Province de Nador: Création d’un centre d’hémodialyse dans un établissement pénitentiaire

Province de Nador: Création d’un centre d’hémodialyse dans un établissement pénitentiaire

Province de Nador: Création d’un centre d’hémodialyse dans un établissement pénitentiaire

Nador – L’établissement pénitentiaire à Salouane, dans la province de Nador a été doté d’un centre d’hémodialyse dans le cadre du Programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité de l’Initiative nationale du développement humain (INDH).

La réalisation de ce centre qui vise le renforcement et l’amélioration de la qualité des soins prodigués par l’établissement pénitentiaire à ses pensionnaires, a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 700.000 dirhams, indique un communiqué de la préfecture de la province de Nador.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention-cadre signée entre le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, et la Fondation Amal Fondation Amal pour l’hémodialyse et œuvres sociales.

La même source souligne que ce projet traduit la volonté royale de promouvoir la situation sociale et sanitaire des personnes incarcérées, et consacre les principes de l’équité et de l’égalité des chances concernant l’accès aux soins de santé pour toutes les catégories et franges de la société marocaine.

Le centre d’hémodialyse profitera aux détenus atteints d’insuffisance rénale chronique durant la période de détention mais aussi après leur libération pour leur assurer la continuité des soins et du traitement, fait savoir le communiqué, notant que cette unité est ouverte à tous les insuffisants rénaux parmi les détenus dans les établissements pénitentiaires situés dans le territoire de la préfecture et des provinces de la région de l’Oriental.

S’agissant de la contribution des différents partenaires pour la création de ce centre, le communiqué explique que l’INDH a assuré le financement (700.000 dh), la Direction régionale de la DGAPR a mis à disposition un espace répondant aux normes requises au sein de la prison de Selouane, en sus de l’établissement et l’actualisation périodique de la liste des bénéficiaires dudit centre, alors que la Délégation provinciale de la Santé s’est engagée à apporter l’appui technique et médicale.

La Fondation Amal a pris, quant à elle, la responsabilité de la gestion du centre en le dotant de cadres médiaux qualifiés, et en assurant la coordination avec l’ensemble des partenaires et intervenants pour garantir le bon fonctionnement du centre.

 

Source : MAP

Région minière de Tafilalet et Figuig : l’ouverture à l’investissement, une aubaine pour les artisans mineurs

S’exprimant à l’occasion d’un exposé portant sur les objectifs du décret n°2.18.442 portant application de la loi n°74.15 relative à la région minière de Tafilalet et Figuig, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah a souligné que l’ouverture de cette région riche en ressources minérales à l’investissement contribuera au doublement du nombre de transactions, à l’augmentation des revenus fiscaux et à la création de plusieurs milliers d’emplois. Elle permettra  également d’accompagner les artisans mineurs traditionnels dans la région à travers le développement de leurs méthodes de travail et la protection de leurs acquis.

Ces investissements seront accompagnés d’un système intégré lié à l’industrialisation, la recherche scientifique, la formation et aux ressources humaines… Ce qui permettra au secteur minier de jouer un rôle important dans la réalisation d’un décollage économique intégré au niveau de la région.

Le précédent décret vise à préserver les droits des petits artisans mineurs et à améliorer la gouvernance centrale, et ce en créant un conseil d’administration qui comprendra des représentants provinciaux des autorités concernées et des représentants des mineurs traditionnels. Le but escompté est de permettre à la Centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et de Figuig d’accompagner leurs activités et les doter des capacités pouvant les aider à se transformer en entreprises.

Pour le directeur de la Centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et de Figuig, Abderrahim Dinar grâce à cette loi, la région s’ouvrira dans le cadre d’un équilibre qui prend en compte son amélioration et son attractivité pour qu’elle soit la destination privilégiée des investisseurs, avec la nécessité de préserver les intérêts des artisans mineurs traditionnels.

L’ouverture de la région aux investissements est venue renforcer le rôle de la Centrale qui sera un acteur principal dans le système d’investissement dans sa globalité, a-t-il fait savoir, ajoutant que “nous passerons d’un modèle limité à la vente et l’achat des minéraux à un modèle du développement à travers lequel nous réaliserons le développement minier dans la région.

Le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement avait indiqué, dans un communiqué, que ce nouveau décret, qui porte sur les modalités de découpage en zones de la région minière de Tafilalet et Figuig conformément aux dispositions de la loi 74-15, permettra d’ouvrir cette zone aux investisseurs dans un cadre garantissant la transparence et la concurrence.

Ce texte permettra aussi de développer les mécanismes juridiques à même d’améliorer la performance du secteur minier et d’assurer l’attractivité des investissements nationaux et étrangers, en particulier en cette conjoncture, et de faire de ce secteur un pilier essentiel du développement dans cette région riche en ressources minières prometteuses et dont la majorité n’est pas encore explorée.

 

Source : EcoActu

Le gouvernement décide de passer à la 3e phase du plan de déconfinement

Le gouvernement a décidé de passer à la troisième phase du plan de déconfinement à partir du 19 juillet à minuit, et ce sur la base des conclusions du suivi quotidien et de l’évaluation périodique de l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays, dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des mesures nécessaires pour le retour progressif à la vie normale et la relance de l’économie nationale.

Selon un communiqué du gouvernement parvenu dimanche à la MAP, en vertu de cette décision, la prochaine phase sera encadrée au niveau national selon les mesures d’assouplissement suivantes :

– Permettre aux établissements touristiques d’utiliser 100% de leur capacité d’accueil, sans dépasser 50% de leurs espaces communs (restaurants, piscines, salles de sport …);

– Autoriser les moyens de transport interurbains et intervilles à utiliser 75% de leur capacité, selon des conditions définies;

– Autoriser l’organisation des rencontres sportives officielles sans présence du public;

– Autoriser les rassemblements et activités regroupant moins de 20 personnes;

– Ouvrir les centres culturels, les bibliothèques, les musées et les sites archéologiques, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil.

Le gouvernement a également décide de maintenir les autres restrictions de précaution mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (interdiction des festivités, fêtes de mariages, cinémas, piscines publiques, funérailles, …), indique le communiqué.

Afin de réussir la mise en œuvre de ces mesures, le gouvernement « incite fortement et recommande à tous les citoyennes et citoyens de continuer à respecter totalement et rigoureusement » l’ensemble des mesures préventives adoptées par les autorités sanitaires, notamment en raison des risques sanitaires liés à la période estivale et aux célébrations de l’Aïd Al-Adha.

Il sera procédé comme précédemment à la fermeture de tous les quartiers résidentiels ou zones constituant de nouveaux foyers épidémiques, leur accès sera restreint et les mesures de contrôle y seront renforcées, a fait savoir la même source.

Des mesures similaires seront mises en œuvre dans toutes les unités de production et de services, ainsi que dans dans des établissements touristiques qui ne respectent pas les règles et le protocole sanitaire en vigueur, a insisté le gouvernement.

 

Source : MAP

Le premier bateau chargé de MRE est arrivé à Nador

Dans le cadre du plan d’action spécifique visant à permettre aux citoyens marocains et aux résidents étrangers de rejoindre le Maroc, un premier navire en provenance du port de Sète en France, a accosté au port de Nador.

Cette première liaison inaugurale de l’opération spéciale de transport de passagers exclusivement à partir des ports de Sète (en France) et de Gênes (en Italie) s’est déroulée dans de bonnes conditions. Ce bateau, en provenance du port de Sète (en France), a accosté au port de Beni Nsar en début d’après-midi, avec plus de 1 000 passagers et près de 400 véhicules à bord, rapporte La Map.

De l’avis de Mostapha Benali, directeur régional des ports de la Méditerranée à l’Agence nationale des ports (ANP), «  l’opération s’est déroulée dans de meilleures conditions  ». En effet, afin d’assurer la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19, toutes les parties impliquées dans cette opération ont été mobilisées, pour veiller à l’application rigoureuse des mesures préventives préconisées par les autorités marocaines (port de masque, distanciation sociale, désinfection…).

Il faut également souligner que, pour garantir le bon déroulement de l’opération, le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, a établi des contacts avec les autorités portuaires des ports de liaison en France et en Italie, afin de coordonner l’ensemble des opérations portuaires et maritimes.

Pour sa part, Samir Benayada, coordonnateur régional de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, a fait observer que l’instance a pris toutes les mesures pour assurer et préserver la sécurité sanitaire des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, dans ce contexte particulier en raison de la pandémie du Covid-19. Le docteur Boughardouf Mohamed, médecin responsable du contrôle sanitaire aux frontières (Port Nador), assure, que de nombreuses mesures préventives, à savoir le contrôle du test PCR et du test sérologique, ainsi que de la carte sanitaire du passager, la mesure de la température (par thermomètre infrarouge ou caméra thermique) et la désinfection des véhicules, sont rigoureusement observées.

Lancée dans le cadre du plan d’action spécifique visant à permettre aux citoyens marocains et aux résidents étrangers au Royaume, ainsi que leurs familles, d’accéder au territoire national, cette opération spéciale de transport de passagers uniquement en provenance des ports de Sète (en France) et de Gênes (en Italie) devra se poursuivre pour le bonheur de milliers de personnes ainsi que leurs familles.

 

Source : Bladi

Province de Nador : Une nouvelle voie de développement économique

La province connaît une dynamique visant à favoriser la capacité de production de la richesse, avec un concept qui réalise la justice sociale et la dignité pour les citoyens.

Dans sa lecture de la situation économique dans la province, la Coalition des investisseurs du Nord-Est du Maroc souligne dans un communiqué que la dynamique lancée par l’Etat, à travers l’administration territoriale, a permis au secteur privé et aux multiples investisseurs de revoir le mode classique qui a caractérisé leurs activités pendant des décennies, axées sur une économie informelle liée directement aux activités des passages frontaliers qui, malgré la marge d’intérêt qu’elles offrent, ont aggravé davantage la crise en consacrant un environnement économique malsain, rapidement affecté par les politiques qui servent l’agenda de l’Espagne voisine.

La volonté de l’Etat tend à encourager toute initiative de construction d’une économie locale et régionale remplissant les conditions d’indépendance vis-à-vis des activités de “l’économie transfrontalière”, a précisé le communiqué, mettant en exergue les indicateurs positifs de ce grand projet de réforme qui tire sa force et sa référence des Hautes directives Royales relatives au développement économique et social et de la gestion décentralisée de l’investissement, qui se traduisent par des mesures incitant à la simplification des procédures administratives pour les investisseurs et l’adoption de réformes à travers un arsenal de lois favorisant une marge d’investissement plus large et meilleure.

La Coalition a, en outre, constaté que cela avait un impact positif sur la province, qui a connu une dynamique prometteuse des investisseurs et entreprises, confirmant ainsi la prise de conscience des institutions de l’État que la dissociation de l’économie informelle est une nécessité impérative pour l’intérêt de l’Etat, des investisseurs et du développement économique et social.

Elle a également fait savoir que la volonté de l’Etat intervient pour fonder un nouveau modèle, qui met fin à toutes sortes de contrôle des atouts de la région, à travers la construction d’une base solide pour un projet réformiste de développement, accordant à ces régions frontalières une importance susceptible de valoriser ses ressources pas convenablement exploitées. «L’expérience de la Coalition constitue l’un des résultats directs de la nouvelle politique économique, qui a fait des investisseurs un partenaire stratégique dans ce projet, élaboré par SM le Roi depuis son intronisation», précise le communiqué. Les premiers signes de changement ont été constatés lors des quatre dernières années, dont en premier lieu la concrétisation de la flexibilité au sein de l’administration, à travers une réactivité positive de la part de l’administration territoriale dans sa relation avec les investisseurs, ajoute la même source, notant que l’administration des douanes a connu une «grande mutation positive» dans la gestion de ses tâches quotidiennes, son interaction avec les problèmes des importateurs ainsi que sa résolution de plusieurs dossiers dans le cadre d’une approche participative inclusive.

 

Source : L'Opinion

 

Offshoring: Le 1er salon post-Covid se tient à Oujda

Après l'annulation de tous les évènements et manifestations professionnelles à forte densité humaine au début de l'épidémie, c'est le salon international des centres de contact et d’appel au Maroc (Siccam) qui a ouvert le bal à Oujda (10 et 11 juillet). Une édition virtuelle et réelle restreinte qui a offert 4 espaces distincts: une exposition en plein air, une salle de conférences, un espace pour la signature des conventions en présentiel, et une mise à disposition d’une salle de webinaire équipée.

De cette rencontre organisée par le CRI de l'Oriental sous le thème «Offshoring et digital, nouvelles stratégies post-Covid-19», plusieurs annonces réjouissantes: Intelcia, le leader national en Offshoring, a choisi Oujda pour lancer son nouveau Call center dès août prochain ainsi que l'a annoncé son PDG, Karim Bernoussi, juste après les ouvertures au Portugal, aux USA, et en Jamaïque.

Deux autres groupes de renom international démarreront incessamment leurs tests de recrutement. Ces groupes s’ajoutent aux autres entités déjà installées, à savoir, Notoriety, Saccom (avec un pôle anglophone) et Eca groupe. Au total, ils assureront plus de 3.000 emplois à terme.

De son côté, Saccom, opérant dans les métiers de la gestion électronique des documents, et dans les ressources humaines, commencera ses activités à Oujda-shore dès le mois prochain, indique Moulay Zine El Oudghiri, son PDG, qui prévoit 1.000 emplois à terme.

Au cours de cette 17e édition du Siccam , des conventions ont aussi été conclues. Ainsi, le FIRO (Fonds d’Investissement de la région de l’Oriental) et le groupe Notoriety ont officialisé leur pacte d’associés à Oujda-shore. C’est la première opération de capital investissement dans l’offshoring que connaît le Maroc cette année. Un mémorandum d’entente a été également signé avec un autre opérateur de l’offshoring.

Et pour le bouquet final, l'évènement a focalisé sur les 20 ans de l'offshoring au Maroc à travers une belle exposition de tableaux. L'histoire démarre en 1999, lorsque le premier centre d’appel offshore en Afrique s’est implanté au Maroc. Depuis, une marche de vingt ans s'est engagée avec des temps forts. Installée pour l'heure au CRI de l’Oriental, l’exposition sera itinérante dans tout le Maroc.

Des moments d'émotion mais aussi des prix. Pour récompenser les entreprises qui ont maintenu l’activité durant les semaines du confinement sanitaire, trois trophées ont été décernés à celles qui se sont distinguées durant cette période. Quatre autres prix ont été attribués aux investisseurs dans l’offshoring dans l’Oriental, et  alors que Marie Agnès Verron, de Belgique, a obtenu le trophée webinaire de cette édition.

 

    Création d’un Club Offshoring dans l’Oriental

 A l’initiative du CRI de l’Oriental, l’Apebi et du Siccam le Club de l’Offshoring de l’Oriental est désormais opérationnel.
Dès sa première réunion, le Club a identifié une nouvelle activité qui bénéficiera à des jeunes dans la région de Jerada, qui sera pilotée par le groupe Saccom avec l’appui des autorités locales. Le Club effectuera également une mission à Casa-shore en partenariat avec MedZ, et aura d’autres activités renforcées par les réseaux de l’Apebi et du Siccam. Et dès les prochains jours, les centres d’appel et les startups opérant dans l’Oriental souhaitant bénéficier de l’appui du Club pour leur développement seront identifiés afin de les intégrer dans un incubateur de dernière génération.

 

Source : L'Economiste

Voici les vols spéciaux d’Air Arabia au départ du Maroc (liste)

À l’heure où le trafic aérien reprend timidement en ces temps de covid-19, Air Arabia a programmé ses vols spéciaux au départ du Maroc.

Après la reprise de ses vols intérieurs au Maroc, Air Arabia met le cap sur les vols internationaux. Ainsi, la compagnie aérienne s’apprête à opérer des vols spéciaux au départ de Casablanca, Tanger, Fès et Nador à destination de plusieurs villes européennes.

"Nos vols spéciaux mis en vente en ligne et en agence depuis cet après-midi. Plusieurs routes au départ de Casablanca, Tanger, Fez and Nador. Welcome on Board", a twitté Laila Mechbal, vendredi 10 juillet 2020.

 


Source : Bladi

Quand Marchica prend des airs de Maldives

Il y a onze ans jour pour jour (7 juillet 2009) SM le Roi Mohammed VI initiait une vision de développement propre à Nador. Elle allait transformer une province marginalisée en locomotive de croissance pour tout l’Oriental. Tout a démarré avec l’aménagement de la cité d’Atalayoun comme fondement d’une politique écotouristique d’envergure, scindée en 7 cités thématiques urbanistiques.

Vue de haut, la cité des deux mers est tout simplement féerique, laissant présager des vacances paradisiaques dignes des îles de l’océan Indien  (Ph. Agence Marchica)

Ainsi la deuxième grande lagune du pourtour méditerranéen (2.000 hectares) allait connaître un sort fulgurant en assurant un renouvellement permanent de ses eaux et en projetant les bases d’une nouvelle approche de croissance économique et de bien-être.

Onze ans après, L’Economiste s’est rendu sur place pour constater le degré d’avancement et de réalisation des travaux programmés dans le cadre du premier septennat (2012/2019). Le projet devait être accompli en plusieurs tranches. Actuellement, certains hôtels, résidences touristiques, golfs, marinas, ports de pêche, de plaisance et terrains de sport, espaces verts et de loisirs sont déjà opérationnels.

Pour gérer la conception du projet ainsi que les travaux, l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica, a été créée à cet effet en août 2010. Sa mission première, le remembrement du foncier, la réalisation des infrastructures de base, le développement immobilier et la maîtrise d’ouvrages sociaux, sur une zone d’intervention de 7.500 ha.

Quatorze actions ont été ciblées: aménagement des alentours de la lagune avec abris pour les pêcheurs, dépollution de la lagune, transformation des bassins de lagunage en parc ornithologique, renforcement de la fluidité de la circulation par des voies de contournement de Bouarg, Nador, Taouima, mise à niveau des hameaux, résolution du problème du déficit d’accessibilité au quartier Tirekaa, avec facilitation du trafic pour le port de Bni Nsar, restructuration des quartiers limitrophes, aménagement et requalification des corniches avec ouverture de nouvelles zones d’habitation, protection contre les inondations, et mise en place d’infrastructures et d’équipements portuaires. Un programme titanesque pour hisser Nador au rang des villes lumières, comme l’avait souhaité feu Mohammed V lors de sa visite à Nador, en juillet 1956.

Le noyau attractif de cette lagune se trouve à Atalayoun, une cité érigée en espace de villégiature écologique avec un port de plaisance, unités hôtelières et une académie de golf dotée d’un studio d’amélioration des techniques golfiques. S’y ajoutent les résidences de l’Académie, qui constituent le premier projet résidentiel haut standing de 145 appartements dont 60 résidences touristiques et 85 unités destinées à la vente. 90% de ces résidences sont déjà commercialisées.

La corniche de Nador assure plusieurs loisirs: aires de jeux pour enfants, pistes cyclables pour les amateurs de vélos, espaces de détente et une plage artificielle pour les passionnés de la baignade (Ph. Agence Marchica)

Le premier palace de la province opérationnel

Depuis début 2019, plusieurs projets ont été achevés et certains en cours de l’être. C’est le cas du premier palace de la province, le Marchica Lagoon Resort (MLR) qui se prépare à accueillir ses premiers clients après le confinement (voir page photos). Les dernières retouches se rapportant au respect des différentes mesures de distanciation sont déjà mises en place et tout le personnel est fin prêt pour le redémarrage de l’activité.

Étalé sur une superficie totale de 3,75 hectares, ce premier palace de la région offre une architecture balnéo-chic, sobre et raffinée aux lignes épurées avec une décoration contemporaine. Le MLR dispose de 93 chambres et deux restaurants, ainsi que deux bars, dont un bar lounge, sous le toit de l’ancien phare de la lagune datant du XIXe siècle.

Propriété à parts égales de l’ONCF (50%) et de l’Agence Marchica (50%), le Marchica Lagoon Resort est géré par la Mamounia, afin d’en assurer la gestion. Le palace est en mesure de recevoir les hydravions vu qu’il dispose d’un hydroport avec quai adapté pour une offre similaire, comme celles des Maldives.

Il est également prévu de construire d’autres hôtels de 1 à 5 étoiles pour répondre aux attentes de tous les budgets, promouvoir l’écotourisme et accompagner la relance socioéconomique.

Le noyau de cette lagune se trouve à Atalayoun, une cité érigée en espace de villégiature écologique avec un port de plaisance, des unités hôtelières et une académie de golf dotée d’un studio d’amélioration des techniques golfiques  (Ph. Agence Marchica)

Les travaux de mobilité en phase finale

«Pour décongestionner la province qui disposait d’un réseau de mobilité urbaine et périphérique des plus archaïques, il fallait tout remettre à plat», explique Abbas El Kadi, responsable de la gestion du site Marchica. Les actions, en cours, sont pilotées par l’Agence Marchica alors que d’autres sont conçues dans le cadre de partenariat avec d’autres institutions et ministères

. Le but est d’assurer à la ville de Nador plusieurs entrées routières et soulager la pression sur le centre-ville. Il faut savoir que la ville passe de 180.000 habitants le long de l’année à plus d’un million et demi en période estivale. Ce qui nécessite la réalisation de différents travaux de mobilité urbaine et la multiplication des itinéraires interurbains et entrées et voies de contournement pour éviter le blocage total de la ville. Parmi les priorités, reconstruire la double voie reliant Nador à Bni Nsar (9 km) et lancer la première partie de la rocade nord de la ville reliant Taouima à la sortie de Nador-Nord sur 6 kilomètres.

Plus de 250 millions de DH ont été débloqués pour la réalisation de ces deux axes de contournement.  S’y ajoute une deuxième voie de contournement reliant Bni Nsar et le port de Nador West Med à la rocade méditerranéenne (en cours de réalisation) sur 16 km pour décongestionner totalement Nador et relier le nouveau port de Nador à l’autoroute qui sera lancée incessamment. Cette infrastructure est en cours de terrassement et engage plusieurs intervenants.

La contribution de Marchica Med est à hauteur de 45 millions de DH (contribution à la réalisation, acquittement des expropriations des terrains et de l’étude technique). Ce qui représente le ¼ du budget total pour la réalisation de cette double voie. La contribution des autres partenaires: l’Equipement 80 millions de DH, le Conseil régional de l’Oriental 40 millions de DH, la DGCL 31 millions de DH, 30 millions de DH comme contribution de l’Agence nationale des ports et 25 millions de DH de l’Agence de l’Oriental. «Les travaux devraient durer 24 mois», confie à L’Economiste, Sami Bouhmidi, directeur de développement à Marchica Med.

Reste le dédoublement d’une partie de la rocade méditerranéenne entre Taouima et Arekmane sur une vingtaine de km. Les travaux sont programmés pour début 2021 et engageront l’Agence de la Marchica (45 millions de DH), le ministère de l’Equipement, la DGSL, le Conseil régional de l’Oriental et l’Agence de l’Oriental.

En parallèle, il faudrait également procéder au doublement de la partie reliant Saïdia à Arekmane dans le cadre d’une vision inclusive pour renforcer l’attractivité du pôle touristique de l’Oriental et en faire une réelle locomotive de croissance socioéconomique.

Embellissement urbain et multiplication des ports de plaisance

La lagune dispose désormais de son propre palace, Marchica Lagoon Resort digne des stations balnéaires les plus célèbres, avec qualité de services aux standards internationaux… Tout pour prétendre à un tourisme haut de gamme 3 (Ph A.K.)

Nador est également à l’heure d’une mise à niveau urbaine avec embellissement des places publiques. C’est le cas du réaménagement de l’ancien port Sidi Ali pour en faire une place d’animation qui jouxte le port de plaisance. Le projet, actuellement en chantier, consiste en des travaux d’aménagement urbain et travaux maritimes, aires de jeux et éclairage public pour 72 millions de DH. Il devrait être inauguré en janvier 2021 avec création d’une zone d’activité avec une marina pour 200 anneaux.

«L’objectif est de multiplier la création des parcs paysagers autour du mausolée de Sidi Ali et le long de la corniche», précise Saïd Zarroun, directeur général de l’Agence Marchica. Il assure au passage que Marchica n’est pas qu’une station balnéaire mais surtout une station touristique écologique.


Ce nouveau projet constitue en lui-même une partie de l’histoire du Rif. Il fut construit par les Espagnols lorsqu’ils ont commencé l’exploitation de la mine de Ouikssane avec ouverture de la première passe de la Marchica en 1909. La ville de Nador allait être créée ainsi de toutes pièces autour d’un damier comme à Melilla et les villes côtières espagnoles.

Les Espagnols ont ouvert le premier passage pour exploiter les minerais de la région alors que le Souverain l’a ouvert en 2009 pour la dépollution de la lagune et le renforcement de la navigabilité. Ce qui a facilité la construction de plusieurs ports de plaisance sous forme d’un grand port éclaté.

Sept petits ports de plaisance d’une centaine d’anneaux chacun seront réalisés pour permettre aux touristes de se balader en toute quiétude et assurer une animation continue à la lagune. Un appel au large qui a encouragé deux cents acquéreurs à réserver leurs anneaux à la marina d’Atalayoun.

La lagune compte actuellement trois ports de pêche, avec respect total des normes environnementales. Un quatrième port lacustre sera lancé début 2021 et sera réservé aux barques électriques ou à rampes pour les amateurs de la vie ornithologue. Quant à la plage Boukana, située sur la partie externe de la lagune (20 km), elle sera connectée à Nador par des moyens de transport nautique afin de conforter l’offre écologique.

 

Le phare d’Atalayoun date du début du XIXe siècle mais a été complètement réaménagé pour servir de tour de contrôle pour les hydroplanes et de bar lounge, joignant ainsi l’utile  à l’agréable  (Ph. A.K.)
 

Plages artificielles et nouvelle offre de restauration

L’attractivité ne concerne pas uniquement les touristes mais aussi les habitants de la ville de Nador et les riverains de la station Marchica. Trois plages artificielles ont été réalisées. La première au niveau de la corniche de Nador, la seconde à proximité de l’académie du golf et une troisième dédiée aux seuls clients du MLR.  Une intimité indispensable pour assurer une parfaite tranquillité.

D’autres plages sont dans le sillage pour faire de ce projet touristique une locomotive de croissance économique et assurer une double offre de plages naturelles (Boukana, Bni Nsar et Kariat Arekmane) et une dizaine de plages artificielles pour renforcer l’offre sur une quarantaine de km. De plus,  six nouvelles unités de restauration à thèmes seront ouvertes au cours de ce mois. Elles sont spécialisées dans différentes cuisines.

L’ensemble des travaux réalisés dans le cadre du premier septennat ont dépassé les 5 milliards de DH. 20 autres milliards de dirhams seront débloqués pour des tranches successives du programme du développement de la lagune de Marchica pour le deuxième septennat 2021/2028.

 

Source : L'Economiste

 

Evènementiel : Les Salons reprennent au Maroc, le SICCAM du 10 au 11 juillet à Oujda

La ville d’Oujda abritera, les 10 et 11 juillet courant, la 17ème édition du Salon international des centres de contacts et d’appels au Maroc (SICCAM).

Placée sous le signe ’’Offshoring et digital, nouvelles stratégies post Covid-19’’, cette édition réunira les professionnels de l’offshoring représentant des centres d’appels, des sociétés informatiques, des cabinets de recrutement et de formation, ainsi que des institutions publiques.

 Tenant compte des contraintes nées de la pandémie du Covid-19, le SICCAM sera organisé en édition virtuelle et réelle restreinte, soulignent les organisateurs de cette rencontre prévue au siège du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de l’Oriental.

 
Au menu de cette 17ème édition figurent notamment l’inauguration de l’expo ‘’20 ans d’offshoring’’, une réunion du Club de l’Offshoring de l’Oriental, une présentation d’innovations pour les centres de contacts, et une visite d’Oujdashore où il reste encore deux opportunités d’implantations fortement accompagnées pour des centres de contacts ou centres de services.

 
Des webinaires autour des thèmes ’’Investir en offshoring dans l’Oriental’’, ‘’Ressources humaines, dispositifs d’appui’’, ’’Télétravail, retour d’expériences post covid’’, ’’Les métiers de la cybersécurité’’ et ‘’Offshoring au Maroc, résilience et perspectives’’ seront également au programme de cette édition.

 
Notant que le programme interactif sera adapté aux contraintes d’organisation du contexte actuel, les organisateurs précisent que la séquence ‘’SICCAM réel’’, limitée à 20 partenaires ayant des projets en développement ou en création dans l’offshoring à Oujda, sera retransmise en live, suivie des webinars et, à tout moment, les stands virtuels accueilleront les visiteurs du 10 juillet au 10 novembre.

 
Des trophées récompensant les meilleures initiatives en cette année particulière seront remis à cette occasion et ce, dans le respect des procédures légales d’organisation de rassemblements professionnels du moment.

 
Depuis 17 ans, le SICCAM anime la scène marocaine et internationale en contribuant à la consolidation de tout un secteur devenu une véritable locomotive pour l’emploi et les NTIC.

 

Source : InfoMédiaire

Sada9a, une «appli» pour organiser les actions de charité

«Sada9a» est un projet social, humain à but non lucratif dont l’utilisation est entièrement gratuite aussi bien pour les donateurs que pour les demandeurs de dons (Ph. HK)

 

Les actions de solidarité sociale se digitalisent avec la mise en ligne de la première application mobile de dons entre particuliers au Maroc. Un outil permettant à tout donateur potentiel ou réel de mettre à disposition ses offrandes sans passer par des intermédiaires qui risquent de détourner de nobles actions à des fins de propagande électorale, sportive ou spirituelle.

«Sada9a» est un concept social, humain à but non lucratif dont l’utilisation est entièrement gratuite pour les utilisateurs, aussi bien les donateurs que les demandeurs de dons.

Lancée officiellement le 29 juin dernier, l’application baptisée Sada9a est conçue et développée par un jeune entrepreneur et ressortissant marocain à l’étranger, qui a exploité son confinement à Oujda pour finaliser une plateforme digitale facilitant l’entraide entre Marocains.

La conception, le développement avec sa mise en ligne a nécessité plusieurs mois de travail et une dizaine de développeurs, graphistes et ingénieurs d’Oujda, Rabat et Paris. Et déjà des milliers d’utilisateurs et plusieurs demandes d’associations et ONG africaines, maliennes, sénégalaises, algériennes, libyennes, sont tentés par l’exploitation de l’application dans leurs pays. Pour éviter tout amalgame dans l’exploitation du concept et de l’application «Sada9a», une équipe est mobilisée pour trier des ONG et lister les associations pour éviter différentes formes d’arnaque répertoriées sur le Net.

«L’acte solidaire s’effectue en toute discrétion et en quelques clics, grâce à Sada9a, pensée de manière simple afin que toute personne munie d’un smartphone et même sans aucune connaissance technologique préalable, puisse l’exploiter», explique Hicham Kadiri, concepteur de Sada9a.

L’application offre trois types de services d’aides, notamment le don d’appareils électroménagers ou meubles utilisés, vêtements, chaussures ou de la nourriture. Elle couvre également les actions de bénévolat (cours de soutien au profit des élèves démunis, conseils et téléconsultations…). Comme elle servirait à des aides numéraires comme la Zakat.

Sur le plan opérationnel, l’application Sada9a est basée sur un système de géolocalisation, elle  permet aux demandeurs d’aides de trouver des donateurs rapidement dans un rayon (par défaut) de 10 km, cette distance peut être modifiée à tout moment par l’utilisateur afin d’élargir son périmètre de recherche.

 

Source : L'Economiste