La Fondation des amis(es) de Figuig (FAF) cible en ce début de l’année scolaire et universitaire les bacheliers ayant obtenu une bonne moyenne pour les accompagner. Elle vient de finaliser un partenariat d’excellence avec l’Université Al Akhawayn d’Ifrane (AUI) pour prendre en charge les frais d’étude sur une durée de neuf semestres pleins.
Ainsi, l’AUI contribue à mesure de 50%, aux frais de scolarité parmi les meilleurs étudiants notamment les démunis proposés par la FAF. Les autres 50% des frais de scolarité et les autres charges financières seront assurés soit par la FAF ou les familles des élèves sélectionnés.
Pour en bénéficier, il suffit d’avoir obtenu son Baccalauréat avec une bonne moyenne et de déposer sa demande au siège de la Fondation des amis de Figuig à Oujda ou l’envoyer par mail à fondationamisfiguig@gmail.com avant le 14 septembre 2020.
Réponse aux besoins de formation
Les parties signataires ont également convenu d’approfondir leur partenariat pour la réalisation de conférences ou d’événements sur des thèmes liés au développement durable et d’accueillir les étudiants de l’AUI en stage ou en mission selon les objectifs, activités et capacités d’encadrement de la FAF.
Al Akhawayn s’engage à accompagner la FAF pour répondre aux besoins de formation de ses collaborateurs dans le cadre des programmes du Pôle Exécutive Éducation (diplômantes ou certifiantes). Ces programmes peuvent être adaptés aux activités ou environnement de la FAF.
De leur côté, les experts et professionnels de la fondation seront mis à disposition d’Al Akhawayn pour contribuer aux formations spécifiques dans le cadre de séminaires spécialisés. Cet engagement de la FAF fait partie d’un large programme d’accompagnement au profit des jeunes de Figuig et de l’Oriental.
La Fondation vient aussi d’initier, en partenariat avec Bank of Africa, une série de rencontres au profit des jeunes de l’Oriental pour les encourager à saisir l’opportunité offerte par les nouveaux modes de financement et comment ficeler un projet en ces temps de pandémie.
Le but est d’instaurer une culture entrepreneuriale, basée sur l’initiative personnelle, chez les jeunes: « Explication, accompagnement et formation sont indispensables pour ancrer la culture de l’initiative privée chez les jeunes qui ont peur d’échouer s’ils se prennent en charge notamment en ces temps de pandémie», explique Mostafa El Maddarsi, président de la FAF.
«Il est temps de booster le moral des jeunes diplômés ou travailleurs dans l’informel en leur expliquant que les meilleures opportunités peuvent être offertes et réussies dans des moments difficiles», précise de son côté Jilali El Hachimy, directeur régional de Bank of Africa.
Source : L'Economiste