Réinsertion des enfants de la rue
L’oriental optimise son approche
Une solution informatique pour créer une base de données personnalisées
Avec Child Connect, la prise en charge par les associations locales facilitée
L’Oriental est considéré comme la 2e région après Casablanca qui compte le plus d’enfants dans les rues. Un problème dont la société civile s’est emparé en organisant des journées d’information et de formation au profit des
associations œuvrant dans l’accompagnement des enfants de la rue à Oujda et Nador.
Une rencontre qui a été conduite par l’association Ain Ghazal 2000 d’Oujda et la jeune chambre économique de Reims. Déclinaison régionale du projet humanitaire, à vocation internationale
«Child & Connect», cette initiative est inscrite, dans le cadre du partenariat Champagne Ardenne-Oriental.
Son objectif est de faciliter le travail aux organismes et associations engagés dans la réinsertion sociale des enfants de la rue. Elle s’assigne également
pour mission de rendre ces enfants autonomes afin qu’ils puissent réussir leurs vocations artistiques, sportives et professionnelles.
«Le but est de mettre en place une base de données pour faciliter, aux cadres des associations, Aïn Ghzal
Oujda et le centre Horizon de Nador, une prise en charge optimisée et personnalisée des enfants qu’ils ont à leur charge», précise Nezha Jaâda, responsable du projet à Oujda.
En amont, les efforts consentis par les acteurs associatifs seront quantifiés et analysés via une solution informatique. Un logiciel réalisé par la Jeune chambre internationale pour améliorer les actions entreprises dans ce domaine. «Il sera testé pour la première fois à Oujda. En cas de résultats probants, il sera mis à disposition des associations nationales et internationales», explique à L’Économiste Magedouline N’gairi, présidente de la Jeune Chambre Internationale (JCI) de Reims.
Milieux différents avec de multiples profils
De son coté Laïla Bouskla, présidente nationale de la JCI a expliqué que le recours a cette application pour optimiser l’aide personnalisée est un choix judicieux.
«Les enfants pris en charge viennent de milieux différents avec de multiples profils d’où la nécessité de bénéficier de toutes les expériences réussies à travers le monde»
Selon les associatifs locales, le nombre des enfants de la rue au niveau de l’Oriental, dépasserait le millier. Ils viennent de différentes régions avec l’espoir de regagner l’Europe de manière illégale. Les plus âgés d’entre eux sont refoulés vers leurs villes d’origine et les plus jeunes sont pris en charge par les associations locales.
Pour rappel, l’Association Ain Ghazal qui est la première association, au monde, à tester cette solution informatique, est active depuis quatorze ans dans l’accompagnement des enfants de la rue et des mères célibataires.
Ali KHARROUBI
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