Oujda: Inauguration d’un centre de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire

Oujda: Inauguration d’un centre de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire

Oujda: Inauguration d’un centre de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire

Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a inauguré, lundi à Oujda, un centre régional de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire, et ce dans le but de consolider les valeurs artistiques et esthétiques des apprenants de la région.

Le centre, inauguré en présence notamment du Wali de la région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad Mouaad Jamai, du directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de l’Oriental, et d’autres responsables, s’assigne pour objectifs de renforcer l’épanouissement des apprenants et leur intégration dans leur environnement socioculturel, ainsi que de développer leurs compétences en communication.

Il s’agit aussi de prospecter des talents dans les domaines artistiques, littéraires, scientifiques et techniques, de promouvoir la créativité et développer l’esprit d’innovation et d’initiative chez les apprenants, et d’investir dans les capacités des cadres pédagogiques créatifs et innovants.

Cet espace, qui comprend plusieurs pôles pédagogiques (artistiques, langues, science et technologie), des médiathèques, en plus des salles de classe et d’autres dépendances administratives, profite à une centaine d’élèves, dont ceux souffrant de différentes formes de handicap, en mettant à leur disposition des contenus pédagogiques diversifiés et qui sont animés par 15 cadres pédagogiques et administratifs.

S’exprimant à cette occasion, M.Benmoussa a indiqué que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un programme visant la création d’un réseau de centres similaires dans toutes les régions du Royaume, et ce en vue de permettre aux élèves de développer leurs compétences notamment dans les domaines scientifiques et artistiques, outre la maîtrise des langues.

« Les élèves de la région peuvent, en dehors des heures de cours, profiter des activités et ateliers multiples fournis par le centre et encadrés par des cadres qualifiés, et ce dans la perspective de renforcer les compétences transversales des apprenants et leur épanouissement conformément aux objectifs de la feuille de route 2022-2026 », a-t-il expliqué.

Source : MAP OUJDA

Le «Bibliotobiss» de l’Institut Français du Maroc fait escale à la région de l’Oriental

Le Bibliotobiss, un projet de bus culturel et multimédia itinérant, porté par l’Institut Français du Maroc a fait escale à la région de l’Oriental, pour aller à la rencontre des populations rurales et périurbaines locales.

Ainsi, durant trois mois, le jeune public de l’Oriental bénéficiera de cette initiative qui s’assigne pour objectif principal de promouvoir des échanges interculturels dans chacune des régions du Maroc.

Après une escale d’un mois (octobre) à Bocana relevant de la province Nador, le Bibliotobiss se rendra le mois de novembre à la province de Jerada, pour faire halte dans la province de Figuiq en décembre prochain. L’objectif étant d’ouvrir des espaces de dialogue sur les enjeux sociétaux, culturels et environnementaux et vise à favoriser l’accès à la culture pour tous en renforçant les liens sociaux à l’échelle locale.

Né de la volonté d’asseoir les bases d’un échange et un dialogue interculturels fructueux, le Bibliotobiss est un véritable « Institut français » sur roues, avec à bord de jeunes professionnels formés à la médiation culturelle et maîtrisant les langues du Royaume, équipé d’une bibliothèque (plus de 300 livres en français et en arabe), d’un espace numérique et multimédia avec son dispositif DataCup, d’un espace Micro-Folies et d’un musée numérique présentant des grandes collections muséales françaises et européennes.

Un espace cinéma et une sonorisation (projections plein air, Mashup Table, concerts et productions artistiques), des équipements sportifs viennent compléter le dispositif.

Opérationnel toute l’année, le bus fera halte dans chacune des 12 régions du Royaume, facilitant l’éducation et la médiation culturelles des jeunes publics.

 

Source : Map Oujda

Le 11ème Festival maghrébin du film d’Oujda, du 7 au 12 octobre

La 11ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, organisé par l’Association Ciné-Maghreb, se tiendra du 7 au 12 octobre courant sous le thème «L’image et l’imaginaire dans le cinéma».

Ce festival, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à contribuer à l’enrichissement de la scène artistique maghrébine et à renforcer les liens entre les peuples et les cultures, indique un communiqué des organisateurs.

Cette édition réunira des réalisateurs, des producteurs, des acteurs, des critiques et professionnels du cinéma, avec pour objectifs principaux de participer à la démocratisation de l’accès au cinéma, au développement de l’industrie du film au Maroc et dans les pays du Maghreb et à la célébration de l’art cinématographique à l’échelle internationale, ajoute le communiqué.

Une vingtaine de films seront projetés lors de cette édition au titre des compétitions officielles du long et du court métrage et hors compétition.

Le jury de la compétition longs métrages sera présidé par le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma et sera constitué du réalisateur algérien Bachir Derrais, de la réalisatrice tunisienne Fatima Cherif, de la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi et du journaliste égyptien Medhat Hassan.

Le jury des courts métrages sera piloté par le critique de cinéma tunisien, Kamal Ben Ounas, du professeur-chercheur mauritanien Ahmed Maouloud Al Hilal, de la comédienne sénégalaise Seyni Diop «Zeyna», du cinéaste canadien Moness Rizkalla et de la comédienne marocaine Salwa Zarhane.

Par ailleurs, le festival rendra hommage à l’actrice syrienne Joumana Mourad, à l’acteur, réalisateur et membre du groupe Jil Jilala Hamid Zoughi, au poète Sameh Derouich et à d’autres figures du monde du cinéma et des arts.

Le programme de cette manifestation comporte des tables rondes, colloques, master classes et workshops, dont une leçon inaugurale sur l’image et l’imaginaire du cinéma.

 

Source : MAP Oujda

Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

La 12ème édition du Salon régional du livre de l’Oriental s’est ouverte, samedi à Guercif, à l’initiative de la Direction régionale de la Culture de l’Oriental sous thème « Le plaisir de la lecture aux bords de la Moulouya ».

Cette manifestation culturelle, organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Guercif et les conseils provincial et communal, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant la promotion du secteur de l’édition et du livre et l’encouragement à la lecture.

Le salon compte une vingtaine de stands représentant des maisons d’édition, des institutions et des associations actives dans le domaine de la culture et des arts.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de la Culture de l’Oriental, Mountassir Loukili a indiqué que cet événement vise à promouvoir la lecture et soutenir la dynamique culturelle dans la province de Guercif.

La Direction régionale de la Culture veille, dans le cadre de l’équité territoriale, à alterner l’organisation de ce rendez-vous culturel dans les différentes provinces et villes de la région, a-t-il souligné, notant que cette édition met la lumière sur la richesse culturelle de la province de Guercif, sachant que le plus haut taux d’adhésion et de fréquentation des bibliothèques à l’échelle régionale a été enregistré au niveau de la Maison de la culture de Guercif.

Mr. Loukili a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine de la province de Guercif qui compte plusieurs sites de grand intérêt historique comme Hassi Ounezga, Dzira et Fritissa et les kasbahs ismaéliennes de Msoun et Rchida, en plus de nombreuses expressions du patrimoine immatériel.

Le programme de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre courant, comporte plusieurs activités, dont des colloques, des rencontres de poésie et des séances de signature de nouvelles parutions.

 

Source : MAP Oujda

«De Figuig à Tombouctou», nouvel ouvrage à paraitre prochainement

«De Figuig à Tombouctou» est l’intitulé du prochain ouvrage qui sera consacré à la découverte des relations historiques entre le Maroc et le Mali. Un tel projet littéraire se devait d’être irréprochable quant à ses objectifs scientifiques, estime le DG de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki. C’est pour cela que deux conventions ont été signées.
Une première entre les Régions de l’Oriental, de Tombouctou et l’Agence de l’Oriental, désignée Maître d’ouvrage déléguée (MOD) et ratifiée par le ministère de l’Intérieur au titre de la tutelle des collectivités territoriales.
La deuxième convention a été paraphée par l’Académie du Royaume du Maroc chargée de la conduite scientifique de l’ouvrage auquel contribuera un Comité composé d’éminents chercheurs.
«De Figuig à Tombouctou» sera traduit en quatre langues (Français, Arabe avec résumé en Tifinagh, Anglais et Espagnol) et figurera dans la collection «Beaux Livres» de l’Agence de l’Oriental, dirigée par Mohamed Mbarki.

 

Source : Le Reporter N°1094 du 21 juillet 2022

Journée de l’Afrique : Place à l’économie culturelle et créative

Dans le cadre de la Journée de l’Afrique, célébrée le 25 Mai, l’Institut des études africaines de l’Université Mohammed V de Rabat en partenariat avec CGLU Afrique, organise ce mardi un séminaire sous sous le thème «Economie culturelle et créative, levier de développement durable».


Ce séminaire qui démarrera à partir de 14h00 connaîtra la participation de M. Mohamed Mbarki, Président du Salon Maghrébin du Livre et Directeur Général de l’Agence de l’Oriental.

Pour rappel, cette Journée de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963 et c’est aussi l’occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.

Pour les organisateurs, cette célébration coïncide cette année avec 3 évènements majeurs. En effet, l’Union Africaine a adopté, pour 2021, le thème « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », tandis que l’ONU a déclaré 2021 comme l’Année internationale de l’économie créative au service du développement durable. Enfin, les Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a désigné la ville de Rabat comme « Capitale Africaine de la Culture ».
Dans un communiqué, les initiateurs relèvent que les Industries Culturelles et Créatives (ICC) sont considérées comme le secteur de l’économie mondiale qui connaît la croissance la plus rapide. Les changements technologiques et économiques dans la distribution et la commercialisation des produits culturels ainsi que la commercialisation croissante de la propriété intellectuelle dans le monde numérique expliquent cette croissance.

Nador : Festival international du cinéma de la mémoire partagée

Du 14 au 19 décembre 2020, la ville de Nador abritera un festival international du cinéma comme annoncé dans un communiqué du Centre de la Mémoire commune pour la Démocratie et la Paix.

« A l’époque de la Corona, où théâtres et cinémas sont fermés, les activités culturelles et artistiques suspendues, (…) les organisateurs de la neuvième édition du Festival international du cinéma de Nador insistent sur la célébration du cinéma et de la vie sous de nouveaux aspects contenant beaucoup de créativité collective », lit-on dans un communiqué émanant du Centre de la Mémoire commune pour la Démocratie et la Paix.

Cette édition se caractérise par une plus grande ouverture sur le milieu universitaire, étant que toutes les activités se dérouleront au sein de la Faculté multidisciplinaire, avec une programmation qui emboîte le pas aux défis actuels et futurs, annonce le communiqué, précisant que deux tables rondes ont été programmées qui accueilleront des personnalités cinématographiques, diplomatiques, universitaires et médiatiques pour discuter de «L’Histoire et la mémoire dans la relation marocaine avec les pays d’Amérique latine: visions croisées» et de «Le cinéma maroco-latino-américain à l’époque du Coronavirus: réalité et perspectives».

À travers les deux séminaires, qui seront modérés par la journaliste chercheuse Houria Boutayeb et l’anthropologue mexicaine Sandra Rojo Flores, les participants tenteront de rapprocher le public des relations historiques, diplomatiques, stratégiques, culturelles et académiques qui ont toujours lié le Maroc et les pays d’Amérique latine, et leurs perspectives à la lumière du monde post-pandémique.

En plus de la «Master Class», qui sera dispensée par le réalisateur Franco-vénézuélien Leschi Atualpa, en interaction avec le réalisateur irakien Laith Abdel Amir, le poète mauritanien Khal Trabli et la chercheuse anthropologique Sandra Rojo, les cinéphiles et les intellectuels suivront des cours de cinéma donnés par le réalisateur portugais Carlos Coelho, sur «Le rôle du cinéma dans la préservation de l’identité», El-Hassan Asouik de la Faculté multidisciplinaire de Nador sur le thème «Le cinéma post-pandémique: quelle perception sur le monde de demain ?», le réalisateur espagnol Antonio Torres sur le thème «Ce que le vent n’a pas pris: le cinéma et la mémoire », et par le réalisateur irakien Laith Abdel Amir sur « Les limites de la liberté dans la créativité ».

Selon le communiqué, sept films d’Histoire, six documentaires et huit courts métrages seront en compétition pour les Prix du festival. Et malgré la pandémie, le festival a reçu plus de 456 films en compétition dans les trois catégories.

Le festival sera inauguré à la Faculté multidisciplinaire de Nador le lundi 14 courant, et ce, par un hommage aux femmes et aux hommes de la voierie et des secteurs de la sécurité et de la santé pour leurs efforts acharnés tout au long de la période de la pandémie qui a envahi notre pays, les autorités compétentes ayant été contactées afin d’en sélectionner des éléments.

Enfin, le communiqué annonce que le festival sera diffusé en direct sur le site Web du festival et sur les sites Web des partenaires, de même que tous les films et activités parallèles seront diffusés sur le site Web festhome.com/ film. Toutefois, les personnes intéressées peuvent suivre les activités du festival sur: festivalcinemanador.com.

Source : L’Opinion

Les festivals artistiques virtuels, l’excellent remède pour garder vive la flamme avec le public

La pandémie du Covid-19, qui a frappé de plein fouet le secteur des arts et de la culture au niveau de la production et de la diffusion des ouevres artistiques, avec la fermeture des musées, des institutions culturelles et des salles de cinéma, n’a pas freiné l’élan créatif et l’adaptabilité du secteur grâce notamment à l’organisation de plusieurs festivals en mode virtuel.

Ainsi, en se servant des nouvelles technologies de communication et d’information, plusieurs manifestations culturelles et artistiques ont pu s’adapter aux restrictions imposées un peu partout dans le monde en vue de freiner la pandémie, afin d’entretenir le contact avec le grand public et permettre aux artistes de se faire entendre et diffuser leurs oeuvres d’art.

Malgré le fait que le monde virtuel et les plateformes digitales ne peuvent pas remplacer la présence physique en festivals ou sur scène et la rencontre vivante de l’artiste avec son public, le passage en mode digital a permis de préserver le lien entre nombreux festivals et le public, la dynamisation de la scène artistique et culturelle et l’ouverture du secteur au partage fructueux de différentes expériences artistiques.

Parmi les manifestations artistiques qui ont pu affirmer leur résilience grâce au numérique, figure notamment le Festival de Fès de la culture soufie, organisé en ligne du 17 au 26 octobre sous le thème de “l’Art de la transmission”. Ses organisateurs ont souhaité mettre en évidence le fait que les nouveaux outils et supports numériques sont à même de permettre la découverte de cette belle culture à travers le monde et de s’en nourrir culturellement et spirituellement.

L’autre festival qui a su se maintenir dans le sillage de la crise sanitaire liée au Covid-19 est le Visa For Music, dont la 7ème édition a été organisée du 18 au 21 novembre avec la participation d’une vingtaine de groupes originaires des différentes régions du Royaume qui se sont donné rendez-vous cette fois devant les écrans pour jouer leurs morceaux dans un studio à Casablanca et enregistrer des capsules vidéos qui ont été diffusées ensuite en ligne.

Cette édition a été l’occasion de partager des moments musicaux chaleureux de grande qualité, mais aussi de réflexion autour de plusieurs thèmes, le tout sous un format digital. Et les chiffres de cette édition parlent d’eux-mêmes : 17 concerts, 100 artistes, 10 régions du Maroc représentées, 1 forum, 4 thèmes débattus, 8 conférences, 40 intervenants d’Afrique et du Moyen-Orient, plus de 15.000 spectateurs… et 0 cas de Covid-19 !, se félicitent les organisateurs.

C’est le cas aussi du Festival maghrébin du film d’Oujda (FMFO), qui a tenu sa 9ème édition du 25 au 29 novembre en mode en ligne, sous le thème “Oujda, Carrefour du Cinéma Maghrébin”.

Pour l’association Ciné-Maghreb, organisatrice de cet évènement, le format digital choisi pour cette année a permis une rencontre virtuelle avec un large public des pays du Grand Maghreb et au-delà. L’objectif étant de “contribuer à l’animation de la scène artistique maghrébine et au renforcement des liens entre ses peuples et ses cultures”.

Les organisateurs de ces manifestations culturelles ont veillé à maintenir le contact avec le public malgré les défis organisationnels imposés par la pandémie et grâce à l’usage optimal des nouvelles technologies de communication et du potentiel technique et numérique nécessaires pour la diffusion des différents programmes et projections sur les sites web officiels de ces festivals et sur leurs réseaux sociaux.

La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a contraint les différents acteurs du secteur des arts et de la culture à adopter des modes de travail innovants et à faire de la transformation numérique un levier de création d’un espace de communication avec le public loin de tout risque de contamination pour les artistes, les intervenants, les équipes et la production technique, dans l’attente d’un retour normal aux salles de spectacles.

Source : MAP

Oujda : La culture et l’art, créneaux de développement

La culture et l’art contribuent largement au développement, ont souligné les participants à un webinaire organisé dans le cadre de la 9ème édition du Festival maghrébin du film.

Les intervenants ont fait remarquer qu’à cause de cette pandémie, le secteur culturel a été durement affecté dans son potentiel de production. Et de relever que cette situation a conduit à une prise de conscience chez les responsables et des décideurs de l’importance de la culture en tant que secteur productif, et du rôle qu’elle joue à plusieurs niveaux (animation sociale, création d’emplois, maintien du lien social,…).

La situation liée à la Covid-19 a montré aussi la capacité de créativité, d’invention et de résilience de la culture à travers l’organisation de grandes rencontres culturelles où le digital remplace la magie du live, ont-ils encore ajouté.

Pour certains participants, cette crise a permis ainsi de se rendre compte que le cinéma avait occupé une très grande place dans le développement du champ culturel, affirmant à cet égard que le cinéma est un indicateur de la démocratie dans un pays, de la liberté de créer et de s’exprimer, et du degré d’ouverture d’une société. Estimant que le cinéma a une omniprésence dans le champ culturel et le vécu des gens, ils ont mis l’accent sur l’impact et les conséquences néfastes du coronavirus sur le septième art et son industrie. L’accent a été mis aussi sur le développement des infrastructures culturelles et du secteur du cinéma dans le Maghreb, plus particulièrement au Maroc, et un appel a été lancé à cette occasion pour le renforcement de la coopération dans ce domaine entre les pays du Maghreb et les autres pays du continent africain.

De l’avis des intervenants, la reprise du cinéma après Covid-19 ne sera pas facile, arguant que suite à un entracte forcé et un arrêt de la production cinématographique, il faudra déployer beaucoup d’efforts non seulement en terme de production mais aussi au niveau de la mise en exploitation.

Dans cette veine, ils ont évoqué le besoin d’un véritable projet culturel qui pourrait être une vraie base pour pouvoir relancer la culture et l’art dans les pays du Maghreb, mettant en avant l’impératif de l’implication du secteur privé et des acteurs associatifs.

S’agissant des perspectives, les intervenants se sont montrés confiants quant à l’avenir du cinéma après cette pandémie qui a révélé les vrais problèmes du secteur cinématographique.

Ce webinaire a connu la participation de Mohammed Mbarki, directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, Amer Chergui, réalisateur et critique de cinéma (Maroc), Lamia Belkaied Guiga, universitaire (Tunisie), Pierre Mateo, directeur de l’Institut français d’Oujda, Kamal Kamal, réalisateur-producteur et scénariste (Maroc), Khalil Damoun, critique de cinéma (Maroc), Mehamdi Djamel, auteur et critique de cinéma (Algérie) et Khalid Zaïri, producteur (Maroc).

Source : L’Opinion