de la 4 ème année législative de la 10 ème législature. Le programme a été développé de manière conjointe entre le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Bank Al- Maghrib et le Groupement Professionnel des Banques du Maroc dans le cadre d’une approche participative.

Ce programme vise à offrir une nouvelle génération de produits de garantie et de financement à destination des TPE, des jeunes porteurs de projet, du monde rural, du secteur informel et des entreprises exportatrices. L’objectif est de lancer une nouvelle dynamique de rupture à même d’encourager l’entrepreneuriat afin de favoriser l’insertion socio-économique des jeunes, notamment dans le monde rural.

Source : H24info.ma