Le développement touristique de la région de l’Oriental au cœur d’une conférence au SIEL

Le développement touristique de la région de l’Oriental au cœur d’une conférence au SIEL

Le développement touristique de la région de l’Oriental au cœur d’une conférence au SIEL

Rabat – Le développement touristique dans la région de l’Oriental, particulièrement dans la lagune de Marchica, a été au centre d’une conférence tenue, lundi, au Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL) à Rabat.

Organisée au pavillon de l’Agence de l’Oriental sous le thème “La nouvelle offre touristique en mer Méditerranée : Le complexe de Marchica Med”, cette rencontre a mis en avant l’importance de cette région en tant que destination stratégique et modèle de préservation environnementale et d’aménagement durable.

Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, a souligné le rôle clé de cette région dans le développement du tourisme méditerranéen, qualifiant Marchica de projet stratégique, fruit d’une réflexion approfondie sur l’avenir d’un territoire abritant l’une des plus grandes lagunes de la Méditerranée.

M. Mbarki a relevé que les sept sites emblématiques de Marchica illustrent la richesse naturelle et culturelle de la région, insistant sur la nécessité de préserver ce territoire exceptionnel tout en promouvant un tourisme durable et respectueux de l’environnement.

“Le développement de la région doit s’accompagner de stratégies concrètes, telles que la construction d’un hôtel-palace et l’implication directe des entreprises publiques dans des aménagements touristiques structurants”, a-t-il précisé, avant de s’attarder sur l’avenir du tourisme méditerranéen face aux défis environnementaux.

Pour sa part, l’expert en géopolitique et relations internationales, Taoufiq Boudchiche, a affirmé que le projet Marchica s’inscrit dans une perspective globale de développement territorial du Royaume, rappelant que le désenclavement de la rive nord méditerranéenne a été l’une des priorités de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dès son accession au Trône, notamment à travers la création de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et l’aménagement de la rocade méditerranéenne.

M. Boudchiche a évoqué les connexions stratégiques possibles entre les principales villes du nord telles que Saïdia, Nador et Tanger, tout en mettant en avant l’importance d’inscrire ces développements dans une vision globale et durable.

“Marchica n’est pas seulement un projet local, c’est un modèle de développement qui illustre l’ambition du Maroc pour un tourisme intégré et innovant”, a-t-il poursuivi.

Le directeur général de la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT), Imad Barrakad, a quant à lui mis l’accent sur la nécessité de développer un tourisme local capable de générer des emplois et des ressources pour les populations de l’Oriental.

Selon lui, l’approche écologique est également cruciale pour garantir la préservation des ressources naturelles et assurer la pérennité de cette destination, mettant en exergue le rôle stratégique de l’Oriental dans le paysage touristique national.

À cet égard, il a évoqué les potentialités offertes par le tourisme de nature, culturel et balnéaire, citant Marchica comme une destination au positionnement haut de gamme et Saïdia en tant que pôle touristique axé sur les sports et les loisirs.

Le DG de la SMIT a appelé à cet égard à renforcer le tourisme interne et à mieux valoriser les médinas de la région, qui s’intègrent harmonieusement dans une offre touristique diversifiée.

Source : Map express

التنمية السياحية بجهة الشرق محور ندوة بالمعرض الدولي للنشر والكتاب

الرباط – شكلت التنمية السياحية بجهة الشرق، وخاصة في بحيرة « مارتشيكا »، محور ندوة عقدت، اليوم الاثنين، بالمعرض الدولي للنشر والكتاب بالرباط.

وسلطت الندوة، التي احتضنها رواق وكالة تنمية جهة الشرق تحت شعار « العرض السياحي الجديد في البحر الأبيض المتوسط.. مركب مارتشيكا-ميد »، الضوء على أهمية هذه الجهة كوجهة إستراتيجية ونموذج للمحافظة على البيئة والتنمية المستدامة.

وفي مداخلة بالمناسبة، أكد المدير العام لوكالة تنمية جهة الشرق، محمد مباركي، على الدور الرئيسي لهذه الجهة في تنمية السياحة المتوسطية، واصفا « مارتشيكا » بالمشروع الإستراتيجي الذي يعد ثمرة تفكير معمق في مستقبل منطقة تضم واحدة من أكبر البحيرات في المنطقة المتوسطية.

وأبرز أن المواقع السبعة المميزة في « مارتشيكا » تعكس الغنى الطبيعي والثقافي الذي تزخر به المنطقة، مشددا على ضرورة الحفاظ على هذه المنطقة الاستثنائية مع تعزيز السياحة المستدامة والصديقة للبيئة.

وبعدما سجل أن « تنمية الجهة ينبغي أن تواكبها إستراتيجيات ملموسة، مثل بناء « فندق-قصر » والانخراط المباشر للمقاولات العمومية في تهيئة سياحية مهيكلة »، توقف عند مستقبل السياحة المتوسطية في مواجهة التحديات البيئية.

من جهته، أكد الخبير في الجيو-سياسة والعلاقات الدولية، توفيق بودشيش، أن مشروع « مارتشيكا » يندرج في إطار منظور شامل للتنمية المجالية للمملكة، لافتا إلى أن الانفتاح على الضفة الشمالية للمتوسط كان من أولويات صاحب الجلالة الملك محمد السادس منذ اعتلائه عرش أسلافه الميامين، لا سيما من خلال إحداث وكالة إنعاش وتنمية الشمال وتهيئة الطريق الساحلية.

وتطرق الخبير إلى محاور الربط الإستراتيجية الممكنة بين المدن الرئيسية في الشمال، مثل السعيدية والناظور وطنجة، مبرزا أهمية وضع هذه التطورات ضمن رؤية شاملة ومستدامة.

وأضاف أن « مارتشيكا ليست مجرد مشروع محلي، بل هو نموذج تنموي يجسد طموح المغرب من أجل سياحة مندمجة ومبتكرة ».

من جانبه، شدد المدير العام للشركة المغربية للهندسة السياحية، عماد برقاد، على ضرورة تنمية سياحة محلية قادرة على خلق فرص الشغل وموارد لسكان جهة الشرق.

واعتبر أن المقاربة الإيكولوجية ضرورية أيضا لضمان الحفاظ على الموارد الطبيعية وضمان استدامة هذه الوجهة، مبرزا الدور الإستراتيجي لجهة الشرق في المشهد السياحي الوطني.

وتطرق، في هذا الصدد، إلى الإمكانات التي توفرها السياحة الطبيعية والثقافية والساحلية، مستشهدا بـ « مارتشيكا » كوجهة سياحية رفيعة المستوى، وبالسعيدية كقطب سياحي يرتكز على الأنشطة الرياضية والترفيهية.

وفي هذا الإطار، دعا السيد برقاد إلى تعزيز السياحة الداخلية وتثمين المدن العتيقة في الجهة، بشكل يندمج بتناغم ضمن عرض سياحي متنوع.

Source : Map News

SIEL-2024 : La ville de Nador incarne actuellement une vision d’un Maroc moderne et tourné vers l’excellence (DG de l’agence de l’Oriental)

Rabat – La ville de Nador incarne actuellement une vision d’un Maroc moderne, dynamique et tourné vers l’excellence, a indiqué lundi à Rabat, le directeur général de l’agence de développement de l’Oriental, Mohammed Mbarki, lors d’une rencontre dédiée à la présentation du dernier ouvrage de l’Agence intitulé “Nador, un Maroc gagnant”.

Intervenant dans le cadre de l’événement “Nouvelles parutions” à l’occasion du 29ème Salon international de l’édition et du livre (SIEL), M. Mbarki a souligné que cet ouvrage met en lumière les potentialités de cette ville en explorant les chantiers majeurs de développement en cours, dans le sillage de l’Initiative Royale pour le Développement de l’Oriental énoncée lors du discours Royal à Oujda le 18 mars 2003.

Disponible en quatre langues (arabe, amazigh, français et espagnol), ce beau livre révèle les trésors cachés de Nador, en braquant les projecteurs sur cette ville qui regorge d’énormes potentialités, avec à la clé une évolution remarquable au cours de la dernière décennie, a-t-il souligné.

“Cette ville, restée peu connue pendant longtemps, peut désormais se présenter au monde comme étant un lieu plein d’avenir”, a-t-il relevé, rappelant son rôle important dans le développement économique du pays.

A travers une approche anthropologique ayant apporté nombre de découvertes, le livre retrace l’histoire de la région, et évoque la situation actuelle ainsi que les perspectives d’avenir, à la faveur d’une véritable volonté d’approfondir l’action de recherche et de valorisation du patrimoine archéologique.

En plus de mettre en avant les richesses naturelles et les potentialités économiques, l’ouvrage invite le lecteur à une immersion dans la richesse du patrimoine culturel de Nador : poterie féminine rurale, bijoux rifains etc, tout en mettant l’accent sur les caractéristiques uniques de l’habillement, contribuant ainsi à préserver la mémoire collective.

A l’instar des éditions précédentes, le programme culturel du SIEL, qui offre un large choix d’activités réunissant des auteurs, des penseurs et des créateurs marocains et étrangers, vient confirmer la vocation du Maroc comme pays de rencontres, de dialogue et d’échanges culturels.

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 29ème édition du SIEL (09-19 mai) connaît la participation de 743 exposants représentant 48 pays, avec comme invitée d’honneur l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

 

Source : Map

Salon maghrébin du livre à Oujda : le best of de la 4e édition

La 4e édition du Salon maghrébin du livre qui s’est déroulée à Oujda, du 17 au 21 avril, a marqué un tournant majeur dans la vie culturelle de la capitale de l’Oriental. Elle a permis son rayonnement à l’international via l’afflux important d’éditeurs, de libraires, d’auteurs et de chercheurs maghrébins et étrangers. Retour sur les moments forts de cette édition.

La 4e édition de «Lettres du Maghreb», le Salon international maghrébin du livre, a enregistré la participation de 200 exposants et de 100 intervenants provenant de 18 pays. La programmation proposait aussi 19 tables rondes, 3 hommages et 20 signatures de livres. Ayant pour thématique principale :
«L’écriture et le temps», plusieurs panels du Salon ont scruté les divers styles d’écriture qui marquent le temps.

Débats riches
À l’ouverture de l’évènement le 17 avril, Jalil Bennani, commissaire du Salon, a évoqué la vocation maghrébine de la ville d’Oujda en indiquant l’ambition du Salon de «porter une réflexion à l’international». S’exprimant sur la thématique principale de cette édition, «L’écriture et le temps», Jalil Bennani a souligné que «le temps influe sur l’écriture» et que les deux notions étaient indissociables.

D’ailleurs, pour lui «l’écriture porte la marque du temps». Les panels organisés tout au long de cette édition en ont constitué le fer de lance, avec des thèmes qui interrogent les défis socioculturels contemporains. Ces tables rondes ont illuminé ce salon international grâce notamment aux interventions d’éminents intellectuels : Driss El Yazami (Maroc), Lamia Berrada-Berca (Maroc), Pierre Chopinaud (France), Sami Tchak (Togo) Bado Ndoye (Sénégal), Jean-Pierre Elong Mbassi (Cameroun), Elvis Ntambua Mampuele (Congo)… Débattant de la problématique contemporaine de l’influence de la numérisation sur l’Homme et l’écriture, le panel intitulé «La numérisation du monde et la question de l’écriture» a particulièrement captivé l’assistance.

Jean Lassègue, chercheur français en sciences humaines et sociales et membre du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), s’est notamment exprimé sur l’avenir de l’écriture dans un contexte d’émergence de l’intelligence artificielle générative. Pour lui, les logiciels ne sauraient remplacer le langage humain. Il explique notamment que notre langage et notre écriture sont liés à des interactions humaines que les systèmes numériques aussi sophistiqués soient-ils ne peuvent engendrer. «L’intention de communication reste notre privilège», souligne Lassègue.

«Certes, l’automatisation de l’écriture et de la langue peut résulter de machines formidables mais ne produisent pas du nouveau au sens d’une parole originale», indique le chercheur français.

Pour sa part, Clarisse Herrenschmidt, archéologue et philologue franco-autrichienne, compare l’écriture numérique à celle automatique des surréalistes. L’historienne de l’Antiquité et linguiste indique que l’écriture numérique s’inscrit dans une histoire de plus de 5.000 ans. Elle explique que la numérisation de l’écriture est démuni d’esprit capable de communiquer des sentiments et des émotions.

Par ailleurs, Andreas Pfeiffer, artiste multimédia et rédacteur en chef du magazine «Sciences et Vie Mac», indique que la numérisation du monde a privé l’homme de son intimité la plus intense. Il met en exergue l’effet des réseaux sociaux dans la banalisation du corps ou encore le rôle des moteurs de recherche dans la mise à nu de la sexualité des millions d’internautes à travers le monde.

Hommages
Parmi les moments forts qui ont conféré à cette édition un caractère à la fois spirituel et historique, l’hommage posthume rendu par le Salon au célèbre éditeur Abdelkader Retnani, dans la soirée du 18 avril, au sein de l’une des salles de la Bibliothèque régionale d’Oujda, qui porte désormais son nom. Un film documentaire relatant le parcours exceptionnel de l’éditeur a été projeté en ouverture de l’événement.

Lors de son allocution, Mouaad Jamai, wali de l’Oriental, a salué le grand dévouement du défunt pour le rayonnement de la culture au Maroc et dans le reste de l’Afrique tout en rappelant son amour pour le club du Raja de Casablanca dont il a été le président pendant plusieurs années.

Pour sa part, Mohammed Mbarki, directeur général de l’Agence de l’Oriental, a rappelé les efforts entrepris par feu Abdelkader Retnani pour la création du Salon maghrébin du livre, notamment pour le doter du caractère international. Indiquant qu’il n’est pas «facile d’être le fils de Abdelkader Retnani», Yacine, de son côté, a eu les larmes aux yeux en évoquant le lourd héritage culturel légué par son père.

À cette occasion, il a annoncé la sortie du dernier beau-livre signé par l’éditeur, portant sur la «Marche verte» en quatre langues : français, anglais, espagnol et en arabe. Il a aussi annoncé que la maison d’édition La Croisée des chemins allait offrir l’intégralité de son catalogue à la Bibliothèque régionale d’Oujda. Driss El Yazami, pour sa part, n’a pas manqué de souligner que le défunt ne concevait pas la culture comme un complément, mais plutôt comme une nécessité.

Pour rappel, Abdelkader Retnani est né le 31 juillet 1945 à Casablanca et est décédé le 14 novembre 2023. Après des études en gestion et sciences politiques, il s’est orienté vers l’édition et devient consultant pour de nombreux organismes internationaux comme l’Agence inter-gouvernementale de la francophonie et l’UNESCO. Il a été décoré par feu Sa Majesté Hassan II du Ouissam Alaouite en 1993 et a reçu la Légion d’honneur de la République française en 2013. Retnani a édité plus de 250 livres sur le patrimoine et 2.500 romans et essais.

Cette édition a également rendu un hommage posthume à l’écrivaine et journaliste marocaine Amina Al-Louh (1926-2015), le 19 avril, au «Café littéraire» du Salon. L’auteure de La Reine Khenatha, épouse de Mawla Ismail, avait remporté le «Prix Maroc de littérature» en 1954. Ont notamment pris part à cet hommage les libraires Najat El Mrini et Hasnaa Daoud, ainsi qu’une pléiade d’intellectuels et d’auteurs marocains et maghrébins.

Source : leseco

Plus de 50.000 visiteurs au 4e Salon maghrébin du livre d’Oujda

La 4ème édition du Salon maghrébin du livre « Lettres du Maghreb » a attiré plus de 50.000 visiteurs, dont 6.000 enfants, a annoncé, dimanche à Oujda, le directeur du pôle de développement de l’Agence de développement de la région de l’Oriental, El Kébir Hannou.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de cette 4ème édition du Salon maghrébin du livre (17-21 avril), M. Hannou a indiqué que l’édition de cette année a drainé un nombre record de visiteurs par rapport à l’édition précédente de 2019 (environ 40.000).

En outre, il a relevé la participation de plus de 71 intellectuels marocains et étrangers à 19 tables rondes, 51 exposants, dont 31 éditeurs officiels de Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès et Tanger, ainsi que 20 institutions publiques éditrices de publications et rapports officiels.

S’agissant des activités “Hors les murs”, il a précisé qu’elles comprenaient trois ateliers à l’Université Mohammed I avec la participation de 4 experts, 3 réunions au lycée Omar Ben Abdel Aziz et 3 conférences à la prison locale d’Oujda au profit des détenus.

Lire aussi : L’Écriture et le Temps : Une réflexion au cœur du Salon Maghrébin du Livre

Organisé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement culturel a été marqué par la tenue de 10 ateliers en faveur des jeunes et 3 pour les enfants dans les domaines de la photographie, de la bande dessinée et des arts plastiques, ainsi que 2 soirées poétiques et une exposition d’arts plastiques, a-t-il ajouté.

Concernant les dédicaces, le représentant de l’Agence de développement de la région de l’Oriental (organisatrice du Salon) a indiqué que plus de 20 dédicaces ont eu lieu dans l’espace du café littéraire par des écrivains et poètes des villes d’Oujda, Nador, Fès et Casablanca, notant que trois personnalités ont été honorées à l’occasion de cette manifestation culturelle.

Lors de la conférence de presse, qui a vu la participation du président du Salon maghrébin du livre, le directeur de l’Agence de développement de l’Orient, Mohamed Mbarki, le président de l’Université Mohamed I, Yassine Zaghloul, et les directeurs du Salon, Jalal Hakmaoui et Jalil Bennani, ont souligné que cette manifestation culturelle a atteint ses objectifs scientifiques et publics grâce à sa programmation générale qui a adopté les standards internationaux, notant que ce succès se traduit par la grande affluence du public au Salon, la qualité du débat et la forte participation à ses rencontres et tables rondes.

Placée sous le thème « L’écriture et le temps », cet événement se propose de renforcer le rayonnement culturel de la ville de Oujda et de la région de l’Oriental. Il se distingue par la participation d’écrivains, de chercheurs, de romanciers, de philosophes et de poètes de pays africains, arabes et européens, permettant à 31 maisons d’éditions marocaines et étrangères de présenter leurs nouvelles publications.

Organisée par l’Agence de développement de l’Oriental, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Wilaya de la Région de l’Oriental, le Conseil Régional, la Commune d’Oujda, l’Université Mohammed I, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation, et la Fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire, cette manifestation culturelle se veut un rendez-vous incontournable pour le dialogue des cultures et des civilisations, où la créativité marocaine rencontre le commun universel pour un avenir où la paix prévaut.

Source : maroc-diplomatique

 

Le 4e Salon maghrébin du livre d’Oujda propose une “programmation innovante” (responsable)

Propos recueillis par: Manal Koubia

Oujda – La 4ème édition du Salon Maghrébin du Livre d’Oujda offre “une programmation innovante” autour d’un thème reflétant l’histoire de cette manifestation littéraire, a souligné mercredi, Mohamed Mbarki, président du Salon.

Dans une déclaration à la MAP en marge de la cérémonie d’ouverture de cet événement, M. Mbarki a relevé que cette nouvelle édition se distingue par l’organisation d’activités “intra-muros”, notant qu’un hommage sera rendu à d’éminentes personnalités nationales, dont feu Abdelkader Retnani, l’un des co-fondateur du Salon, qui s’est notamment illustré par son engagement en faveur de la démocratisation de la littérature au niveau de la région de l’Oriental ainsi qu’au niveau national, et au nom duquel sera baptisée une des salles de la grande Bibliothèque Régionale.

Et de souligner qu’un hommage sera également rendu à feue Amina El Louh, première romancière femme marocaine et à feu Mbarek Lahbil Bekkai, chef du premier gouvernement marocain, a-t-il détaillé.

Par ailleurs, le président du Salon a fait savoir que des activités “Hors les murs” sont également prévues dans des lycées, à l’Université ainsi que dans la prison civile, notant que la population carcérale est “friande de discussions culturelles et intellectuelles”.

S’agissant du thème de cette édition du Salon, M. Mbarki a expliqué que cet évènement a été décidé en 2019, précisant que des éditions qui ne se sont pas tenues ont été préparées durant ces quatre années d’interruption.

“Pendant 4 ans, nous avons organisé des salons différents en fonction du temps”, a-t-il fait remarquer, notant que le Salon s’est interrompu en 2020 jusqu’en 2021 à cause de la pandémie du Covid-19, avec une reprise très lente en 2022 et que l’édition actuelle, initialement prévue en octobre dernier, a dû être reportée en guise de solidarité avec les victimes du séisme d’Al Haouz.

“Durant ces 4 ans d’interruption, nous avons mesuré l’importance du temps et l’importance de l’écriture de ce temps”, a-t-il affirmé, relevant que cette édition du Salon “raconte son histoire”.

Et d’ajouter que cette histoire peut être “rebâtie” et “reconstituée” à travers les différentes étapes, tables rondes et panels prévus pour étudier le problème de la Santé, du numérique, de l’isolement que pouvait provoquer les mesures de protection du Covid, ainsi que des aspects positifs tels que la dématérialisation et l’organisation d’un concours de bande dessinée, où des jeunes ont été appelés à dessiner leurs quartiers et dont les œuvres ont été publiées dans un numéro spécial de la revue “l’Oriental en image”, après la mise en place d’un classement par un jury international de spécialistes.

“Cette 4eme édition du Salon se tient dans un contexte extrêmement favorable et positif sous le Haut patronage de SM”, s’est félicité M. Mbarki, mettant en avant la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure toutes les activités culturelles initiées dans la région de l’Oriental.

Mettant en exergue le caractère riche du programme de cette 4eme édition et les activités destinées à la jeunesse et à  l’enfance, M. Mbarki a précisé que le Salon a veillé, pendant plusieurs mois, à l’organisation avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation d’un concours de lecture à voix haute, en 4 langues (arabe, amazigh, français et anglais) dont les vainqueurs ont été primés lors de la cérémonie d’ouverture.

Par ailleurs, il a indiqué que cette activité a créé “une émulation incroyable parmi les jeunes”, se disant “extrêmement ému” par l’enthousiasme de cette jeunesse qui “venait parler de façon décidée dans toutes les langues du concours”.

“Le Salon va produire à l’avenir beaucoup d’autres choses”, a souligné le Président, affirmant que le Salon œuvre énormément dans le domaine du préscolaire, à travers l’organisation de plusieurs initiatives dont, la distribution et l’achat, en coordination avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation, de 70 tableaux blancs interactifs pour les écoles du monde rural.

Source : mapexpress

Ouverture à Oujda du 4ème Salon maghrébin du livre “Lettres du Maghreb”

Envoyés Spéciaux

Oujda – La 4ème édition du Salon maghrébin du livre “Lettres du Maghreb”, organisée par l’Agence de Développement de l’Oriental en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, sous le thème “L’écriture et le temps”, s’est ouverte mercredi soir à Oujda.

La cérémonie d’ouverture de cet événement culturel, organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en partenariat avec la Wilaya de la région de l’Oriental, le Conseil de la région et le conseil de la Commune d’Oujda, l’Université Mohammed 1er, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation et la Fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire, a été rehaussée par la remise des prix aux lauréats du concours de lecture à voix haute, organisé par l’Agence de développement de l’Oriental au profit des élèves des écoles primaires.

Les prix ont été remportés par Aboubakr Tiganimine dans la catégorie éducation inclusive, Douaa Rizki dans la catégorie langue arabe, Yasser Bouhaji (langue française) et Lina Bensaid (langue anglaise).

Dans une allocution lue en son nom par la Secrétaire générale du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication -Département de la Culture, Samira Malizi, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, a salué cette manifestation culturelle “qui se distingue par son contenu profond et prometteur”, exprimant ses remerciements aux organisateurs pour “l’intérêt qu’ils portent à la culture, à l’intellect et au livre”.

Le thème “L’écriture et le temps” est un slogan éloquent pour célébrer la culture, “qui dessine les contours de notre relation avec le temps” et les écrits qui protègent la mémoire contre l’oubli, a souligné M. Bensaid.

“L’écriture reste une affaire géographique qui interpelle les cultures, les identités et les aspirations”, a-t-il dit, indiquant que le Salon maghrébin du livre, la ville d’Oujda et la région de l’Oriental, contribuent à la dynamique culturelle du pays en  accueillant nombre de grandes manifestations et d’éminents intellectuels.

Pour sa part, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad Jamai, a passé en revue les différentes manifestations culturelles qui se déroulent dans la ville d’Oujda, précisant que cette édition rendra un hommage posthume à Abdelkader Retnani qui avait contribué à la création de ce salon.

De son côté, le président du Salon maghrébin du livre, Mohamed Mbarki, a souligné que l’absence du Salon au cours des quatre dernières années en raison de la pandémie de Covid19 “nous fait prendre conscience de la valeur du temps”, faisant savoir que la 4ème édition de ce salon met en lumière la relation dialectique entre le temps et l’espace.

Organisée jusqu’au 21 avril au Théâtre Mohammed VI ainsi qu’à la Place du 3 Mars, cette manifestation favorise le rayonnement culturel de la ville de Oujda et de la région de l’Oriental et se distingue par la participation d’écrivains, de chercheurs, de romanciers, de philosophes et de poètes de pays africains, arabes et européens, permettant à 31 maisons d’éditions marocaines et étrangères de présenter leurs nouvelles publications.

A l’instar des éditions précédentes, cet événement sera marqué par des cafés littéraires, des ateliers pour les jeunes et les enfants, des soirées poétiques et des activités culturelles “Hors les murs” dans divers espaces de la ville, dans les établissements universitaires et éducatifs ainsi que dans les locaux de la prison civile.

En sus, l’édition se distinguera par une grande exposition d’artistes de la région et du continent africain qui aura lieu à la Galerie d’Arts “Moulay Hassan” sous le thème “L’écriture artistique et le temps”.

Le Salon connaîtra aussi l’organisation de multiples tables rondes en langue arabe, amazighe et française autour de thématiques diverses, notamment “Écrire le temps”, “Le temps de l’Islam”, “Diasporas et migrations”, “La numérisation du monde” et “Décoloniser l’esprit pour décoloniser les savoirs”.

Écriture et temps : croisement des cultures au Salon du livre d’Oujda

L’Agence de Développement de l’Oriental, en partenariat avec le Ministère de la Culture , la Wilaya de la Région de l’Oriental, le Conseil Régional, la Commune d’Oujda, l’Université Mohammed Premier, l’Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation, ainsi que la Fondation Marocaine pour la Promotion de l’Enseignement Préscolaire, organise la 4e édition internationale du Salon du livre « Lettres du Maghreb » sous le thème « L’écriture et le temps », du 17 au 21 avril 2024.

La séance d’ouverture, présidée par le Ministre de la Culture et de la Communication, se déroulera à Oujda, sur la place du 3 Mars et au théâtre Mohammed VI, le mercredi 17 avril à partir de 17 heures, renseignent les organisateurs en marge de la conférence de presse qui a eu lieu le 3 avril à Rabat. Durant quatre jours, des conférenciers débattront dans des tables rondes arabophones, amazighophones et francophones autour de thématiques diverses telles que : « Écrire le temps », « Le temps de l’Islam », « Diasporas et migrations », « La numérisation du monde », « Décoloniser l’esprit pour décoloniser les savoirs », « À quoi sert la poésie en temps de crise ? », « Littératures africaines », « La nouvelle dans le monde arabe », « Le roman entre langue et société », « Le traducteur comme voyageur », etc.

Contribueront à cette édition des écrivains, poètes, philosophes, psychanalystes, anthropologues et artistes de renommée, provenant de plusieurs pays et continents. Les éditeurs nationaux et internationaux feront découvrir au public les nouveautés éditoriales et lui permettront de rencontrer leurs auteurs, précise les organisateurs.  Pour ce qui est de l’aménagement, Mohamed Mbarki, Directeur de l’Agence de l’Oriental rassure ,qu’il sera consacré un espace à l’enfance et à la jeunesse, avec des livres et des animations encadrées par des professionnels avérés. Des conférences seront organisées « hors les murs », dans divers espaces de la ville, dans des institutions universitaires et éducatives, ainsi que dans les locaux de la prison civile, à la rencontre d’un large public intéressé et concerné. Comme pour les éditions précédentes, une grande exposition d’artistes de la région et du continent africain se tiendra dans la Galerie d’Arts « Moulay Hassan », sur le thème de « L’écriture artistique et le temps ».

Les organisateurs souhaitent que cette 4e édition du salon d’Oujda soit porteuse d’espoir, d’enthousiasme et d’ouverture, grâce notamment au rôle primordial accordé à la culture au niveau régional, national et international.

Oujda: Inauguration d’un centre de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire

Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a inauguré, lundi à Oujda, un centre régional de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire, et ce dans le but de consolider les valeurs artistiques et esthétiques des apprenants de la région.

Le centre, inauguré en présence notamment du Wali de la région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad Mouaad Jamai, du directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de l’Oriental, et d’autres responsables, s’assigne pour objectifs de renforcer l’épanouissement des apprenants et leur intégration dans leur environnement socioculturel, ainsi que de développer leurs compétences en communication.

Il s’agit aussi de prospecter des talents dans les domaines artistiques, littéraires, scientifiques et techniques, de promouvoir la créativité et développer l’esprit d’innovation et d’initiative chez les apprenants, et d’investir dans les capacités des cadres pédagogiques créatifs et innovants.

Cet espace, qui comprend plusieurs pôles pédagogiques (artistiques, langues, science et technologie), des médiathèques, en plus des salles de classe et d’autres dépendances administratives, profite à une centaine d’élèves, dont ceux souffrant de différentes formes de handicap, en mettant à leur disposition des contenus pédagogiques diversifiés et qui sont animés par 15 cadres pédagogiques et administratifs.

S’exprimant à cette occasion, M.Benmoussa a indiqué que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un programme visant la création d’un réseau de centres similaires dans toutes les régions du Royaume, et ce en vue de permettre aux élèves de développer leurs compétences notamment dans les domaines scientifiques et artistiques, outre la maîtrise des langues.

« Les élèves de la région peuvent, en dehors des heures de cours, profiter des activités et ateliers multiples fournis par le centre et encadrés par des cadres qualifiés, et ce dans la perspective de renforcer les compétences transversales des apprenants et leur épanouissement conformément aux objectifs de la feuille de route 2022-2026 », a-t-il expliqué.

Source : MAP OUJDA