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La région oriental du Maroc promeut l’inclusion sociale des femmes à travers le projet
7 mai 2013
Région
Après Tanger Med et la centrale solaire de Ouarzazate, la Banque mondiale, via la SFI, accompagne des partenariats publics-privés régionaux. Le don qu’elle met à la disposition de la Commune urbaine d’Oujda permettra de rénover l’éclairage public urbain.
– L’Économiste: Sur quels critères l’IFC s’est t- elle basée pour choisir Oujda comme ville pilote dans le cadre de la coopération de la Banque mondiale avec une région?
– Rostan Schwab: C’est l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique qui a sélectionné Oujda et l’a présentée en tant que partenaire potentiel à la Banque mondiale. De plus, on est attentif à la volonté et la détermination du conseil local à opter pour ce type de projet. Oujda est une ville de taille importante et peut servir d’exemple à d’autres villes du Maroc. L’Oriental fait partie des régions que l’on souhaite favoriser. L’ensemble de ces facteurs encourage la BM à initier de nouveaux types de projets innovants tels l’éclairage public. Elle souhaite aussi favoriser les régions qui accélèrent leur développement socio-économique.
– Concrètement, par quels changements se traduira ce partenariat?
– Créer un nouvel éclairage public, confier son installation et sa maintenance à une compagnie privée mixte maroco-internationale est un projet innovant et rentable à long terme. Cela ouvrira la voie pour l’investissement dans d’autres types de projets de santé ou d’éducation. De même, Oujda représente un éclairage public qui avoisine les 40.000 points lumineux et la commune paie une facture énergétique avec des coûts de maintenance très élevés. Et malgré cet engagement, la commune n’est pas satisfaite de la qualité de l’éclairage qui résulte du réseau actuel. Les villes moins éclairées sont des villes moins sûres. Il y a aussi un atout économique puisque Oujda est une ville de plus en plus dynamique économiquement. Elle le sera plus avec une capacité économique plus étalée en critère de temporalité.
– La Banque mondiale s’intéresse de plus en plus aux régions…
– C’est une approche pour accompagner le Maroc dans son choix d’une régionalisation avancée de mise en place d’un système de décentralisation. C’est effectivement à l’échelon local que s’initie un grand nombre d’initiatives et de décisions qui touchent le citoyen dans sa vie quotidienne. Jusqu’à présent le travail du groupement de la Banque mondiale a été centré sur la collaboration centrale. Aujourd’hui, l’IFC souhaite être plus présente au niveau régional pour participer à la dynamique de décentralisation initiée par le Souverain. A priori on sera à l’écoute de toutes les régions engagées dans l’accélération de leur développement économique. Mais il faut avouer que dans un premier temps on est très intéressé par l’Oriental et le Souss.
Source: L'Economiste