Le développement de la filière pharmaceutique dans l’Oriental est en mesure d’assurer des emplois stables et une meilleure couverture (Ph. A.K)
La zone industrielle d’Oujda s’est renforcée avec une 3e unité de distribution de médicaments (en plus de Sophacherk et Oriental médic). Un grossiste répartiteur pour assurer une meilleure couverture en médicaments et éviter les pénuries observées par moments. Elle permettra aussi de relancer l’activité au niveau d’une zone industrielle qui subit, de plein fouet, la récession économique.
Quarante emplois sont assurés depuis la mi-avril et le double à terme, explique-t-on auprès de «Pharma Est» qui envisage de doubler ses ressources humaines et son parc automobile pour couvrir toute la région. Dans un premier temps, elle se contentera d’une distribution au niveau des villes d’Oujda, Ahfir, Berkane, Saïdia, Nador, Laâyoune, Jerada et Taourirt.
Suivront les villes de Guercif, Taza, Bouarfa, Figuig et les autres localités de la région. «Pour y parvenir, l’établissement pharmaceutique grossiste doit disposer d’un équipement adapté à l’activité de stockage et de distribution», précise Ali Baghdadi, gérant de la société.
La réalisation de cette unité a nécessité 10 millions de DH et s’étale sur une superficie de 520 m2 pour le seul bloc de distribution et ce, en plus du bloc administratif et de la zone de stationnement. Des normes en superficie préconisées par la législation et règlementation en vigueur: loi 17/04, qui stipule le respect des règlements relatifs à la lutte contre les incendies, connexion aux différents réseaux d’assainissement, eau potable et électricité.
Pour le moment, «Pharma Est» distribue 12.000 références pharmaceutiques et compte en réaliser plus pour satisfaire les commandes des officines. Et assurer un stock en mesure de répondre à toute éventualité de pénurie. Le mode de gestion de la société s’appuie sur une approche participative et réactive pour réduire les délais de livraison des commandes.
«Notre stratégie se base sur l’amélioration du temps d’approvisionnement, le strict respect des règles déontologiques et des codes de conduite qui régissent notre profession. Ces règles de conduite nous obligent à placer la santé du citoyen comme première priorité» confie à L’Economiste Jamal Tekni, pharmacien responsable de l’établissement.
Source : L'Economiste