Un montant de plus de 107 millions de dirhams (MDH) a été injecté en 2016 pour la conservation et le développement du domaine forestier dans les provinces de Taza, Taounate, Guercif et Al-Hoceima, a annoncé, récemment, la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification (DREFLCD) du Nord-Est.
Ce budget se répartit entre les provinces de Taza (38 MDH), Taounate (18 MDH), Guercif (17 MDH) et Al-Hoceima (34 MDH), pour mettre en valeur le rôle que jouent les forêts dans l'équilibre des écosystèmes et la conservation des eaux et sols, a souligné la DREFLCD Nord-Est dans un rapport.
La même source relève que les forêts font partie intégrante du développement durable et de la lutte contre le changement climatique, ajoutant que les conseils provinciaux des forêts de Taza, Taounate, Guercif et Al-Hoceima viennent de valider le budget correspondant et présenter le programme de l'année écoulée ainsi que les difficultés entravant sa réalisation, rapporte la MAP.
Les conseils provinciaux ont, au cours de leurs réunions, jeté la lumière sur les divers intervenants visant la prévention et la lutte contre les incendies des forêts au cours de l'année 2015 et procédé à la présentation du programme de l'année en cours, souligne le rapport.
Dans le but de veiller à la restauration et au développement du domaine forestier des provinces de Taza, Taounate, Guercif et Al-Hoceima, une enveloppe budgétaire de 76 MDH a été allouée pour les opérations de reboisement et de régénération sur une superficie de 5000 ha, l'aménagement de l'infrastructure de base, d'ouverture des pistes forestières sur 81,25 km et leur entretien sur 150,60 km et le traitement mécanique des ravins pour la lutte contre l'érosion hydrique (34.800 M3).
Ces opérations portent aussi sur la distribution des arbres fruitiers (75.000 unités) et des ruchers (3.150 unités) et l'emploi des guetteurs saisonniers pour la prévention des incendies des forêts (265 guetteurs).
Selon la DREFLCD Nord-Est, le reste du budget de l'année 2016 a été alloué à la sécurisation du domaine forestier, sa protection et sa valorisation et ce, afin de mettre ce patrimoine naturel au service de la population locale, tout en générant à son profit des recettes lui permettant de contribuer à l'amélioration de son niveau de vie et la création de postes d'emploi dans des zones lointaines.
Source: La Libération