SM le Roi nomme M. Aziz Akhannouch chef de gouvernement et le charge de former le nouveau gouvernement

SM le Roi nomme M. Aziz Akhannouch chef de gouvernement et le charge de former le nouveau gouvernement

SM le Roi nomme M. Aziz Akhannouch chef de gouvernement et le charge de former le nouveau gouvernement

Fès – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, a reçu vendredi au Palais Royal à Fès, M. Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), que le Souverain a nommé chef de gouvernement et a chargé de former le nouveau gouvernement, a annoncé le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie dans un communiqué.

Voici la traduction de ce communiqué :

”Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, a reçu vendredi 10 septembre 2021 au palais Royal à Fès, M. Aziz Akhannouch, président du Parti «Rassemblement National des Indépendants», que le Souverain a nommé Chef de gouvernement, et a chargé de former le nouveau gouvernement.

Cette nomination intervient conformément aux dispositions constitutionnelles et sur la base des résultats des élections législatives du 08 septembre 2021″.

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple (Texte intégral)

Fès- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé vendredi soir un discours à la Nation à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Voici le texte intégral du Discours royal :

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

La commémoration de la Révolution du Roi et du peuple est une occasion privilégiée pour que notre Nation se remémore avec exaltation les valeurs de sacrifice et de loyauté qui lui permirent de renouer avec la liberté et l’indépendance.

Plus qu’un événement historique figé dans le temps, cette Révolution, toujours en constante régénérescence, ne cesse d’inspirer, à des générations de citoyens, l’amour authentique de la patrie et, par corollaire naturel, l’ardeur à défendre le pays, ses institutions, ses symboles sacrés.

Cette célébration qui advient à quelques jours des prochaines élections, coïncide avec le lancement d’une nouvelle génération de réformes et de projets, prévue dans le cadre de la mise en œuvre du Modèle de développement et du Pacte national pour le Développement.

Par la tenue simultanée des scrutins législatif, régional et local, l’échéance attendue atteste l’enracinement de la pratique démocratique dans notre pays et confirme le niveau de maturité du système politique marocain.

Cher peuple,

Les élections, loin d’être une fin en soi, constituent un levier pour la mise en place d’institutions crédibles dont la vocation est de servir l’intérêt général, de plaider les Causes nationales.

De fait, Notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’Adversité, aux crises, aux menaces.

Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation.

Le Maroc est visé du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple.

Le Maroc est aussi visé pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde.

Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale.

Cher peuple,

Le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression délibérée et préméditée.

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été.

De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine.

Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps.

Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles.

Ainsi, ils nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles.

Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins.

Dans le même esprit, les artisans de ce travail de sape ont orchestré une vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires. Ils tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays.

Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs.

A ce propos, Nous affirmons être déterminés à maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays.

Cher peuple,

D’aucuns prétendent que le Maroc est ainsi assailli parce qu’il aurait changé son orientation politique et stratégique, ainsi que son modus operandi dans le traitement de certaines questions diplomatiques.

Il n’en est rien. Le Maroc a effectivement changé mais pas dans le sens souhaité par ses détracteurs. Il a changé parce qu’il n’accepte pas que ses intérêts supérieurs soient malmenés. Corrélativement, il s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins.

C’est cette même logique qui commande nos choix dans la relation que nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne.

Certes, ces relations ont traversé récemment une crise sans précédent qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir.

Néanmoins, nous avons travaillé avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, aujourd’hui, Nous avons à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ces relations, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts de nos deux pays voisins.

D’ailleurs, J’ai suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions.

Le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations.

Avec un optimisme sincère, Nous formons le souhait de continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, Son Excellence Pedro Sanchez, afin d’inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays. Désormais, celles-ci devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements.

Le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France, étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui M’unissent à son Président, Son Excellence Emmanuel Macron.

Cher peuple,

Si par le passé, la Révolution du Roi et du peuple a constitué un tournant historique pour le Maroc dans sa quête de la liberté et de l’indépendance, aujourd’hui s’ouvre devant nous une nouvelle étape où le patriotisme sincère est de mise pour relever les défis internes et externes.

C’est l’occasion pour nous de prier pour le salut des valeureux martyrs de la Patrie, au premier rang desquels, le héros de la libération, Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et son compagnon de lutte, Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du Trône (Texte intégral)

Fès- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, samedi, un Discours à la Nation à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-deuxième anniversaire de la Fête du Trône. Et cette célébration est un motif de satisfaction à plus d’un titre.

De fait, la Fête du Trône symbolise le pacte sacré de la Beia et témoigne de l’indéfectible symbiose qui unit, depuis toujours et en toute circonstance, les Sultans et les Rois du Maroc aux fils de leur peuple.

Pays séculaire, le Maroc est une nation unie, façonnée par une histoire commune.

Il puise sa force dans la cohésion nationale et l’adhésion unanime de ses composantes autour de ses symboles sacrés.

Il tire aussi sa puissance de ses institutions et de ses citoyens qui s’emploient, par leurs compétences et leurs initiatives, à développer, à faire progresser leur pays et à défendre son unité, sa stabilité.

Fort de ce capital humain et civilisationnel en perpétuel renouvellement, notre pays a réussi, au fil de sa longue histoire, ancienne et moderne, à relever les défis et à surmonter les épreuves.

Cher peuple,

Nous tenons en tout premier lieu à renouveler nos remerciements à tous les acteurs du secteur sanitaire, public, privé et militaire, ainsi qu’aux forces de sécurité et aux pouvoirs publics pour leur sens élevé des responsabilités et leur dévouement dans la lutte menée contre la pandémie de COVID 19.

Pour tous, la période est difficile. Et elle l’est également pour Moi personnellement, à l’égal de tout citoyen. Elle l’est pour Ma famille. Et soyez assurés que Je connais la détresse des Marocains et que J’en souffre comme eux, partageant totalement leur ressenti en pareilles circonstances.

En dépit de l’impact négatif laissé par la pandémie sur les projets et les activités économiques et sur la situation matérielle et sociale de nombreux citoyens, et afin d’en amortir le choc, Nous nous sommes efforcé de trouver des solutions.

Ainsi, depuis l’apparition de la pandémie et afin d’en amortir le choc, Nous avons pris l’initiative de créer un Fonds spécial qui a emporté l’adhésion spontanée des citoyens.

En outre, Nous avons initié un plan ambitieux de relance économique, destiné à soutenir les petites et les moyennes entreprises touchées par la crise, à préserver les emplois et à protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers l’attribution d’aides financières directes.

Nous avons également créé le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement dont l’objectif est de faire redémarrer les activités productives, d’accompagner et financer les différents projets d’investissement.

Cher peuple,

Aujourd’hui, nous pouvons être fiers à plusieurs titres : le Maroc a relevé un défi de taille en remportant « la bataille pour l’accès aux vaccins ». La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable.

Convaincu que la souveraineté sanitaire est une composante essentielle de la sécurité stratégique du pays, Nous avons lancé un projet d’avant-garde pour la fabrication de vaccins, de médicaments et de matériel médical, indispensables pour le Maroc.

Néanmoins, rappelons que la pandémie subsiste et que la crise n’est pas encore terminée. C’est la raison pour laquelle nous devons tous rester vigilants, en nous attachant constamment au respect des consignes édictées par les autorités publiques.

Cher peuple,

Grâce à cet effort collectif, l’économie nationale affiche des signes encourageants qui annoncent qu’elle est en bonne voie de récupérer la plénitude de ses capacités.

Par la grâce du Dieu, l’embellie s’est renforcée à la faveur d’une bonne campagne agricole. Cette véritable manne du Seigneur, en contribuant à assurer la disponibilité des produits agricoles à l’échelle nationale, a apporté calme et sérénité aux citoyens.

Cette évolution significative intervient dans un contexte prometteur, avec la présentation des travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement, dont les propositions ouvrent en effet la voie à une nouvelle étape dans le processus d’accélération du décollage économique et de consolidation du projet de société que Nous voulons pour notre pays.

La Commission a réalisé un travail louable et mené un processus national auquel se sont associées les forces vives du pays : partis politiques, instances économiques, syndicales et sociales, structures de la société civile, et citoyens.

A l’instar de la phase de conception de ce modèle, Nous estimons que celle de sa mise en œuvre relève d’une responsabilité nationale nécessitant la mobilisation des potentialités de la Nation et l’implication de toutes ses compétences, notamment celles qui, au cours des prochaines années, seront appelées à exercer des responsabilités gouvernementales et des mandats publics.

Notre souhait est que « le Pacte national pour le développement » constitue le cadre de référence pour définir les principes et les priorités du pays en matière de développement, et qu’il forme le socle d’un pacte économique et social, propre à impulser une nouvelle révolution du Roi et du peuple.

En tant que Garant des intérêts de la Nation et des citoyens, Nous veillerons à accompagner la mise en œuvre opérationnelle de ce modèle, avec les dispositions et les mécanismes nécessaires à cet effet.

Cher peuple,

En parallèle avec les initiatives de développement menées au niveau interne, et avec une égale détermination, le Maroc s’attache à poursuivre ses efforts sincères pour consolider la sécurité et la stabilité dans son environnement africain et euro-méditerranéen, et plus particulièrement dans son voisinage maghrébin.

Dans le droit fil de cette approche, Nous renouvelons Notre invitation sincère à Nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

En effet, l’état actuel de ces relations ne Nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de Nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays.

Entre deux pays voisins et deux peuples frères, l’état normal des choses, c’est Notre conviction intime, est que les frontières soient et demeurent ouvertes.

En effet, leur fermeture heurte un droit naturel et un principe juridique authentique, consacré par les instruments internationaux, notamment le Traité de Marrakech, texte fondateur de l’Union du Maghreb Arabe qui prévoit la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les pays constitutifs de l’espace maghrébin.

Je n’ai eu de cesse, depuis 2008, de clamer haut et fort cette idée et de la réaffirmer à maintes reprises et en diverses occasions.

A cet égard, force est de constater que ni Son Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni Moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture.

Néanmoins, devant Dieu, l’Histoire et nos concitoyens, nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo.

Or, aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui.

Nous ne voulons ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque. Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous.

Par ailleurs, d’aucuns soutiennent l’idée erronée que l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours.

De fait, la fermeture des frontières ne rompt pas la communication profonde entre les deux peuples. Mais elle nourrit plutôt une fermeture d’esprit, amplifiée par l’influence néfaste des contrevérités relayées par certains médias, telle, celle selon laquelle la pauvreté serait le lot des Marocains dont les moyens de subsistance se résumeraient à la contrebande et au narcotrafic.

Chacun peut vérifier l’inexactitude de ces allégations : la communauté algérienne qui réside dans notre pays, les Algériens d’Europe et les Algériens d’Algérie qui se rendent au Maroc savent ce qu’il en est et ne se laissent pas abuser par ces contrevérités.

A ce propos, Je rassure Nos frères en Algérie : vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable.

Aussi, Nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc.

Corollairement, ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie ; car les deux pays font indissolublement corps.

La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains.

Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine.

Par ailleurs, Nous déplorons les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie. Elles nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales.

Aussi, Nous appelons à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs de nos deux pays. Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent.

Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

Par conséquent, à sa plus proche convenance, J’invite Son Excellence le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par Nos deux peuples durant des années de lutte commune.

Cher peuple,

En cette glorieuse occasion, Nous rendons hommage à nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection Civile, toutes composantes confondues, pour leur dévouement et leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité et la souveraineté nationales et préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Nous saluons également, avec déférence, la mémoire immaculée et les sacrifices de Nos Illustres Ancêtres, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que tous les valeureux martyrs de la Nation.

« Si Allah sait qu’il y a quelque bien dans vos cœurs, Il vous en donnera autant». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

La province de Taourirt à pied d’oeuvre face à la vague de froid

Le Comité de veille et de suivi de la province de Taourirt a tenu, mercredi, une réunion consacrée à la présentation et au suivi des préparatifs et des mesures proactives prises pour faire face à la vague de froid et aux chutes de neige pendant la période hivernale.

Cette réunion, présidée par le gouverneur de la province de Taourirt, Larbi Touijer, était l’occasion pour présenter et évaluer le plan d’action provincial ayant pour but d’atténuer les effets négatifs de la vague de froid sur la population, en particulier dans les zones rurales et enclavées.

Dans son intervention, M. Touijer a mis en avant l’importance de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Instructions royales visant à accorder un intérêt particulier aux habitants des zones montagneuses et à leur apporter l’assistance et l’aide nécessaires pendant les périodes de chute de pluie et de neige.

Et de préciser que l’autorité provinciale a mis en place un plan d’action et d’intervention intégré qui détermine les zones concernées par la vague de froid, tout en analysant les données relatives à la population de ces zones.

Le gouverneur a expliqué dans ce sens qu’il s’agit de 13 douars, comptant environ 1.270 familles et situés à plus de 1.500 m d’altitude, faisant savoir que ces douars relèvent de cinq communes territoriales, à savoir Tancherfi (06 douars), El Atef (03), Oulad Mhamed (01), Sidi Ali Belkacem (02) et Sidi Lahcen (01).

Il a également fait avoir que l’élaboration dudit plan d’action a pris en considération la situation actuelle que traverse le monde entier et le Maroc en particulier et qui est marquée par les efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus, relevant à cet égard l’importance de l’adaptation du plan d’action au contexte actuel et de veiller au respect des mesures sanitaires préventives.

Rappelant la circulaire ministérielle relative au plan national de lutte contre les effets de la vague de froid et de la chute de neige, M. Touijer a plaidé pour une mobilisation permanente et continue au niveau de tous les douars concernés par la vague de froid, à travers une approche proactive visant à protéger les citoyens contre les effets des aléas climatiques.

Parmi les actions inclues dans le cadre du plan provincial, il a cité, entres autres, la mobilisation des ressources humaines et des moyens logistiques nécessaires, aussi bien du public que du privé, l’actualisation et l’analyse des données socio-économiques des zones cibles, le recensement des femmes enceintes ainsi que des personnes sans domicile fixe (SDF) et des lieux d’hébergement, et l’aménagement de plateformes d’atterrissage d’hélicoptères.

Jerada déploie son arsenal anti-froid

Couvertures, charbon de chauffage, fours améliorés et espaces d’accueil aménagés…
22.280 ménages et 73 douars ciblés par ces mesures

Mieux vaut prévenir que subir les vagues de froid hivernal des hauts plateaux. Cela vaut pour la province de Jerada qui vient de boucler ses préparatifs pour pallier toute éventualité et répondre en temps réel aux attentes des populations et zones ciblées.

Aussi, une importante série de mesures est activée pour prévenir et atténuer les dommages des potentielles perturbations météorologiques qui se profilent à l’horizon. L’approche se veut participative (impliquant tous les acteurs locaux publics et privés) et au service des populations menacées.

L’efficacité de ces interventions nécessite la mobilisation d’un important parc d’engins: 49 unités adaptées au déneigement (dont 19 du secteur privé), 4 tracks, 4 niveleuses et des camions de transport en plus des moyens logistiques urgents en cas de besoin.

S’y ajoutent des interventions ciblées par hélicoptères et ambulances de la Gendarmerie royale et du ministère de la Santé pour sauver les populations en situations critiques, à l’instar des personnes âgées, personnes à besoins spécifiques et femmes enceintes. A ce titre, 13 plateformes aménagées pour l’atterrissage des hélicoptères.

En parallèle, les personnes touchées et ayant perdu leur domicile seront hébergées dans des unités d’accueil, afin de les protéger des répercussions du froid et leur assurer les services nécessaires. De même, des unités médicales mobiles sillonneront la province pour des examens et consultations sur place.

Au total 73 douars et quartiers sont susceptibles d’être touchés par la vague de froid alors que 379 femmes enceintes sont suivies dans 110 en milieu rural. Pour l’ensemble de ces populations, le département de la Santé a mobilisé un staff médical composé de 19 médecins et infirmiers, deux véhicules tout-terrain, 8 ambulances et 2 unités médicales mobiles.

De leur côté, les centres d’accueil pour jeunes, les internats, les centres de santé, les orphelinats, les établissements d’enseignement concernés par la vague de froid et de neige recevront des quantités requises en couvertures, bois de chauffage et fours améliorés dans le cadre du programme annuel du département des Eaux et Forêts.

«Pour réussir ce challenge, l’implication de tous est nécessaire, soit des comités locaux de vigilance, de suivi et d’évaluation», a précisé Mabrouk Tabet, gouverneur de la province lors de sa visite de contrôle au parc d’engins mobilisés à cette opération.
Au total 22.280 ménages, 62 écoles et 13 centres de santé sont ciblés. Ce ne sont pas moins de 6 tonnes de charbon, 13 bouteilles de gaz et 13 bains d’huile qui seront distribués dès cette semaine.

 

Nador: La Marine royale porte assistance à 50 Subsahariens candidats à la migration irrégulière

Les gardes-côtes de la Marine royale ont porté assistance, mercredi au large de Nador, à 50 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, a-t-on appris jeudi de source militaire.

Ces candidats se trouvaient en difficulté à bord d’une embarcation de fortune très vétuste, a-t-on indiqué de même source, ajoutant que parmi eux se trouvaient quatre cadavres de deux femmes et deux bébés.

Les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord des unités de la Marine royale, avant d’être ramenés au port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, a-t-on précisé.

 

Sète : reprise des rotations de ferries vers le Maroc

Le port de Sète affirme que les rotations de ferries GNV vers Nador reprennent ce samedi, et sont assurées jusqu’au 8 janvier. Une bonne nouvelle pour les Français, dont des MRE, coincés au Maroc.

« La situation s’est débloquée au niveau de la préfecture qui est en train de rédiger l’arrêté concernant la reprise d’activité de la GNV », a déclaré le port de Sète. Le seul problème auquel ce port s’est heurté, c’est de n’avoir pas eu, à l’heure d’écrire ces lignes, de confirmation de ce déblocage par les autorités marocaines, rapporte Midi Libre.

Les voyageurs devront donc jouer la carte de la prudence pour ne pas se retrouver dans une situation intenable. Une suspicion de Covid-19 avait contraint, dimanche 11 octobre, un ferry assurant la liaison Nador-Sète et vice-versa de rester en mer dans l’attente d’un accord entre la préfecture de l’Hérault et la compagnie GNV concernant le respect de règles sanitaires pour l’autoriser à rentrer dans le port sétois.

Par la suite, l’accord avait été obtenu, et les 430 passagers en provenance de Nador avaient finalement rallié Sète.

 

Source : Bladi

Covid-19 : Situation alarmante à l’hôpital provincial de Nador

Dans une lettre adressée au ministre de la Santé Khaled Ait Al Taleb, la Ligue des jeunes pour le développement et la solidarité (LJDS) a appelé, hier, à une intervention urgente suite aux conditions «désastreuses» des patients de Covid+ dans la province de Nador.

L'association a expliqué, dans sa lettre, que l'augmentation quotidienne notable du nombre de cas testés positifs au coronavirus, dont la région est témoin, «affecte négativement le système de santé provincial et constitue une forte pression sur le Centre hospitalier provincial Hassani».

Sur la base d'un ensemble de données de terrain ainsi que de témoignages de l'intérieur de l’infrastructure hospitalière, seul établissement accrédité pour recevoir et traiter les personnes infectées par le Covid-19, l'association a constaté que «le service de quarantaine est plein, et certains patients dorment à même le sol». «Il n'y a pas de place pour les nouveaux cas infectés à qui on demande de rentrer chez eux», poursuit l’ONG.

Celle-ci déplore aussi le fait que «le service de réanimation et de réanimation [soit] également complet», sans «lits supplémentaires pour toute situation critique» et affirme que ce service «manque de matériel médical nécessaire». «Cette situation a fait monter le taux de mortalité dans le service de réanimation», regrette-t-elle.

La LJDS tire également la sonnette d’alarme s’agissant du laboratoire accrédité pour les analyses, en informant que ces appareils connaissent des pannes récurrentes, tandis que le laboratoire reçoit quotidiennement des analyses qui dépassent sa capacité et conduisent à des retards dans la détection du virus et l'annonce des résultats sans parler du non-suivi des cas contacts.

L’ONG déplore enfin la pénurie du personnel médical et les «souffrances de certaines familles avec des membres pris en charge à domicile».

De ce fait, elle appelle le ministre de la Santé à «mobiliser au plus vite les moyens et les équipements nécessaires» et mettre en place des «hôpitaux de proximité à Al Aroui, Zaïo et Driouch en les dotant du matériel médical et des cadres médicaux nécessaires».

 

Source : Yabiladi

 

GPC investit à Berkane

GPC Papier et Carton accompagne le développement du secteur des agrumes et l’industrie à Berkane. Le spécialiste des emballages en carton ondulé vient d’ouvrir sa nouvelle usine à Berkane dont l’investissement atteint 50 millions de DH. Ce site (7.000m2) est dédié au montage de plateaux agricoles pour l’Oriental et la transformation du papier et du carton ondulé.

"Notre nouvelle usine de Berkane va permettre d'accompagner l'essor du secteur des agrumes dans l'Oriental. La présence de GPC sera d'un grand intérêt pour les industriels de la région qui seront fournis en papiers, cartons, mandrins et cornières commercialisés sur place", a déclaré Mounir El Bari, DG de GPC. L’entreprise emploie plus de 1.000 personnes et dispose de 6 sites de production au Maroc (Kénitra, Agadir, Mohammedia et Meknès).

 

Source : L'Economiste

Berkane: lancement de la récolte des agrumes, prévention et sensibilisation au Covid-19

 

C’est sous le signe de la sensibilisation et de la prévention face au Covid-19 que la saison de récolte des agrumes a été lancée dans la région de Berkane. Le360 a visité l'un des domaines agricoles, près de Madagh.

C’est avec une campagne de prévention et de sensibilisation aux dangers du Covid-19 que la saison de récolte des agrumes a été lancée, en cette fin de semaine, dans la région de Berkane.

Cette campagne de sensibilisation, qui se poursuivra le mois prochain, est organisée dans le cadre d'un partenariat entre le Bureau régional pour l'investissement agricole de la Moulouya et la Direction régionale du Bureau national de conseil agricole de l'Oriental, en coordination avec l'Association des producteurs d'agrumes du Maroc et la Chambre agricole de l'Oriental. Un slogan rassembleur, à l'adresse de l'ensemble des travailleurs saisonniers: "nous préservons notre vie et notre service, et contribuons à assurer la subsistance quotidienne des citoyens de notre pays".

"Cette campagne a pour objectif de garantir le bon déroulement de la récolte, dans des conditions saines. Il faut limiter les risques de contamination pour que la récolte ne s’arrête pas", confie Mohamed Jaffar, responsable d’une exploitation d’oranges.

 

 

Selon les données de la Direction régionale de l'agriculture de l'Oriental, les agrumes sont considérées comme le produit le plus important de Madagh, et de la région de Berkane en particulier, où les plantations d'agrumes couvrent environ 21.800 hectares, dont 65% de petits fruits, ce qui représente 20% de la superficie nationale.

Toujours selon la Direction régionale de l'agriculture de l'Oriental, le secteur génère un chiffre d’affaire brut annuel estimé à 600 millions de dirhams, ce qui représente 23% de la valeur totale du secteur agricole. Il contribue aussi à la création de plus de deux millions de jours ouvrables de travail par an, tant dans les domaines d'exploitation que dans les stations de conditionneme
 
Cette activité stimule et développe l'industrie agricole de la région, qui se compose de 21 stations d'emballage et de 23 stations de stockage réfrigérées, et contribue fortement à l'apport de devises, les agrumes représentant 59% du total des exportations du bassin de la Moulouya.

 

Source : Le360