Covid-19: à Oujda, voici comment les médecins du privé sont restés mobilisés

Covid-19: à Oujda, voici comment les médecins du privé sont restés mobilisés

Covid-19: à Oujda, voici comment les médecins du privé sont restés mobilisés

Il faut en convenir, le Covid-19 n’a pas fait disparaître les autres maladies.

 A Oujda, les médecins du secteur privé, toutes spécialités confondues, sont restés mobilisés tout au long du confinement, à distance, ou, en cas d’urgence, en se déplaçant au domicile des patients.

 
«Au début du confinement, nous avons été obligés de réduire notre activité et de ne plus recevoir les patients. Nous nous sommes donc concentrés sur les cas urgents en nous déplaçant à leur domicile ou à distance, via la plateforme de téléconseil médical mise en place par le ministère de la santé, Tbib24. Ainsi près de 3.000 personnes ont pu bénéficier d’une consultation médicale pendant cette période», témoigne la docteure Sabah Bazouti, dermatologue à Oujda.

Avec l’allègement de la mesure du confinement et l’absence de cas positifs au Covid-19 dans la ville, les médecins peuvent à nouveau accueillir leurs patients à leur cabinet médical, avec, bien entendu, la mise en place de mesures de précautions sanitaires.

 
L’accueil des patients se fait uniquement sur rendez-vous, et les accompagnants, si leur présence n'est pas nécessaire, doivent rester en dehors de la clinique -ou du cabinet médical.

Les salles d’attentes ont été réaménagées de manière à respecter les gestes barrières, et la nécessaire distanciation sociale.

 «Si le patient n’a pas de masque de protection, on lui en fournit un, les sièges et les lits de soin sont protégés et le matériel est désinfecté après le passage de chaque patient. En cas de problèmes, il ne faut pas avoir peur de se rendre chez le médecin», souligne Fatim-Zahra Bassraoui, ophtalmologue à Oujda.

 

Source : Le360

Covid-19: la préfecture d’Oujda déclarée sans Covid-19

Un nouveau cas de rémission du nouveau coronavirus (Covid-19) a été confirmé au niveau de la région de l’Oriental, portant à 172 le nombre de guérison à la date du 25 mai à 18H00 sur un total de 186 cas d’infection, dont huit décès.

Ce nouveau cas a été déclaré ces dernières 26H au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad qui rejoint ainsi d’autres provinces de la région qui ne comptent, à présent, aucun cas d’infection, selon les données de la direction régionale de la Santé relatives au bilan de l’évolution de la pandémie du Covid-19.

La même source précise qu’aucun cas de contamination n’a été enregistré dans la région ces dernières 26H, de même que le nombre de décès, huit au total, est resté inchangé, dont six dans la préfecture d’Oujda-Angad et deux dans la province de Berkane.

La répartition géographique des 172 guérisons révèle que la préfecture d’Oujda-Angad compte le plus grand nombre de rémissions avec un total de 64, suivie des provinces de Nador (41), Berkane (39), Driouch (10), Taourirt (09), Guercif (8) et Figuig (01).

Concernant la répartition des cas d’infection, la préfecture d’Oujda-Angad vient en première position avec 70 cas, contre 46 dans la province de Berkane, 42 dans la province de Nador et 10 à Driouch.

La province de Taourirt enregistre quant à elle 9 cas, contre 8 cas dans la province de Guercif, et un seul cas dans la province de Figuig, alors qu’aucun cas n’a été enregistré jusqu’à présent dans la province de Jerada.

Les données de la Direction régionale montrent que la préfecture d’Oujda-Angad et les provinces de Taourirt, Guercif et Figuig ont réussi à interrompre la chaîne de transmission de la Covid-19, alors que les six patients encore sous traitement se trouvent dans les hôpitaux des provinces de Berkane (5) et Nador (1).

Au niveau national, 71 nouveaux cas de guérison du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés pendant les dernières 26 heures au Maroc, portant à 4.774 le nombre total des rémissions, a annoncé lundi le ministère de la Santé, précisant que le taux de rémission a atteint 63,4%.

Selon la même source, 99 nouveaux cas d’infection au Covid-19 ont été enregistrés, portant le nombre total des cas de contaminations à 7.532 dans le Royaume, faisant savoir que le nombre de décès a été porté à 200 après l’annonce d’un nouveau décès.

Source : LeSiteInfo

L’Oriental rouvre ses souks de bétail

La commercialisation du bétail reprend doucement pour les éleveurs des ovins et caprins de l’Oriental. Malgré le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, ils sont autorisés à relancer progressivement leur activité et à se regrouper dans des souks hebdomadaires.

Une décision prise par le ministère de l’agriculture de la pêche maritime, du développement rural qui a permis l’ouverture de douze souks de bétail à travers le territoire national. C’est le cas des souks de Tandrara (province de Figuig) et d’Ain Bni Mathar (province de Jerada). Le premier est déjà opérationnel alors que le second ouvrira ses portes juste après l’Aid.

Auparavant des mesures ont été prises pour organiser ces deux grands souks, réputés pour la transaction de la race Bni guil. Aussi pour permettre aux éleveurs de renflouer leurs ressources financières (au point mort) et assurer un meilleur approvisionnement des marchés et des abattoirs. 

En amont, des directives strictes de prévention des risques de contamination ont été prises par les autorités locales. Elles consistent en l’aménagement d’espaces de distanciation entre les personnes avec mise en place de box isolés pour abriter les animaux et les aliments de bétail. Idem pour des vastes opérations de désinfection et de renforcement du contrôle d’accès du souk avec port obligatoire des bavettes. En plus des box et espaces avoisinants, les différents moyens de transport sont également désinfectés au niveau des parkings.

«Ces mesures préventives sont indispensables car il était temps de relancer les opérations de vente du bétail vu que la majorité des éleveurs n’ont pas d’autres ressources pour l’acquisition de l’orge subventionné et surtout pour éviter la crise qui se profile à l’horizon», souligne Abdellah Majdoubi, président de l’Association nationale ovine et caprine.

En parallèle à cet allégement dans la commercialisation du bétail, le Crédit agricole a lancé une opération destinée aux petits éleveurs pour bénéficier de crédits à court terme. Ils doivent toutefois justifier qu’ils disposent d’un cheptel ovin.

Concernant le programme national de sauvegarde du cheptel piloté par le département de l’agriculture, l’Oriental a bénéficié de 400.000 quintaux d’orge subventionné, dont 52% sont déjà distribués précise-t-on auprès de la Direction régionale du conseil agricole.

Source : L'Economiste

Covid-19/Oriental: 146 rémissions sur un total de 179 contaminations

Un nouveau cas de guérison du nouveau coronavirus (Covid-19) a été signalé au niveau de la région de l’Oriental, portant le nombre des rémissions, à la date du 18 mai à 16H00, à 146 sur un total confirmé de 179 cas d’infection dont huit décès.

Le nouveau cas de rémission a été enregistré durant les dernières 24 heures au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad, selon les données de la direction régionale de la Santé relatives au bilan de l’évolution de la pandémie du Covid-19.

La même source a affirmé que le nombre des décès (8 au total) et des contaminations (179) est resté inchangé dans la région.

La répartition géographique des 146 guérisons fait ressortir que la préfecture d’Oujda-Angad compte le plus grand nombre de rémissions avec un total de 50, suivie des provinces de Nador (36), Berkane (35), Taourirt (08), Guercif (8), Driouch (08) et Figuig (01).

Concernant la répartition des cas d’infection au Covid-19 qui sont au nombre de 179 au total, la préfecture d’Oujda-Angad figure toujours en première position avec 69 cas, contre 41 dans la province de Nador, 41 dans la province de Berkane et 10 à Driouch.

La province de Taourirt enregistre quant à elle 9 cas, contre 8 cas dans la province de Guercif, et un seul cas dans la province de Figuig, alors qu’aucun cas n’a été enregistré jusqu’à présent dans la province de Jerada.

Au niveau national, 82 nouveaux cas d’infection au COVID-19 ont été enregistrés durant les dernières 24 heures, portant le nombre total des cas de contaminations à 6.952, a annoncé lundi le ministère de la Santé.

Aucun nouveau mort n’a été recensé pendant les dernières 24 heures, maintenant le nombre de décès à 192, a souligné la même source, faisant remarquer que 98 nouveaux cas de guérison du nouveau Coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés, portant à 3.758 le nombre total des rémissions.

Source : MAP

Le corps enseignant partagé entre satisfaction et inquiétudes


L'annonce du report du retour en classe des élèves au mois de septembre prochain a provoqué un florilège de réactions mitigées de la part des enseignants, notamment dans les groupes où ils se rassemblent sur les réseaux sociaux pour échanger sur les meilleures pratiques de l'enseignement à distance.


Mardi, le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, a annoncé que les élèves ne retourneront en classe dans les établissements d'enseignement qu’au mois de septembre prochain.
Les notes du contrôle continu seront prises en considération pour l'ensemble des niveaux, tandis que les épreuves du baccalauréat seront maintenues, avec l'examen national de la deuxième année du baccalauréat qui sera organisé en juillet et l’examen régional de la première année du baccalauréat, qui aura lieu en septembre, avait-il précisé devant la Chambre des conseillers.
Une décision "sage et équitable", a estimé Imad I., enseignant à Agadir, arguant qu'avec des sujets d'examens qui ne porteront que sur les cours dispensés de façon présentielle, avant la suspension des études le 14 mars dernier, les élèves qui ont eu du mal à s'adapter au cours à distance ne seront pas lésés.
C'est justement un accès "inéquitable" à l'enseignement à distance qui pousse Hanae N., enseignante à Oujda, à qualifier cette solution d'"optimale". Un avis partagé par sa collègue Souad B. qui a qualifié cette décision de "logique et conforme à l'intérêt de nos enfants".
Même son de cloche chez Abderrafie H. de Meknès, pour qui "la majorité des décisions prises par le département de tutelle se sont avérées, jusque-là, favorables à l'élève marocain".
Toutefois, le corps enseignant n'est pas unanime car certains craignent que cette annonce ait des répercussions sur la bonne conduite de l'enseignement à distance. C'est le cas de Hind L. de la capitale ismaélienne qui a mis en garde contre un relâchement des élèves maintenant qu'ils savent que ces cours ne comptent pas pour leur note finale.
Fatima M., qui enseigne dans un lycée à Essaouira, tire la même sonnette d'alarme, estimant qu'en apprenant qu'ils seront dispensés des sujets traités à distance lors de l'examen, les bacheliers iront d'ores et déjà se concentrer sur les précédents cours dispensés avant le 14 mars.


Le seuil de réussite fait également partie des sujets qui préoccupent le corps enseignant. Ainsi, Siham B. d'Oujda, tout en saluant la décision du ministère, met en garde contre la réduction du seuil de réussite au vu des circonstances exceptionnelles. "Cette réduction pourrait être préjudiciable aux apprenants durant l'année prochaine", a-t-elle prévenu.
L'enseignante a également fait savoir que suite à des échanges avec certains de ses élèves, ceux qui ont raté le coche lors du premier semestre et travaillé d'arrache-pied pour se rattraper lors du second, craignent que leurs efforts ne soient pas pris en compte, notamment dans les matières où ils n'ont pas eu le temps de passer de contrôles durant le deuxième semestre.
Sa consœur, Karima E., s'est attardée sur son expérience avec l'enseignement à distance, notant qu'"au début de cette aventure, les élèves avaient un engouement tel qu'ils interagissaient avec elle plus que lors des cours présentiels".


Toutefois, à mesure que cette expérience s'est prolongée, les élèves se sont lassés, laissant place à une sorte de désintérêt, a-t-elle regretté, signalant que sur son groupe en ligne, seuls 20 à 25 % des élèves ont gardé le même état d'esprit et un engagement infaillible à ce jour.
Pour Naïma C., cette expérience n'est certes pas une sinécure, au vu de la difficulté à maintenir la concentration des élèves à distance, toutefois elle a offert aux parents l'opportunité de voir leurs enfants apprendre de près et de constater le labeur des enseignants.
Des avis mitigés qui pour la plupart saluent la réactivité du ministère et répondent au plus cynique par l'absence d'alternatives durant cette crise entraînée par la pandémie de Covid-19 qui a mis à mal l'ensemble de la planète du jour au lendemain.


Alors que les débats se déchaînent désormais sur les modalités d'organisation de l'examen du baccalauréat, chacun y allant de sa théorie sur les mesures à adopter pour assurer la sécurité des candidats et des enseignants durant ces épreuves, ce sont désormais les étudiants de l'enseignement supérieur qui se posent des questions sur leur sort. Le ministère devrait apporter des éléments de réponse dans les jours qui viennent.

Source : Libération
 

Rapatriement des Marocains bloqués à Melilia

Les autorités marocaines ont enfin procédé au rapatriement des Marocains coincés dans le préside de Melilia depuis le 13 mars dernier. Après un premier groupe rapatrié vendredi, deux autres suivront ce samedi 16 et dimanche 17 mai.

Une première vague de Marocains bloqués à Melilia comprenant 200 citoyens a été transportée vendredi dans quatre autocars du poste frontière Beni Ansar vers un hôtel à la ville de Saidia où ils ont été placés en quatorzaine sous contrôle médical. Une vidéo diffusée par le site d’information privé marocain « Nador City » a montré des bus transportant les Marocains et traversant la frontière.

Les personnes qui ont été autorisées à accéder à Nador sous ordre royal seront soumises à un suivi médical anti-Covid-19 tel qu’il est recommandé par le protocole sanitaire du ministère de la Santé. Une deuxième vague de Marocains bloqués à Melilia sera rapatriée cette après-midi et une troisième demain dimanche 16 mai.

Fin avril dernier, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a indiqué devant le Parlement que des mesures allaient être prises pour rapatrier les Marocains bloqués à Sebta et Melilia « dans les meilleurs délais possibles ».

Environ 28.000 Marocains sont bloqués hors de leur pays depuis la suspension mi-mars des vols internationaux par le royaume pour endiguer la propagation de la maladie Covid-19, avec de gros contingents en France, en Turquie et en Espagne.

Source : Challenge

Collectif Tzouri lance le projet « Laissons une trace »

L’association Collectif Tzouri a lancé le projet “Laissons une trace”, qui vise la mobilisation des jeunes d’Oujda à travers la formation et leur implication effective dans un ensemble d’activités culturelles dans les quartiers.

Cette initiative, financée par l’Union européenne dans le cadre du programme «Moucharaka Mouwatina», entend promouvoir l’art et la culture en motivant les jeunes des quartiers populaires, tout en développant chez eux l’esprit de responsabilité et de citoyenneté, indique un communiqué de l’association.

Ce projet, conçu pour renforcer et soutenir la présence effective des jeunes Oujdis dans la vie culturelle et artistique de la ville, cible les jeunes des quartiers populaires, lycéens et étudiants universitaires, âgés de 15 à 28 ans, en les impliquant dans la mise en scène artistique de la ville, notamment en décorant ces quartiers avec des fresques murales, entre autres activités. Depuis sa création, le «Collectif Tzouri» vise à rapprocher l’art de la population à travers l’art urbain ou le Street Art, en utilisant des méthodes artistiques novatrices qui confèrent une splendeur et un éclat à la ville. En Amazigh, Tzouri signifie «le beau» ou, dans d’autre contextes, «l’art», d’où ce choix de rassembler les passionnés d’art de la région, relève-t-on.
Le programme Moucharaka Mouwatina vise à améliorer l’environnement institutionnel et légal des organisations de la société civile marocaine et à promouvoir leur implication dans la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques.
Ce programme appuie les initiatives de la société civile dans les domaines de la jeunesse, de l’égalité femmes-hommes et de l’environnement et se déploie au niveau régional, à travers quatre bureaux dans les régions pilotes de Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Le programme dispose, par ailleurs, d’un bureau de coordination nationale à Rabat.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 13 millions d’euros pour la période 2018-2020, Moucharaka Mouwatina est mené en partenariat avec le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, le Conseil national des droits de l’Homme, l’Institut national de formation aux droits de l’Homme (Institut Driss Benzekri) et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), en tant que partenaire de mise en œuvre, et avec la participation de la société civile au Maroc.
 

Source : Libération

Oriental/Nèfles: Une campagne exceptionnelle

Une bonne préparation des arbres et du sol, un savoir-faire familial reconnu avec amélioration des techniques de production et de packaging, un bon circuit de commercialisation grâce à la réalisation de la route reliant Zegzel à Berkane, unité de conditionnement et dépôts de stockage, sont autant de facteurs qui contribuent à l’amélioration de la qualité et le calibre des nèfles de la vallée de Zegzel.

La filière dispose d’une unité de conditionnement, une première sur le plan national et des frigos de stockage indispensables pour l’équilibre des prix (Ph. A.K)

«Certes nous avons souffert au début des cueillettes par manque de main-d’œuvre à cause du coronavirus, mais l’activité a repris ces derniers jours et nos fruits sont prisés grâce à leur texture, saveur et arôme», explique Soufiane Chaiiri, agriculteur de nèfles.

Concernant la production, elle doit graviter autour de 6.500 tonnes précise-t-on auprès du département de l’Agriculture. Une récolte exceptionnelle qui contribue à l’amélioration des revenus des agriculteurs. Les recettes avoisineront les 50 millions de DH, à condition que les prix s’améliorent, souligne un professionnel du secteur fruitier. Tout en précisant que les prix commencent à se stabiliser après un début de campagne en dents de scie.

Le néflier, qui est classé produit du terroir, bénéficie du label signe distinctif d’origine et de qualité depuis sept ans. Un atout qui encourage les agriculteurs à adapter leurs techniques culturales aux quatre variétés produites: la Navela (ou beldi), le Muscat (nèfle piriforme), le Mkarkabe (type rond) et la Tanaka (type japonais). Ces variétés du néflier sont cultivées sur 420 ha (dont 230 en grande hydraulique au niveau du périmètre irrigué de la Moulouya). Cela représente 82% des plantations nationales et contribue à la diversification de l’offre fruitière de la région.

Reste à préciser que les produits labellisés de la province de Berkane, néfliers et clémentines, bénéficient d’un suivi particulier des conseillers agricoles de l’ONCA qui animent des ateliers de formation pour sensibiliser aux nouvelles approches amélioratives de la production et protectrices des vergers.

«En plus du conseil en matière de lutte contre les maladies qui affectent les plantes, l’ONCA aide les agriculteurs à développer des méthodes innovantes et à s’impliquer dans la promotion de leurs cultures», souligne Hamid Chebabi, directeur régional de l’ONCA.

Source : L'Economiste

Officiel: le Maroc a enfin autorisé l’exportation de masques à l’étranger

L’annonce a été faite, lundi 11 mai, par le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy (MHE), lors de la séance plénière hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants.

Le Maroc compte à ce jour 23 usines qui fabriquent des masques de protection en tissu non tissé à usage non médical. La capacité de production nationale de ce produit subventionné par le fonds spécial Covid-19 (vendus à 80 centimes l’unité) a atteint 10 millions de masques par jour. «Le marché local n’est pas en mesure d’absorber cette production. Les masques sont aujourd’hui suffisamment disponibles dans les officines. Le rythme de livraison aux pharmacies a dû baisser de 6 à 2 millions d’unités par jour», a affirmé le ministre.

 

Pour mieux se préparer au déconfinement, le Maroc a sécurisé un stock stratégique de 50 millions de masques en tissus non tissés, a-t-il ajouté, avant d’annoncer la nouvelle: "Depuis hier, nous avons décidé d’ouvrir l’export. Les industriels ont besoin d’exporter afin de pouvoir préserver leurs capacités de production. Certains pays, notamment la France, ont trouvé que les masques en tissus non tissés produits au Maroc répondent à leurs besoins, d’un point de vue technique», a-t-il ajouté. Le ministre fait ici allusion aux informations selon lesquelles deux industriels marocains auraient pu «certifier» leurs produits auprès du centre d’expertise et d’essais de la Direction générale de l’armement (ce qui ne veut en aucun cas dire que l’armée française allait s’approvisionner auprès de ces deux entreprises comme cela a pu être interprété par certains médias).

La reprise de l’export reste toutefois conditionnée par l’atteinte du niveau de stockage stratégique, soit 50 millions de masques, a précisé le ministre, n’excluant pas une nouvelle suspension si l’offre risquait de ne pas suffire pour répondre à la demande locale.

La même approche sera adoptée pour les masques en tissu lavables dont la production a atteint 2 millions d’unités par jour, selon les chiffres communiqués par MHE. «Nous allons atteindre progressivement le stock de sécurité, soit 15 millions d’unités», a affirmé le ministre. Cela ne l’a pas empêché d’autoriser l’exportation de ces masques lavables et réutilisables, mais seulement à condition d’écouler 50% de la production sur le marché local.

Source : Le360