Le Conseil régional de l’Oriental approuve son budget 2021 et des conventions de partenariat

Le Conseil régional de l’Oriental approuve son budget 2021 et des conventions de partenariat

Le Conseil régional de l’Oriental approuve son budget 2021 et des conventions de partenariat

Oujda- Le Conseil de la région de l’Oriental, réuni lundi en session ordinaire au titre du mois d’octobre, a approuvé son budget pour l’exercice 2021 ainsi que plusieurs conventions de partenariat portant sur des projets de développement socio-économique.

Le budget de l’année financière 2021, adopté lors de cette session tenue sous la présidence du président du Conseil, Abdenbi Bioui, en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, prévoit des recettes de l’ordre de 659.800.000 dirhams (659,8 MDH), contre 738 millions de dirhams en 2020.

Le budget 2021 a été élaboré en tenant compte des Hautes orientations royales pour faire face à la crise sanitaire liée au Covid-19 et réduire ses effets négatifs, et en prenant en considération la conjoncture actuelle et les mutations imposées par la pandémie du nouveau coronavirus, ainsi que les orientations du Conseil régional de l’Oriental concernant les engagements prises aussi bien avec ses partenaires que dans le cadre du Programme de développement régional.

Il ressort d’une présentation du budget faite à cette occasion que le bureau du Conseil a procédé, dans le sillage des efforts visant à endiguer la propagation du coronavirus et son impact, à une réduction au maximum des dépenses de fonctionnement afin de donner une forte impulsion au budget d’investissement, permettant ainsi d’atteindre un excédent prévisionnel de près de 430,4 MDH.

Par ailleurs, les membres du Conseil ont examiné et approuvé des conventions de partenariat relatives à la réalisation d’une étude du plan de mobilité urbaine au niveau du Grand Nador, à la création d’un fonds pour le soutien des femmes en situation difficile qui travaillaient dans des activités de contrebande, à la réalisation de formations au profit des lauréats du Baccalauréat au titre de l’année 2019-2020 et à la mise à disposition de la plateforme commerciale El Karbouz au profit de la commune de Bni Khaled, et ce dans le cadre du programme d’encouragement des activités génératrices de revenu.

La session a adopté aussi le projet de cahier des charges pour le soutien aux PME et à l’auto-entrepreneuriat dans le cadre du programme «Intelaka», et le projet de mémorandum d’entente visant l’accompagnement du tissu entrepreneurial et l’appui à l’investissement dans la région de l’Oriental.

Des conventions de partenariat pour la création d’unités industrielles ont été également approuvées. Il s’agit notamment de quatre unités de production de produits en bois, d’une unité spécialisée dans la menuiserie d’aluminium, d’une unité d’emballage des fruits et légumes et d’une unité de fabrication de produits de nettoyage.

La session ordinaire a connu aussi l’approbation de projets d’amendement de conventions de partenariat portant sur la construction des nouveaux hôpitaux provinciaux de Berkane et de Taourirt.

Des projets de conventions de partenariat relatives à la coopération décentralisée, au soutien à l’étudiant-entrepreneur, à l’élargissement de l’offre scolaire et au renforcement du réseau de surveillance de la qualité de l’air dans la région de l’Oriental ont été également examinés et adoptés.

Dans une allocution de circonstance, M. Bioui a réitéré la poursuite de l’approche participative dans l’élaboration et l’exécution de projets qui sont de nature à réaliser le développement durable et le rayonnement de la région.

Il a salué par l’occasion la parfaite coordination entre les différents partenaires et les efforts déployés par toutes les parties concernées pour mettre en avant les principes de la bonne gouvernance.

 

Source : MAPExpress
 

Les médecins des FAR assurent des prestations médicales dans les provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate

Les médecins militaires relevant des unités des Forces Armées Royales implantées dans les provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate continuent d’assurer des consultations médicales au profit des populations habitant à l’Est et au Sud-est du Royaume.

Ainsi, 449 habitants des provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate ont bénéficié de prestations médicales fournies par les médecins militaires durant le mois d’août 2020.

Au niveau de la province de Bouarfa-Figuig,  59 hommes, 103 femmes et 49 enfants ont bénéficié de cette initiative, notamment à Tendrara et Bouanane. Dans la province d’Errachidia, 16 hommes, 59 femmes et 30 enfants ont bénéficié de cette initiative, notamment à Tazougart, Tazouz et Fezzou. Au niveau de la province Ouarzazate, à Tagounit, M’Hamid El Ghizlane et Foum Zguid, les médecins des FAR ont procédé à des examens médicaux et consultations en faveur de 40 hommes, 57 femmes et 33 enfants.

Il est à noter que les services médicaux fournis par les médecins des FAR se déroulent dans les dispensaires relevant du ministère de la santé ouverts au niveau des communes concernées.

 

Source : Maroc Diplomatique

Oujda: L’INDH investit dans l’employabilité des jeunes

Lancement d’une plateforme dédiée avec des espaces d’orientation et d’assistance
En parallèle, le comité provincial d’Oujda-Angad approuve 27 projets socioéconomiques
Pour une enveloppe de 50,2 millions de DH

Les projets de l’Initiative nationale du développement humain (INDH) à la préfecture d’Oujda-Angad se multiplient. Le dernier en date concerne une plateforme dédiée à l’emploi des jeunes. Une structure d’accueil, d’orientation et d’accompagnement vient d’être inaugurée par le Wali de la région.

«L’INDH, qui a fait de l’amélioration des conditions de vie des citoyens une priorité, ne peut omettre les attentes des jeunes diplômés en quête d’emploi pour améliorer leur condition de vie et de se prendre en charge», a déclaré Mouad El Jamai, lors de la réunion du comité provincial du développement humain d’Oujda-Angad. Une session tenue mardi dernier pour approuver une batterie de projets socio-économiques au titre de l’année 2020.

La plateforme (développée pour 800.000 DH) constituera un lieu d'interaction entre les différents programmes validés par l’ensemble des acteurs œuvrant dans l'insertion des jeunes. Elle englobera des espaces d'écoute, d'orientation et d'accompagnement, ainsi que des espaces de soutien entrepreneurial et de promotion de l'économie sociale et solidaire.

L’initiative, qui incarne les objectifs du troisième programme de l’INDH, vise à doter les jeunes de moyens leur permettant de stimuler leur esprit entrepreneurial. Elle entend, également, contourner les difficultés entravant l'accès des jeunes entrepreneurs et des micro et petites entreprises au financement.

En parallèle à l’inauguration de cette plateforme, les membres du comité provincial de développement humain d’Oujda-Angad ont approuvé 27 projets programmés pour l’année 2020, pour environ 50,2 millions de DH, dont une contribution de 29,5 millions de DH de l’INDH. «Ces projets couvrent les différents programmes de la troisième phase de l’INDH, à savoir le rattrapage des déficits en infrastructures sociales de base, l’accompagnement des personnes en situation de précarité, l’amélioration du revenu et de l’inclusion économique des jeunes, et le renforcement du capital humain des générations montantes», a précisé Hafida El Hendouz, chef de la division de l’action sociale à la préfecture Oujda-Angad.

Concernant les projets liés au rattrapage des déficits en infrastructures sociales, ils portent sur la création d’un pôle sportif à Oujda, pour 30 millions de DH, l’acquisition de deux bus de transport scolaire au profit des communes rurales de Bni Khaled et Ahl Angad (640.000 DH) et l’achat d’une unité médicale mobile (450.000 DH).

S’agissant de l’accompagnement des personnes en situation de précarité, le comité a approuvé trois projets visant le soutien de la gestion des établissements sociaux (500.000 DH), l’achèvement d’un centre pour femmes en situation difficile (180.000 DH), ainsi que la construction et l’équipement d’un centre d’accueil des personnes en situation de vulnérabilité (2e partie: près de 4,4 millions de DH).

Quant aux projets du troisième programme, ils ont pour objectifs le soutien des jeunes à la création de petites et très petites entreprises (2,5 millions de DH), l’appui à l’emploi et le renforcement des capacités des jeunes (1,5 million de DH), l’organisation d’une compétition d’idées de projets (671.800 DH), en plus du soutien aux activités génératrices de revenus.

D’autres projets sont approuvés dans le cadre du quatrième programme de renforcement du capital humain des générations montantes au titre de 2020. Ils se rapportent à «l’encouragement de la scolarité et à la lutte contre la déperdition scolaire», avec environ 4,4 millions de DH, l’appui au préscolaire en milieu rural, avec 2 millions de DH et le «développement de l’enfance précoce», pour 849.000 DH.
                                                                          

                                 Participation aux efforts de lutte contre la Covid-19

Le comité provincial de développement humain ne s’est pas contenté de ses programmes de promotion socioéconomique. Il a également accompagné les efforts déployés pour limiter les effets de la pandémie Covid-19. Ainsi, des fonds exceptionnels ont été alloués aux personnes impactées par la pandémie, notamment aux travailleurs et chefs de ménage opérant dans l’informel et non-inscrits au Ramed. D’autres aides, sous forme de paniers de denrées alimentaires, ont été distribuées par l’INDH.

 

Source : L'Economiste

Patrimoine: Une ONG marocaine accréditée par l’Unesco

L’Association recherche histoire et patrimoine de l’Oriental marocain (ARHPOM) vient d’être accréditée par l’Unesco, comme organe consultatif pour tout ce qui se rapporte au patrimoine immatériel. L’ARHPOM devient ainsi la seule ONG marocaine accréditée dans ce domaine. Elle sera sollicitée dans tous les dossiers se rapportant au Maroc en matière de patrimoine immatériel.
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Cela concerne les connaissances, le savoir-faire, les traditions et les pratiques associés aux cultures ancestrales: palmier dattier, argan et autres produits du terroir. C’est le cas également pour les festivals, les moussems et les expressions corporelles (Laâlaoui: danse martiale du Maroc oriental comme exemple), les espaces à forte charge culturelle et le patrimoine humain vivant (différents métiers artisanaux).

L’attribution de cette importante responsabilité a été prise lors de la huitième session de l’Assemblée générale des Etats parties à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue du 8 au 10 septembre 2020 au siège de l’Unesco à Paris.

Durant trois jours, 178 Etats parties ont débattu de questions se rapportant au patrimoine universel. 38 Organisations non gouvernementales (parmi 63 ONG candidates) ont été accréditées pour assurer des fonctions consultatives auprès du Comité du patrimoine mondial pour les quatre prochaines années. Parmi elles, l’ARHPOM.

La sauvegarde du patrimoine concerne les mesures indispensables pour assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel: identification,  documentation, recherche, promotion, transmission… «Et c’est la tâche à laquelle s’attellera notre association. Une responsabilité qui nécessite plus d’efforts et de moyens», explique Hassan Zakriti, son secrétaire général.

 

Source : L'Economiste

Le pont de Oued Mina transformé en dépotoir

En l’absence de civisme et de prise de conscience des citoyens, le pont de Oued Mina, un ouvrage d’art, est en proie à l’accumulation de déchets en tous genres, jetés généralement par les automobilistes qui empruntent ce pont et les riverains.

En contrebas de cet ouvrage, des tas de détritus sont disposés en monticules sur une vaste surface. Les déchets du village sont presque tous jetés à cet endroit précis, où le visiteur est «accueilli» avec ce triste décor. Des immondices composées de sachets en plastique, de sacs noirs remplis de déchets, d’emballages de boissons alcoolisées, de nourritures avariées, de cartons, d’emballages durs, de bouteilles de plastique usagées défigurent les lieux. Ce dépotoir existe depuis des décennies. Il était le seul endroit où l’on pouvait jeter ses déchets avant que la collecte communale soit dirigée vers la décharge sauvage de Saïdia. Les différentes tentatives de son éradication par l’APC sont restées vaines. En plus de cela, les eaux usées y sont également déversées, provoquant un véritable chaos écologique. Les eaux de l’oued Mina sont de ce fait mélangées aux eaux usées pestilentielles. Les berges de l’oued sont également envahies par des amoncellements de détritus, dénotant l’incivisme des habitants. Par ailleurs, des décharges sauvages ont vu le jour depuis des mois. C’est le cas de celui situé à la cité Chemerik, à proximité de la gare ferroviaire, située à la périphérie de Relizane-ville.

 

Source : La Nouvelle République

Le Pr Mohammed Amarti élu membre du Comité des Nations Unies des Droits économiques, sociaux et culturels

Lors des élections tenues lundi à New York, le candidat du Royaume du Maroc, le Professeur Mohammed Amarti a été élu en tant qu’expert indépendant membre du Comité des Droits Economiques Sociaux et Culturel en remportant 37 voix sur les 54 votantes. Trois candidats étaient en lice pour les deux sièges vacants réservés à l’Afrique, à savoir le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud.

A côté du Pr. Amarti, le 2ème siège africain revient à l’Egypte, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, précisant que le Professeur Amarti siègera pour un mandat de quatre ans qui débutera le 1er janvier 2021.

Président de la Commission régionale des Droits de l’Homme d’Oujda-Figuig et Professeur universitaire et chercheur dans en Droit international, Mohammed Amarti est un expert des Droits de l’Homme et du droit humanitaire, domaines dans lesquels il s’active depuis de nombreuses années, fait savoir le communiqué. Il note que cette énième brillante élection d’un expert marocain représente une nouvelle marque de confiance de la communauté internationale envers le Royaume et envers les compétences et l’expertise marocaines.

Elle témoigne également de l’image positive et de la crédibilité dont jouit le Maroc sur la scène internationale, fruits de la stratégie globale et multidimensionnelle mise en place sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, en faveur des droits de l’Homme dans leur intégralité et en faveur de la confortation de la nouvelle génération des droits, à savoir les droits économiques, sociaux et culturels et également environnementaux.

Une forte campagne diplomatique de promotion a permis un aboutissement brillant de cette candidature consacrant ainsi la stratégie du Royaume visant la consolidation de la présence marocaine au sein des organisations internationales et des organes des Nations Unies, se réjouit le ministère. A travers cette élection, un expert du Maroc siègera pour la première fois au comité onusien des droits économiques et sociaux et culturels, un organe composé de 18 experts qui ont des compétences reconnues dans le domaine des Droits de l’homme. Créé en 1985, le Comité a pour mission d’assurer la supervision de l’application du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels par les États parties, ainsi que l’examen des rapports périodiques présentés par les Etats sur la mise en œuvre des droits consacrés par le Pacte.
 

Source : Hespress

Oujda-Angad / INDH : Projets à fort impact socio-économique

Le Comité provincial de développement humain d’Oujda-Angad a approuvé une série de projets de développement socio-économique, profitant notamment aux jeunes et aux petites entreprises.

Les projets approuvés par le Comité au titre de 2020 couvrent les différents programmes de la 3ème phase de l’INDH, à savoir le rattrapage des déficits en infrastructures sociales de base, l’accompagnement des personnes en situation de précarité, l’amélioration du revenu et l’inclusion économique des jeunes, et l’impulsion du capital humain des générations montantes.

La réunion, présidée par le wali de la région de l’Oriental, Mouad El Jamai, a été marquée par la présentation de l’état d’avancement des projets de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) programmés au titre de 2019, et du plan d’action relatif à la gestion de la plate-forme des jeunes de la préfecture d’Oujda-Angad.

Pour le premier programme, la responsable de la Division de l’action sociale (DAS), Hafida El Handouz a expliqué que les projets adoptés sont au nombre de trois et portent sur l’acquisition de deux bus de transport scolaire au profit des communes de Bni Khaled et Ahl Angad (640.000 DH), l’achat d’une unité médicale mobile (450.000 DH), et la création d’un pôle sportif à Oujda (6.624.664 DH).

S’agissant de l’accompagnement des personnes en situation de précarité, le comité a approuvé trois projets visant le soutien de la gestion des établissements sociaux (500.000 DH), l’achèvement d’un centre pour femmes en situation difficile (180.000 DH), ainsi que la construction et l’équipement d’un centre d’accueil des personnes en situation de vulnérabilité (2ème partie / 4.375.080 DH).

Quant aux projets s’inscrivant dans le sillage du troisième programme, ils ont pour objectifs le soutien des jeunes à la création de petites et très petites entreprises (2.500.000 DH), l’appui à l’emploi et le renforcement des capacités au profit des jeunes (1.520.000 DH), l’organisation d’une compétition d’idées de projets (671.800DH), en sus du soutien aux activités génératrices de revenus sur la base des résultats de l’étude des filières.

Le coût de ce dernier projet s’élève à 2.674.852 DH dont un apport de l’INDH de l’ordre de 1.872.427 DH et une contribution des porteurs de projets de 802.425 DH.

Par ailleurs, les projets approuvés dans le cadre du quatrième programme relatif à l’impulsion du capital humain des générations montantes au titre de 2020 sont répartis entre le premier axe du programme « développement de l’enfance précoce » avec un financement prévu de 849.000 DH, le second axe « appui au préscolaire en milieu rural » avec 2.075.000 DH, et le troisième axe « encouragement de la scolarité et lutte contre la déperdition scolaire » avec 4.385.435 DH.

La réunion a connu une présentation détaillée de la plate-forme dédiée aux jeunes de la préfecture d’Oujda-Angad et qui ambitionne la promotion des opportunités d’emploi et l’intégration de 800 jeunes par an, ainsi que la création de 25 projets par an avec la contribution à leur durabilité.

 

Source : L'Opinion

Oujda: Contrôle rigoureux des établissements scolaires

La hausse du nombre de cas de contamination au Covid-19 dans l’Oriental, avec un record mardi (8 septembre 2020) de 77 cas dont 40 à Oujda pousse le département de l’Education nationale à renforcer sa vigilance et à multiplier les visites inopinées aux établissements scolaires.

Fresques murales explicatives et signalisation de parcours facilitent la tâche aux corps pédagogique et administratif pour sensibiliser leurs élèves aux bénéfices de la distanciation (Ph. A.K)

En trois jours, 47 établissements, tous niveaux confondus, ont été contrôlés au niveau de la ville d’Oujda. Trois commissions provinciales et tous les inspecteurs pédagogiques s’enquièrent de la stricte application du protocole sanitaire qui prend en compte la sécurité des élèves, enseignants et cadres administratifs.

Le but est de rappeler que l’application de ce protocole nécessite un certain nombre de mesures concernant la distanciation sociale au sein des établissements scolaires: «Des gestes à appliquer depuis la porte d’entrée avec port obligatoire du masque par les élèves et les enseignants, mise en place de bordures de signalisation, nettoyage, désinfection des différentes structures et dépendances scolaires», rappelle Mohammed Benabid, directeur du Centre de formation Ibn Khaldoune.

De leur côté, les directeurs des établissements détaillent les mesures prises pour réussir cette rentrée scolaire mais également les difficultés constatées. La majorité des établissements ont besoin de plus de moyens financiers et ressources humaines pour appliquer un protocole sanitaire efficient tout au long de l’année: gels hydroalcooliques, savons, masques, espaces sanitaires entretenus, classes désinfectées.

«Des besoins qui nécessitent l’engagement des différents corps d’élus, qui ne se sont pas encore manifestés pour le moment», explique Jamal Hadadi, acteur associatif, qui regrette l’absence des partis politiques des campagnes de sensibilisation et de lutte contre le coronavirus.

La réaction est différente chez les acteurs associatifs présents aux côtés des autorités locales, dans les différentes actions de sensibilisation aux mesures de distanciation sociale. C’est le cas de l’association Marocains du monde qui vient d’adapter des bordures de signalisation spécifiques à l’école périphérique Abdellah Ibrahim.

Le circuit de signalisation débute dès la porte d’entrée et conduit, dans un premier temps, aux robinets équipés de bornes de savon pour le lavage des mains. D’autres flèches, tracées dans les couloirs, mènent aux classes avec réalisation de zones dédiées à chaque niveau. Des fresques murales explicatives facilitent la compréhension des directives imposées pour cette rentrée scolaire.

 

Source : L'Economiste

Berkane: La faculté des spécialités sort de terre

Les travaux vont bon train pour la réalisation d’une faculté spécialisée en agriculture à Berkane. La faculté agroalimentaire et biotechnologique vient de sortir de terre et sera opérationnelle à partir de 2022. C’est ce qui ressort d’une visite de chantier du gouverneur de la province de Berkane, Mohammed Ali Habouha en présence du président de l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda Yassine Zarhloule.

La réalisation du projet, dont la capacité d’accueil avoisinera les 4.500 places, nécessite 120 millions de DH dont une contribution de 97 millions de DH de l’UMP et 23 millions de DH du Conseil de la région de l’Oriental. Le Conseil provincial de Berkane a assuré l’assiette foncière et les études préliminaires. Au total une douzaine de filières, les unes à accès ouvert et d’autres à accès régulé, accueilleront les bacheliers de l’Oriental ou Bac + 2 pour des spécialités pointues dans le domaine agricole.

Cette première structure universitaire au niveau de la province de Berkane tombe à point nommé pour accompagner l’effort de développement tout en boostant la recherche et l’innovation. Un élément primordial pour une économie locale basée sur l’agriculture mais confrontée à des difficultés hydriques, de performance et de commercialisation à l’international.

Ce qui nécessite de nouvelles pistes de recherche et de solutions adaptées pour varier l’offre, rationnaliser l’économie en eau, améliorer la qualité des récoltes et des sols tout en luttant contre les différentes formes d’érosion qui menacent plus de 75% des terres agricoles de la région.

Initialement prévue comme annexe à l’Université d’Oujda, la nouvelle faculté sera autonome suite à la nouvelle approche du président de l’UMP, adepte de plus d’autonomie et de proximité des structures universitaires. Il ne fait que répondre à une attente exprimée par les habitants de Berkane qui avancent que leur province, vu son ancrage agroindustriel, a besoin d’une structure dédiée et un établissement autonome pour plus d’efficience. «C’est indispensable pour l’émergence de pôles compétitifs adaptés à leur tissu socioéconomique et aux attentes en matière d’emploi et d’innovation», explique le président de l’UMP.

Berkane n’est pas une exception dans cette nouvelle approche de facultés autonomes. L’annexe universitaire, en phase finale de réalisation à Taourirt sera convertie en faculté autonome spécialisée dans la logistique et le transport international.

Elle devrait ouvrir ses portes au cours de l’actuelle rentrée universitaire (2020 /2021) mais à cause du retard dans l’exécution de certains travaux, la pandémie du Covid-19 et aux nouvelles prérogatives qui nécessitent l’aval du Conseil de l’université pour transformer une annexe universitaire en faculté autonome, elle a retardé son ouverture d’une année.

 

Source : L'Economiste

Figuig : Une fondation pour promouvoir l’excellence

La Fondation des amis(es) de Figuig (FAF) cible en ce début de l’année scolaire et universitaire les bacheliers ayant obtenu une bonne moyenne pour les accompagner. Elle vient de finaliser un partenariat d’excellence avec l’Université Al Akhawayn d’Ifrane (AUI) pour prendre en charge les frais d’étude sur une durée de neuf semestres pleins.

Ainsi, l’AUI contribue à mesure de 50%, aux frais de scolarité parmi les meilleurs étudiants notamment les démunis proposés par la FAF. Les autres 50% des frais de scolarité et les autres charges financières seront assurés soit par la FAF ou les familles des élèves sélectionnés.

Pour en bénéficier, il suffit d’avoir obtenu son Baccalauréat avec une bonne moyenne et de déposer sa demande au siège de la Fondation des amis de Figuig à Oujda ou l’envoyer par mail à fondationamisfiguig@gmail.com avant le 14 septembre 2020.

                                              Réponse aux besoins de formation

Les parties signataires ont également convenu d’approfondir leur partenariat pour la réalisation de conférences ou d’événements sur des thèmes liés au développement durable et d’accueillir les étudiants de l’AUI en stage ou en mission selon les objectifs, activités et capacités d’encadrement de la FAF.

Al Akhawayn s’engage à accompagner la FAF pour répondre aux besoins de formation de ses collaborateurs dans le cadre des programmes du Pôle Exécutive Éducation (diplômantes ou certifiantes). Ces programmes peuvent être adaptés aux activités ou environnement de la FAF.

De leur côté, les experts et professionnels de la fondation seront mis à disposition d’Al Akhawayn pour contribuer aux formations spécifiques dans le cadre de séminaires spécialisés. Cet engagement de la FAF fait partie d’un large programme d’accompagnement au profit des jeunes de Figuig et de l’Oriental.

La Fondation vient aussi d’initier, en partenariat avec Bank of Africa, une série de rencontres au profit des jeunes de l’Oriental pour les encourager à saisir l’opportunité offerte par les nouveaux modes de financement et comment ficeler un projet en ces temps de pandémie.

Le but est d’instaurer une culture entrepreneuriale, basée sur l’initiative personnelle, chez les jeunes: « Explication, accompagnement et formation sont indispensables pour ancrer la culture de l’initiative privée chez les jeunes qui ont peur d’échouer s’ils se prennent en charge notamment en ces temps de pandémie», explique Mostafa El Maddarsi, président de la FAF.

«Il est temps de booster le moral des jeunes diplômés ou travailleurs dans l’informel en leur expliquant que les meilleures opportunités peuvent être offertes et réussies dans des moments difficiles», précise de son côté Jilali El Hachimy, directeur régional de Bank of Africa.

 

Source : L'Economiste