La région de l’Oriental prend les devants dans le dossier des femmes porteuses. La fermeture des frontières avec Sebta et Melilia a marqué la fin de la contrebande, portant aussi un coup dûr aux familles qui en vivaient.
Au chômage depuis la fermeture des frontières, de nombreuses femmes porteuses se retrouvent sans aucune source de revenus. Lors de sa session d’octobre, tenue lundi 5 octobre, le Conseil de la région de l’Oriental a approuvé la création d’un fonds de soutien aux femmes en situation difficile.
« Ce fonds, d’un budget de 8 millions de DH, est dédié aux femmes porteuses dans une situation vulnérable, qui travaillaient à Melilia », nous déclare le président de la région, Abdenbi Bioui. Cette mesures fait partie d’une réflexion menée avec plusieurs partenaires, dont le ministère de la Solidarité, afin de trouver une solution à cette catégorie vulnérable.
En effet, « quelque 2.000 femmes devraient être intégrées dans deux unités industrielles. D’autres, plus vulnérables, en raison de leur âge ou atteintes de maladies chroniques, devront bénéficier de ce fonds », explique notre interlocuteur.
A Fnideq, une zone commerciale sera créée, comme alternative au trafic de contrebande en provenance de Sebta.
Pour rappel, le Maroc veut convertir les postes frontières de Sebta et Melilia en simples points de passage de personnes, avec une activité commerciale minimale, avait déclaré Nabyl Lakhdar, directeur de l’Administration des douanes et impôts indirects.
Source : Medias24