Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

La 12ème édition du Salon régional du livre de l’Oriental s’est ouverte, samedi à Guercif, à l’initiative de la Direction régionale de la Culture de l’Oriental sous thème « Le plaisir de la lecture aux bords de la Moulouya ».

Cette manifestation culturelle, organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Guercif et les conseils provincial et communal, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant la promotion du secteur de l’édition et du livre et l’encouragement à la lecture.

Le salon compte une vingtaine de stands représentant des maisons d’édition, des institutions et des associations actives dans le domaine de la culture et des arts.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de la Culture de l’Oriental, Mountassir Loukili a indiqué que cet événement vise à promouvoir la lecture et soutenir la dynamique culturelle dans la province de Guercif.

La Direction régionale de la Culture veille, dans le cadre de l’équité territoriale, à alterner l’organisation de ce rendez-vous culturel dans les différentes provinces et villes de la région, a-t-il souligné, notant que cette édition met la lumière sur la richesse culturelle de la province de Guercif, sachant que le plus haut taux d’adhésion et de fréquentation des bibliothèques à l’échelle régionale a été enregistré au niveau de la Maison de la culture de Guercif.

Mr. Loukili a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine de la province de Guercif qui compte plusieurs sites de grand intérêt historique comme Hassi Ounezga, Dzira et Fritissa et les kasbahs ismaéliennes de Msoun et Rchida, en plus de nombreuses expressions du patrimoine immatériel.

Le programme de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre courant, comporte plusieurs activités, dont des colloques, des rencontres de poésie et des séances de signature de nouvelles parutions.

 

Source : MAP Oujda

La 17ème Rencontre mondiale du soufisme du 05 au 10 octobre

La Tariqa Qadiriya Boudchichiya et la fondation Al Moultaqa organisent, du 05 au 10 octobre courant à Madagh (province de Berkane), la 17ème édition de la Rencontre mondiale du soufisme, sous le thème « Soufisme et action : de la réforme de l’individu à la construction sociétale ».

Cet événement, tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisé à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabawi Charif, en partenariat avec le Centre euro-méditerranéen pour l’étude de l’islam actuel (CEMEIA), vise à mettre en lumière les rôles que joue le soufisme comme l’un des vecteurs les plus importants de l’action religieuse dans ses manifestations les plus prestigieuses, avec ses dimensions valorisantes, spirituelles et morales.

Selon un communiqué des organisateurs, la thématique de cette édition s’articulera autour de la question de l’action et les problèmes qu’elle pose dans les sociétés contemporaines, en plus de soulever la question de la foi et de la religiosité, la crise morale et éthique que connaissent ces sociétés, ainsi que leur rapport aux problèmes du développement, économiques et environnementaux.

En outre, plusieurs axes seront abordés lors de cette rencontre mondiale, notamment les approches théoriques de la question de l’action en islam, les déterminants légaux et comportementaux de l’action soufie, des modèles historiques et réalistes de l’action soufie, et son rôle dans la réforme de l’individu et la construction de la société.

Il s’agit aussi d’étudier les dimensions développementales, économiques, sociales, environnementales et esthétiques de l’action soufie, ainsi que d’examiner l’interaction civilisationnelle et le dialogue interreligieux.

D’autres activités parallèles seront également organisées durant ce rendez-vous, dont les forums islamiques de l’environnement, qui étudieront « La crise du stress hydrique entre solutions techniques et nécessité d’éveil des consciences », le Forum éthique et technologie, qui traitera de « L’accès à l’énergie : une crise durable ou transformation de concepts », et le l’Université Citoyenne, qui abordera « L’éducation aux valeurs de la citoyenneté : du local à l’universel ».

Le programme de cette édition sera marqué aussi par l’organisation du village solidaire, qui a choisi comme thème « Marocains du Monde : un pilier fondamental pour le développement de l’économie sociale », ainsi que d’un salon du livre.

 

Source : MAP Oujda

M. Mbarki met en exergue les acquis réalisés en matière de régionalisation au Maroc

Saidia – Le directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, a mis en exergue les acquis réalisés en matière de décentralisation et de régionalisation au Maroc, lors des travaux du 1er Forum des régions d’Afrique (FORAF) à Saidia.

Intervenant lors d’un panel intitulé « Gouvernements régionaux et compétitivité territoriale », dans le cadre de ce forum organisé du 08 au 10 septembre par l’Association des régions du Maroc (ARM), M. Mbarki a souligné qu’au Maroc, c’est désormais la région qui prend en charge le développement de son territoire, en partenariat avec l’Etat.

 

Ci dessous l’intervention intégrale de Mr. Mbarki lors du FORAF :

 

Depuis Africités 8 réuni à Marrakech en 2018, beaucoup de travail a été accompli pour la création du Forum des Régions Africaines. Je voudrais rendre ici un hommage mérité à tous ceux qui nous ont précédé dans la création de ce projet, sa défense, puis sa maturation, avant d’en faire une institution importante pour la construction de la prospérité Africaine.

Chaque grande innovation possède son temps de maturation, et la sagesse consiste à savoir évaluer ce temps et le respecter.

Donc si  nous fêtons aujourd’hui cette belle avancée sur le chemin de cette Afrique que nous voulons, une avancée dénuée de toute arrière-pensée politicienne, nous le devons aussi aux pionniers (qu’ils m’excusent de ne pas les citer), et bien sûr à ceux en responsabilité aujourd’hui, qui ont conduit à son terme ce beau projet : Monsieur le Ministre de l’intérieur, en sa qualité de tuteur des collectivités territoriales avec bien sûr les hauts responsables du ministère, Madame la Présidente de l’Association des Régions du Maroc, et à travers elle les Présidents des régions, et particulièrement le Président de la Région de l’Oriental, qui en a été un partenaire actif. Enfin ce projet n’aurait pu voir le jour sans l’accompagnement efficace et les conseils pertinents du Secrétaire Général de CGLUA et de sa Présidente. Je salue chaleureusement.

Mesdames et Messieurs

Dans ce projet de promotion des Régions africaines, « l’Afrique que nous voulons » est celle qui regarde avec conviction l’Afrique d’en bas, sans se priver de lever les yeux, pour en valoriser résolument le potentiel. La nouvelle mission de la Région africaine ne doit pas être une simple transposition de celle des pays développés, ou celle de consultants étrangers immergés dans une autre réalité.

Oui la Région que nous voulons doit être inclusive, ambitieuse, innovante… tout simplement africaine !   

Je ne peux m’empêcher en cet instant, de comparer ces moments d’échange sur l’Afrique à ceux du lendemain des indépendances quand, du Nord au Sud, les pères des mouvements de libération africains, de Feu SM Mohammed V au regretté Nelson Mandela, réfléchissaient au devenir du continent.  Ces grands militants ont libéré l’Afrique d’une des dictatures coloniales les plus cruelles et les plus pernicieuses qu’ait connu l’humanité : elles ont fait fi non seulement des structures traditionnelles, des hommes, mais surtout des cultures, qui sont l’une des richesses de l’âme africaine. L’Afrique, avec courage, a mis trois générations à s’en libérer … pour progressivement commencer à se reconstruire.

Nous avons quitté le « petit combat », celui des indépendances, pour entrer dans la « grande bataille », celle du Développement. (Je paraphrase ici les nombreux et fameux discours de feu Leurs Majestés Mohammed V et Hassan II). Et ce dur combat pour le développement va désormais s’enrichir de ce vibrant appel prononcé à la tribune de l’Union Africaine par SM Mohammed VI, que Dieu L’assiste : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».

Et précisément, je pense que les Régions devront jouer un rôle fondamental, dans la gestation et l’implémentation de cette confiance.

Les nombreuses études sur la région montrent, dans leur diversité, le soin porté à la construction de structures de gouvernance intermédiaire dans la hiérarchie des instances de décision, depuis la base en charge de la gestion des affaires locales, jusqu’au niveau de l’Etat central pleinement attaché à l’exercice de ses prérogatives de conception et de suivi des politiques publiques. Cette structure intermédiaire est apparue, avec le temps comme indispensable à la réussite de la territorialisation des politiques publiques.

Un grand œuvre est en marche

Dans cette longue marche vers la régionalisation…, les pays africains ont suivi des chemins divers et des objectifs similaires :

Pour la Région : il s’agissait de donner de la consistance au projet de territoire, accroître son attractivité, valoriser ses atouts, développer son image.

Pour l’état : il fallait imposer son leadership dans la mise en œuvre des politiques publiques, et établir un excellent transfert vers le haut des préoccupations des citoyens.

L’Afrique traditionnelle dans toute sa diversité, a toujours eu le souci de la proximité dans les processus de gouvernance traditionnels. Les autorités traditionnelles en Afrique – les « jemaa » au Maroc – arbitraient les conflits et géraient les besoins de la collectivité. Le colonialisme a commencé par s’appuyer sur ces structures, dans les villes et les campagnes, pour mieux les neutraliser en les vidant de leur référentiel culturel,

Les indépendances ont créé ensuite de nouvelles instances de gouvernance territoriales Elles sont le résultat d’un long processus de concertations politiques sur les reformes des collectivités locales et de l’administration territoriale : le Royaume du Maroc par exemple est passé par de nombreuses étapes : première charte communale (1960), création des provinces et préfectures (1963). Ce sont les leaders du mouvement de libération qui dans la plupart des cas ont été les auteurs et les animateurs de ces réformes.

  • SM Mohammed V déclarait dès 1958 (discours le 8 mai 1958) :

« L’évolution du pays a eu pour conséquence l’éclatement des structures tribales qui ne sauraient dès lors constituer une base pour la mise en place d’organismes représentatifs. Ainsi, avons-nous jugé préférable que la commune, nouvelle cellule sociale et politique soit à la base de l’organisation du régime du Maroc moderne ».

Des réformes équivalentes dans leurs mécanismes sont réalisées également dans plusieurs pays africains : le Sénégal, le Mali, La côte d’ivoire, le Ghana… et contribuent à enrichir l’action des collectivités locales et territoriales :

  • SM Hassan II à l’ouverture du V° Colloque des Collectivités locales le 21 avril 1992, déclarait :

« Nos ancêtres et prédécesseurs – bénis soient-ils – savaient que le pays ne pouvait être gouverné à partir d’un centre unique, quelles que fussent la vitalité de l’administration, la volonté des hommes et la compétence des fonctionnaires […] En l’absence de la démocratie locale, il ne peut jamais y avoir une démocratie nationale frappée du sceau du sérieux, du respect et de l’engagement. ».

Ainsi, le Royaume du Maroc est passé de 7 régions économiques à caractère administratif, en 1971 (répondant prioritairement à des besoins de planification économique) à 16 Régions devenues collectivités territoriales à part entière (1992). Il s’en est suivi l’élection des conseils Régionaux (1997), pour aboutir enfin à la création de la « Région avancée »

  • À ce propos SM Mohammed VI que Dieu L’assiste, déclarait en de Juillet 2009 :

« Dans Notre résolution à promouvoir la gouvernance territoriale, Nous avons décidé de lancer un chantier fondamental de réformes, en l’occurrence la mise en place d’une régionalisation avancée qui, Nous le souhaitons, marquera un saut qualitatif dans le processus de démocratie locale… »

Il a donc fallu au Royaume plus d’un demi-siècle de réformes pour aboutir à la configuration d’aujourd’hui. L’organisation territoriale africaine a vécu également des évolutions similaires dans les méthodes, prudentes et audacieuses dans leur mise en œuvre, qui ont contribué à stabiliser les états.

Avec la « Région avancée » nous sommes arrivés au faîte des prérogatives données à la gestion régionale décentralisée : le Président de Région assure le leadership du développement Régional, la tutelle est supprimée et les arbitrages en dernier recours sont assurés par le tribunal administratif compétent. Le président dispose de moyens importants et de structures d’accompagnement nouvelles et novatrices. (La Direction Générale des services dotée d’un statut avantageux, et les AREP – Agences Régionales d’exécution des projets -) destinées à assurer la continuité et la stabilité dans la gestion des réalisations. Les conseillers régionaux sont élus au suffrage universel direct. Au niveau de la gestion du développement, les compétences de la Régions sont étendues et définies. Le suivi populaire est régulé. Désormais c’est la Région en partenariat avec l’état qui prend en charge le développement des territoires.

Un nouveau modèle de développement pour l’Afrique

L’achèvement des structures de gouvernance des territoires depuis le gouvernement local jusqu’à l’état central clarifie les missions d’aménagement du territoire et permet de construire un nouveau modèle de développement (NMD), fortement intégré au rôle des acteurs, aux réalités du terrain et aux contraintes de la mondialisation.

Le NMD marocain en cours d’implémentation scrute l’avenir pour les futures décennies, mais recommande dans l’immédiat la dynamisation des processus de mise en place de la régionalisation avancée et la dynamisation du transfert aux Régions des instruments qu’impose l’exercice de leurs prérogatives propres.

Il crée des espaces de « co-conception » des politiques publiques entre l’état et les différents opérateurs au sein desquels la nouvelle Région prendra une place déterminante. Sont également inscrits parmi les objectifs, « la préservation les ressources naturelles et le renforcement de la résilience des territoires au changement climatique, la préservation des ressources en eau par une gestion plus rigoureuse de sa rareté ».

Des outils pour l’action

Les outils de planification du développement accompagnent les niveaux d’intervention : les SRAT (Schéma Régionaux d’Aménagement du Territoire), les plans communal, provincial, puis régional définissent les ambitions, fixent en toute indépendance, je tiens à le souligner, les priorités des territoires et permettent de définir contractuellement, le rôle de chaque intervenant et sa contribution financière, y compris celle de l’état.

Le Président de la Région de Dakhla a présenté le Modèle de Développement des provinces du Sud. Il montre combien est décisif le rôle de l’état dans le financement des grands projets d’investissement et de développement, mais aussi combien est déterminante la contribution du gouvernement régional et des structures intermédiaires dans les financements complémentaires, la sensibilisation des citoyens et leur participation à l’œuvre commune.

Là aussi il faut développer la confiance. Le « Modèle de Développement des provinces du Sud » décide la réalisation simultanée de plusieurs types de projets et décrit leur mise en synergie. Le grand port de Dakhla-Atlantique par exemple aura un impact suprarégional et fera jouer à la région un rôle important au plan des grandes relations économiques y compris au-delà des frontières. Il confirmera ainsi, avec l’état, le rôle des Régions dans la diplomatie territoriale, dans la coopération décentralisée bien sûr, mais au-delà, dans la recherche de nouvelles formes de développement entre Régions, mutuellement bénéfiques.

La région de l’Oriental a également un plan plus ancien celui-là, mais répondant parfaitement aux impératifs d’un développement intégré, et visionnaire pour un territoire en situation de décrochage économique par rapport aux autres régions du royaume, le long d’une frontière restée plus longtemps fermée qu’elle n’a été ouverte depuis les indépendances… un anachronisme choquant !

L’Initiative Royale de Développement de la Région de l’Oriental (IRDO) a été lancée en 2003 pour mettre la Région sur la voie d’un développement rapide et efficace. Mettre en place des infrastructures modernes, parfaitement proportionnées et opérationnelles, lancer de nouveaux secteurs économiques et créer de nouveaux  projets pour leur développement, (zones industrielles de nouvelles génération, stations touristiques en synergie avec le tourisme de niche, produits du terroir et projets destinés à l’économie sociale et solidaire…) création de grandes infrastructures sociales et culturelles et entités de formation des cadres     ( faculté de Médecine couplée à un CHU, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, formation professionnelle, développement du numérique…)

En moins d’une décennie, la Région a ainsi rattrapé son retard et se place aujourd’hui en partenaire dynamique de la coopération avec l’Afrique, avec le soutien du Conseil Régional de l’Oriental et le rôle actif de la société civile. Cette coopération a concerné l’octroi de bourses par le conseil régional, la dynamisation de la coopération décentralisée, l’échange d’expériences et la coopération sur les grands projets comme celui qui associe l’aménagement de la « lagune de Marchica » de Nador à celui de « la Baie de Cocody » à Abidjan

Les chemins du Patrimoine matériel et immatériel

sont aussi les chemins de l’avenir

Nous avons vu combien a été violente l’action d’aliénation culturelle du colonialisme, et combien a été forte la résilience des populations. La réappropriation par les africains et pour eux, de notre intégrité culturelle accompagnera positivement nos performances économiques. Pour la mise en œuvre de notre politique culturelle, sans vouloir nous enfermer dans une quelconque bulle identitaire, nul besoin de passer par l’extérieur, car nous savons le nord friand de la créativité de nos artistes et de nos compétences. Créons des circuits purement africains pour développer notre patrimoine matériel et immatériel, récupérer les œuvres et les archives disparues, et redonner la parole à nos historiens. Il est urgent de nous ré approprier notre Histoire, la vraie, pour construire l’Afrique de la confiance.

Les Agendas

Au niveau Africain beaucoup de ces éléments sont inscrits dans l’Agenda Africa 2063. C’est un grand mérite de l’avoir pensé et mis en débat aussi tôt. Cet Agenda sera, sans nul doute, actualisé et enrichi à l’épreuve des nouvelles évolutions internationales (et des objectifs inscrits dans les autres agendas) qui impacteront durablement nos stratégies de développement.

Dans ce grand débat sur l’avenir de l’Afrique, nous sommes persuadés que la Région Africaine sera un acteur important pour la diffusion de cette confiance tellement utile à nos stratégies. Elle saura atténuer et pourquoi pas résoudre les conflits, notamment aux frontières, parce que proche culturellement du terrain, sensible aux aspirations des populations, et en possession d’outils d’intervention adaptés. Nous encouragerons tous les types de coopération et de partenariat entre les Régions, les institutions et les groupements africains : ensembles régionaux, Zlecaf…

Il faudra du temps et de la patience pour construire tout cela, et pour l’inscrire dans une feuille de route appropriée.  Laissons murir la confection d’un Agenda pour les collectivités territoriales, similaire, parallèle et complémentaire de celui des états.

Alors rêvons un peu, car rêver c’est regarder l’avenir.

Mohammed Mbarki

Société de Développement Saïdia : Omar Lamrini nommé DG par intérim

La Société de Développement Saïdia a annoncé la nomination d’Omar Lamrini, Directeur Général par intérim. En parallèle de cette nomination, Omar Lamrini conservera ses autres fonctions, notamment celles de Directeur Général Délégué de Madaëf et de Directeur Général de Madaëf Golfs.

Après une dizaine d’années dans les métiers de la banque d’affaires et des fonds d’investissement, Omar Lamrini a rejoint le Groupe CDG en 2012 en tant que Directeur Adjoint en charge de la stratégie et de la planification financière au sein de CDG Développement. En 2013, il est nommé Directeur Général de SDRT et SDRT Immo, sociétés en charge du développement de résidences touristiques en partenariat avec le Groupe Pierre & Vacances.

Covid-19/Oriental: 146 rémissions sur un total de 179 contaminations

Un nouveau cas de guérison du nouveau coronavirus (Covid-19) a été signalé au niveau de la région de l’Oriental, portant le nombre des rémissions, à la date du 18 mai à 16H00, à 146 sur un total confirmé de 179 cas d’infection dont huit décès.

Le nouveau cas de rémission a été enregistré durant les dernières 24 heures au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad, selon les données de la direction régionale de la Santé relatives au bilan de l’évolution de la pandémie du Covid-19.

La même source a affirmé que le nombre des décès (8 au total) et des contaminations (179) est resté inchangé dans la région.

La répartition géographique des 146 guérisons fait ressortir que la préfecture d’Oujda-Angad compte le plus grand nombre de rémissions avec un total de 50, suivie des provinces de Nador (36), Berkane (35), Taourirt (08), Guercif (8), Driouch (08) et Figuig (01).

Concernant la répartition des cas d’infection au Covid-19 qui sont au nombre de 179 au total, la préfecture d’Oujda-Angad figure toujours en première position avec 69 cas, contre 41 dans la province de Nador, 41 dans la province de Berkane et 10 à Driouch.

La province de Taourirt enregistre quant à elle 9 cas, contre 8 cas dans la province de Guercif, et un seul cas dans la province de Figuig, alors qu’aucun cas n’a été enregistré jusqu’à présent dans la province de Jerada.

Au niveau national, 82 nouveaux cas d’infection au COVID-19 ont été enregistrés durant les dernières 24 heures, portant le nombre total des cas de contaminations à 6.952, a annoncé lundi le ministère de la Santé.

Aucun nouveau mort n’a été recensé pendant les dernières 24 heures, maintenant le nombre de décès à 192, a souligné la même source, faisant remarquer que 98 nouveaux cas de guérison du nouveau Coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés, portant à 3.758 le nombre total des rémissions.

Source : MAP

Collectif Tzouri lance le projet « Laissons une trace »

L’association Collectif Tzouri a lancé le projet “Laissons une trace”, qui vise la mobilisation des jeunes d’Oujda à travers la formation et leur implication effective dans un ensemble d’activités culturelles dans les quartiers.

Cette initiative, financée par l’Union européenne dans le cadre du programme «Moucharaka Mouwatina», entend promouvoir l’art et la culture en motivant les jeunes des quartiers populaires, tout en développant chez eux l’esprit de responsabilité et de citoyenneté, indique un communiqué de l’association.

Ce projet, conçu pour renforcer et soutenir la présence effective des jeunes Oujdis dans la vie culturelle et artistique de la ville, cible les jeunes des quartiers populaires, lycéens et étudiants universitaires, âgés de 15 à 28 ans, en les impliquant dans la mise en scène artistique de la ville, notamment en décorant ces quartiers avec des fresques murales, entre autres activités. Depuis sa création, le «Collectif Tzouri» vise à rapprocher l’art de la population à travers l’art urbain ou le Street Art, en utilisant des méthodes artistiques novatrices qui confèrent une splendeur et un éclat à la ville. En Amazigh, Tzouri signifie «le beau» ou, dans d’autre contextes, «l’art», d’où ce choix de rassembler les passionnés d’art de la région, relève-t-on.
Le programme Moucharaka Mouwatina vise à améliorer l’environnement institutionnel et légal des organisations de la société civile marocaine et à promouvoir leur implication dans la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques.
Ce programme appuie les initiatives de la société civile dans les domaines de la jeunesse, de l’égalité femmes-hommes et de l’environnement et se déploie au niveau régional, à travers quatre bureaux dans les régions pilotes de Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Le programme dispose, par ailleurs, d’un bureau de coordination nationale à Rabat.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 13 millions d’euros pour la période 2018-2020, Moucharaka Mouwatina est mené en partenariat avec le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, le Conseil national des droits de l’Homme, l’Institut national de formation aux droits de l’Homme (Institut Driss Benzekri) et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), en tant que partenaire de mise en œuvre, et avec la participation de la société civile au Maroc.
 

Source : Libération

Les élèves ingénieurs de l’école des Hautes Etudes d’Ingénieurie (EHEI) d’Oujda décrochent le 2ème prix à la compétition Nationale de robotique de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guérir

 

 

Les élèves ingénieurs de la filière Génie des systèmes industriels de l’Ecole des hautes études d’ingénierie (EHEI) d’Oujda ont participé à la « La Compétition Nationale de Robotique », au campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique à la Ville Verte de Ben Guérir. Cette année la première édition de l’événement organisée par le club de robotique EMINES Technology constitue un espace de partage de connaissances, d’innovation et de réflexion sur le domaine de la robotique qui est à la base de l’industrie 4.0.

 

L’équipe de compétition représentant l’EHEI Oujda est composée de : HMINAT Mohammed, MOUSSAOUI Abdellah et AMAMOU Zakarya a démontré, en présence des différentes écoles d’ingénieurs marocaines, que leur bon niveau de formation à haute valeur ajoutée leur a permis de décrocher le 2ème prix de cet événement.

Ce bon résultat est le fruit d’une formation pluridisciplinaire de haut niveau adoptée par cette jeune école d’ingénieurs pour accompagner l’industrie marocaine au niveau régional et/ou national. En effet :

 

A l’EHEI on donne une grande importance à l’étudiant et on le place au cœur du processus de la formation ;

L’étudiant doit être bien accompagné tout au long de sa formation : il faut bien l’informer, l’orienter, le tutorer et l’aider à s’insérer dans la vie active ;

En plus de l’acquisition des connaissances et des aptitudes professionnelles à l’EHEI, l’étudiant doit améliorer ses qualités humaines à travers des activités parascolaires qui lui permettent de développer ses qualités personnelles (Compétences linguistiques, communicationnelles et méthodologiques, travail en groupe, autonomie pédagogique, esprit d’initiative…) qui font de lui un élément producteur et non seulement consommateur de connaissances.

 

L’EHEI accorde une grande importance à la formation pratique dans les technologies de pointe à travers des travaux pratiques, des travaux de réalisation, des projets, des stages, … pour augmenter l’employabilité de ses lauréats et faciliter leur insertion professionnelle.

 

Malgré un écosystème défavorable, le prix décroché par les élèves montre que la région de l’oriental dispose d’un potentiel humain de haut niveau qui ne demande qu’à être boosté par une implication de tous les acteurs intervenant dans les différents secteurs de la formation en donnant une importance particulière à l’enseignement supérieur privé qui s’investit dans les domaines des technologies de pointe : l’industrie du futur, l’intelligence artificielle,        la robotique, vision artificielle, …

Source : OujdaCity

Coronavirus: Rachid Rafik reporte son spectacle

Rachid Rafik a décidé de reporter son one man show, initialement prévu samedi 14 mars à Oujda, à cause du coronavirus.

 

Contacté par Le Site info, l’humoriste a indiqué que le spectacle, qui devait avoir lieu au théâtre Mohammed V d’Oujda, a été reporté à une date ultérieure. Sur sa page Instagram, Rachid Rafik a écrit : «Je présente mes excuses aux habitants d’Oujda suite au report de mon spectacle à cause du coronavirus», accompagné de l’affiche du one man show.

 

L’humoriste Yassar avait également dû annuler son spectacle qui devait avoir lieu samedi dernier à Mohammedia. Via sa page officielle sur le réseau social Instagram, Yassar a publié un post et une vidéo afin de faire part à ses fans de cette annulation, à cause du covid-19. L’humoriste en a profité pour présenter ses excuses et ses regrets aux spectateurs et à ses followers qui attendaient d’aller voir et applaudir son “one man show”.

 

Source : LeSiteInfo

Lancement d’un projet pour lutter contre les violences basées sur le genre

Un projet baptisé «Change ! C’est un nouveau départ» a été lancé dans la région de l’Oriental à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, dans le but de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) selon une approche innovante.

Ce projet, exécuté par l’Association Oujda Aïn Ghazal 2000 et financé par l’Union européenne, à travers le programme «Moucharaka Mouwatina», s’adresse à l’ensemble des acteurs de changement et se veut une initiative locale qui apporte une pierre à l’édifice de l’égalité femmes-hommes, indique un communiqué de l’Association.

Le projet, qui cible Oujda, Berkane et Jerada s’inscrit dans la thématique prioritaire «Égalité femmes-hommes» du programme Moucharaka Mouwatina, dans le but de contribuer à un changement d’attitudes sociales et judiciaires sur les VBG dans la région de l’Oriental, via une sensibilisation de la population à l’égalité de genre et un renforcement des capacités des professionnels intervenant auprès des victimes (acteurs locaux, sociaux et médiatiques).

 

Pour ce faire, le projet, qui s’étalera sur 12 mois, opte pour la stratégie du changement social, plus précisément le changement des attitudes des individus et groupes concernés, et ce en travaillant sur la réaction sociétale aux VBG et sur le renforcement du leadership contre ce phénomène, en plus de l’initiation d’un dialogue social autour de l’égalité. Selon les responsables d’exécution du projet, celui-ci prévoit plusieurs actions, dont 6 campagnes de sensibilisation aux profits des jeunes (entre 15 et 24 ans) autour des VBG et de la nouvelle loi 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes. Le projet inclue également 4 campagnes d’information et de sensibilisation pour briser les stéréotypes et l’accompagnement des centres d’écoute pour l’élaboration de rapports communs et d’outils d’analyses afin de permettre des actions de dialogue et de plaidoyer, outre la formation en droit pour les écoutantes, les assistantes des centres d’écoute et les associations partenaires.

L’initiative porte aussi sur la mise en place d’un incubateur média et droit des femmes au niveau régional et l’organisation d’un atelier de coaching genre médias sur les normes internationales et nationales protégeant les droits des femmes, en plus de l’accompagnement de l’Instance équité et égalité des chances et approche genre du Conseil de la région de l’Oriental pour élaborer un avis consultatif sur les VBG.

À noter que le programme Moucharaka Mouwatina entend accompagner les réformes du Maroc et renforcer la contribution effective des organisations de la société civile marocaine à la consolidation de l’État de droit, à la démocratisation et au développement socio-économique du pays. Ledit programme appuie les initiatives de la société civile dans les domaines de la jeunesse, de l’égalité femmes-hommes et de l’environnement et se déploie au niveau régional, à travers quatre bureaux dans les régions pilotes de Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le programme dispose, par ailleurs, d’un bureau de coordination nationale à Rabat. Financé par l’Union européenne à hauteur de plus de 13 millions d’euros pour la période 2018-2020, Moucharaka Mouwatina est mené en partenariat avec le ministère d’État chargé des droits de l’Homme, le Conseil national des droits de l’Homme, l’Institut national de formation aux droits humains (Institut Driss Benzekri) et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets en tant que partenaire de mise en œuvre, avec la participation de la société civile. 

 

Source : LeMatin

Oujda : A la découverte du musée éducatif

La capitale de l’Oriental s’est dotée d’un musée provincial, dédié à la mémoire éducative de la ville d’Oujda. L’objectif de cette entreprise de grande envergure est de contribuer à la préservation de la mémoire et du patrimoine éducatifs de cette ville millénaire. Visite guidée.

Les initiateurs du musée éducatif d’Oujda, Mille/Mille, ambitionnent de conserver la part de l’histoire de l'éducation dans la ville qui s'est déroulée entre 1894 et 1977.

«Nous sommes partis d’un défi: être ou ne pas être. Et l’on ne peut être que par le savoir», déclare pour Le360 Badr El Maqri, chercheur spécialiste dans la mémoire de la ville d'Oujda.

Plus de 400 photos sont exposées au Musée. Et «chacune d’entre elles mérite qu’on s’arrête longuement», ajoute notre interlocuteur.

Cette structure, la première du genre au Maroc, est ouverte à tous : enseignants, étudiants, élèves ou simples particuliers.

Source : Le360.ma