Le Conseil provincial du tourisme de Berkane (CPT) vient de réaliser un grand coup en intégrant à son bureau l’ensemble des intervenants touristiques de toute la région de l’Oriental.
Désormais, des représentants de la société de développement de Saïdia ( SDS), l'Agence pour l'aménagement du site de la lagune de Marchica, la délégation du tourisme d’Oujda, artisanat, restaurateurs, hôteliers, promoteurs touristiques, agents de voyages, aubergistes et professionnels de l’arrière-pays, travailleront ensemble pour mieux commercialiser la destination.
En parallèle, trois commissions ont été constituées: communication et promotion, formation et qualité et développement durable. Elles auront pour tâche de proposer des packages attractifs et compétitifs pour valoriser les potentialités naturelles et infrastructurelles de la région. «Certes, le balnéaire est le fer de lance touristique de la région grâce à une offre de qualité qui commence à fructifier en haute saison, mais qui est lourdement sanctionnée par la saisonnalité.
D’où la nécessité de mettre en exergue d’autres atouts à l’instar du culturel de la ville d’Oujda. «La capitale de l’Oriental regorge de monuments et vestiges en mesure de booster le tourisme culturel», ont fait observer plusieurs membres du nouveau bureau du CPT lors de leur première réunion à Saïdia, mercredi dernier. «Oujda peut tirer profit de ses atouts culturels et de son patrimoine architectural, musical, gastronomique et vestimentaire.
Reste à motiver les professionnels et à cibler une nouvelle clientèle par des offres qui excitent les curiosités», confie à L’Économiste Amine Abdellaoui, délégué régionale du tourisme. Quant à Youssef Zaki, président du CPT, il pense qu’«on ne peut renforcer l’attractivité d’une destination sans impliquer les professionnels et fédérer l’ensemble des intervenants à une approche commune». Et d’enchaîner: «La réussite de toute politique de développement passe par la complémentarité dans des prérogatives et des compétences.
Elle a aussi besoin d’une visibilité pour rassurer les investisseurs et les professionnels». Cette approche collégiale ambitionne aussi de combler le vide organisationnel dans les provinces qui n’ont pas de CPT (Oujda, Nador, Figuig, Jerada, Taourirt et Driouch), diversifier les circuits touristiques régionaux, éviter la concurrence entre Saïdia et Marchica en privilégiant la complémentarité des offres, se concerter lors de lancement des campagnes de promotion, conquérir de nouveaux marchés émetteurs de touristes. En perspective, préparer le bureau régional de la fédération du tourisme avant 2016 pour intégrer la Confédération nationale du tourisme.
Source: L'Economiste