Taourirt : Ouverture du 2ème Salon régional de l’industrie de transformation agricole

Taourirt : Ouverture du 2ème Salon régional de l’industrie de transformation agricole

Taourirt : Ouverture du 2ème Salon régional de l’industrie de transformation agricole

La 2ème édition du Salon régional de l’Industrie de transformation agricole, s’est ouverte samedi à Taourirt sous le thème « L’industrie de transformation agricole : Valorisation des ressources hydriques et efficience de l’investissement ».

Cette édition, dont le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, en présence notamment du gouverneur de la province de Taourirt, Larbi Touijer, du directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, Mohamed Mbarki, du président de la Chambre régionale d’Agriculture, des professionnels, d’élus et d’une importante délégation de responsables du ministère, vise à impulser une dynamique économique dans la province de Taourirt et la région de l’Oriental en général.

Il s’agit aussi de offrir l’occasion à l’ensemble des acteurs du secteur pour faire connaître les atouts et potentialités naturelles, agricoles et socioculturelles de la région.

S’étalant sur une superficie de 4.000 m2, le Salon connaît la participation de 110 coopératives agricoles et groupements d’intérêt économiques représentant l’ensemble des régions du Royaume, ainsi qu’une quarantaine d’exposants professionnels.

Cette manifestation agricole, organisée du 14 au 19 janvier, s’inscrit en droite ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à placer les questions de l’eau et de l’investissement au centre des priorités, et soulignant la nécessité d’atteindre les objectifs d’efficience hydrique et d’efficacité de l’investissement dans l’ensemble des secteurs économiques, dans un contexte marqué par des conditions naturelles et économiques exceptionnelles.

Le salon constitue, en outre, une occasion de mettre la lumière sur l’industrie de transformation en tant qu’outil stratégique pour la valorisation et l’amélioration de l’efficience de l’eau et de l’investissement, en vue d’adapter le secteur agricole aux changements climatiques et aux mutations économiques, avec pour objectif une agriculture durable, rationnelle et basée sur la science.

L’événement abordera plusieurs thématiques liées à l’agriculture, notamment à travers l’organisation de colloques et ateliers scientifiques, animés par des experts et des professeurs spécialisés, avec la participation de l’ensemble des intervenants représentant les secteurs public et privé, les professionnels et les chercheurs dans le domaine agricole.

En parallèle à cette édition, il sera procédé au lancement de certains projets de développement et à l’organisation d’autres activités.

Source : MAP OUJDA

Suivi de l’avancement du nouvel abattoir et remise des diplômes de la formation agricole

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki a effectué, mardi, une visite de terrain dans la province de Berkane, marquée par le suivi du projet du nouvel abattoir de Berkane et la remise des diplômes aux lauréats des deux instituts techniques en agriculture de la province.

M. Sadiki, qui était accompagné du secrétaire général de la province de Berkane, du président du Conseil provincial de Berkane, du président des collectivités territoriales de Berkane, des professionnels, des élus et d’une importante délégation de responsables du ministère, a visité le nouvel abattoir de Berkane, situé dans la commune territoriale de Madagh, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

Cette nouvelle infrastructure, installée sur une superficie globale de 2,8 Ha, dont 2.950 m2 couverts, s’inscrit dans le cadre des actions d’amélioration et de modernisation des circuits de distribution de la stratégie Génération Green.

Le nouvel abattoir vise à répondre aux besoins de la population en viandes répondant aux normes sanitaires et de qualité exigées et certifiées par l’ONSSA conformément à la norme ISO9001.

L’abattoir dispose d’une capacité de production de 250 têtes d’ovins/heure, 35 têtes de bovins/heure et d’une capacité de stockage de 1.000 têtes d’ovins et 250 têtes de bovins.

Il comprend des étables, des espaces d’abattage, de découpe et d’emballage, des salles de refroidissement et de congélation, 2 camions pour le transport et le refroidissement des viandes et 2 camions pour le transport de bétail.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre a souligné que ce nouvel abattoir constitue un projet structurant pour le secteur de la chaîne des viandes au niveau de la province, et s’inscrit dans le cadre de la stratégie Génération Green, en particulier le volet de modernisation des canaux de distribution des produits agricoles.

Ce projet aura un impact certain en matière de création d’emplois, de garantie de la sécurité sanitaire des produits d’origine animale et d’organisation du circuit de commercialisation, sans oublier les effets positifs sur les éleveurs de bétail, a-t-il souligné.

Toujours dans la commune de Madagh, le ministre a présidé la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la promotion 2021-2022 de l’Institut des Techniciens Spécialisés en Agriculture (ITSA) de Zraib et de l’Institut Technique Agricole (ITA) de Berkane.

A cette occasion, M. Sadiki a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route de la formation professionnelle agricole dans la Région de l’Oriental. Il a également visité les bâtiments réaménagés de l’ITSA de Zraib, notamment la salle digitalisation, le laboratoire des sciences, le bloc administratif et la bibliothèque.

La formation professionnelle agricole à l’échelle de la région de l’Oriental propose une offre de formation diversifiée répondant aux orientations de la stratégie Génération Green. Elle couvre les besoins des différents métiers de l’agriculture et ce, dans quatre domaines essentiels, à savoir l’élevage, la production végétale, l’hydraulique rurale, l’irrigation et la gestion.

A l’horizon 2030, il est prévu la formation de 10.000 diplômés par les établissements de formation agricole de la région, ainsi que l’augmentation de la capacité d’accueil des instituts de formation professionnelle agricole, la diversification des filières de formation, la digitalisation de la formation professionnelle agricole et la création d’un incubateur au niveau du pôle régional pour favoriser l’auto-insertion et l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Par ailleurs, le ministre a pris connaissance du programme d’appui aux jeunes entrepreneurs dans le cadre de la stratégie Génération Green mis en œuvre par le Centre Régional des Jeunes Entrepreneurs Agricoles de l’Oriental.

Ce programme repose sur la sélection des idées de projets proposés par les jeunes et les femmes, notamment les diplômés des instituts des techniciens en agriculture. Il consiste également à aider à la conception des business plans ainsi que la recherche des moyens pour leur financement sous la supervision d’un comité régional regroupant les acteurs concernés.

Dans une déclaration à ce sujet, M. Sadiki a mis l’accent sur le rôle primordial que joue le système des instituts de formation agricole dans la modernisation du secteur de l’agriculture, à travers la formation de techniciens et cadres intermédiaires à même de contribuer à la mise en œuvre des stratégies nationales dans ce domaine.

La stratégie Génération Green accorde une grande importance à l’amélioration de la formation agricole et à l’augmentation de la capacité d’accueil des instituts spécialisés, a-t-il affirmé, notant que la vision de la stratégie Génération Green à l’horizon 2030 porte, entre autres, d’élargir l’offre de formation spécialisée en vue d’accompagner l’ensemble des chaînes de valeur, avec un accent mis sur les industries agroalimentaires, la mécanisation et la digitalisation.

 

Source : MAP Oujda

Erfoud : Ouverture de la 11ème édition du Salon international des dattes

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présidé  jeudi 27 octobre 2022 à Erfoud, l’inauguration officielle de la 11ème édition du Salon international des dattes au Maroc «SIDATTES».

Lors de sa visite, Mohammed Sadiki était accompagné de la ministre du changement climatique et de l’environnement des Emirats Arabes Unis, Mariam Bint Mohamed Almheiri, du wali de la région, du président du conseil régional, des présidents des chambres d’agriculture, des professionnels, des élus et hauts responsables des différents départements ministériels

Organisé sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI par l’Association du salon international des dattes au Maroc (ASIDMA), le SIDATTES revient après une absence de deux années, suite à l’annulation des évènements pour les considérations sanitaires liées au Covid-19, avec une édition sous le thème : «La gestion intégrée des ressources naturelles : Pour la durabilité et la résilience de l’écosystème oasien».

Cette édition met la lumière sur l’importance et le rôle des oasis et les enjeux liés à la préservation des ressources naturelles pour la durabilité de ces territoires. Il met également à l’honneur le palmier dattier, qui constitue l’ossature de l’agriculture oasienne.

La filière a connu dans le cadre du Plan Maroc Vert un développement significatif aussi bien économique que structurel, grâce à la mise en œuvre du contrat-programme 2010-2020 conclu entre l’Etat et la profession phoenicicole. La superficie des terres agricoles dédiées au palmier dattier a marqué une nette progression de 26%, passant de 50.000 ha en 2008-2009 à près de 63.000 ha en 2020-2021 et la palmeraie nationale compte actuellement près de 6 millions de pieds de palmier dattier grâce à la plantation de 3 millions de plants additionnels depuis 2008.

S’agissant de la production, on enregistre en 2020-2021 une augmentation de 66% par rapport à la campagne 2008-2009, avec une production moyenne de 149 000 T.

Visite de projets de développement agricole et rural

En marge de l’ouverture du salon, le ministre a effectué une visite de projets de développement agricole et rural au niveau de la province d’Errachidia. Au niveau de la commune territoriale d’Aoufous – Province d’Errachidia, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement du programme de lutte contre les incendies et l’aménagement paysager des oasis marocaines pour la période 2022-2024. D’un coût global de 724 Millions de dirhams, le programme national s’articule autour de quatre axes, à savoir, l’aménagement paysager des oasis, la protection des oasis, la réhabilitation des oasis ainsi que le renforcement des capacités de l’élément humain.

Réunion du Conseil d’orientation stratégique de l’ANDZOA

Par ailleurs, le ministre a présidé à Erfoud les travaux de la 9ème session du Conseil d’orientation stratégique de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), en présence de Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, Mbarka Bouaida, présidente de la Région Guelmim Oued Noun et présidente de l’Association des régions du Maroc, Hrou Abrou, président de la Région Drâa-Tafilalet ainsi que les membres du conseil.

Les travaux du conseil ont été consacrés à la présentation des résultats et bilan enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier pour la période 2012-2021, les orientations stratégiques futures de l’Agence et le plan d’action pour la période 2023-2025.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a insisté sur l’importance de la coordination, de la convergence des actions et du partenariat entre tous les acteurs du développement territorial, en en droite ligne avec les axes du Nouveau Modèle de Développement (NMD), notamment, pour les volets relatifs à l’emploi, l’intégration des jeunes, la participation complète et l’intégration des femmes et de tous les marocains du monde.

 

 

Source : la quotidienne

Erfoud : Ouverture du 11e Salon international des dattes

La 11e édition du Salon international des dattes au Maroc (SIDATTES 2022) a ouvert ses portes, jeudi à Erfoud (province d’Errachidia), sur le thème «La gestion intégrée des ressources naturelles : pour la durabilité et la résilience de l’écosystème oasien». La cérémonie d’ouverture de ce Salon, placé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été présidée par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, en présence de la ministre émiratie du Changement climatique et de l’Environnement, Mariam Bint Mohammed Saeed Hareb Almheiri, du wali de la région de Drâa-Tafilalet et gouverneur d’Errachidia, Bouchâab Yahdih, et de plusieurs personnalités, opérateurs économiques et experts du domaine agricole.

Une journée scientifique sera organisée par l’Institut national de recherche agronomique (INRA), en partenariat avec l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour échanger entre professionnels, institutionnels, chercheurs, étudiants et acteurs concernés autour des progrès techniques et technologiques et des aspects liés au développement de la filière. Déployé sur une superficie de 40.000 m², le Salon est organisé autour de plusieurs pôles, à savoir le pôle régions, pôle institutionnels et sponsors, le pôle international, le pôle Rahba, le pôle produits du terroir et le pôle agrofournitures.

Le pôle Rahba, qui constitue une des principales composantes du Salon, occupe un espace de 3.000 m², permettant aux coopératives et Groupements d’intérêt économique (GIE) de commercialiser et de valoriser leur production de dattes. Le pôle produits de terroir, qui est installé sur une superficie de 300 m², est réservé à l’exposition des produits du terroir des différentes régions, alors que le pôle agrofournitures est consacré aux entreprises opérant dans les domaines des engrais et fertilisants, des produits phytosanitaires, des plants, du matériel d’irrigation, des emballages et conditionnement, des énergies renouvelables et outillages agricoles.

D’après les organisateurs, plusieurs concours et ateliers seront organisés au niveau du Salon, dont les activités se poursuivront jusqu’au 30 octobre, tandis que des animations folkloriques et soirées artistiques seront organisées au niveau de la ville d’Erfoud. Le SIDATTES, qui représente un espace privilégié de rencontres et d’échange entre les opérateurs de la filière phoenicicole, s’assigne pour objectifs de promouvoir l’agriculture oasienne, de développer les partenariats entre les acteurs concernés et de créer une dynamique économique au niveau de la région.

 

Source : Le Matin

Agrumes: malgré la crise, d’éventuelles bonnes affaires pour les agriculteurs de Berkane

Malgré toutes les difficultés qui ont accompagné la saison agricole actuelle, les exportateurs d’agrumes de l’Oriental comptent bien tirer leur épingle du jeu, sans trop de dégâts. Explications et reportage.

Malgré une série de difficultés et d’aléas climatiques (Covid-19, sécheresse et baisse du niveau des barrages), les agriculteurs du bassin de la Moulouya gardent espoir et comptent bien exporter leurs agrumes.

En plus des pays importateurs traditionnels comme la France et de l’augmentation de la demande dans les marchés d’Amérique du Nord, d’autres débouchés s’ouvrent à eux, comme l’Inde.

En témoigne l’activité incessante de cette unité de conditionnement et d’emballage que Le360 a visitée à Madagh, dans la province de Berkane, emploie des hommes et des femmes de la région, à raison de 2 millions de journées de travail sur la totalité de la saison agricole. Quant aux exportations, elles génèrent près de 600 millions de dirhams annuellement.

Selon des responsables régionaux du ministère de l’Agriculture, la superficie des cultures d’agrumes est actuellement de plus de 21.000 hectares dans la région, soit 20% de la superficie totale des plantations d’agrumes au Maroc.

Agrumiculture : Trois questions au directeur régional de l’Agriculture de l’Oriental

Berkane – Dans un entretien accordé à la Map, le directeur régional de l’Agriculture de l’Oriental, Mohamed Bousfoul, également directeur de l’Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya (ORMVAM), met l’accent sur l’importance socio-économique de la filière agrumicole dans le périmètre irrigué de la Moulouya (province de Berkne), et sur les efforts déployés pour développer et booster cette culture.

1- Quels sont les atouts de la filière agrumicole dans le périmètre de la Moulouya ?
Le périmètre de la Moulouya jouit de grandes potentialités en matière de production d’agrumes, surtout que cette culture occupe une superficie de près de 22.000 hectares avec une production qui peut atteindre cette année quelque 415.000 tonnes, soit une hausse d’environ 17 pc par rapport à la saison précédente.
De même, d’importants équipements et structures en été mis en place pour accompagner le développement de cette filière, en l’occurrence 21 stations d’emballage et 23 stations de conditionnement.
Ces stations travaillent d’arrache-pied pour entourer la production de l’intérêt requis et réunir toutes les conditions nécessaires pour assurer une bonne commercialisation, notamment à l’échelon international.
Jusqu’à présent, la quantité d’agrumes exportée est en pleine évolution et dépasse le volume exporté à la même date lors de la saison précédente.
Il faut dire aussi que le secteur agrumicole dans cette région procure un revenu annuel brut de près de 600 millions de dirhams et permet la création de plus de deux millions de journées de travail par an.

2- Quelles sont les mesures prises pour réussir la saison agrumicole compte tenu des conditions exceptionnelles liées au Covid-19 et de la rareté des précipitations ?
Conscients de l’importance socio-économique de cette filière et vu que cette saison se déroule dans conditions exceptionnelles engendrées par l’épidémie du nouveau coronavirus, que connaît la région en particulier, et le Maroc en général, nous avons pris une série de mesures anti-covid.
Ces mesures préventives ont été mises en application en parfaite coordination avec les autorités provinciales et les différents intervenants dans le secteur, à savoir la chambre d’agriculture, les professionnels et les propriétaires des fermes et des stations d’emballage et de conditionnement, avec pour objectif principal d’endiguer la propagation du virus et préserver la santé des travailleurs dans cette filière.
Par ailleurs, des efforts soutenus ont été déployés pour la rationalisation et la valorisation de l’eau d’irrigation dans cette filière, et le périmètre de la Moulouya compte à présent 17.000 ha équipés en système d’irrigation localisée.
Aussi, les producteurs d’agrumes ont bénéficié d’une opération de distribution de plus 81.000 quintaux d’engrais azotés mis à leur disposition par l’Etat, en plus des actions menées en vue d’inciter les agriculteurs à utiliser de nouvelles techniques et moyens aux différents stades afin de booster le rendement en termes de quantité et de qualité.

3- La filière des agrumes a bénéficié d’un grand intérêt dans le cadre du Plan Maroc Vert. Quel regard portez-vous sur les acquis et les performances actuelles?
Tout d’abord, il faut souligner la hausse de la superficie réservée aux agrumes et l’évolution remarquable de la production qui est passé de 20 ou 25 tonnes par hectare pour atteindre environ 50 tonnes dans des fermes qui adoptent des techniques modernes et valorisantes.
Les exportations du périmètre irrigué de la Moulouya ne cessent aussi d’enregistrer des résultats prometteurs et les marchés destinataires sont notamment la Russie, le Canada et l’Europe. Les clémentines de Berkane sont connues pour leur bonne qualité et leur réputation à l’échelon national et international.
Certes, les efforts devront se poursuivre à plusieurs niveaux (organisation, exportation, transformation, …) pour développer davantage cette filière et accroître sa rentabilité, et ce avec la participation des différents acteurs concernés.

Source : MAP

Jerada réhabilite ses périmètres irrigués

48 millions de DH pour irriguer 1.040 hectares
Ils profiteront à 1.034 petits agriculteurs

La commune d’Ain Bni Mathar s’offre une cure de jouvence et réhabilite son périmètre irrigué de Ras El Aïn pour améliorer sa production agricole. Une aubaine pour 1.034 exploitants qui n’assuraient plus une irrigation permanente à leurs parcelles agricoles. Ce projet d’aménagement hydro-agricole s’inscrit dans le cadre du programme de développement agricole de la province de Jerada (2018-2020).

Le projet qui vient d’être lancé garantira également l’irrigation d’une superficie de 3.000 ha avec valorisation des terres agricoles avoisinantes. Il contribuera à la rationalisation de l’utilisation de l’eau via la modernisation des canaux de distribution, la réhabilitation des prises d’eau et les stations de pompage. Cela permettra d’assurer la création d’une économie alternative basée sur l’agriculture pour la création de l’emploi et l’amélioration des revenus pour les petits agriculteurs.

Au total, cinq stations d’un débit de 961 l/s équipées de matériels de dernière génération, seront mises à disposition pour récupérer les eaux perdues et réduire la durée du cycle de l’eau. Ce qui optimisera la modernisation des techniques d’exploitation et les réseaux d’irrigation dans les secteurs Al Massira et Al Wifaq.

«En amont ces installations qui ont nécessité 48 millions de DH pour leur réalisation garantiront une répartition équitable de l’eau d’irrigation entre usagers tout en respectant le tour d’eau arrêté par les associations des usagers des eaux agricoles», précise Mohammed Segmani, directeur provincial de l’agriculture à Jerada.

Dans le détail, les travaux d’exécution ont concerné la réalisation des réseaux de distribution basse pression, des bornes et des prises d’irrigation pour un montant de 32,5 millions de DH sur un délai d’exécution de 18 mois. C’est le cas aussi pour les travaux de réhabilitation de 5 stations de pompage au périmètre irrigué Ras El Aïn pour 15,4 millions de DH.

Pour rappel, ce périmètre irrigué est alimenté en eau à partir de la nappe captive d’Ain Bni Mathar. Cinq anciennes stations de pompage sur forages, équipées en groupes électropompes immergés, en assuraient l’irrigation mais sont devenues désuètes. Elles avaient besoin d’interventions urgentes pour éviter les gaspillages collatéraux en eaux d’irrigation et rationaliser la distribution des eaux souterraines.

 

Oléiculture : augmentation de 55% de la superficie cultivée en dix ans dans l’Oriental

La culture de l’olivier dans la région de l’Oriental est passée de 77 000 hectares en 2009 à 120 000 hectares en 2019. Une progression de 55% qui a été possible grâce au Plan agricole régional (PAR) et aux séances de formation organisées sur les techniques de récoltes de l’olivier, indique la Direction régionale de l’Agriculture (DRA).

Depuis le lancement du PAR, 30 projets ont été programmés pour un investissement global de 602 MDH. Étalés sur une superficie d’environ 40 000 hectares, ces projets profitent à près de 18 100 agriculteurs, précise le communiqué de la direction régionale de l’agriculture, qui souligne que la hausse de 55% de la superficie dédiée à la culture de l’olivier a permis de porter la production à 202 000 tonnes.

Selon la DRA, la région de l’Oriental compte plus de 370 unités de trituration des olives dont 49 modernes d’une capacité estimée à 28 000 tonnes par an. Elle dispose également de 30 conserveries d’une capacité de 53 000 tonnes par an implantées pour la plupart dans les provinces de Taourirt et Guercif où 70% de la production est destiné à la trituration et 30% à la conserverie. Mieux, la valeur des exportations a grimpé de 42 MDH en 2009 à 400 MDH en 2019.

Source : Bladi.net